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Guerre de l’eau en Bretagne : les écologistes manifestent le 22 mars, journée mondiale de l’eau

Publie le mercredi 21 mars 2007 par Open-Publishing
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par Marc Laimé,

A l’appel d’Eau et rivières de Bretagne, dont les locaux brestois ont récemment été saccagés suite à l’annonce par le préfet de Région à la mi-février d’un train de mesures prises dans l’urgence aux fins d’éviter une condamnation de la France par la Cour de justice des communautés européennes, pour non respect de la qualité de l’eau, de nombreuses associations vont se mobiliser le 22 mars, journée mondiale de l’eau, pour dénoncer la fermeture de plusieurs captages d’eau potable dans le Finistère et les Côtes d’Armor.

COMMUNIQUE :

"Le 22 mars, journée mondiale de l’eau, rassemblons nous à Goasmal pour dire NON à la fermeture des captages et aux interconnexions en Bretagne.

Le 21 mars la Cour de justice européenne doit annoncer sa décision concernant la plainte de la Commission européenne face au non respect par la France des normes concernant l’approvisionnement en eau potable en Bretagne.

Le 22 mars est la journée mondiale de l’eau.

Sans attendre ces dates mobilisons nous.

Depuis plus de trente ans les associations de protection de l’environnement et de défense des consommateurs informent sur les dégradations subies par les milieux aquatiques.

Malgré les menaces répétées de la Commission européenne, les mesures nécessaires à la récupération de la qualité de l’eau n’ont pas été mises en œuvre de façon satisfaisante.

Pour échapper à une amende lourde (de l’ordre de 100 millions d’euros), le gouvernement français envisage de fermer certains captages, en particulier celui de Plouénan sur l’Horn et peut-être ultérieurement celui de Kernilis sur l’Aber Wrac’h. Ce qui nécessiterait d’approvisionner ces deux usines à partir de l’eau de l’Elorn.

Le 22 mars, journée mondiale de l’eau, doit être l’occasion d’exprimer notre refus.

Nous proposons à chacun de venir s’informer et exprimer son soutien au niveau de l’usine de traitement de l’eau de Goasmoal, sur l’Elorn en amont de Landivisiau, le jeudi 22 mars à 15 heures.

Une action symbolique sera organisée sur place (prévoyez d’avoir avec vous, un tee-shirt blanc et/ou un tee-shirt rouge, on vous expliquera).

Apportez en plus, des pancartes siglées NON.

Cette mobilisation doit nous permettre de réunir une centaine de personnes, nous comptons sur vous et votre réseau pour atteindre ce chiffre significatif d’une mobilisation réussie.

Contact Eau et Rivières :

02 98 01 05 45

delegation-29nord@eau-et-rivieres.asso.fr

Contact APPMA Elorn :

02 98 68 85 08

elorn.aappma@libertysurf.fr

Pour se rendre à l’usine de Goasmoal :

A partir de la gare de Landivisiau prendre la route de Sizun le long de l’Elorn pendant 3km environ. A 100m avant le pont sur l’Elorn, tourner à gauche direct.

AE2D Brest soutient et appelle au rassemblement de Goasmoal le 22 mars à 15h00

AE2D, pour marquer la Journée Mondiale de l’Eau (comme elle le fait depuis plusieurs années), appelle à un rassemblement le :

Jeudi 22 mars à 18h00, place de la Liberté à Brest (près des jets d’eau)

Ce rassemblement sera suivi d’un dépôt d’une motion éco-citoyenne à la sous-préfecture de Brest à l’adresse du préfet.

Les deux rassemblements ne sont pas incompatibles, nous appelons donc tous les citoyens et associations à nous rejoindre le 22 mars, à Goasmoal et/ou à Brest.

Cordialement, Les co-Présidents, Roger Abiven & Alain Le Suavet

http://www.eauxglacees.com/Guerre-de-l-eau-en-Bretagne-3-les

Messages

  • Ce combat est largment justifié, mais il ne faudrait pas qu’il apparraisse comme un combat anti-paysan, avec les normes européennes ce qui risque de se passer c’est l’élimination des petits paysans (enfin ce qu’il en reste), ceux-ci servant, pour certains, de masse de manoeuvre aux gros qui commencent à s’installer dans les pays de l’Est, avec la bénédiction de Bruxelles.
    Donc faire en sorte qu’il y est des paysans (Confédération paysanne), dans des comités d’usagers de l’eau, à mettre en place, chargés de gérer ce patrimoine commun.
    Bien souvent les paysans n’ont pas eu le choix quant à leur mode de culture(conditions d’attribution des prêts etc) La reconversion en bio étant coûteuse quand elle ne se heurte pas à l’hostilité des agriculteurs productivistes et aux réseaux FNSEA+UMP+Eglise, ce qui fait beaucoup surtout en Bretagne.Ce sont parfois les mêmes. Que les combats écologiques n’oublient pas la dimension politique.
    Bonnet rouge