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Décès de René Lamps : Déclaration de Marie-George Buffet

Publie le vendredi 11 mai 2007 par Open-Publishing
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« C’est avec une grande émotion que je viens d’apprendre le décès de
notre camarade René Lamps.

Les livres d’histoire se souviendront du député et du maire d’Amiens
qui, pendant des décennies, a marqué de son empreinte l’histoire
politique de la Somme. Résistant, il avait rejoint les rangs du Parti
communiste français avant de participer à la libération de sa ville,
puis de la représenter à l’Assemblée nationale. En précurseur de l’union
de la gauche, il avait conquis la mairie d’Amiens en 1971.

Il y avait
fait le choix de grandes politiques sociales, notamment en matière de
logement. Avant tous les autres, comme en témoigne l’audace du choix du
traitement des déchets par méthanisation, il avait aussi pensé l’urgence
à protéger notre environnement.

Mais ses amis, ses camarades, les Amiénois et les Amiénoises, se
souviendront d’abord de l’homme qui, par sa simplicité, par son
humanité, par sa droiture, avait toujours su être du côté de la justice.
René était de ces hommes désintéressés et modestes, pour qui seul
comptait le service des autres. En permanence accessible et à l’écoute
de ces concitoyens, il avait toujours vécu aux côtés de ce peuple
ouvrier d’Amiens, pour ces hommes et ces femmes qu’il a toute sa vie
soutenus et aidés.

J’adresse à Julia, sa femme, à ses enfants, ainsi qu’à tous les
communistes de la Somme, mes plus sincères condoléances. »

Parti communiste français

Paris, le 9 mai 2007.

Messages

  • Bonjour.
    Je suis triste. René LAMPS a été mon instituteur au début de l’occupation à l’école Janvier rue Jules Barni à Amiens. Je l’ai beaucoup apprécié et bien que n’étant pas du mème bord du point des opinions politiques nous nous sommes toujours estimé
    C’était un homme honnète, un bon Français qui nous a inculqué l’amour de la patrie . Je me souviens du jour ou les SS sont venus pour l’arréter il à juste eu le temps de sauter par la fenêtre et de leur échapper.
    Je l’ai revu quelques fois aprés la guerre et il m’a chaudement félicité et encouragé pour ma carrière d’Officier de l’armée de l’air.
    Oui, je suis triste Adieu "tchot LAMPS"

    Gérard LEROY