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Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz)
Publie le vendredi 7 septembre 2007 par Open-Publishing5 commentaires
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Rappel :
– Les zaz sont une forme d’expression politique.
– Un zaz se définit comme un bon mot mauvais.
– Ok, certains sont atroces, mais c’est le principe qui le veut.
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D’après les dernières données statistiques c’est vraiment la gloire pour Marcel Proust, bien qu’avec un hic tout à fait inattendu
Oui ! Proust se porte statistiquement très très bien, et avec un immense lectorat. Ce que le ministère de la culture ne souligne cependant pas : c’est qu’il est lu désormais presque exclusivement en anglais.
– Au moins toi, tu l’as lu Proust en anglais ?
Rentrée et prix littéraires
770 romans pour cette rentrée, c’est quand même impressionnant !
– En vérité, ca fonctionne comment pour la sélection par les éditeurs ? sur le fond du texte ou sur les relations extrinsèques ?
– On ne peut absolument pas répondre à une question mal intentionnée de cette nature ! Mais on peut te donner un exemple. Supposons ! : ton scottish-terrier est un ami personnel de Barney, le chien de George W. Bush, ils se connaissent depuis longtemps. Bon, ben tout éditeur français est immédiatement prêt à publier tes papiers les plus délavés, même ceux qui servent à bourrer tes souliers.
Le Canard enchaîné, la presse française
La presse française a fourni beaucoup d’efforts pour sortir de la purée, pense au Monde et à Libé. Le Canard enchaîné de son côté est remonté au niveau inespéré de gaieté qu’on reconnaît volontiers à la très chère "Humanité".
– Evidemment, et ça nous navre, le journal le plus rigolo en France reste encore malgré tout nettement Le Figaro.
Hors-sujet : Police, parce que ça, c’est quand même pas de la littérature : "Bagarres récentes à la Gare (du Nord), la police a du mal, dirait-on, à maîtriser la situation"
Il faut comprendre que d’abord la police est tout en finesse, diplomate et très prudente
Un policier montre en effet, gentiment, un voyou du doigt, celui-ci aussitôt, comme on sait, se roule par terre, se jette contre un mûr la tête la première, il s’y casse les deux genoux et serait prêt à se mettre une balle dans la poitrine pour démontrer à la presse la nocivité du taser.
"Le double blind cornélien de la coupe du monde de rugby" ( 50 bouquins ces derniers temps parus sur le sujet)
Bon ! nos chers gars du XV de France craquent demain contre les pumas argentins, le sarkozysme s’effondre illico. Les bleus au contraire font des flammes et montent vers une ébloussant succès, Sarko, froidement, tu en prends pour plus de dix ans.
Tu vois le dilemme, Marco, bonnard, est-ce t’as choisi ton camp ?
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Les pensées zaz de l’Ocséna
Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)
Messages
1. Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz), 7 septembre 2007, 09:46
Bon, bien sûr, demain c’est maintenant aujourd’hui.
1. Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz), 7 septembre 2007, 10:37
Ici l’Ombre. Les carottes sont-elles cuites ? Je répète, les carottes sont-elles cuites ?
2. Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz), 7 septembre 2007, 13:44
Le gros avantage d’être premier ministre ou ministre, c’est que t’as gratoss Roland Garros et le stade de France. Et c’est pour ça qu’on les hait tant !
3. Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz), 7 septembre 2007, 14:04
Ici l’ombre
Les carottes sont bien cuites mais ça dépend quand
Hélas, ça dépend, ça dépasse
Mais ces ZAZ quelel bonne trouvaille ! Bravo , c’est "très jouli" comme aurait dit Ségolène (celle d’avant la rentrée - car, depuis , la nouvelle Ségolène - celle d’après la Corse dit simplement "Pschiiittt")
Radio Paris ment
Radio Paris est allemand
Chatounette
4. Ocséna et la bonne santé de la littérature française (zaz), 8 septembre 2007, 00:09
Nos vives excuses à tous les lecteurs. Le texte ci-dessus sur le rugby a été écrit le 6, veille de la rencontre avec les Argentins. Nous ne pouvions pas savoir qu’il serait lu avant par les joueurs français et introduirait un tel doute dans leurs esprits.
Parce que vous l’avez constaté vous-même les bleus n’ont pas joué ou se sont appliqués à perdre par tous les moyens.