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20-03-2003 : « Gros con »

Publie le vendredi 21 mars 2003 par Open-Publishing

20-03-2003 : « Gros con »

Je n’ai jamais eu l’insulte facile. Jamais.
Mais à partir du moment où l’un des présidents les plus bigots et les moins votés du dernier siècle américain se permet, et de quelle manière, de passer outre le droit international et les légitimes inquiétudes de la grande majorité des peuples de la planète, les insultant de ce fait, j’estime moi aussi avoir le droit de sortir l’artillerie lourde.
"Gros con" est donc ce qui me vient de plus politically correct à l’esprit pour désigner George Walker Bush.
Tu es un gros con George, parce que tu as su pulvériser avec une rare efficacité et une _scientifique idiotie tout le capital de solidarité dont bénéficiait ton pays auprès des opinions publiques mondiales après le terrible onze septembre.
Tu es un gros con George, parce que l’intention tienne et de ton administration de nous bassiner à l’infini avec ces deux tours est désormais claire. Votre projet est humainement vil et misérable : vous servir de ces trois mille malheureux comme d’un « bouclier moral » pour vos réajustements géopolitico-économiques.
Tu es un gros con George, parce que tu désignes les tyrans à selon qu’ils empestent ou pas le pétrole, comme au hasard cet autre gros con de Saddam Hussein, que tant vous a(i)(r)mâtes dans le passé... T’aimes ça le pétrole, pas vrai George ? Ça en fait des pépettes, mon cher texan ahuri ! Mieux qu’Enron !
Tu es un gros con George, surtout parce que pendant que tu seras peinard en train de faire jouer ton chien dans les jardins de la Maison Blanche (c’est le dernier être vivant qui te trouve encore un fond d’humanité, mais pour combien encore ?), tes avions et ces lâches qui les pilotent feront quotidiennement des hécatombes d’innocents. Parce que tu enverras au massacre tes propres boys, ces gosses endoctrinés à la Star spangled banner et abrutis par les plaies-stations, auxquels vous faites croire dès l’enfance que l’on ne peut être un vrai homme que flingue en main. Tu es un gros con George, parce que vous vous employez à répandre votre ridicule vision manichéenne du monde : nous bien, eux mal. Uga tchaka ! Uga ! Uga ! Uga tchaka ! Tu ne serais pas déjà en train de songer aux élections de l’an prochain ? Te souviens-tu de la branlée remédiée par papà en ’92 grâce aux électeurs américains, trou-du-cul ? Un autre George, Georges Brassens très exactement, un conard de français, ingrat, chieur dans son froc, probablement communiste et pédé, conseillait sagement dans l’une de ses belles chansons de « mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente ». Je comprends que tu puisses t’en moquer, puisque des idées dans cette caboche ventilée tu n’en a pratiquement jamais eues ; et ce peu qui y traine est à la hauteur des « preuves » que tu as fait exhiber à l’Onu : minable et ridicule.
Traite-moi de pacifiste si tu veux (tu parles d’une insulte...). Toi tu n’es qu’un pauvre, misérable, sordide gros con. Si vraiment tu veux prier, prie pour qu’il n’y ait aucun dieu à qui rendre des comptes, parce que là tu serais à peine dans la merde... Encore une chose, George : va te faire foutre !

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20-03-2003 : "Stronzone"

Non mi è mai risultato facile insultare. Mai.
Ma dal momento che uno dei presidenti più bigotti e meno votati dell’ultimo secolo americano si permette di soprassedere in talo modo al diritto internazionale ed alle legittime inquietudini della stragrande maggioranza dei popoli del pianeta, insultandoli de facto, mi sento anch’io in diritto di tirare fuori l’artiglieria pesante.
"Stronzone" è dunque l’epiteto più politically correct che mi viene in mente per designare George Walker Bush.
Sei uno stronzone George, perché hai saputo polverizzare con rara efficacia e scientifica idiozia il capitale solidarietà di cui beneficiava il tuo paese presso le opinioni pubbliche mondiali dopo il tremendo undici settembre.
Sei uno stronzone George, perché è ormai chiara l’intenzione tua e della tua amministrazione di menarcela all’infinito con queste due torri. Il vostro progetto è umanamente misero e vile : servirvi di quei tremila disgraziati come "scudo morale" per un gigantesco riassetto geopolitico ed economico.
Sei uno stronzone George, perché i tiranni te li scegli a secondo di quanto tanfino di petrolio, guarda caso come quel coglionazzo di Saddam Hussein, che tanto a(r)maste in passato…. Ti piace il petrolio, vero George ? Quanti bei soldini col petrolio, caro il mio texano rimba ! Ancora meglio di Enron, eh ?
Sei uno stronzone George, soprattutto perché mentre te ne starai tranquillone a giocare col tuo cagnetto nei giardini della Casa Bianca (praticamente l’unico essere vivente che ti trovi ancora un fondo di umanità, ma per quanto ancora ? ) i tuoi aerei e quei vigliacchi che li pilotano compiranno stragi quotidiane di gente inerme. Perché manderai al macello i tuoi stessi boys, quei ragazzini indottrinati alla Stars spangled banner e rincoglioniti dalle pleistescions, ai quali fate credere sin dall’infanzia che solo chi ha un fucile in mano è un uomo vero.
Sei uno stronzone George, perché vi state adoperando a spargere la vostra ridicola visione manichea del mondo : noi bene, loro male. Uga ciaka ! Uga ! Uga ! Uga ciaka ! Stai mica già pensando alle elezioni dell’anno prossimo ? Ti ricordi come l’hanno preso a pesci in faccia il tuo babbino gli elettori americani nel ’92, testa di cazzo ?
Un altro George, Georges Brassens per l’esattezza, un francese stronzo, ingrato, cagasotto, probabilmente comunista e finocchio, consigliava saggiamente in un suo bel brano di "mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente".
Capisco che tu te ne possa infischiare, perché di idee in quella zucca vuota non ne hai praticamente mai avute ; e quelle poche sono all’altezza delle "prove" che hai fatto esibire all’Onu : penose ed irrilevanti.
Dammi pure del pacifista (sai che insulto poi…). _ Tu sei solo un povero, misero, squallido stronzone. E se proprio vuoi pregare, prega per che non vi sia nessun dio a cui rendere conti, perché lì sarebbero veramente cazzi amari…
Ancora una cosa, George : vai a fare in culo !