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Marie-George Buffet : Le droit opposable au logement commence par interdire les expulsions

Publie le vendredi 9 mars 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Dimanche 11 mars, place de la république à Paris, une manifestation est organisée pour interpeller le gouvernement sur les expulsions locatives qui doivent reprendre le 15 mars prochain, date de la fin de la trêve hivernale.

Marie-George Buffet : Le droit opposable au logement commence par interdire les expulsions

Malgré les grandes déclarations du gouvernement sur le droit au logement opposable, un droit fondamental, c’est-à-dire celui de ne pas perdre son logement s’apprête à être bafoué le 15 mars prochain. Je propose que la première pierre de la construction d’un véritable service public, national et décentralisé du logement soit l’interdiction des expulsions, à compter du 15 mars prochain. Le gouvernement en a le pouvoir, et il y a urgence à faire suivre d’actes concrets, les grandes déclarations lancées en janvier dernier par Dominique de Villepin, et reprises par Nicolas Sarkozy.

Marie George Buffet propose : Interdiction des expulsions et fin des coupures d’eau et d’électricité Construction de 120.000 logements par an Plan d’urgence avec réquisition des logements vacants Sécurité sociale du logement avec une garantie du risque locatif, la revalorisation des aides aux logements et l’abaissement du coût du loyer à 20% des revenus du foyer. La gauche populaire et antilibérale sera présente à 14h45, à l’angle de la Place de la République et du boulevard St Martin, à Paris.

Marie-George Buffet,

Candidate de la gauche populaire et antilibérale

Sources :

http://unautremonde.gauchepopulaire.fr/

http://mariegeorge2007.org/spip.php?article546

Messages

  • Les expulsions vont reprendre, et comme par hasard, on entend plus, mais alors plus du tout parler de "droit au logement" ou des SDF dans les médias...

    Etonnant qu’un problème social ne se mêle pas à la campagne présidentielle, peut-être les médias sarkozystes (pléonasme) jugent-ils que parler de social ferait perdre des voix au petit caporal !

    • Effectivement, l’attitude des médias concernant les vrais problèmes des gens, est significative ... Pour être moi-même en passe d’expulsion, je peux témoigner que la procédure revêt un caractère expéditif et que le juge de l’exécution, qui pourrait accorder des délais, n’utilise pas du tout les possibilités que lui offre la loi (à Paris en tout cas). Par exemple, dans mon cas, il n’a tenu aucun compte de la différence des situations de fortune entre moi et mon propriétaire (une grosse banque), alors que la loi le lui permet. De même, j’avais mis en avant l’attente d’un jugement prud’homal (j’ai intenté une action contre mon ancien employeur) : le jex n’en a tenu aucun compte. Dans une autre affaire, qui a été plaidée au tribunal avant la mienne, le jex a dit carrément que, pour lui, il y avait deux critères, point à la ligne : est-ce que le locataire va résorber sa dette de loyer ? Est-il en passe de trouver un autre logement ? Or, la loi ne subordonne absolument pas l’octroi de délais à ces conditions.
      Je pense qu’il faut mettre les candidats à la présidentielle au pied du mur : si vous êtes élu(e), instaurerez-vous un moratoire sur les expulsions locatives ?