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A propos, selon Michel Onfray, d’un obscur syndicaliste de la CGT

Publie le mardi 20 février 2007 par Open-Publishing
47 commentaires

Michel Onfray a eu ce mot ... "un obscur syndicaliste de la CGT" en parlant de Henri Krasucki. Alors, pour mémoire, rappelons quel homme fut notre camarade Henri Krasucki ... afin que chacun(e) mesure bien l’ignominie de tels propos.

"... Henri Krasucki était né à Wolomin, un petit village de la banlieue industrielle de Varsovie, le 2 septembre 1924, dans une famille ouvrière juive de militants communistes. Son père Isaac, né à Varsovie en 1903, avait commencé à travaillé à treize ans dans une fabrique de textile. Militant syndical et politique dans la Pologne du maréchal Pilsudski où l’anticommunisme le dispute à l’antisémitisme, Isaac doit s’expatrier.

Il choisit la France, en 1926. Deux ans plus tard, son épouse, Léa (" Léyelé ") et son fils le rejoignent à Paris, dans la quartier de Ménilmontant dans le XXe. Isaac et Léa travaillent dans " la maille " (le tricot) et reprennent, aussitôt arrivés, le combat des exploités dans la CGT-U et au PCF, dans les organisations juives révolutionnaires. Henri va à l’école à Belleville. Il raconte : " Dans le village citadin qu’était à l’époque ce quartier typique du Paris ouvrier et populaire, tous les coins de France et de l’Europe étaient représentés. Et parmi ces simples gens, bien implantés, c’est là que j’ai grandi, que j’ai pris racine, que j’ai commencé à découvrir la vie et les événements. " (1)

Il fréquente le patronage La Bellivilloise, où il fait la connaissance de Pierre George, le futur Colonel Fabien. C’est lors d’un séjour à la " colonie prolétarienne " de l’île de Ré qu’il rencontre Roger Trugnan. Ils sortent à peine de la maternelle, ils ne se quitteront plus. Pour le pire et pour le meilleur.

À la communale, c’est un excellent élève ; au lycée Voltaire où ses parents l’inscrivent, au prix d’énormes sacrifices matériels, il accumule les premiers prix. Son professeur de maths le destine à Polytechnique. Il découvre la musique grâce à un ami de la famille. Cette passion ne le lâchera plus. Il assiste aux concerts au Châtelet. Plus tard, nous confie Roger Trugnan, Henri fera des concerts Colonne du dimanche après-midi le lieu des rendez-vous de " rattrapage " des groupes de résistance des jeunesses de la MOI.

En août 1939, le PCF est interdit par le gouvernement à la suite de la signature du pacte germano-soviétique. Isaac Krasucki doit plonger dans la clandestinité. Son fils a quitté l’école. En 1940, quand les Allemands entrent à Paris, il travaille dans une usine de Levallois, comme ajusteur. Il a quinze ans. Henri intègre les Jeunesses communistes dans la section juive de la MOI dans le XXe, à la fin de l’année 1940. Il a d’abord des responsabilités dans son quartier, puis à l’échelon de son arrondissement, enfin, très vite, au niveau de la région parisienne. Sabotages, lancement de tracts depuis le métro aérien, actions militaires à la suite du premier coup de feu du Colonel Fabien.

Henri Krasucki est arrêté le 23 mars à 7 h 15, à la sortie de son domicile. Son père, Isaac, l’avait été deux mois plus tôt, le 20 janvier. Il avait été déporté le 9 février à Auschwitz Birkenau et gazé à son arrivée, le 13 février. Son fils ne le savait pas. Pas encore.
Torturé, il ne lâche rien. Les Français le livrent à la Gestapo qui l’enferme à Fresnes, où il demeure privé de tout contact, dans le quartier des condamnés à mort. Puis c’est Drancy. Il y retrouve ses camarades. Roger Trugnan, d’un an son aîné, " Sam " (Samuel Razynski). À la mi juin, c’est le départ. Les jeunes manifestent dans le camp. " Nous chantions la Marseillaise, raconte Roger Trugnan, et les gendarmes tapaient sur celles et ceux qui chantaient. " Henri et Roger se trouvent dans le même wagon à bestiaux. Deux jours et une nuit et c’est Birkenau, le camp annexe d’Auschwitz. Henri et ses camarades sont affectés au camp annexe de Jawischowitz. Ils travaillent à la mine. Seize heures par jour. La faim, les coups, la crainte d’être malade, car ça signifie la mort. Mais aussi la résistance. Henri, Roger, leur copain Sam aussitôt arrivés ont cherché le contact. Ils continuent la lutte derrière les barbelés. Ils la continueront jusqu’au bout. Jusqu’à Buchenwald, où ils sont évacués en janvier 1945 - la fameuse " marche de la mort ". Là, épuisés, ils sont pris en charge par l’organisation de Marcel Paul et du commandant Mannès. Ils participent à l’insurrection du camp. " J’avais un vieux chassepot, raconte Roger, Henri avait un bazooka ! "
La libération. Le retour. La veille du 1er mai 1945. Il a vingt ans. Ma vie, dira-t-il, " avait tous les risques de s’arrêter à dix-huit ans. Depuis, je me trouve, en quelque sorte, en "sursis". Je fais du rab. " (1)

Le lieutenant Krasucki, au titre des FTPF, travaille comme ouvrier dans diverses usines de la métallurgie. En 1949, il est secrétaire de l’Union départementale de la CGT de la Seine. En 1953, il rentre au bureau fédéral de la Seine du PCF. En 1956, il est élu membre suppléant au comité central du Parti communiste. En 1961, il est membre du bureau confédéral de la CGT. Depuis 1960, il dirige la Vie ouvrière, l’organe confédéral dont il sera dix ans le " patron ". En 1964, il entre au bureau politique du PCF. Il y sera, avec Roland Leroy et Louis Aragon, l’un des " accoucheurs " du comité central d’Argenteuil, tournant historique du Parti dans ses relations à la culture, la recherche et aux intellectuels.

Quand Benoît Frachon se retire, en 1967, " Krasu " se trouve aux côtés de Georges Seguy. Un an plus tard, à l’occasion de la plus grande grève que la France ait connue, il sera l’un des principaux négociateurs des accords de Grenelle.

Secrétaire général de la CGT (1982 -1992), il est l’artisan audacieux de la lutte pour l’unité syndicale d’une part et pour une " refondation " de sa centrale qu’il voulut dégager de toute influence politicienne et de toute sujétion du type " courroie de transmission ". Il affronta une période difficile, celle de la liquidation de la sidérurgie, de conflits spectaculaires, comme celui du Parisien libéré. Une époque nouvelle pleine de contradictions avec l’arrivée de la gauche au pouvoir (1981), ses errements, ses renoncements, ses échecs. Ce fut aussi, l’époque de la crise finale du " socialisme réel " et ses conséquences douloureuses. politiques et idéologiques, mais aussi intimes, psychologiques. La lucidité - " Krasu " n’en manquait pas - ne prémunit pas de certaines douleurs. Mais il savait comme Marx que " l’histoire avance par son mauvais côté " et qu’il fallait tirer les enseignements des échecs et des erreurs.

Si ses adversaires n’ont jamais fait de cadeaux à Henri Krasucki, il subit aussi des attaques plus sournoises, plus personnelles aussi, venant, parfois de là où on ne les attendait pas. En 1987, lors d’un Club de la presse, une journaliste du Figaro-Magazine, Christine Clerc, lui reprocha d’être un " Français de fraîche date " qui " naturalisé en 1947 " se permettait de critiquer la politique de la France. Henri répliqua calmement. Il raconta l’histoire de son père, parla de son enfance. Il avait sa philosophie devant ce genre d’ignominie. " Mes origines n’ont rien d’extraordinaires, expliquait-il à Jean-Claude Poitou, Il se trouve d’ailleurs qu’elles sont les mêmes que celles du cardinal archevêque de Paris. Ses parents et les miens ont, à peu d’années d’intervalle, vécu la même histoire, bien qu’avec des idées différentes. Je ne peux m’empêcher d’observer que si, par hypothèse, les circonstances de la vie m’avaient fait archevêque, on évoquerait aujourd’hui mes origines avec tact, sans insinuation perfide. Et si je comptais parmi mes ancêtres quelques grands princes polonais, alors là... " (1).

À travers toutes les épreuves, Henri Krasucki resta fidèle à ses convictions, son engagement syndical et politique ; à sa passion de la musique ; à ses amitiés ; à sa famille ; à ses origines. " J’ai le sentiment, disait-il, et je ne suis certainement pas le seul dans ce cas, d’être resté celui que j’étais lorsque j’ai commencé à militer. "
Tu nous manques, Henri !

(Extrait de l’Humanité, article de Bernard Fréderick en hommage à Henri Krasucki lors de son décès) - JPL - Manosque

Messages

  • "Le PCF n’a pas trahi les ouvriers, cher Maurice, quand il a accepté, en Mai 68, d’envoyer un obscur syndicaliste de la CGT qui deviendra célèbre, Henri Krasucki, rencontrer un autre obscur envoyé par Pompidou qui, lui aussi, deviendra célèbre et avouera plus tard être allé à cette réunion secrète dans une sous pente avec un revolver sous sa veste, Jacques Chirac, pour négocier le principe des accords de Grenelle qui, de fait, arrêtaient la grève, éloignaient la perspective révolutionnaire, et justifiaient la fameuse reprise du travail ( ah ! le fameux « il faut savoir arrêter une grève «  !) sous prétexte d’une augmentation de salaire dont le pouvoir et les syndicats savaient qu’elle serait bien vite absorbée par l’augmentation du coût de la vie dans les mois suivants…"

    C ’est le paragraphe entier , c ’est quand même tout à fait le même sens . Et Chirac, il est resté obscur aussi ? Un peu facile de prendre des bouts de phrase , et d ’en faire une mayonnaise indigeste pour alimenter une gueguerre stérile . Onfray a le droit, et le devoir surtout en tant qu ’homme de gauche et , et surtout prolo à la base de critiquer l ’appareil et les options du PCF .Est ce que ça veut dire qu ’il critique AUSSI les militants ? Vous êtes un apparatchik concerné par la perte de votre strapontin ou quoi ?Pourquoi vous acharnez vous à défendre aveuglément le PCF en tant qu ’appareil , sans jamais enouvrir les yeux sure ses dérives et égarements ,pour rester gentil ? la critique est TOUJOURS constructive , et si le PCF avait compris qu ’il est complétement out et frappé d ’obsolescence , il aurait accepté de muter en aurte chose pour qu ’une vraie Alternative Unitaire puisse avoir lieue, mais bon, vaut mieux faire 2 pour cent de son côté, plutôt que de véritablment agir. Bon, puisqu ’on en est là (en attendant de tous revenir à la raison ?), et puisque vous avez l ’air de savoir vous servir d ’internet, vous voulez pas taper sur la droite plutôt ?Y ’ a pleins de forums ou il faudrait aller poster , plutôt que de passer son temps à écrire n ’importe quoi ici pour régler des comptes de façon stérile et stupide entre gens partageant peu ou prou les même idées.

    Jean Louis Bozo.

    • JL Bozo, quand tu écris " Onfray a le droit, et le devoir surtout en tant qu ’homme de gauche et surtout prolo à la base de critiquer l ’appareil et les options du PCF" .

      Si Onfray, ou tout autre, ont le droit de critiquer qui ils veulent et, je note le PCF en particulier, explique-nous en quoi c’est un devoir ? Un devoir envers qui ? Quel sens donnes tu aux mots ? Henri Krasucki a fait son devoir de militant syndicaliste et communiste en résistant aux nazis. Ca c’est le sens noble du mot devoir. Mais, durant cette période trouble, certains, en tant que "patriotes" (sic) se sont fait un devoir de dénoncer les résistants.

      Ce qui ne rassure c’est que moi, syndicaliste lorrain et sidérurgiste j’ai vu Henri Krasucki a nos cotés, la nuit au milieu des travailleurs en lutte, j’ai vu les cadres lui parler avec beaucoup de respect pour le grand dirigeant qu’il était.

      Il y a des hommes, comme Henri Krasucki, qui restent gravés dans la mémoire collective et d’autres, obscurs pseudo écrivains qui s’effacent à jamais.

      Patrick , sidérurgiste lorrain

    • CEUX QUI NE RISQUENT RIEN...

      ... ont le devoir de critiquer ceux qui ont tout risqué, toute leur vie, et les "appareils" - outils de solidarité que s’est péniblement construit la classe ouvrière dans une histoire jalonnée par le sang et les sacrifices...

      Nous avons le devoir d’écouter ceux qui nous jugent...
      Tant que leur règne durera, et en attendant que nos luttes débouchent enfin sur un "ordre juste" et différent !
      Respect à Henri Krasucki et honte aux petites frappes à la langue bien pendue !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Ouais ! Marre des langue pendues.

      J’ai découvert très récemment que des gens que l’on pensait exemplaires pouvaient très bien avoir la langue très "bien pendue".

      Tu peux le dire plus fort : honte à eux !

    • A NOSE , mon ami ,

      "" Respect à Henri Krasucki et honte aux petites frappes à la langue bien pendue !""

      mille fois d’accord avec toi mon camarade !

      claude de Toulouse .

    • Michel Onfray, philosophe non rigoureux, pour ne pas dire "populiste alterMondialiste", se permet sans connaissance objective d’attribuer des épithtetes à des personnes qui ne lui plaisent pas. Nous retrouvons dans "ses leçons" regulièrement ce type de comportement.
      Il se prend pour un "label" avec les "universités poupulaires".
      Il a besoin d’être "totemisé". Qu’il continue ; cela l’aidera à mieux se perdre. Dommage pour lui.

      Il devrat être plus modeste, quand il ne connait pas certains dossiers, ou sujets.
      L’histoire de Henri "Krasu" est sans aucun doute, plus noble que celle de... M.Onfray.
      Jacques ONADELOT

    • bien sur jean louis que Michel ONFRAY a le droit de critiquer le PCF mais quand on est philosophe on regarde l’Histoire dans sa totalité. Si j’ai bien compris je suis adhérant a un parti de salops de collabo de magouilleurs. Bien sur que le PCF a des pages de son histoire peu glorieuses biens ur qu’il a fait conneries bien sur qu’il y a eut des DORIOT des aparatchiks
      Mais le PCF est surtout composé de gens simples honnètes courageux qui on participé de très près a écrire de belles pages de notre histoire. Et globalement , la classe ouvrière lui doit beaucoup.A commencer par moi , jeune prolo d’une famille très modeste ( pas pauvre parce que mes parents débordaient de courage et d’imagination pour le minimum ) Alors vous savez moi , les intello de geuche ou gôchiste ou libertaire , qui deviennent des COHN BENDIT ....... qui donnent des leçons aux ouvriers et méprise les communistes , vous savez l’Histoire tranchera.

      Et puis JEAN LOUIS, vous aussi vous cultivez cet idée que le PCF est un parti honteux sal et puant , vous rendez vous compte que vous insultez des milliers de ses adhérents electeurs et sympathisants ?

      Et bien sur vous vous savez tout , vous pouvez nous faire la leçon n’est ce pas ? nous ne sommes que des "pauvres maurice" et vous recopiez le memes langage blabla sur une altrenative unitaire , et avec le ton et les mots que vous empliez nous font douter de votre sincérité de gauche. 2% pour MG BUFFET ? c’est plus un fantasme qu’un regret chez vous ?
      Votre animosité envers le PCF vous égare car ce n’est pas lui en tant que tel qui est centre des choses , mais le pays les français , ceux qui veulent que ça change. Ca vous parle ça ?

      andré 18.

    • il n’ya pas que les syndicalistes,(’surtout de la C.G.T)qui soient malmenés dans certains milieux altermondialistes.les poetes aussi(surtout communistes)"Aragon,ce poete stalinien,qui connaissait les crimes de staline".—d.mermet-labassijyssuis--------de marcel de survie

    • Je te donne raison, bien sur qu´on peut critiquer si c´est pour ameliorer.
      Si quelqu ´un etait avant communiste , et ensuite qu´il change son avis c´est son droit.
      Il suffit d´etre honnete et dire par exemple , je suis anticommuniste et de droite ; ou je suis de gauche et anticommuniste ; ou je suis devenu seulement de gauche ou de droite (chaque cas est different, tres different).
      Il n´y a pas de probleme de dire ce qu´on pense et de critiquer avec respect les idees des autres ; bien souvent certains coco sont devenues anticoco ; mais ils se cachent au lieu de mettre cartes sur tables !
      Moi je suis coco , on doit s´ameliorer, on doit reflechir si le pc et les autres partis on ne devient pas qu ún seul parti a gauche (attention en gardant les communistes dans ce nouveau parti, on a perdu la faucille et le marteau mais pas notre combat pour un monde plus juste).
      J´avais un collegue qui votait ps , et qui etait anticommuniste ; il etait au moins honnete.
      C´est pour cela qu ´en tant que communiste (et anarchiste) , je ne sais pas si on doit toujours aider le ps au second tour ? J´ai de plus en plus d´allergie envers le ps ; mais j´aimerai bien que les forces de gauche se mettent ensemble ; et cela ne se fera que si on forme un nouveau parti (je n´ai pas la solution cela se fait avec les adherents) ; ou on construit seulement ce parti de la gauche europeenne ? la solution se fera avec nous.
      Henri on pense encore a toi. Jean-Francois

    • Un parti c´est un parti ; c´est pour cela que je suis au parti chez attac et au syndicat, j´entends 3 sons de cloche et je peux me faire une idee
      Bien sur que le pc doit s´ameliorer et changer, chacun de nous est questionner ;
      pour moi etre adherent a attac est un complement et meme s´il y a des choses a mieux faire au parti , celui la ne doit pas se dissoudre , on ne peut remplacer un parti par un mouvement ou un syndicat
      Je repete on a besoin d´un parti, et d´un mouvement anti-mondial, et de syndicats.
      A une election tout le monde peut se presenter , mais si on a un coeur a gauche il serait bien qu ´on se respecte et un seul candidat . Si jose ne veut pas etre dans un parti, c´est son droit, dans un collectif j´accepte la majorite que ca me plaise ou non. Et la chaque personne doit pouvoir se regarder dans la glace chaque matin.
      C´est pour cela que je vous conseille de regarder en allemagne , on fait cette annee un nouveau parti avec (on espere) tous ceux de gauche, mais si les gauchistes ont peur les uns des autres !
      Je n´ai pas "peur" des communistes, des anarchistes, des socialistes (en francais quelqu´un pour le socialisme), des gens antiliberaux.
      La ou j´ai "peur" c´est du ps (social -democrate) , c´est le centre j´ai mal au ventre pour voter ps , ils sont pour le capitalisme et moi je le combat alors pourquoi voter pour eux ( on va encore avoir mal au ventre en votant Royale au 2 tour car l´autre c´est encore pire ; et en tant que gauchiste et coco mon idee est contre l´extreme-droite puis la droite ; elle va etre de nouveau contente segolene avec nos voix sans faire un pas a gauche , enfin c´est comme ca la vie malheureusement), Sarkosy ou Royale sont 2 cotes d´une politique liberale.
      Bien a Vous J-F En esperant que c´est la derniere fois qu´il y a autant de B..... a gauche ? J´y crois pas, je connais les gauchistes (j ´en suis UN), voulons nous changer pour s´ameliorer et avant de jouer le jeu de la democratie en france, devons apprendre a jouer le jeu de la democratie a gauche (?), jusqu´a ce qu´on ne fasse qu´un seul parti a gauche du ps ?

  • moi quand je tape sur la droite je tape sur Onfray aussi qui clame son ardent amour pour le capitalisme ou alors devrais je le caresser dans le sens du poil et ignorer ses écrits que ne renierait pas Papon à l’égard du PCF.
    Quant à la notion d’Onfray prolo de la base on aura tout vu et entendu ! grotesque !

    Alain Girard 94

  • Bonjour,

    Bah ! "un obscur syndicaliste de la CGT"

    Ca vaut bien un obscur écrivaillon.

    J’aurais bien dit laissons le braire mais il risque de devenir célèbre car "Le Plan B" vient de lui décerner "La Laisse d’Or" qui n’est attribuée "qu’aux plus serviles".

    Kimble

  • Onfray est à jamais grillé pour moi et en grande partie à cause du fait que dans le même papier il puisse dire :

    "La haine raciale du Juif chez les nazis effectue un trajet commun, sur le principe des compagnons de route, avec la haine marxiste des Juifs confiscateurs du grand Capital…" [ a propos des pourparlers de reparution de l’Huma en 40]

    Et parler de "l’obscur" Henri Krasucki, résistant de la section juive de la MOI, qui a perdu son père et son frère, arrêté et déporté, grand dirigeant du PCF et de la CGT.

    Jean-Michel (PCF)

    • Meme Simone Veil a reconnu ce qu´Henri a fait, peut etre du fait qu´ils ont vecu l´horreur des camps.
      Henri a la tv a dit a Simone , meme si nous avons eu les memes souffrances et que nous prions pareil avec la meme religion, et que nous combattons l´antisemitisme, je vous "combattrai" politiquement car vous avez apres la 2 guerre mondiale fait le mauvais choix en prenant parti pour le capitalisme.
      Il n´est pas interdit d´etre sur certains points et projets ensemble et de se combattre politiquement.
      Simone a fait aussi des choses pour les femmes, ca c´est bien.
      Mais politiquement elle est de l´autre cote, du cote des riches, et pour cela je suis son adversaire
      Bien a vous J-F

  • Monsieur ONFRAY a peur de ne rien laisser sur notre terre et donc ce fait remarquer par des récit qui non rien à voir avec la réalité de l’histoire. Il faut le dire" Laisson le braire un point c’est tout".

    • Je suis vraiment déçue par les propos de Michel Onfray que je croyais plus intelligent et plus généreux. A quoi ça sert de se nourrir l’esprit de belles phrases, de belles pensées, si c’est pour trahir ses origines ouvrières ? J’en conclus que tout son parcours n’a servi qu’à régler ses comptes avec la religion catholique, pour quelques raisons obscures sans doutes.

      En tout cas, la CGT peut s’énorgueillir d’avoir toujours eu à sa tête de brillants secrétaires.

      Si on veut changer la vie, il faut se (re)syndiquer.
      C’est le geste le plus urgent à faire en ce moment, car le MEDEF accentue la pression sur les salariés, délocalisent d’une façon scandaleuse, partant avec les subventions publiques (avant qu’on leur demande le remboursement) et avec la bénédiction de ce gouvernement dont se réclame Sarkozy. Il semblerait que le vent tourne. Les sondages me paraissent faux. Je suis sûre que SR et MGB ont plus, mais il est de l’intérêt des médias de nous faire croire le contraire. POURQUOI ???

    • Une autre ’’figure’’ de la CGT, Georges SEGUY votera résolument MG BUFFET (Huma 20.02.07).

  • Je crois , malheureusemnt , que Mr Onfray, qui soutenait J Bové a été tellement déçu que la majorité des collectifs n’ait pas abondé dans son sens , qu ’il a pété un plomb !

    Son texte trahit plus une amertume qu’une réflexion profonde sur l’histoire du PCF et de la CGT...ce que je trouve grave pour lui, c’est qu’il se prétend intellectuel...or, il me semble qu’un intellectuel doit faire passer la réflexion avant l’invective , prendre du recul sur lui-même et éviter de réagir à chaud sur des évènements dont il n’a pas saisi les tenants et les aboutissants ...et encore plus, quand il est autant médiatisé !

    Il porte l’entière responsabilité de ses propos qui n’ont fait qu’alimenter la division et n’ont rien apporté à l’ensemble du mouvement antilibéral ...comme disait l’autre , en s’attaquant au PCF, c’est toute la gauche qu’il affaiblit ...

    En tous cas , le manque de sérieux de son article , article qu’on dirait écrit par un enfant déçu en colère, décridibilise l’homme et son oeuvre antérieure.
    Cet article avait, à mon avis pour seul but , la vengeance ,faire mal aux communistes pour les punir de leur choix ...

    Peut-être que Mr Onfray pourrait commencer par grandir , cela lui éviterait de s’empétrer dans des pulsions sadiques et de passer son temps à régler des comptes !

    Marjo

  • "Krazu" comme nous le nommions affectueusement restera dans l’Histoire,
    pas son détracteur, dont nous parlons trop...on tire la chasse ?

    Roger de ANDRADE de Pluvigner en Morbihan.

  • Merci, merci encore d’avoir rétabli cette vérité, d’avoir pris le temps de rappeler l’itinéraire d’Henri Krazuki. Un itinéraire qui n’a rien d’obscur. Lecteur lambda les propos d’Onfray sur "l’obscur syndicaliste" m’ont fait avoir un moment de recul et de dégoût, mais je n’ai pas réagi, par flemme d’aller vérifier... Ce sont ces assertions lancées ainsi de manière anodine et entre deux phrases qui s’avèrent les plus insidieuses. C’est bien michel Onfray qui cultive et propage l’osbcurantisme, d’autant plus pervers qu’on attend d’un intellectuel un peu de rigueur dans ses propos.
    Envoyez lui ce document sur sont site, si ce n’est déjà fait. Qu’il ait honte de ses approximations et de sa malhonneteté intellectuelle.
    Merci

  • Je suis en train de faire du rangement dans mon ordinateur (c’est un vrai bordel) et je n’ai pu m’empêcher d’écouter quelques morceaux MP3 téléchargés mélangés dans différents dossiers à classer. Parmi le dernier écouté : "le chant des partisan".... J’ai alors versé une larme pour obscur syndicaliste de la CGT !

    Maintenant, je dois vous le dire à tous, je n’ai plus aucune considération pour Onfray. Comment peut-on aller à la fête de l’humanité et cracher ainsi sur les communistes ?

    Je demande à ceux qui écrivent sur ce site de demander à Braouezec, Perreux et aux autres "élus" qui donnent leurs parrainages à l’ami fidèle de Onfray - José Bové - de venir nous dire ce qu’ils pensent de tels propos. Moi, à leur place, je ne serai pas fier.

    Comme beaucoup ici qui soutiennent Marie Georges Buffet, je critique fermement le politicien Bové mais j’ai un profond respect pour le syndicaliste José (si demain il faut signer pour lui comme je l’ai fait lors de sa première incarcération, je le referai encore).

    Onfray aurait pu avoir ce même respect pour Henri Krasucki ou du moins pour sa mémoire. La haine anticommuniste l’en empêche tout comme elle l’empêche d’écouter "Maurice", ce vieux travailleur qui lui dit en même temps qu’il accueille Bové, que le PCF n’a pas trahi les ouvriers. Les choix et l’histoire de ce parti sont criticables comme tout choix politique mais la critique n’est pas la calomnie.

    BIBI (33)

    • Je ne suis pas au PCF, mais je comprends mieux, avec le recul, et la droite au pouvoir actuellement, comment ont été obtenues les avancées sociales, et ça Michel Onfray ne peut pas le nier, car il en est lui même le bénéficiaire. Si le PCF n’avait pas été aussi fort à l’époque, il n’aurait probablement jamais fait de telles études à la fac.

      Le PCF doit retrouver sa vocation : être l’aiguillon qui empêche les égoïsmes de s’exprimer. Les syndicats ouvriers aussi.

    • L’Hystérie contre Cuba n’est pas très éloignée de l’hystérie anticommuniste qui se développe dans certains milieux, chez nous. Que des peuples, des gens résistent cela les rends FOUS DE RAGE et c’est tant mieux !

      Tzigane

    • qUEL JOIE J4AI RESSENTI quand mon fils de 23 ans l’autre jour m’a demandé de lui trouver les paroles du chant des partisans. A PARIS, comme il est curieux , il a assisté a une cérémonie qui s’est terminée par le chant des partisans - " quel beau chant et je me suis senti l’air con de ne pas le savoir "
      sitot demandé sitot donné vous pensez bien.
      j’en ai profité pour lui dire qu’a l’école primaire on nous apprenait obligatoirement la marseillaise , le chant du départ et qand un instit avait le temps et le voulait , le merveilleux et émouvant chant des partisans. Mais TOUS je dit bien TOUS nous quittions l’école en connaissant ce chant au moins des rudiments. Et parfois ça tournait en " ami entends tu le bruit sourd de mon cul quand il pèteeuuu " fallait qu’un de nos parents entendent cela , c’était une claque assurée. on s’marrait bien a l’époque ou y avait plus de communistes. Maintenant y en a moins mais qu’est ce qu’on ce fait chier !!!!!!

      andré 18

      PS : et un partisan s’appellait HENRI KRASUCKI. Et pour ONFRAY qu’il sache que la liste des KRASUCKIest longue très longue si longue que .... bon je m’y colle. Je vous recontacte en 2011.
      Et encore la liste ne sera pas complète.

      remercions encore JPL de MANOSQUE.

  • Monsieur ONFRAY critique parce que avant d’arrivée a la cheville de Henri KRASUCKY il lui faudra revivre une autre vie. Avant qu’il ne fasse un dixième de ce qu’a fait ce militant responsable de la CGT et du parti communiste, le reste de sa vie ne suffira pas.

  • Un grand respect pour M. Krasucki, qui s’est sacrifié pour la France.
    Oui il était de ceux qui se sont battus pour notre pays et ont sacrifié leur jeunesse pour le salut de notre république.
    Quelle honte de l’attaquer ainis. Il est la fierté de cette France.
    Je sais bien que certains lui reprocheront son Communisne ou son judaïsme.
    Mais comment calomnier un homme survivant de la Shoah et qui s’est battu pour un monde meilleur (d’ailleurs il a été compagnon de déportation de madame Simone Weil).
    Onfray n’est pas un homme de gauche, c’est un traitre !!!!!.
    Pour la mémoire des millions de morts par la follie nazis ,la collaboration française et à tous les camarades Communistes morts pour la liberté, Onfray devrait s’excsuer.
    Nicolas JC/UEC 21.

  • décidément nous avons fait le bon choix.
    Le PCF garde son unité son courage il tient sa route meme pas facile mais ensemble et a s’entraider on y arrivera. MG BUFFET tient la route aussi , elle est de plus en plus apprécié et face au merdier ambian des gens autour de moi commencent a se faire a cette idée.
    Que des ONFRAY ou autres nous tire dessus ? bof ? QUELLE IMPORTANCE. CONTINUONS

    andré 18

  • J’ai connu Henri : un grand dirigeant syndical et politique. J’étais avec lui en Lorraine dans les grandes luttes de la sidérurgie et à Denain et ensuite dans pleins de combats.
    Un homme du peuple, un connaisseur de la grande musique qui étonnait Eve Ruggiéri de par ses connaissances musicales.
    Un homme de grande culture.

    Un homme proche des gens et je le vois encore parcourir avec moi, en pleinen nuit, en 1970 les chantiers de mon usine "usinor Dunkerque".Il se dégageait de cet homme une grande fraternité quand il se trouvait avec les travailleurs.Patrick le lorrain vient de lui faire un hommage des sidérurgistes.Je partage.
    "Krasu" comme on l’appelait fraternellement, n’aurait pas répondu à ce flot injurieux de Onfray car tout ce qui est excessif est insignifiant.

    Babeuf 42

  • Allons, soyons gentil... On peut avoir des lacunes dans sa culture, non ? Daniel

  • Début janvier2007 M. ONFRAY nous disait dans LE MONDE qu’il voterait SEGOLENE. Maintenant c’est BOVE. Bof...
    Spécialisé dans la compilation des philosophes matérialistes de l’antiquité, commentateur des philosophes "libertins" et de NIETZSCHE, il est parvenu à une position de champion de l’hédonisme petit bourgeois qui en matière d’édition réalise de bon tirage.
    Rendre la philosophie populaire évidemment oui.

    A ce jour je n’ai pas vu qu’il ait produit un seul concept ni développé de pratique subversive contre le capitalisme.
    Même si son UNIVERSITE est un bon outil pédagogique.

    Il développe une pensée libertaire complètement assimilable par le social libéralisme et le libéralisme. Un des trépied du système dominant donc : Le libéralisme pour l’économie, le social-libéralisme pour la politique et l’idéologie libertaire pour la société et la culture.
    Michel CLOUSCARD est d’une efficacité autrement redoutable pour la transformation sociale, lui qui nous montrait il y a près de 30 ans l’arrivée du nouveau fascisme (son livre Néofascisme et idéologie du désir).

    Il nous importe de travailler au développement de bons outils d’analyse pour par notre action transformer ce monde.
    M. ONFRAY nous aide t-il ? Je ne le crois pas

    • Puisque ONFRAY est "IN", vive le PCF "OUT" !

      Il y a belle lurette que le PCF a nalysé en long en large et en travers ses erreurs et ses problèmes, mais il demeure l’une des pièces indispensables du PUZZLE que l’appareil du MEDEF Oh combien peu "critiqué" par des penseurs de l’envergure et de la luminescence d’Onfray espère contunuer à éparpiller à coup de fric...dis moi quel est ton patrimoine et je te dirai quelle est ta fiabilité, "camarade" !

    • Je me souviens d’une campagne haineuse de "LIBÉRATION" contre un dirigeant du PCF, Jean KANAPA qualifié de Stalinien et qui fut pourtant parmi les plus "ouverts" du PCF, juste sur son physique. Krasucki, lui, fut souvent ridiculisé par Coluche : "KRASUCKI,KI,KI, SYNDICAT,CA,CA" et autres comiques à une époque où il aurait fallu crier "vive la Crise".Onfray, c’est de la même trempe que VAL, sa notoriété a un prix... JdesP

  • Onfray a bien le droit de critiquer...vous ne lui enlèverez pas "Sa liberté de penser".

    Flory Pagnant

  • Onfray est :
     anti-communiste
     anti-marxiste
     pour le capitalisme
     pour le libéralisme
     libertarien

    Quoi d’étonnant qu’il écrive de telles insanités.

    Henri Krasucki restera pour moi un "grand homme", mais il n’aura pas été le "M’a tu Vu" du fenestron qu’est devenu Michel Onfray

    Patrice Bardet

    • le qualificatif de "stalinien" pour Kanapa était déplacé, mais les critiques de la philosophie officielle du parti , qu’il prétendait "cadrer" dans "les écoles du Parti", elle, est nécessaire.

      Il n’y a pas de "socialisme scientifique", et on s’est bien laissés avoir par un "philosophe de plus", prétendant "faire autorité".

      La place des intellectuels doit rester là où leur travail peut rester libre, c’es-à-dire "irresponsable" :

      C’est à "nous", d’en tirer ce que nous pouvons sans insulter ceux qui prétendent nous imposer leurs "recherches" comme des "vérités " à gober toutes crues !

      S’il faut insulter Onfray pour prendre de la distance critique avec lui, c’est pas à mon avis la bonne façon :

      ce que je dénonce chez ce "penseur libre", c’est qu’il nous croit esclaves et qu’il nous traite de cette façon insultante que nous devons savoir ..."gérer" (...que ce mot est "in" !).

      roseaupensant.gauchepopulaire.fr

    • Une question qui me brule vu le moment historique et que je ne sais où poster...
      A propos de la crise en Italie.

      Sachant que dans le pays environ 50% des gens ne pensent pas comme moi dans les grandes lignes (ce sera plutot 99% sur ce que j’appellerais les vrais choix, mais bon...).
      Vu la situation italienne actuelle que pensez vous, en tant que comunistes, des idealistes qui ont fait tomber le gouvernement Prodi, avec un réel risque de se retroyver un Berlusconi au pouvoir ?

      Ils l’ont certainement fait pour de bonnes raisons de conscience, mais est-ce que en politique la conscience personelle ne devrait pas tenir compte plus sèrieusement de la realité. Realitè qui aujourd’hui s’appelle 50/50 dans la population ?

      Hirondelle

  • Je n’étais pas au courant de cet invective provenant d’un homme que je respecte par ailleurs pour son intelligence et pour ses engagements. J’ai eu l’occasion d’entendre mr Krasucki évoquer à la radio ces tristes années de guerres et les sévices qu’il avait subies de la part des milices et de la gestapo, puis dans les camps de la mort nazis, avec la voix se cassant, à l’évocations de ces horribles souvenirs. J’en avais eu moi même les larmes aux yeux en entendant cette voix, celle d’un homme qui avait eu le courage, comme beaucoup d’autres jeunes de son âge, de s’engager dans la lutte armée pour reconquérir une libertée bafouée par une partie du peuple français.
    Je n’oublierais jamais cette voix, celle du coeur, celle du courage, celle de la justice pour tous les hommes, et je pense que son combat n’a pas été vain.
    Unissons nous au lieux de nous déchirer.

    François de Rabastens

  • voila ce que j’ai envoyé sur l’agora d’alternativeàg...org

    José , vous avez fait la bourde

    A SAINT DENIS LE 21 février vous avez déclaré ( de mémoire et à quelques mots près )

    " si le 16 mais nous n’avons pas les 500 signature ce n’est pas seulement une candidature qui disparait mais c’est aussi la colère qui disparait "

    Pensez vous sérieusement que vous êtes le seul à pouvoir porter la colère ?

    Pensez vous sérieusement que la colère ne s’exprimera pas si vous n’êtes pas la ?

    andré 18

    PS : non mais pour qui se prend-il ..... excuse moi HENRI mais je ne sais pas ou caser ce message. Et je suis sur que tu va aimer

  • Pour répondre à Bozo ; le PCF serait frappé d’obsolescence et serait Out...s’il en était ainsi, on est en droit de se demander pourquoi il connait une recrudescence de militant-cotisants ces dernières années, pourquoi il a permis à la gauche de relever la tête lors du référundum du 29 mai 2005, pourquoi il n’y a pas une organisation plus puissante qui l’a dépassé en nombre de militants (et même électoralement...oui, je dis électoralement car si vous, vous vous basez sur les présidentielles, c-à-d sur les 10% que LO-LCR ont fait, moi je me base aussi sur les municipales, les législatives, les européennes, les régionales...). Sachez qu’on ne fait pas de politique sans les gens qui vont avec, et on voit dès lors que la dynamique Bové est aussi éphémère que contre-productive, confusionniste. Quant aux attaques, je met au défi quiconque de trouver des attaques du PCF et de MG Buffet envers qui que ce soit. Je ne peux malheureusement pas en dire autant de Bové, Salesse, Villiers, Autain ! Onfray, j’avais de l’estime, maintenant beaucoup moins : et pour en revenir aux trahisons du PCF, c’est du délire intellectuello-médiatique, les erreurs du PCF sont de facto les erreurs du peuple de gauche. Je me refuse de détacher artificiellement l’appareil des militants qui composent l’organisation.

  • bonjour

    je respecte beaucoup Henry Krazuki et regrette de voir son nom synonyme de "comique politique" j’ai lu un jour une biographie qui lui était consacrée sous son nom de code de résistant "Picvert".

    je recherche en vain à retrouver une trace de cet ouvrage qui ferait, j’en suis sur, voir sous un autre jour ce personnage d’une grande modestie et un exemple de courage.

    si vous possédez une trace de ce livre faites le savoir.

    merci