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Donner une suite au vote NON

Publie le mercredi 21 février 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

Colloque européen pour une Constituante européenne

L’initiative pour une Constituante européenne organise un colloque ouvert au public les 23 et 24 février 2007 au Sénat. En pleine campagne présidentielle française, nous voulons demander le respect du "non" des Français et des Néerlandais et appeler à l’ouverture d’un nouveau processus constituant démocratique avec la convocation d’une Assemblée Constituante européenne.

INITIATIVE POUR UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE EUROPEENNE

18 pays européens se sont réunis à Madrid le 26 janvier 2007, sous le nom d’« Amis de la Constitution » dans le but de faire adopter l’essentiel du texte rejeté par les Français et les Néerlandais au terme de discussions diplomatiques secrètes. Ils tentent d’isoler pour mieux les contraindre les pays qui ont voté non, et veulent agir sans jamais consulter les citoyens européens. Ces calculs désastreux ne peuvent avoir d’autre résultat qu’un coup de fouet au nationalisme et un approfondissement du fossé qui s’est partout creusé entre les dirigeants européens et les citoyens de l’Union.

Pourtant après le rejet massif en 2005 du projet de Constitution européenne par le peuple français et le peuple néerlandais, une nouvelle période s’ouvre pour l’Union européenne.

Pour la première fois de son histoire, le cours de la construction européenne a été bouleversé par l’intervention directe des citoyens, dans deux pays fondateurs de l’Union, au terme d’un débat démocratique contradictoire qui leur a permis de se prononcer souverainement.

Il n’est pas possible de revenir en arrière. Et pourtant, tout continue comme avant ! Les principaux dirigeants européens souhaitent poursuivre la construction européenne sans rechercher l’adhésion des peuples, sans tenir compte du rejet du libéralisme qu’ils expriment largement, en agissant contre leurs aspirations.

Nous pensons au contraire que le soutien des citoyens d’Europe est devenu la première condition de la poursuite et de l’approfondissement de la construction européenne, menacée par le déferlement des nationalismes et par la tentation croissante de renoncer à construire un modèle européen authentiquement social et démocratique face aux exigences de la mondialisation libérale et de l’unilatéralisme américain.

Nous voulons à l’inverse relancer la construction européenne en partant de la volonté populaire. L’heure est venue de convoquer une Assemblée Constituante permettant d’adopter, en plein jour, au terme d’un débat public et du vote de tous, la nouvelle Constitution dont l’Europe a besoin.

Nous organisons donc à Paris, à deux mois de l’élection présidentielle française, un premier colloque sur la Constituante européenne. Nous y donnons rendez-vous à tous ceux qui défendent cette perspective et souhaitent la porter ensemble devant les citoyens de l’Union.

Le programme du colloque

Vendredi 23 février, 10h-12h30

L’état du débat dans les différents pays de l’UE. La présidence allemande. L’importance des élections présidentielles en France comme débouché du vote « NON ».

Intervenants : Vicent Garcés, porte-parole de Izquierda Socialista (PSOE, Espagne) ; Andrés Perelló, député de Valence (PSOE, Espagne) ; Martin Hantke, (Linkspartei, Allemagne) ; un représentant de Rifondazione Communista (PRC, Italie) ; Jean-Maurice Dehousse (PS, Belgique) ; Miguel Portas, député européen (Bloc de Gauche, Portugal) ; Henri Wehenkel (Déi Lénk, Luxembourg) ; Jan Majicék, représentant du SOK (Cercle socialiste et de rassemblement civique, République Tchèque) ; un représentant de Synaspismos (Grèce) ; Oscar Reyes (représentant TNI - Transnational Institute, Pays-Bas) ; délégués de PRS (Pour la République Sociale, France) ; David Soldini (représentant du Mouvement Fédéraliste Européen)...

Vendredi 23 février, 15h-19h

La démocratie au niveau européen, passé et futur.

Première séance : Ce que nous ne voulons pas. Les caractéristiques des institutions non-démocratiques.

Intervenants : sur le précédent de la Convention pour l’avenir de l’Union, Michael Efler (Mehr Demokratie -Allemagne) ; sur le lobbying à Bruxelles, Erik Wesselius, (représentant de CEO-Corporate European Observatory, Pays-Bas).

Deuxième séance : Ce que nous voulons. Des institutions faites par le peuple et pour le peuple : une Assemblée Constituante Européenne.

Intervenants : sur les expériences constituantes en Bolivie, en Equateur et au Venezuela : Leo Gabriel (en tant qu’organisateur de l’initiative européenne et latino-américaine « Enlazando Alternativas ») ; sur les fondements historiques et juridiques de la méthode constituante : François Delapierre (Délégué général de PRS) ; David Soldini (Mouvement Fédéraliste Européen).

Samedi 24 février, 10h-12h30

L’enjeu européen et la présidentielle française. Audition des candidats de Gauche à l’élection.

Gille Garnier, représentant de Marie-George Buffet
François Coustal, représentant de Olivier Besancenot
Yves Salesse, représentant de José Bové
Un représentant de Ségolène Royal
Un représentant de Dominique Voynet (à confirmer)

Samedi 24 février, 15h-18h

Conclusion des journées : intervention de Jean-Luc Mélenchon et d’animateurs européens de l’Initiative

Messages

  • ENCORE UNE INITIATIVE QUI VA DANS LE BON SENS !!

    >>>>> "Colloque européen pour une Constituante européenne".

    Un colloque ouvert au public les 23 et 24 février 2007 au Sénat.

    DIFFUSEZ L’INFO BIEN AU-DELA DE http://wwwlavie.over-blog.com

    MERCI à tous ceux qui veulent donner une VRAI suite AU vote NON !

  • La suite au vote NON, c’est NON A TOUTE CONSTITUTION EUROPEENNE. Pas de dictature d’un Etat supranational, pas d’obligation du capitalisme, pas d’interdiction de combattre le capitalisme.

    Roquet

    • Cher Roquet , je suis aussi divise , je pensais avant qu íl ne fallait pas de constitution.
      Mais s´il n´y a pas de constitution peut etre que cela ira encore pire a droite ?
      Bien sur Royale en France et Merkel en Allemagne veulent de nouveau une constitution pour les riches.
      Comme je ne suis qu´une personne privee et je m´y connais qu ún peu en politique, je parle avec les 2 personnes dans notre ville qui sont elus, Une a l´assemblee des deputes (elle vient du mouvement de la paix) et une fois par mois dans notre bureau il y a une discution , l´autre est elu au parlement europeen (avant il etait chez les verts).
      Ces 2 personnes et moi sommes dans ce nouveau parti DIE LINKE (LA GAUCHE ; une large nouvelle gauche reunie et pour une alternative) ; on est en train de dissoudre LINKS (Gauche, avec la moitie communiste) et WASG ( decu du ps et des verts).
      Ces 2 elus pensent , on doit laisser comme c´est ; ou si arrive une nouvelle elle doit etre de gauche et sociale ! (ca va etre dure, car au parlement europeen la droite a la majorite , et on sait ce que sont devenus le ps et les verts)
      En tant que gauchiste et anarcho-coco, j´aide le ps et les verts quand ils sont a gauche (rarement) et quand ils sont a droite je les combats (politiquement, pas avec des pierres, avec des arguments), mais j´ai de plus en plus de mal a vote ps au second tour.
      C´est mon pere qui vote, car je vis a l´etranger, il veut voter Buffet, et il veut voter Royale au second tour, pas pour elle mais contre Sarkosy.
      Bien a Vous. Jean-Fran, vive l´anarchie, mais en attendant on doit freiner le liberal et se mettre ensemble a gauche, au moins dans chaque pays, en tant qu ´international un seul parti celui de la gauche europeenne suffit. CA VEUT DIRE QUE LES GAUCHISTES ENTRE EUS DOIVENT APPRENDRE LES COMPROMIS ! ET LA JE VOIE "ROUGE" malheureusement.
      Salut, et bon courage , le courage on ne peut pas nous le prendre et il n´y a pas la taxe pour l´etat dessus ! (j´ai perdu le mot en francais)

  • Le point commun de tous les programmes y compris l’antiliberal est l’acceptation des criteres du traité de Maastricht, a savoir 3% de deficit,la dette la BCE etc. Aucun ne fait le lien entre le NON de 2005 et ses causes inscrites pourtant deja dans le traité de Maastricht.
    Nous avons besoin d’autre chose pour sortir du carcan !!!.

    Aujourd’hui au nom des regles instituées les etats majors du PS et de l’UMP remettent deja en cause leurs propres promesses avant meme l’election.
    Ils ne veulent entendre la demande sociale d’un revenu garanti inconditionnel pour toutes et tous (jeunes,etudiants, chomeurs, precaires,retraités, paysans, independants, prostitué(e)s,taulards, malades, handicapés etc) qui concerne pourtant pres de 10 millions de personnes qui ont un revenu inferieur au SMIG.
    Aucun candidat n’est disposé a affronter cette question car elle implique de sortir du féodalisme monétaire,préalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique.
    La nation doit pouvoir émettre la monnaie dont elle a besoin, en proportion de son développement.

    Et la monnaie qu’elle crée, elle doit pouvoir l’affecter aux projets qu’elle décide pour demain, non pas au paiement de ceux qu’elle se voit imposer, aujourd’hui, impuissante, endettée.

    Le droit "régalien" de l’Etat de battre monnaie, les Européens l’ont aboli en 1992. La grande majorité l’a fait sans le savoir : tandis qu’on focalisait les débats sur l’euro, on mettait en jeu la décision de libérer plus que jamais, totalement, ce qui consistue peut-être le plus grand "aspirateur" du régime capitaliste.

    http://www.fauxmonnayeurs.org/

    le debat sur la dette doit partir de la...

    le debat sur la fiscalité doit prendre en compte la necessaire taxation des machines numeriques a l’origine des hausses paralleles de productivité et de chomage.
    Ce qui s’appelle remettre le debat sur ses pieds.

  • Tant que l’ Europe ne répondra pas au meilleur pour le plus grand nombre , je dirai NON .
    M de gauche .

  • DONNER UNE SUITE AU VOTE NON, c’est voter, faire voter MARIE-GEORGE BUFFET :
    le seul vote utile pour les intérêts de la nation, des travailleurs et de leurs familles !

  • Il faut impérativement aller sur l’adresse suivante :http://www.pourlarepubliquesociale.org/article/articleview/579/1/129/

    Merci et à demain !

    Raquel GARRIDO

  • Bonjour,

    La construction actuelle de l’Ue est faite dans la trahison de l’esprit qui était la sienne à la Libération (elle avait pour but d’éviter tout conflit en unissant les peuples. Il faut donc une construction politique. Celle-ci n’est possible que s’il elle se fait d’en bas, par la conscience de se qui nous uni. Qu’est ce que ’on a à lplace ? une superstructure qui se déssine "hors sol" et qui est de plus en plus perçue par beaucoup dangereuse. Une Constitution qui décide et protège un système économique, le libéralisme façon école de Chicago, comme le faisait les constitutions staliniennes pour un prétendu socialisme. Il est rare de créer l’unité des peuples en définissant les seules règles de la guerre économique !

    je suis pour une Constitution européenne si elle est le fruit d’une constituante élue pour définir les valeurs communes aux européennes, si elle prévoit des mécanismes de révision pour la modifier qui soient réalistes, que les citoyens européens puissent élirent des personnes pour mettre en place une politique économique choisie librement (la BCE doit être controlée par les politiques et non l’inverse), une vraie solidarité sociale et politique entre nous (fonds structurels et service public)... Tout cela sera possible si les partis de la gauche européenne travaillent plus ensemble et se fixent des objectifs communs, quand les militans syndicaux et politiques porteront des propositions communes.

    Mathieu (34).