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La fin du Parti Communiste Italien et la naissance du Parti de la Refondation Communiste

Publie le dimanche 29 juillet 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

de Jean-Yves Dormagen

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Messages

  • Ouais, bon, dommage qu’un tel outil soit abrité dans un bunker....

    On ne se refait pas (Sciences Po, ou beaucoup de lieux universitaires et/ou de recherche en général) le savoir on en craint le partage, la discution et la reproduction obligée donc.

    Merci pour notre ami d’avoir donné un extrait un peu plus large de son oeuvre.

    Toutefois, elle me semble encore réductrice, si elle pointe quelques aspects de la création de PRC, néanmoins surdimensionner l’aspect identitaire me semble trop. La question de l’identité a certes joué (et d’autres en Italie se sont appelé également Parti Communiste mais ils n’ont pas raflé la place de PRC, il faut donc voir qu’il y avait autre chose), mais les actes politiques, et la création politique ont été une marque puissante de ce parti.
    Pour le meilleur comme pour le pire peut-être.

    Sinon, sur le fond, evidemment le PCI perdait rapidement du terrain depuis qu’une série d’erreurs génantes étaient apparues :
    Mauvais positionnements sur le Mai rampant italien et le climat de révolte permanent et explosif existant parmi les travailleurs italiens qui a bouleversé plusieurs années la situation des entreprises (le PCI y a perdu du terrain faute de se reconnaitre dans le mouvement de sa classe et faute que sa classe le reconnaisse comme son outil),
    et en même temps virage vers une alliance sur la droite interclassiste, avec la Démocratie Chrétienne, espèce de monstre corrompu, comme un parti gaulliste gangréné par la mafia et ayant été aux affaires depuis la guerre....Malgré les genuflexions du compromis historique, la droite dominante pro-américaine (ce n’est pas là une figure de style) de la DC refusera l’alliance ....

    l’histoire pourra retenir que le PCI tourna le dos aux interets des travailleurs au moment où ceux-ci sortaient d’un formidable mouvement et où les soubresauts étaient encore vivaces, en allant faire des bisouilles aux Démocrates Chretiens.
    L’assassinat d’Aldo Moro fit retarder ce dessein d’alliance avec la bourgeoisie, mais pas la désirance.
    L’explosion de la Démocratie Chretienne par la vérole accumulée au cours de dizaines d’années dans le fromage repoussa encore le compromis historique. Et remis en selle les forces à droite de la DC. Ou des débris de la DC.
    La stagnation puis la baisse du PCI sont les consequences de tout celà.
    La poursuite de l’attirance des écuelles pleines des miettes concédées à un appareil se poursuivit et l’érosion politique aussi. Ainsi que la dérive continue vers la droite....

    La création de PRC a également cette toile de fond........et ne peut se résumer au seul repli identitaire.

    Copas