La lutte des classes

Un autre concept très simple, mais par rapport auquel on fait beaucoup de
démagogie, est celui de la lutte des classes.

La notion de lutte des classes ne décrit pas une "situation de conflit" plus ou
moins subjective mais un conflit d’intérêts objectif qui, indépendamment de la
volonté de chacun, s’impose au cours de l’histoire. Et c’est à ce titre que la
lutte de classes est le véritable moteur de l’histoire.

Franco avait déclaré la lutte des classes abolie. Il ne comprenait pas, ou
faisait semblant de ne pas comprendre, cette réalité scientifique.

Il y a aussi la notion de "libre concurrence", présenté souvent comme une
"valeur postive" du capitalisme. C’est une grossière mystification. Sous la
domination du capital financier, il ne saurait y avoir de libre concurrence
entre entreprises. C’est une sinistre comédie à laquelle les eurocrates, par
exemple, ont recours pour nous faire avaler les privatisations imposées à
l’échelle européenne dans le cadre de la prétendue "construction de l’Europe".
Une "construction" à laquelle des organisations faussement "ouvrières" évitent
soigneusement de s’opposer, comme si c’était sans importance.