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Dans le cadre des élections législatives, parlons de réquisition et d’autogestion !

Publie le mardi 22 mai 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Dans le cadre des élections législatives,

parlons de réquisition et d’autogestion !

Jeudi 24 mai 2007 à partir de 18h

18 h : Projection du film : "Les réquisitions de Marseille" de Sébastien JOUSSE et Luc JOULÉ

Production : Les Productions de l’Oeil Sauvage - 2004
Réalisation : Durée : 52 minutes

19 h : débat sur les réquisitions d’entreprises

avec Raymond Aubrac et Jean-Claude Coqueret (candidat suppléant de la Gauche Alternative, 10ème circonscription !)

"Les réquisitions de Marseille" de Sébastien JOUSSE et Luc JOULÉ :

Qui connaît l’aventure des quinze entreprises réquisitionnées de Marseille de 1944 à 1948 ? Ce n’est pourtant pas tous les jours que 15.000 ouvriers accèdent et participent à la gestion de leur entreprise et réalisent de surcroît d’importants bénéfices !
Accompagnés par l’historien Robert Mencherini, les derniers acteurs de cette aventure, dont Raymond Aubrac, à l’époque commissaire régional de la République à Marseille, font revivre cet épisode inédit, en revenant sur les lieux même de leur travail. Dans le bouillonnement social et populaire de la Libération, ils ont inventé une forme de « gestion participative », un modèle démocratique de l’organisation du travail dans l’entreprise.
L’Histoire aurait-elle oublié ce précédent bien embarrassant ? Le film questionne la mémoire de cette expérience sociale, née du programme du Conseil national de la Résistance préconisant l’instauration d’une « véritable démocratie économique et sociale » qui, 60 ans après, résonne encore singulièrement avec les débats contemporains sur la valeur du travail et la finalité de l’économie.

Messages

  • Atoll 13, 175 ter rue de Tolbiac, métro Tolbiac

  • valeur du travail et la finalité de l’économie.

    Noyau central du problème.

    C’est étonnant cette expérience à Marseille, parce que l’Espagne républicaine a connu cette même expérience en 1936, ce qui n’était pas du goût de l’Etat français à l’époque, qui a refusé, non pas l’aide, mais au moins de leur rendre leurs avoirs. Ces expériences vécues, prometteuses et porteuses de sens, sont consignées dans des bouquins qui viennent de sortir. C’est vrai aussi, que le grand capital et leurs sbires doivent s’alarmer du fait qu’on remette au goût du jour de telles expériences, extrêmement favorables au monde ouvrier. Voilà une porte de sortie possible pour nous. Faut bien vivre. Décemment, si possible. J

  • Sans doute faut-il lier cette expérience française à ce qui se passe actuellement en ce moment en Argentine et au Vénézuela avec les usines récupérées. C’est un mouvement extrêmement intéressant qui place la classe ouvrière face aux défis de la gestion, mais d’une gestion en lutte contre le capitalisme et donc d’une contestation du capitalisme non seulement économique mais politique. Voir le film de Avi Lewis et Naomi Klein "intitulé THE TAKE qui montre la lutte des ouvriers argentins pour récupérer leur entreprise abandonnée par les capitalistes.

    Jean-Paul Legrand

    http://creil-avenir.com