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L’HUMA et la Gauche italienne

Publie le vendredi 27 juillet 2007 par Open-Publishing
13 commentaires

L’actualité, en particulier une enquête de l’Humanité de ce jour(27.07.07) sur la situation de la Gauche italienne et les différentes recompositions et l’intervention de nombreux Camarades italiens.

Les interventions de

 Franco GIORDANO, secrétaire général de Refondation

 Fulvia BANDOLI , député (gauche démocratique)

 Paolo CENTO , vert ( Secrétaire d’état dans le gouv. Prodi)

 Pierre Barbancey, La gauche italienne ne veut pas être sinistrée

Ou encore, Gianni RINALDINI, secrétaire général de la FIOM, Luciana CASTELLINA , de Il Manifesto, Piero SANSONETTI, de Libérazione, Carla RONGA ,directrice d’Aprile, etc.

Messages

  • Certains avaient manifesté -ici même- leur impatience ; le P.C.F. , L’Humanité devaient immédiatement se positionner dans le débat qui parcoure la gauche italienne.

    Le travail de Pierre BARBANCEY, dans l’HUMA. du jour, est remarquable (à l’image de ce qu’il a produit sur la situation au Liban) et, montre que la situation de la gauche italienne est autrement plus complexe. N’est ce pas LA LOUVE ?

    En tout cas, les problématiques en France sont un peu différentes mais nul doute que nous devons ouvrir le chantier et bosser.

    Mic

    • Le travail de Pierre BARBANCEY, dans l’HUMA. du jour, est remarquable

      Oui tres "remarquable" l’effort de Pierre Barbancey pour essayer de pas parle en aucun moment du congrès de constitution du Parti de la gauche européenne du 16 et 17 juin 2007...

      Dans l’Huma on ne a pas parle ni avant ni maintenant... N’est ce pas Mic

      A se demande si a bien existe cet congres... et bien moi aussi je te presente... et je vous renvoi a l’article de La Louve "16 et 17 juin 2007 : creation officielle du Parti de la Gauche Europeenne italien a Rome (reportage photo)" ici : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=49781

      Donc "Mic" avant de donne de leçon de complexité, pense tu que "l’ommission enorme" de un aspect politique de la situation de la gauche alternative et anticapitaliste italienne (come on l’appelle en Italie et pas de "trasmormation"...) nous empêche d’avoir tout les éléments d’analyse pour "comprendre" la "vraie réalité" de la gauche italienne ????

      Et qua dire de l’eventuelle "confiance" de "l’impartialité" du choix de la qualité rédactionnelle de l’Huma ?????????

      Plus je le relis l’article de Barbancey et plus je envie de lui conseille de "revoir" ces info, je lui conseille de s’informe sur l’importance du proget du PGE en Italie et sur le fait que on a on a déjà dépassé le moment des "contact" entre les organization politique de la gauche alternative et anticapitaliste italienne et on est dans un "fase" de constrution deja entame de une nouvelle force politique reelment a gauche et bien loin de la "complexite" voir de la "confusion" que l’article sembre expose, le chose son bien plus simples et franchement si on doit parler de une gauche que "ne veut pas être sinistrée" je m’occuperé bien plus a cel d’ici en France.......

      Pour finir et bien sans "intérêt particulier" le nom du segretaire generale du Parti de la Refondation Communiste est Franco Giordano...

      Roberto Ferrario

  • JE SUIS DE CEUX...

    ... qui avaient manifesté une "certaine impatience" sur la retransmission du congrès de "La sinistra" en Italie.

    En ouvrant L’HUMA, ce matin j’ai découvert ce que j’avais demandé avec de plus en plus d’agressivité et puis, regretté avec amertume de n’avoir pas eu...
    Eh bien, je ne boude pas mon plaisir. Nous l’avons, enfin ! C’est très bien ! Bravo L’HUMA !

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • Au delà du fond des discussions sur les situations particulières italiennes et allemandes, des débats parcourant les gauches de ces populations, trouvez-vous normal qu’il faille attendre tant de temps et une quasi-révolte de militants que vous êtes pour que "votre" journal parle enfin de l’Italie ?

    Surtout qu’ avec le processus fusionnel existant entre PRC et la gauche de DS , l’Italie redevient casher maintenant..... Ils ont mit un moment à s’en rendre compte.... Dont acte....

    Encore un effort pour retransmettre les débats des gauches d’ici et d’ailleurs .....

    (le "crime originel" était la scission de DS et la fusion avec les gauchistes. Les voilà à nouveau en sainteté avec une fusion sur la droite, dûe à la constitution, encore plus à droite d’un parti démocrate prodiste...., sorte de fusion qui ressemblerait ici à l’alliance de Bayrou avec Ségolene et Hollande, pendant que la gauche du PS canal historique, fusionnerait avec l’essentiel du PCF.)

    La grosse différence entre l’Italie, l’Allemagne, .... et la France, c’est que le champ ne se limite pas à un centre-gauche et une gauche .

    Copas

  • Tout d’abord, salut Roger ! Ton intervention est brève, mais on apprécie ta présence.

    Je suis de ceux qui, en tant que lecteur fidèle de l’Huma depuis 40 ans et attaché à la survie de ce journal, ont, avec Nose et d’autres, regretté de n’avoir pas eu une information équilibrée sur le sujet… J’en ai été d’autant plus heureux hier en ouvrant mon quotidien…

    Je suis aussi de ceux qui, comme Roger, comprennent le lien presque affectif que beaucoup d’Italiens (beaucoup en tout cas de ceux que j’ai connus) ont entretenu avec le PCI et le rôle que ce parti, ou ses « héritiers » peuvent continuer à jouer en Italie, l’influence qu’ils peuvent avoir aujourd’hui encore.

    Je comprends tout à fait que les camarades qui ont vécu cet évènement y soient attachés, tout comme je ne suis pas insensible à ce qu’en dit Roberto (concernant en particulier Carlo Giuliani), mais, continuer aujourd’hui à déplorer que l’Huma n’ait pas parlé du Congrès constitutif de la Sinistra Europea me semblerait puéril, tant il est vrai que la synthèse de Pierre Barbancey et les déclarations et articles des leaders parties prenantes de ce mouvement, notamment de Franco Giordano, nous donnent matière à réflexion pour notre propre compte.

    La situation de la Sinistra semble très ouverte et bien plus complexe qu’une lecture rapide, l’opposant volontiers à « Die Linke » pourrait le donner à croire : les questions de contestation du capitalisme / participation au pouvoir, radicalité / alliance avec les sociaux-démocrates, fusion des organisations / confédération, identité / dissolution, projet / stratégie électorale,… sont loin d’être tranchées et il est évident que l’avenir est loin d’être écrit : pas plus en Italie qu’en Allemagne ou qu’en France…

    Faut-il rappeler que « Sinistra » se traduit par « Gauche » ? (ou « gôche » ou « gôôôche », ou « gôôôôôôche » etc… au choix).

    Mes modestes connaissances en Italien m’avaient permis de prendre connaissance des analyses parues notamment dans Liberazione (avec les difficultés que l’on connaît quand on entreprend de lire la presse étrangère, y compris si on maîtrise la langue…), et l’impression que je ressens à la lecture de l’article de P. Barbancey confirme l’opinion que j’avais pu me faire.

    Les contradictions du mouvement, justement soulignées à propos de l’affiliation des députés européens (qui au groupe GUE, qui au PSE !), ne manqueront pas de nous interpeler !

    Pour les italianisants, un article paru dans Liberazione du 19 juin «  Alfonso Gianni : le europee del 2009, terreno ideale per il partito unico » peut apporter un éclairage sur le point de vue de Prc (ou du moins certains dirigeants de ce parti).

    Je trouve ces deux pages de l’Huma très utiles à la réflexion que nous menons en France pour nous sortir de ce guêpier, pour continuer à exister et être utiles, tout en sachant pertinemment qu’aucune expérience ne peut avoir valeur de modèle (merci, on a déjà donné !) …

    J’espère que d’autres articles et contributions continueront d’alimenter ce débat.

    Francis de Quincy

  • Bien sûr quand je parle d’article remarquable, je veux dire simplement que cette enquête doit être remarquée. Elle le fût, donc c’est bien.

    Je n’ai pas bien compris Roberto, qu’elle leçon de complexité j’ai bien pu vouloir te donner.
    J’ai simplement voulu dire que nous avions du travail à produire et que la situation française avait ses particularités.

    S’arrêter au traitement des deux évènements du même week end de juin :

    - "Die lincke" qui se constitue et produit ce que l’on sait dans le paysage politique allemand

    - "La gauche européeenne" en Italie qui se réunit à ROME, c’est certainement important, mais l’effet produit à ce jour est maigre.

    Et, c’est vrai que l’article en question de P.B., le montre, ce débat au sein de la gauche italienne va bien au delà du cadre proposé par le P.G.E..

    Que les débats sur la reconstruction d’une gauche de gauche en France soit mal engagé me parait indéniable.

    Je sais, Roberto, ta sensibilité à la situation politique en Italie, mais maintenant, comme dans le passé nous ne pourrons poser le calque italien sur notre situation.

    Je ne vois pas venir une scission de la gauche du P.S. et, ormis le P.C. qu’elles autres organisations sont concernées : les verts !!! La L.C.R. ? .... Des individus isolés sûrement nombreux, mais à rassembler.
    Où est cet équivalent des cent cinquante parlementaires qui réfléchissent à l’ alternative en Italie ? Quel organe de presse pour porter le débat ?
    Et la liste bien sûr n’est pas exhaustive...

    Je suis en attente de cette nouvelle construction. Essayons de la prendre par le bon bout.

    Mic

    • La situation française si elle doit se traiter en termes électoraux est dans les mêmes gammes potentielles d’influence... Il ne faut pas se gargariser sur des élus qui dépendent de systèmes électoraux forts differents (autrement dit les "150 parlementaires" ne sont pas un instrument correct de comparaison).

      Pour la France, la tradition de sectarisme, puissante, la non-decantation de courants dominants qui agrégeraient les autres autour rendent compliquées les choses.

      L’extreme gauche n’est plus à l’agonie (elle l’a été à peu près à la même époque en Italie), le PCF survit avec la plus importante force militante (même si c’est en militants loin très loin des adherents déclarés), la gauche du PS est impalpable et on a beaucoup de mal à en discerner les contours. Ce qu’on sait c’est que des ruptures du PS il y en a eu mais elles n’ont pas donné forcement des forces puissantes (Chevenement...... malgré le fric). Une grande espérance peut exister dans la gauche et finalement voir un minuscule filet d’eau vive sortir du PS... Les verts sont également dans une situation confuse entre les verts de gris ultra-liberaux, la bêtise anti-démocratique pro TCiste et un courant de gauche la défini.

      Les seules certitudes sont donc les forces militantes réelles de l’extreme gauche , du PCF, avec des soupoudrages libertaires, alternatifs, etc.

      En France il n’est pas possible par exemple au PC de se déplacer aisement vers sa droite, même pour fusionner avec un morceau de PS congrus (qui réellement aurait la moelle dans ce parti de sortir même quand il se font savater régulierement ?) car à sa gauche il y a des gens qui pesent pratiquement autant qu’eux, des fois + des fois moins.

      Il faut donc parler avec tout le monde (de la gauche réelle s’entend , les pros-TCE désolé....) se définir politiquement rigoureusement sur les questions de fond afin de pouvoir voir avce qui se rapprocher pour un tel dessein.

      Mais je ne vois sérieusement que l’extreme gauche et le PCF qui soient suceptibles de se rapprocher, si ils le veulent. Et c’est pas joué.

      Copas