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Grenoble : CONTRE LA VIOLENCE D’ETAT ET DU PATRONAT, LUTTES UNITAIRES INTERPROFESSIONNELLES

Publie le lundi 8 mars 2004 par Open-Publishing

Union Départementale de la Confédération Nationale du Travail

AUJOURD’HUI EN GREVE, ET DEMAIN ?
CONTRE LA VIOLENCE D’ETAT ET DU PATRONAT,
LUTTES UNITAIRES INTERPROFESSIONNELLES

Jospin et Allègre rêvaient de dégraisser le mammouth. C’était presque du travail à la petite semaine de boutiquiers consciencieux et besogneux :
on taillait çà et là dans les postes, on offrait en catimini le lycée des métiers au MEDEF, on annualisait le temps de travail des TOS.

Avec Raffarin et Ferry, on est passé au stade semi industriel de l’abattage, on dépèce, on équarrit, on solde la barbaque en gros :
suppression de postes par milliers, limitation des recrutements, transfert de personnels aux collectivités locales, décentralisation pour permettre aux grandes entreprises de faire main basse sur l’entretien et
la restauration.

On précarise, on flexibilise, on renvoie au chômage : tous les moyens sont bons pour casser les statuts et rendre la bête docile et exploitable à merci. Et si çà ne suffit pas, on réprime les militants
syndicaux en les sanctionnant, les inculpant, et les condamnant.

On condamne la jeunesse aux travaux forcés à perpétuité : t’es qualifié, t’auras droit au dernier CDD de cinq ans du baron du MEDEF ; t’as pas de
diplôme, y a le RMA et les restos du cœur. Au moindre problème, on siffle Sarkozy et ses milices, Perben et ses procureurs.

Ils nous traitent comme des chiens, mordons les à la gorge !

Quelles que soient nos différences syndicales, nous sommes tous convaincus que la casse des services publics est en marche : santé, éducation, transports, culture, recherche, la foire aux liquidations
est ouverte. L’offensive du printemps dernier contre les retraites préfigure celle qui visera, dès les élections passées, la sécurité sociale. Va-t-on longtemps encore tergiverser chacun dans notre secteur professionnel ? Cette journée de grève du 12 mars ne doit pas s’inscrire
dans une nouvelle ronde de journées de 24 heures, mais doit préparer une véritable re-mobilisation.

C’est d’un mouvement collectif, unitaire et interprofessionnel dont nous avons besoin pour répondre à la guerre sociale du gouvernement et du MEDEF.

Puisque personne ne galère à notre place, que personne ne décide à notre place !

Réunion de la CNT-éducation le 24 mars à Grenoble, Cap Berriat.