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Laissez vivre le bio !

Publie le mardi 31 juillet 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

de Zara Whites

Question qu’on me pose souvent, et pourtant, j’étais comme eux, comme monsieur tout le monde (pardon, madame tout le monde…) et je ne comprenais pas… Si la pub dit que c’est bien, si le gouvernement autorise ces produits, ça veut dire que c’est bon, non ?

Je faisais une totale confiance à la télé, aux pubs et aux dirigeants….
ERREUR !

Quand Évolutionnaire m’a demandé de faire un article sur ce sujet, j’ai tout de suite saisi ma chance pour vous parler de ce que je ressens… Et effectivement :

J’avais oublié que pour la télé, les pubs, et pour les gouvernements, c’est l’argent qui compte, pas la santé publique…que ceux-ci ne s’inquiètent pas de la mienne, ni de celle de mes enfants, mais de la santé de leurs portefeuilles

Totalement vrai, quand ils disent de petites quantités de pesticides ne peuvent tuer d’êtres humains (même si ça tue quand même les insectes et les petits animaux.)

Un tout petit peu de parabène dans nos produits de beauté ne nous fait pas de mal…et que les OGM c’est bien pour les plantes ET pour nous (sauf que le parabène tue la biodiversité et que nous n’avons aucune idée des effets sur l’être humain à longue échéance. A court terme par contre, ces produits rendent des souris bien malades !)

Raisonnement mathématique : Dans une journée toutes les petites quantités de pesticides cités ci-dessus accumulées, plus les produits toxiques dans nos produits de nettoyage de maison…Une accumulation de divers et petits pesticides peut devenir un grand beaucoup, TROP ! Cumulons ça sur des années…Je n’en suis pas certaine, d’ailleurs je suis même convaincue du contraire, ces pesticides nous font du mal…

Quand j’étais encore petite (il y a fort longtemps, HI ! HI !), une personne dans mon entourage atteinte d’un cancer était chose exceptionnelle…

Et maintenant ?

De plus en plus d’humains développent des cancers, ç’est hélas devenu quotidien ! Horrible ! Et nous continuons à dire que toutes ces toxines n’y sont pour rien ?

Mais de qui se moque t’on ? Pour qui nous prend t’on ?
Dans mon potager, pas de produits toxiques, ni d’OGM, et je peux vous dire, que ça pousse, ça profite et nous mangeons bien !

MON ANGOISSE : Les OGM !

Si un jour à proximité de mon potager, des OGM sont cultivés, Dame nature fera sont travail, les abeilles continueront de butiner, le vent continuera de souffler, et je serais polluée par les OGM malgré moi ! Si ça continue il y a de grandes chances que je sois contaminée ! C’est ça la démocratie ?

Mais, pour l’instant, il y a des boutiques Bio, avec une vrai éthique Bio…On y va, on y fait ses courses, on nous aide et on nous conseille, comme au bon vieux temps….on y trouve de vrais produits, avec du vrai goût, pas de produits de synthèse….de véritables valeurs et véritables valeurs nutritives. Contrairement aux fruits et légumes irradiés pour garantir une longue conservation.

C’est un peu plus cher, c’est vrai, mais si nous ne faisons plus nos emplettes dans ces grandes surfaces, faisons une liste et achetons ce dont nous avons réellement besoin. A la fin de la semaine, nous ne jetterons plus la moitié des denrées à la poubelle. Quand nous mangeons, nous mangeons mieux et nous accumulons davantage de valeurs nutritives ; Nous sommes en meilleure santé, et ça !!! Ca n’a pas de prix !

Même chose pour l’énergie, la terre nous fournit tout ce dont nous avons besoin, l’air, l’eau, le soleil, et nous pouvons utiliser ces éléments pour nous fournir de l’énergie… Mais non, faut que nous prenions le risque d’installer des centrales nucléaires…utilisant encore et encore des produits non renouvelables, pour obtenir une énergie de risque…une énergie qui génère des déchets durant 8000 ans !!! … Bel héritage pour nos enfants…. Avec les risques d’explosion, car nous avons tellement endommagé la nature que nous ne pouvons prévoir ses réactions et on ne peut pas être sur de tremblements de terres etc.….

Pour ceux qui produisent du Bio, pensez aussi à utiliser des énergies renouvelables et propres, pour la terre, pour nous….

En conclusion il faudrait d’avantage considérer le BIO comme du développement durable et non une mode.

Alors en toute connaissance de cause, vous vous posez encore des questions ?

http://zara-ecolo.over-blog.com

http://www.evolutionnaire.fr


Femme à poils

Zara Whites, 39 ans, ex-actrice porno convertie au végétarisme militant. Elle anime un blog défendant la condition animale et défile ce samedi pour des cosmétiques « non cruels ».

de LAURE NOUALHAT

Quand une actrice porno devient écolo, pas de miracle, elle continue à se déshabiller. Mais cette fois pour la cause animale. Si vous croisez désormais Zara Whites, actrice adulée des années 90, nue, ce sera probablement pour une campagne de la célèbre ONG britannique Peta, qui milite contre la fourrure et la torture animale. Végétarienne militante, Zara manifeste contre la corrida, la chasse ou pour les cosmétiques ne pratiquant aucun test sur les animaux. Aux Pays-Bas, elle s’est récemment produite dans une « action barquette » : nue, sous la pluie, le corps redessiné comme une pièce de boucherie. Ce samedi, elle squatte près des grands magasins parisiens pour informer les badauds sur les cosmétiques « non cruels ».

Bien que Zara Whites ait raccroché les panties il y a plus de quinze ans, son image de star du X colle à la peau d’Esther Spincer, son vrai nom. Dans les années 90, l’actrice de fesses a tourné dans 27 films. Soit 54 jours de tournage, qui ont bâti vingt ans de notoriété. Les films rapportent encore aux producteurs, tandis qu’il ne reste à Esther qu’un pseudo à exploiter. En tant que performeuse, elle était payée au cachet ( « 1 250 dollars à l’époque »), mais les producteurs encaissent toujours les ventes de ses DVD. « Tout le monde gagne de l’argent avec mon nom, sauf moi. Je me suis dit qu’il fallait mettre ce nom au service d’une bonne cause. »

Entourée de ses trois Max - Maxime, son mari, Maximin et Maxence, ses fils -, Esther Spincer mène désormais la vie abrutissante d’une mère de famille débordée. Dans une petite maison de Rambouillet, vivent en bonne harmonie un dogue argentin, deux lapins, deux chats, un cochon d’Inde et un poisson rouge. Esther forme un assemblement de contraires assez détonnant avec son homme, rencontré dans un restau italien où ils avaient leurs habitudes. Il est aussi noir de peau qu’elle est blonde comme les blés, aussi carnivore qu’elle est végétarienne, aussi mâle/chef de meute/fauve qu’elle est femelle/louve/chatte. Il est peu concerné par la condition animale (sauf dans son assiette), elle peut organiser un enterrement pour une mouche. Il adore les Mercedes, elle le vélo. Cette cohabitation provoque donc de sacrées joutes oratoires. « Si j’impose mon point de vue, je ne changerai personne », confesse-t-elle. Et de convoquer Gandhi : « Je dois être le changement que je veux voir dans ce monde , alors j’essaie de donner le bon exemple. » Ancien handballeur et préparateur physique de l’équipe de Boulogne-Billancourt, Maxime cultive un potager bio au fond du jardin. Sa belle des champs néerlandaise lui prépare du purin d’ortie. « Sinon, je ne toucherais à aucun de ses légumes », prévient-elle.

Elle ne travaille pas, de peur d’être rattrapée par le fisc (elle aurait oublié de payer ses impôts, la faute à un manager peu scrupuleux, selon elle). Mais elle s’éclate comme une folle sur son blog Zara-Ecolo qui affiche jusqu’à 5 000 pages vues par jour. On y trouve de véritables horreurs sur les ravages de l’alcool au volant, des photos trash de victimes et d’animaux torturés, du sang, de la bile et des bandelettes. « Oui, je sais, il faut que je mette un peu plus d’humour. » Ses fils l’accaparent comme deux adorables souillons exclusifs. Maxime, Maxence, Maximin. Que faut-il y voir ? « Quand j’appelle un Max à la maison, il y en a toujours un qui répond. » Comme si elle craignait qu’aucun de ses hommes ne l’écoute ?

Il est vrai que pour se faire entendre, le X n’est peut-être pas la meilleure voie. Elle en parle avec simplicité et sans pudeur. « J’étais payée pour vivre mes fantasmes. J’avais la libido d’une femme de 20 ans, je tournais avec qui je voulais, j’imposais mes limites. Je m’amusais comme une folle. » Hors de question d’y voir un signe de dégradation de la femme. « Une heure de sexe, c’est comme de la gymnastique quand on n’y met pas son cœur. » Cette décontraction lui a permis de travailler comme prostituée dans une maison close à 19 ans. « Je prenais le fric des mecs, j’étais plus maligne qu’eux ! » Son père, qui vendait des espaces publicitaires dans des magazines, l’accompagnait parfois le soir au Whites, un bordel de Rotterdam d’où lui vient son pseudo. « Voyant que les chauffeurs de taxi étaient prêts à me sauter, mon père préférait m’amener.

C’était un geste d’amour de sa part. » De son côté, après avoir élevé ses quatre enfants et officié comme serveuse, sa mère a créé sa propre agence de charme. « Il faut comprendre que le sexe est un business comme un autre dans mon pays. » Aujourd’hui, la concurrence des filles de l’Est met l’agence de maman en péril. « Elles sont moins chères, et tout aussi douées. Aujourd’hui, c’est plus dur. Il faut faire des choses plus crues. Moi, j’avais de la chance : personne ne me forçait. » A part sa libido et sa curiosité naïve. Côté cœur, Zara est si gentille qu’Esther se fait souvent avoir. Par des margoulins qui sentent la poule aux miches d’or. Par des libidineux sans distinction qui ne lui proposent que la bagatelle. Par des gogos gentils ou nocifs. « Les garçons me disaient qu’ils m’aimaient ; j’étais naïve, je les croyais. » Après les années fesses et paillettes, pointe la déprime. Zara prend de la cocaïne. Beaucoup. Elle doit à son père, qui buvait au moindre souci, de ne pas toucher à l’alcool. Elle préfère les paradis artificiels, la chimie de synthèse, les soirées en boîte. De ces années-là, elle garde une impression mitigée. Entre regrets et souvenirs attendris. Elle repart aux Pays-Bas se ressourcer auprès des siens.

Elle sait qu’elle doit ce portrait, et moult invitations sur les plateaux télé, à son passé de hardeuse. « Ça va faire quinze ans que j’ai arrêté. Dommage que ça n’intéresse personne de parler d’autre chose que de cul avec moi. » Zara préfère parler des animaux. La jolie poupée qui prend fait et cause pour les bêtes, ça rappelle quelqu’un. En moins méchant. Cette fille du plat pays assure ne pas s’être tournée vers les animaux par dégoût du genre humain. « J’aime autant les animaux que les hommes, mais je veux aider les animaux parce qu’ils n’ont pas de voix. »

Sa conversion à la préservation de la planète et à la cause animale s’est faite à la lecture d’un livre, il y a trois ans : Les dernières heures du soleil ancestral, de Tom Hartman, qui prône le respect de toutes les formes de vie et estime le divorce homme-nature à la base de l’ensemble de nos problèmes . « Après trois pages, j’ai compris comment ça fonctionnait : les arbres donnent de l’oxygène, et sans oxygène, on ne peut pas vivre. Tout est lié. Je me suis rendu compte que j’ai mis deux enfants au monde, et il faut qu’ils vivent après. »

Son quotidien change peu à peu ; elle trie ses déchets, ne mange que du bio, lave les couches du petit dernier, se soigne au jus d’herbe d’orge et s’achète des pyjamas chez Emmaüs. Pendant la campagne présidentielle, Esther a milité pour La France en action, un nano mouvement politique qui défend les animaux, les handicapés et la médecine alternative. Son végétarisme est un véri­table engagement politique. « On ne veut rien savoir des conditions d’élevage, mais un jour, il y a un déclic. On se dit qu’on ne peut plus manger cette souffrance. Et puis ne plus manger de viande, c’est aussi agir contre la faim dans le monde. En consacrant moins de céréales aux élevages, on pourrait nourrir des populations démunies. »

Zara Whites en 5 dates

8 novembre 1968
Naissance d’Esther Spincer à Rotterdam (Pays-Bas).

1992
Arrête le hard.

Janvier 2000
Naissance de Maximin.

Octobre 2004
Naissance de Maxence.

Juin 2006
Devient bénévole de l’ONG Peta.

http://www.liberation.fr/transversales/portraits/269481.FR.php

Messages

  • Je vote pour elle . qu’elle se presente

  • Je suis depuis un moment Evolutionnaire et zara écolo et je découvre ICI qu’il travail enssemble !Comme quoi sur le net les bonnes idées ce rassemble, bonne chance a vous deux et continuez a nous informer, j’ai delaisser la TV je passe beaucoup de temps sur BELLACIAO et je trouve ça beaucoup plus instructif.MERCI AU COLLECTIF

  • Nous sommes soumis continuellement à un lavage de cerveau, qui nous fait

    croire que l’establishment médical que nous louons plus que tout se préoccupe de notre

    bien-être. Nous somme éduqués à faire confiance aux médecins et à nos gouvernements et

    nous sommes convaincus qu’ils s’occupent bien de nous et que les médiats sont nos amis.

    La vérité est évidement toute autre.

    http://evolutionnaire.free.fr/laissezvivrelebio.php

  • Décidément, je ne me lasse pas d’être surpris par Bella Ciao. Zarah enfin présentée pour le combat dans lequel elle s’est engagée, en toute simplicité, j’aime beaucoup cela.

    Donner l’espace pour permettre à toutes et tous de dire et faire, quoi de plus remarquable.

    Merci au collectif pour ce moment supplémentaire d’humanité.

    L’agneau