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Sarko tient ses promesses à Johnny : à bas les impôts des riches et mort aux pirates

Publie le vendredi 27 juillet 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Sarkozy amorce la chasse aux pirates avec le président de la Fnac

Publié le Jeudi 26 juillet 2007, à 10H50 (+0200 GMT)
Par Guillaume Champeau

"Tout ce que j’ai dit avant les élections, je le ferai après". La formule de Nicolas Sarkozy est bien connue, et s’appliquera aussi au téléchargement illégal de musiques et de films sur Internet. Le gouvernement a annoncé mercredi la mise en place d’une commission chargée d’étudier les moyens de renforcer la lutte contre le téléchargement illégal, dont la composition risque de soulever quelques interrogations...

Nicolas Sarkozy et Johnny HallydayLaurent Wauquiez, le porte-parole du gouvernement Fillon qui s’était fait remarquer lors des débats de la loi DADVSI pour son soutien sans faille à Renaud Donnedieu de Vabres, l’a annoncé mercredi. Conformément aux souhaits de Nicolas Sarkozy, une commission sur les moyens de renforcer la lutte contre le téléchargement illégal sera créée prochainement. "Si on continue comme ça, on va tuer la Culture", a déclaré le Président de la République lors du conseil des ministres, même si exception faite des métiers de l’enregistrement musical, la culture ne s’est jamais aussi bien portée.

"Je serai donc vigilant dans ce domaine, il faut que chacun prenne sa part dans la lutte pour la protection des droits. Vous pourrez compter sur moi", avait déjà prévenu Nicolas Sarkozy dans une allocution aux professionnels du cinéma, à Cannes. Quelques semaines plus tard, ses conseillers recevaient à L’Elysée les représentants de l’industrie du disque. Totalement opposé à la licence globale qu’il voit comme la manifestation d’un "jeunisme", Sarkozy était venu au secours de l’industrie culturelle lorsque Renaud Donnedieu de Vabres avait échoué à faire obstacle à la proposition socialiste. Depuis, il rêve de redonner aux Martin Bouygues (TF1) et autres Jean-Bernard Levy (Vivendi) l’oligopole sur la diffusion des oeuvres dont ils ont jouit à la fin du 20ème siècle. Une distribution limitée est une information contrôlée.

Ainsi la commission devra étudier trois pistes, rapportées par Reuters :

1. mieux sanctionner les "pirates endurcis qui pratiquent le piratage à une échelle industrielle inacceptable" ;
2. travailler avec les fournisseurs d’accès internet et mettre en place un accord interprofessionnel qui permette d’avoir des moyens d’intervention adaptés ;
3. Développer l’offre de téléchargement.

C’est très probablement le retour au système de riposte gradué pourtant censuré une première fois par le conseil constitutionnel. Le gouvernement souhaite que les internautes reçoivent d’abord un message envoyé par le fournisseur d’accès, avant que celui-ci ne coupe totalement l’accès du délinquant. Sans autre forme de procès. Christine Albanel, la nouvelle ministre de la Culture, a déjà fait savoir son intérêt pour cette proposition. On sait que l’UMP est aussi favorable à une obligation de filtrage qui pèserait sur les fournisseurs d’accès à Internet.

Pour siéger à cette commission, le gouvernement devrait choisir des personnalités reconnues pour leur neutralité et leur vision progressiste. Denis Olivennes, le PDG de la Fnac, auteur d’un livre selon lequel "La gratuité c’est le vol" et dirigeant de la plate-forme de musique en ligne FnacMusic, est ainsi déjà assuré d’avoir sa place.

Ne fallait-il pas d’abord mettre en place une commission sur l’opportunité de créer cette commission ?

Cela fait déjà plus de dix ans, avec l’adoption des traités sur la protection des DRM à l’OMPI en 1996, que l’on cherche à lutter juridiquement et judiciairement contre le piratage numérique. Jamais sans le moindre effet, puisque la prise de pouvoir des citoyens sur la distribution des oeuvres est inscrite dans le sens de l’histoire et qu’aucune loi, aussi répressive soit-elle, ne peut se dresser comme un caillou au milieu d’un torrent.

Nicolas Sarkozy, adepte de la culture du résultat et du "tout est possible", pense sans doute qu’il peut faire plier ces félons d’internautes là où tous les pays du monde ont échoué.

Sauf à entrer en dictature, la France échouera aussi.

Et n’oublions par la désormais traditionnelle piqûre de rappel : Sarkozy et DADVSI : une histoire d’intérêt privé ?

 http://www.ratiatum.com/news5421_Sa...

Messages

  • Tant qu’il y aura ces lois qui ne protègent que les droits des majors du disque et les grandes marques et me font payer une taxe au bénéfice des chanteurs du Top 50 sur les DVD et CD où je sauvegarde mon propre travail non musical, j’ai pris une grande résolution :

    1- Ne plus acheter un seul CD ou DVD de Johnny ou de ses copains qui ont bénéficié de ventes de CD et de concerts en France pour se faire du fric mais qui ne veulent pas contribuer fiscalement pour aider les moins chanceux . Certains du Top 50 qui ne veulent pas être imposés ont bénéficié dans leur famille de l’aide des allocations familiales pendant leur enfance et leur adolescence mais ne veulent pas renvoyer l’ascenseur. Boycott de ces mesquins au bénéfice des sympas qui présentent des extraits de leurs titres sur le web et vous font écouter le reste pour un prix raisonnable .Si cela me plaît, et si leurs oeuvres ont la profondeur recherchée, j’irai à leurs concerts.

    2 - Je suis scandalisée qu’on ait détruit des tonnes de marchandises utiles importées sous-prétexte qu’elles copiaient des marques. On nous serine que les richesses naturelles de la terre sont limitées, les pauvres n’ont rien à se mettre sur le dos et certains préfèrent détruire des tonnes de vêtements pour faire plaisir aux marques . Yen a marre des marques . Il faudrait que l’on me paye un salaire de femme ou d’homme-sandwich pour que j’accepte de porter une marque inscrite sur mon dos, sur mon torse ou le long de la couture de mon pantalon de jogging.
    Les marques n’ont que la valeur que leur accorde celui qui les porte, rien de plus, c’est du vent .
    Finissons-en avec cette dictature des marques en se créant chacun sa propre marque, en se fabriquant à la machine à coudre un lot d’étiquettes brodées à sa propre marque . Moi, je ne porte que ma marque Tartempion, elle est très rare et d’une extrême valeur vu sa rareté, je suis seule à l’arborer .
    On ne se sortira des fausses valeurs et de la dictature des majors et des marques que par LA DERISION .

    • Tout à fait d’accord avec vous, il ne nous reste que le boycott, arme redoutable !

      Il est absolument scandaleux de voir les prix pratiqués pour assister à un concert et les chanteurs de se constituer des fortunes colossales sur le dos des jeunes qui n’auront jamais les poches pleines !

      Une autre chose, pour être un citoyen libre, c’est justement d’apprendre à résister aux marques, aux publicités, véritable aspirateur financier, pour une qualité très souvent douteuse !

      La liberté vaut bien un boycott ! On verra après comment se porte la culture !

    • les jeunes qui télécharchent n’ont pas les moyens de se payer un CD ou DVD. CETTE LOI VA ETRE ENCORE UN BIDE. Toujours plus pour les copains de SARKO et de moins en moins pour les gens du PEUPLE. Une bonne révolution et quelque têtes qui tombent pour calmer ses gros C.....

      Luis le révolté.

    • toutà fait d’accord avec tout ce qui est dit ! pour ma part, je boycotte les CD vendus par les majors et n’achète que ceux directement produits par les artistes ou par les maisons de disque indépendantes. Non à la dictature de la sous-culture musicale uniformisée relayée par les médias français (que de la daube !) oui à la liberté de découvrir des artistes de qualité grâce au net et ce sans enrichir de façon éhontée les FNAC, Virgin et autres vendus à la société de consommation.
      Catherine