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DSK, JC Gayssot, Georges Frêche, Robert Hue, Michel Rocard et consorts veulent recomposer la gauche…

Publie le mercredi 23 mai 2007 par Open-Publishing
24 commentaires

de Mathieu Pradel-Boggio

Après une élection présidentielle très dure pour tous ceux qui se sont engagés pour un programme communiste et républicain (notamment quand on lit R. Hue dans Le Monde soutenir MG Buffet en des termes tellement anxiogènes que l’on comprend qu’il faut voter utile dès le premier tour). Après une défaite de la candidate social-démocrate malgré une forte mobilisation des citoyens, nous voyons réapparaitre les litanies appelant à la refondation de la gauche.

Et bien sur, ces appels se font avant les législatives… ajouter de la division à la division, est bien urgent pour la gauche ? Je ne le pense pas et, de plus, c’est jouer contre son camps. En plus, ca fait démago : « vous avez raison, je m’allie avec qui vous voulez mais pitié laissez moi mon poste ». C’est d’autant plus grave que dans l’Hérault et en Languedoc Roussillon, la droite et l’extrême droite ne sont pas si ennemies que ça !

Cette fameuse recomposition est tellement nouvelle qu’elle date de l’époque Rocard en 1989. Qu’est ce que cela a donné : des ministres de la République qui acceptent le soutient du FN pour garder une Région ; une politique de « déflation compétitive » qui a conduit à la smicardisation de la France. Les exemples sont nombreux.
Le meilleur exemple de ce que donne l’union du centre et de la social démocratie est le parlement européen : à force de compromis, on arrive à des textes qui servent surtout le capital et peu le salarié, qui bloquent des institutions au détriment de l’évolution « républicaine » (dans le sans chose publique, objet qui concerne tout le monde) de l’Europe qui est maintenant nécessaire.
La faillite du compromis peut se voir aussi dans les pays à longue tradition social démocrate : l’Allemagne, les Pays Bas, l’Italie. Si c’était la panacée, la gauche ne gagnerait pas tant en influence électorale actuellement dans ces pays là.

Il y a aura recomposition à gauche mais cela ne se fera surement pas avec le centre. Ceux qui veulent lancer le débat maintenant ne valent pas mieux que ceux qui sont allés au gouvernement de Sarkozy.

Le constat que l’on doit faire c’est que la révolution néoconservatrice a gagné dans de nombreux esprits. Un long combat idéologique nous attend. Il faut maintenant mener une bataille très dure, proposition contre proposition, montrer l’utilité d’un groupe communiste à l’Assemblée nationale, la cohérence de nos propositions tant au niveau national qu’européen (nous sommes le seul parti à gauche en France à pouvoir le faire). Ce que nous avons défendu lors des élections présidentielles est une base formidable pour renouveler le combat contre le capitalisme. Le temps de la réflexion viendra mais c’est ne n’est pas d’actualité.
Personnellement, je suis communiste, pour moi, nous ne sommes archaïques que dans la tête des faiseurs d’opinion ratés, les réformes que nous proposons sont pleinement républicaines, adaptées à notre siècle. Je suis convaincu que notre combat est le bon. S’il y en a qu’ils ne sentent plus le courage de mener ce combat, ils peuvent partir dans un autre parti où la soupe est la règle et le combat l’exception.

http://rougemontp.gauchepopulaire.fr/

Messages

    • En parlant de "recomposition" avez vous lu la tribune libre de Michel Onfray dans l’Huma du mardi 22 mai ?bizarre cette "contribution" cette "supplique au Parti pour qu’il fasse la révolution" non ?aprés avoir tiré à boulet rouge sur le PCF pendant toute la campagne ?

      Enfin si ça vous a laissés indifférents ça me rassure !

      Jean Claude des Landes

    • Oui le PCF va évoluer, mais nous n’avons pas besoin de conseils à recevoir de ces gens méprisables.
      Ce qu’ils nous demandent c’est une reddition en raz campagne au pied des possédants
      Je continue à penser que le motif principal de l’affaiblissement du PCF pour cette campagne provient de la trahison de ces rénovateurs et autre Bové et compagnie.
      Le PCF avait axer toute sa politique et la campagne avec les anti libéreaux et les 120 propositions, dés lors que que celle-ci a été sabotée la défaite était inévitable.
      Ce que nous propose ces gens c’est Vichy.
      Enfin l’Huma fait du bon travail, mais personnellement je souhaite que notre journal donne en priorité la parole aux communistes et qu’il s’inspire de cet espace de liberté qu’est Bellaciao. Francis

    • Je suis totalement en accord avec M.Onfray sur l’envie réelle du PS de changer la société en profondeur !Et les communistes sont très sectaires, j’en ai fait partie , et avoir eu un père "stalinien" est à vous dégoûter à tout jamais d’être dans ce parti, pour lequel je vote depuis toujours car lui seul est capable d’une transformation profonde de la société : je parle de la réflexion théorique de très haut niveau qui n’existe pas ailleurs et qui l’honore . Amitiés et n’y voyez pas d’agressivité de ma part, je voudrais tant que les choses changent, mais bon dieu, arrêtez d’insulter tous ceux qui ne pensent pas comme vous !

    • et ben dis donc .. ; robert hue "méprisable" le débat va être rude dans le parti !

    • 195***48 je n’insulte personne.Je remarque simplement qu’un individu,qui il y a quelques mois,que dit-je,quelques semaines,proclamait haut et fort que le PCF était un traîte,était mort,l’appele au secours pour révolutionner la "gauche".

      dans ce même appel,il nous invite à abandonner le marxisme comme méthode d’analyse de la société,ce qui revient à abandonner la lutte et à cesser d’être anticapitaliste,et à dire que Marx est mort ce qui m’étonnerais fort,parce que pour autant que je sache l’exploitation capitaliste continue.

      C’est même l’abandon des formes d’organisation dans les entreprises qui,je le pense et ça se discute,à laissé le champ libre à la droite dans le monde ouvrier et nous a coupés des réalités de ce monde.Là ou nous étions à l’écoute nous nous sommes éloignés,dur résultat !

      Nos formes naturelles d’organisations sont-elles en contradiction avec le rassemblement,l’élargissement,non pas autour,mais avec le PCF ?ça m’étonnerais fort,pas plus que d’une organisation en réseau elles se complétent en évitant d’écarter ces mêmes ouvriers des centres de déçisions et de discussions.

      Quant à ma remarque elle ne concernait qu’un homme qui a quand même changer 3 fois d’avis en moins de 6 mois.Alors je veux bien écouter les girouettes mais faudraient quelles évitent de grincer !

      Jean Claude des Landes

    • Cher Jean Claude,

      J’ai bien lu ce que dit Michel Onfray dans l’Huma. Cela ne me laisse pas indifférent, mais je n’en fais pas tout une histoire.

      Tout d’abord, je trouve que cette tribune honore le journal : malgré tout ce qui a été dit ou fait pendant la période de discution sur la candidature antilibérale, que quelqu’un qui nous a critiqué(puisque M. Onfray n’a eu que le statut d’observateur) puisse s’y exprimé est bien. J’aime qu’un journal communiste donne les opinions des uns et des autres, ma conviction personnelle étant mon affaire, j’ai pas besoin qu’un journal me la donne toute faite. De plus, dans le combat idéologique qui nous attend, il peut y participer d’une certaine manière. Après tout, chacun est libre de le lire ou pas.

      Il y a un point qui me gêne c’est pas tellement ce qu’il dit pécisément dans l’article, c’est un peu le sens général de sa pensée. Cela reflète un peu l’image de certains partenaires dans le rassemblement antilibéral : des capricieux. Je veux dire par là que nous avons à faire à de spersonnes ou des organisations qui sont prêtes à aucune concession sinon elles ont l’impression qu’elle n’existe pas. Si on ne dit pas ça, on n’est plus écologiste, même si la majorité le décide. Si on ne fait pas ressortir ceci, nous ne sommes plus féministe, etc, etc.
      On est dans le perpétuel Moi je, moi je. La pensée d’un seul doit prévaloir sur les points d’accord et d’action qui seront communs à tous. On arrive finalement à un rassemblement antilibéral, féministe, écologiste, anti raciste, altermondialiste, pentôtecotiste, dentiste (ceux qui on les den blanche ont droit aussi à une représentation politique), individualiste, grolandiste (car les expatriés de la précipauté de Groland doivent participer aux mouvement) !
      Et en plus, il faut que le candidat soit tout ça en même temps...une vie ne suffit pas !

      Alors j’essaye d’être communiste, de réfléchir et même si lors d’un congrès toutes mes propositions ne sont pas reprises, qu’une bataille s’annonce, je sors mes basket, un vieux t-shirt, la colle et tout ce qu va bien... et je rentre en campagne.

    • je suis très sensible à ce commentaires. En effet le pcf est nécessaire, il est porté par des personnes de valeur, de conviction et d’action mais mais...... attention aux réactions trop épidermiques, à un attachement trop "affectif" à cette appartenance. J’entends moi aussi autour de moi trop d’attaques vers d’autres personnes avec lesquelles nous devrons composer si nous voulons vraiment un jour échapper à la droite dure qui s’installe dans notre pays. Dans ces actions les militants du pcf revendiquent d’aller vers les autres mais en étant trop critiques parfois à la limite de l’intolérance envers ceux qui ont des approches différentes sur les façons de porter des objectifs communs. Nul ne détient la vérité, certes ce parti a le souci respectable de construire avec des analyses théoriques de qualité mais il faudra bien composer avec les uns et les autres si nous voulons vraiment que les choses changent et peut être que d’autres aussi dans d’autres structures mènent aussi des réflexions de qualité à ne pas bouder. ms

    • Tous ces gens n’ont qu’a prendre leur baton de pelerin et trouver du boulot, certains se sont cru à l’abri et avec des batons de marécheaux, pauvres diables, on recomposera la gauche, mais que ces gredins qui pensent selon le butin de la chasse, s’allient avec des alliances plus rentables pour eux, qu’à se méler de ce qui ne les regarde plus..puisque envisager l’avenir avec d’autre valeur que le pognon et des spectateurs leur est devenu si étranger.
      Mais bon, restons polis

  • La débâcle de la gauche ? C’est bien en un certain sens ! Car ceux qui situent le PS à gauche .... de la droite mais au même niveau que le centre ont du travail sur la planche, d’après moi.
    Alors maintenant que vous avez bien parlé, êtes-vous en mesure de me dire quelles sont les alliances que le PCF doit rechercher pour revenir à des scores électoraux équivalents à son influence réelle dans notre pays ? Car si vous faites de la politique , je suppose que c’est dans l’espoir de changer fondamentalement la société ?Et que vous pensez que le PS est dans la même optique que vous ? J’ai le sentiment que nous sommes dans la quadrature du cercle ! Et tant que le PC n’aura pas clarifié ses rapports avec le PS, vous resterez marginalisés et vous trouverez embarqués dans des situations sans issue.
    Y-a-t-il des solutions ?J’ai beau vous lire, je n’en vois aucune se dessiner et surtout personne proposer un début de réponse, quitte à se tromper,sur laquelle pourrait se construire une gauche élargie , sans mollesse ,sans trahison, courageuse et combattante comme l’aurait souhaitée MGB.
    Je ne pense pas que le PS ait envie d’un gouvernement de gauche anticapitaliste, sa composition sociale plaide pour une politique de "droite adoucie" par des mesures sociales, c’est tout.
    Je lirai toutes vos réponses avec plaisir et je les attends avec impatience.Marie-Hélène.

  • La supplique d’Onfray ,n’a pas du laisser indifférents la majorité des militants qui l’ont lu, seulement ,je m’interroge sur la nécessité d’y apporter une réponse tellement c’est nul.En deux mots : faire une révolution de palais ,pour construire un rassemblement social-démocrate,,moins marxiste-léniniste,moins...moins... et surtout moins révolutionnaire et sans mémoire. Trés peu pour moi.

    Roger bretagne

  • Je n’ai aucune idée préconsue sur quoi que ce soit. Je suis communiste et j’ai lu M Onfray dans l’huma. Je suis d’accord avec lui sur plusieurs points.

    Un, le PS n’a pas la volonté de changer la société. Ne pas rompre avec la logique libérale c’est condamner toute tentative de changer la société.

    Deux, le seul parti capable de rassembler, si il en a la volonté c’est le PCF. Ce qui ne veut pas dire monopole du PCF sur l’ensemble des volontés qui souhaitent changer la société, au contraire, il faut démontrer sa capacité d’ouverture et d’écoute pour démontrer que non seulement la notion de parti n’est pas révolue, mais qu’au contraire ce peut être un formidable outil pour toutes et tous.

    Trois, je suis d’accord qu’il va falloir une grande bataille idéologique et une somme d’explications et de propositions considérables.
    Car le point je ne suis pas d’accord avec le PCF, c’est "qu’il faut dépasser" le capitalisme. Avec ce type de slogan, assez vide à mon sens, car très peu l’on compris chez les communistes, nous avons fait l’impasse sur l’analyse de la crise et notamment sur la nature du libéralisme. Quand on a compris ce qu’est le libéralisme, on comprend aussi que le PS n’a aucune intention de s’attaquer au fondement du libéralisme.

    Quatre, soit on veut changer la société et en construire une autre et le contenu devient fondamental et les communistes n’ont pas le monopole de cette volonté, d’autres ont envie de changer, et on essai de rassembler sur le contenu le largement possible, soit on se recroqueville sur nous même et nous allons subir une agression sociale et sociétale sans précédent dans notre histoire.

    Cinq, je suis preneur de tout ce qui est constructif et rassembleur sans esprit de chapelle.

    J C de Marseille

    • jEAN CLAUDE DE MARSEILLE,

      C’est évident que le parti doit changer parceque seul il ne pourra jamais arriver c’est certain ,mais quand même je ne crois pas que ce soit une bonne chose que vouloir a tout pris faire du chemin avec les socialistes, c’est encore s’enfoncer un peu plus,la période que nous vivons actuellement l’amérique latine la vécue depuis pratiquement le xvi ème siecle et les divisions qu’ont créés les colonisateurs pour pouvoir les absorber principalement les EE-UU qui du reste essaye toujours de les avoirs sous leur coupe les à fait beaucoup souffrirs,heureusement il ont eus de grands hommes, comme Bolivard et Marti parmi d’autres, qui les ont combatus de toutes leurs forces,ils ont perdus mais les idées politiques qu’ils avaient semées ont germées et maintenant l’amérique latine est entrain de relever la tête et en s’inspirant du marxisme sans être dogmatique, il ont connus avant nous ces alliances avec le centre qui les a amenés souvent à la dictature, bientôt il faudra compter avec eux pour changer le monde , MARTI avait compris que les EE-UU voulaient s’accaparer l’amerique latine d’abord, pour se faire ensuite les maitres du monde, le 18 mai 1895 il écrivait a son ami au mexique, qu’il allait mettre en peril tous les jours sa vie pour adquerir l’indépendance de son pays ,et il lui demandait de tout faire s’il lui arrivait un malheur pour empecher les EE-UU de coloniser d’abord, porto rico et évidemment cuba ce petit pays tant décrié par nos médiats, et qui est la réference aujourd’hui malgre un blocus criminel depuis plus de 45 ans en restant ferme sur ces idées , c’est grâce a sa politique martienne et à la perceverence de ce peuple qu’aujourd’hui il se cré ce mouvement anticapitaliste que nous voyons apparaitre et qui grandit tous les jours, ils ont réussis à déjouer tous les accords que voulais leur faire signer les EE-UU ( l’alca )pour créer (le mercosur et l’alba ), et maintenant la banque du sud ,pour éliminer la banque mondiale et le FMI qui leur a fait tant de mal ; celà rappel un peu ce qui se passe chez nous avec la constitution européenne rejetée mais quon va nous remettre sur le plat (bonjour la démocratie)et les accords bilatéraux que signent aussi les européens pour diviser les peuples, j’ai fait ce petit rappel pour faire voir que le parti risque de rester assez longtemps diminué mais c’est en restant marxiste et en ne se reniant plus puisqu’il à déjà dénoncés les érreurs passés)(d’autres ont on faits et on attend leur repentance !)au contraire en reprenant les idées initiales du socialisme vrai comme les nationalisations(même mixtes) mais que l’état puisse garder le contrôle des entreprises pour éviter les délocalisations le chômage, et toutes les combines pour détruire les usines,le domaine public en faisant passer l’être humain avant le profit,et en restant totalement en dehors de la corruption qu’il pourra regagner la confiance du peuple je ne suis pas d’accord cette tendance a vouloir se rapprocher du centre ou du parti socialiste (trop joli nom) pour ce qu’il ont font pour que les choses changent, ne parlez plus a CHAVEZ,MORALES, CORREA ,KICHNER, de revenir au centre je crois qu’ils ont bien compris que ce n’était pas le capitalisme qui allait sauver le monde il ont pris une direction marxiste avec des acomodement pour chacun d’eux parceque chacun d’eux cherche a relever le niveau social de leurs pays avec les aménagement qui convient a chacun des peuples et je crois que c’est eux qui nous donneront la voie a suivre, ont ne peut pas faire confiance avec toutes ces personnes soit disant de gauche qui ont jouées plutôt leur situation personnelle plutôt que chercher a améliorer le sort des plus faibles .AL DE TOULOUSE

  • Si nous n’étions pas en MAI on croirait plutot à un " POISSON D’AVRIL " mais non POISON de MAI, il est vrai qu’en MAI " fait ce qu’il te plait "
    Pas amusants messieurs

    • J’ai lu Onfray dans l’huma. Je l’avais lu aussi récemment dans l’anticommunisme délirant. Je ne retiens qu’une chose de son propos : une supplique vers le parti communiste. Quand au contenu ...c’est une autre affaire.

      En tant que communiste, il me semble que nous avons tendance à chercher des motifs de consolation dans l’attitude de ceux qui nous combattent ou de ceux qui nous sont proches mais ne sont pas bien.... Quelque part les coupables c’est un peu les autres...

      Je suis déjà intervenu sur la volonté de JC Gayssot de créer une organisation de gauche ; j’ai des doutes...

      Durant ces dernières années, nous avons vu fleurir quantité de petites organisations toutes à la recherche d’une voie ...alter ceci, alter cela... Mais toutes témoignent d’un malaise et le plus gros malaise c’est l’organisation qui devrait être forte face à la pauvreté, les atteintes au service public etc..., le PCF, lui aussi se fait désavouer .

      Pour ma part, j’ai été trés actif en qualité de membre du PCF dans la campagne des présidentielles, trés actif au sein d’un collectif antilibéral. MGB, eh oui, a fait mieux que Robert Hue dans ma ville.

      Cela dit, il y a problème. Je l’ai dit et répété, le monde ouvrier ne nous recevait pas comme pour le référendum par exemple. Nous n’étions pas rejetés mais le courant ne passait pas bien.

      Ma réflexion ? Trop d’engagements non tenus. On ne déçoit pas les gens impunément.

      26 années de social libéralisme avec souvent y compris des ministres communistes, quelques intermitences de droite, et un résultat catastrophique ou à tout le moins pas probant dutout.

      On paie l’addition et malheureusement le monde du travail et de la création va payer !

      Le capital a remis ses représentants directs en place. Décomplexés, en pleine lutte de classe eux et sans crainte de passer pour des vieux ou des ringards...

      Nous ? on nous a laminés jusqu’à la corde sur nos orientations fondamentales. Qui est responsable ? Mais le capital, uniquement le capital ! C’est lui qui a besoin des pauvres, c’est lui qui a besoin de la misère, c’est lui qui crée le chômage et qui en a besoin etc...

      C’est bien un retour sur les fondamentaux qu’il faut opèrer en les adaptant à l’époque d’aujourd’hui. C’est en expliquant ces fondamentaux aussi bien que l’a fait Sarko pour les siens que l’on remettra en route l’espoir qui fait tant défaut dans le monde du travail.

      C’est pourquoi toutes ces déclarations de chefs recompositeurs me laissent indifférend eu égard de la réalité sociale d’aujourd’hui et des contributions pour y remédier.

      Galou des Landes

  • Oui le Parti Communiste va faire une Révolution.

    Dans le tumulte de nos neurones, nous sommes déjà dans une tourmente révolutionnaire.
    Chaque communiste compte pour un, et c’est tant mieux. Nous sommes tous en recherche et nous le savons. Nous savons aussi que nous ne bâtirons un monde nouveau que si nous nous parlons, que si nous élargissons le cercle, que si les bouches s’ouvrent en toute transparence politique.

    De cette intense activité intellectuelle va jaillir du neuf. Chaque individualité est en recherche, ne jetons la pierre à personne, mais méfions nous de certains qui feront tout, pour imposer leur dictat. Ceux là ont la fâcheuse manie de tout casser pour prendre la place. Ne laissons pas aux opportunistes aux nombrilistes de tout poil les clefs de notre maison, là est le danger.

    Attention ne détruisons pas le Parti Communiste c’est notre bien le plus précieux. Ne confondons pas le communiste en tant que tel ou tous ceux qui se réclament du communisme et le Parti Communiste. Ne cassons pas notre outil, notre histoire, notre passé, notre savoir faire, notre efficacité, notre esprit de responsabilité, notre raison d’être. Le parti Communiste c’est notre bien commun, il nous appartient à tous, écartons les organisations qui voudraient s’en emparer, on sait que beaucoup convoite le Parti pour mieux le détruire, là est le danger. Les militants communistes ont une lourde responsabilité devant l’histoire : c’est de partager les idéaux, d’être en recherche constante d’un avenir meilleur, et en même tant être plus vigilant que jamais sur notre bien commun.

    Nous voyons que les repères politiques sont flous. Ok, alors donnons a voir nos fondamentaux.

    Mettre en lumière ce qu’est le du Monde du Travail (érémistes, salariés, chômeurs, cadres, artisans, petits commerçants, petits paysans, dirigeants de PME - Solidarité Nationale, Service Public Environnement, Développement durable etc) et le Monde de la Finance, (Dividendes, fonds de pensions, rentabilités financières, bourse, CAC 40, OPA, Stock Option, LBO etc). Parler de la Dictature de la Finance, la stopper, l’empêcher de nuire, la paralyser, en finir avec elle, pour vivre de mieux en mieux, et là c’est le tous ensemble, c’est l’efficacité du mouvement populaire qui nous revient en pleine figure. Je vous assure que si vous parlez comme cela c’est extraordinaire ce que cela révèle.

    Le Monde de la Finance s’approprie les richesses
    que le monde du travail produit

    Les richesses doivent revenir à ceux qui les créent sous forme de salaire, de pouvoir d’achat, et de solidarité nationale (Santé, retraite, enseignant culture, environnement, développement durable etc.)

    Appel au mouvement populaire
    Rentrons en résistance contre la dictature de la finance

    Dire qu’il faut penser et agir antilibéral, c’est à dire qu’il faut prendre le contre pied de toutes les logiques libérales et de leurs mécanismes. Tout le monde peut et doit apporter sa pierre pas seulement dans les urnes, mais dans les luttes, de la cité à l’entreprise, que l’on soit encarté ou pas.

    Nous rentrons en résistance, mais une résistance de combat, de lutte, de fraternité, de solidarité. Arrêtons avec le nombrilisme ambiant, nous n’avons pas besoin de multiples organisations politiques et de chef de clan ou de tendance, nous avons besoin d’efficacité politique et pas de sauveur suprême.

    Le Parti Communiste est le seul aujourd’hui qui peut réveiller une force indispensable et incontestable parce qu’elle existe, il suffit de la réveiller de la révéler pour qu’elle entre en lutte contre toute les forme de libéralisme. (Lire Michel Onfray dans l’huma du 22 mai). Nous avons besoin de cette force c’est à dire d’un très fort mouvement populaire pour construire, pour inventer un monde nouveau. Résister c’est aussi créer (Raymond Aubrac).

    Aline Pinault

    • Salut Aline,

      C’est curieux comme on se suit avec des analyses voisines. J’ai vu aussi que ton propos a été soumis au "modérateur"... pour ma part, j’y suis passé aussi, parfois avec succés, parfois ce n’est pas passé...

      Pourtant nos propos sont le reflets de débats qui ont cours dans nos cellules et nos sections... Je ne peux pas croire que nos écrits puissent être une gêne pour les législatives envers qui que ce soit autour ou dans le PC, au contraire... Les empoignades que j’ai vécues avant le premier tour avec nos voisins socialistes font que beaucoup d’entre eux (elles) ne seront pas choqués non plus .

      Nos discours ne mettent personne à l’écart et n’accusent personne. A mon sens les vraies questions qui se posent à nous et au parti communiste en particulier de qui partira obligatoirement l’espoir pour le monde du travail et de la création, sont des questions de fond , d’orientation ! Mais quel travail ... je n’ose l’imaginer ...

      Ma jeunesse ancienne m’y fera encore mordre à pleine dent !

      Galou des Landes

    • Vous dites : attention ne détruisons pas le Parti Communiste ! Attendez, quand j"ai adhéré il faisait 22 % et aujourd’hui il pèse 1,9 ! J’ose un parrallèle : l’Eglise catholique enregistre 120 ordinations par an et 6000 décés. Ne croyez-vous pas que c’est ce qui se produit, multiplié par cent ? Le PC se meurt peu à peu, et je vois mal comment il va pouvoir se sortir de cette décente au néant. S’il change de nom, il perdra les trois-quarts de ses adhérents. Se travestir derrière des étiquettes qui ne trompent personne comme "la vraie gauche" ou "la chance de la gauche", ou tout autre label bidon, ne résout en rien le problème, il l’aggrave ! Ensuite, et excusez-moi, votre score ne doit rien aux Bovéistes, mais beaucoup à l’image que certains communistes donnent de leur parti. Quelle ville de moyenne importance n’a pas son communiste rebutoir ? En clair, campagne menée vous ferez un demi point de moins que ce que vous donnent les sondages, ce qui s’est avéré exact pour MGB ! Donc votre vrai problème, il est avec les ouvriers qui se sentent trahi ou déçu, les jeunes que le mot communiste rebutte, et vos intégristes qui détruisent ce que des communistes ouverts et réceptifs tentent de tisser par ailleurs !
      Et je ne crois pas à la sincérité de Gayssot, qui ne veut rien sauver du tout sinon son poste de vice-président du conseil régional et ceux de ses petits copains.
      Oh, je sais on va encore m’accuser de me mêler de ce qui ne me regarde plus, une ingérence inadmissible, voire une agression, mais bon je dis les choses telles que je les ressens et vous en faites ce que vous en voulez !

      Jean-Claude de Nîmes

    • Cher 195 102

      quote>Le PC se meurt peu à peu, et je vois mal comment il va pouvoir se sortir de cette décente au néant

      adhérent au PCF depuis 1974, je n’ai jamais adhéré à une armée en mouvement avec des chefs, des gens bien ou des gens mal...

      Je suis adhérent pour des idées et des idées dans l’interet du plus grand nombre que sont le monde du travail et de la création.

      Il est vrai qu’en fonction de la situation de ce monde la dans notre pays il y a des hauts et des bas. Et en ce moment on ne peut pas dire que les gens qui auraient tout intéret à appuyer le parti qui les représente vraiment le courant passe bien.

      Les communistes et leurs idées en France ne sont pas seuls. Depuis leur 22 %, la première fois où ils ont essuyé un premier revers date de 1981 : Marchais = 15 %. Cela s’est fait alors qu’un chef de l’état s’était donné comme objectif de supprimer beaucoup de voix au parti communiste...

      Je fais partie de ceux qui n’ont pas bu le champagne en 1981. Je savais où on allait...hélas celles et ceux qui ne savaient pas alors s’en rendront compte aujourd’hui à leur détriment et au mien.

      Depuis 26 années ont passé... et quoi qu’aient pu faire les communistes durant cette période, qu’ils soient dans le gouvernement ou dehors il n’y avait pas de place pour eux et leurs idées, pire ils ont du souvent avaler leur chapeau de révolutionnaires !

      Le plus grave c’est que durant cette période les idées de fond du parti communiste ont beaucoup reculé dans le monde du travail et de la création et celà ce sera dur à remettre en route. Il y a un tel désarroi, une telle misère, précarité, SDF etc...il faudra ramer.

      Je te fais grâce de tout ce que l’on a dit et entendu durand cette période...tu les cites toi même et tu en oublies...y compris les mauvais communistes, les profiteurs etc...il y a les autres aussi les Moquet, le parti des fusillés et j’en passe...

      Par exemple , la lutte de classe ça n’existe plus, c’est ringard, c’est vieux, les jeunes n’en veulent pas sauf... sauf quand c’est Sarko qui la remet en selle de manière magistrale , mais lui sa lutte de classe est bien pour Sa classe !!!

      Tous les ingrédients sont la pour sortir du néant le parti communiste et ses idées. Il y a tout pour remettre la machine en route, machine qu’il n’aurait jamais fallu laisser ralentir.

      Je te ferai même une confidence de communiste à ne répéter à personne : la seule organisation politique capable de sortir les gens de la m.... aujourd’hui sera le parti communiste ! Ce ne sera pas simple, ça n’ira pas de soi, il y aura des grincements mais ce travail là les communistes ne le craignent pas et je souhaite que de ton côté tu viennes porter tes critiques et ta contribution !

      Galou des Landes

    • Pourquoi être si agressif,on peut très bienavoir été adhérent du parti,et être encore lucide sur la méthode ,mais il faut aussi bienanalyser nos adversaires,et je dis nos,parce que tous ceux qui ont intérèt a affaiblir le Parti Communiste c’est soit pour garder leur privilèges soit pour en acquérir,mais ceux qui vivent de leur travail,n’ont pas intérêt à affaiblir le Parti Communiste,car il reste le parti qui défend ceux qui vivent de leur force de travail.

      Yvonne38

  • D’Onfray à Bob Hue, en passant par Gayssot, qu’est-ce que je peux en avoir marre de ces liquidateurs de luttes, souvent baptisés de titres ronflants de refondateurs, d’unitaires mais qui sont liquidateurs de références historiques et d’outils politiques, marre de ces gens qui ne pensent qu’à leurs petits pouvoirs personnels, leurs fauteuils politiciens... prêts à tous les renoncements.

    Y compris Onfray qui s’affuble du titre de philosophe pour nous livrer de la people-politique de bas étage. Etrange comme cet excellent prof, nihiliste par ailleurs, (ce qui n’est pas un compliment dans mon clavier) a pu avoir un manque de distance durant la campagne, (fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais...).

    Les repères, l’idéal, son nom : communisme, les symboles : outils ouviers et paysans ceux des gens simples, ceux des pauvres gens, ceux du travail, la faucille et le marteau, le drapeau rouge du sang versé pour la devise : Liberté, Egalité, Fraternité, pourrions-nous tout jeter ? Non, il n’en est pas question.

    Ce servir comme certains, du faux prétexte d’une jeunesse qui n’a pas les mêmes références que les générations d’avant, est un abus. La perte de référence ne ferait que semer un peu plus de confusion. Faudrait-il avoir honte des luttes passées, de ce qui fut notre grandeur ?

    Quelle est la limite entre compromis et compromission ? Faut-il craindre de perdre quelques élus, pour pouvoir assumer notre idéal ? En 1920, combien de députés sont restés chez les minoritaires sociaux démocrates de la SFIO ? Tous ! Ah bon ! pour sauver leurs sièges, ils ont préféré rester dans ce parti belliciste et colonialiste, plutôt que rejoindre la construction majoritaire d’un parti pacifiste et révolutionnaire, intéressant ! L’histoire et elle seule, nous apprend.

    Foin des élus et de leurs places au chaud, égalité entre camarades, droit pour tous à la parole et au respect, participation sans tricherie de sur-représentation au congrès, obligation pour ceux qui se nomment refondateurs, unitaires de présenter non leurs noms, mais des textes d’orientation précis sur lesquels nous pourront alors voter en toute transparence.

    Vive le Congrès.

    Vive le Communisme.

    Vive l’idéal.

    Vive l’utopie.

    Salut fraternel à tous.

    Le Renard Rouge

    • Les communistes font élire les leurs et quand ils sont élus ils sont dans leur bulle dans leur dossier a quémander auprès des socialistes, quands on est en désaccord avec eux nous commettons un crime de lèse majesté, ils sont plus motivés par leur réélection que par le combat communiste. Et en plus ils se servent du parti pour mener leur campagne ou les militants ne sont que des petits soldats , machine a distribuer ou coller. Ils n’arrivent jamais a faire la part des choses.
      Je voudrais que le Parti ne soit plus dirigé par des élus. Ou très exceptionnellement

      andré 18

  • je partage beaucoup tes sentiments et ca va monter car j’entends dans le parti des camarades demander a quoi sert le PCF. Sous entendu " si nous avons des élus des deputés des ministres c’est le bonheur , si nous en perdons voir plus du tout , alors le PCF ne servirait a rien, donc il doit disparaitre". Mais alors a quoi moi simple adhérents comuniste pas élus , je sers a quoi ? et que deviennent les adhérents les symphatisants ? je rtouve que des camarades font bien peu de cas pour eux.

    depuis les années 80 en voulant aller chercher les couches moyennes voir les cadres et pendant se temps la on négligeait les ouvriers qui nous font tant défaut aujourd’hui et dont une grande partie vote n’importe quoi.

    nous avons négliger la bataille idéologique a un point que j’entednsd des camarades dire que le parti communiste est une coquille vide.

    nous sommes pris dans la machine electorale coincé dans le rythme et impératifs electoraux alors que le parti ne developpe plus ses idées ses proposition , abandonne les fondamentaux de ça raison de vivre.

    Quand a ceux qui nous traitent d’archaique , qu’ont ils produit de neuf ? a part maquiller le libéralisme , ravaler le capitalisme. Ils ont des petites idées neuves pour de vieilles grandes
    idées.

    Nous allons truffer nos interventions d’un vocabulaire très tendance " recomposition , refondation, rénovation etc ...." peut etre mais avant tout il faudra décider ce qu’on fait du PCF car tout passera par lui. Actuellement je ne vois pas ce qu’on peut faire à gauche sans lui.

    je n’en ai jamais autant voulu au PS. Ses dirigeants assassinent la gauche et les socialistes de base gobent tout ou font allègence. Je serai membres de se parti je t’y fouterai un bordel pour que ses dirigeants dégagent et a coup de pied au cul pour les envoyer a droite chez BAYROU.

    pour finir je m’arcboute sur rien du tout mais si je ne dois plus m’appeler " communiste " , comment dois je m’appeler. Parce que ne le cachons pas , des membres du parti ne veulent plus que le parti s’appelle "communiste" je souhaite que ce débat ait lieu et soit fort , il sera salutaire comme aucun autre.

    andré 18

  • Il est regrettable et le terme est trop faible, de voir que certains communistes qui ont eu un pouvoir au sein du parti,et même au-delà se permettent d’affaiblir,qu’ils le veuillent ou non encore,dans un moment aussi délicat que celui que nous vivons,c’est-à-dire avoir ou non encore un groupe communiste à l’assemblée nationale,leur responsabilité est énorme,je ne conteste à personne le droit de changer d’opinion,mais la période est de tout faire pour garder un groupe pour qu’à l’assemblée nationale,lavoix des petits se fasse entendre, sinon,il ne nous restera plus que la rue,et celà ne sera vraiment pas facile,je suis communiste depuis1963 nous avons traversés pas mal de mauvaises périodes,mais aujourd’hui notre parti est vraiment très faible et nous avons que notre unité pour nous aidé à garder lee maximum de députés, après oui,nous pourrons avoir des échanges profonds sur l’avenir et comment chaque communiste le perçoit ,mais franchement ça fait mal de voir un ancien dirigeant du parti communiste,discuter avec le père de la CSG et d’autres mesures aussi équitables de l’avenir de la"geuche"....
    >Je suis un peu éceurée.

    Yvonne de l’Isère