Accueil > Le problème des OGM...

Le problème des OGM...

Publie le jeudi 11 octobre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Dans mon prochain roman, qui devrait être en librairie dès mars, je m’attaque aux incohérences gouvernementales sur un fonds de fiction...

Je vous sers ici ce qui a trait aux OGM...

De 2013 à 2025, la France subit un régime totalitaire de facto, un mouvement révolutionnaire républicain émerge pour bouter les pseudo républiacains du pouvoir. Damien Corday est mis en examen pour diverses infractions terroristes, il revient aux prémices de son action dès 2OO7...

(…) Euréka ! Nous y sommes, vous faites votre appel du 18 juin ! s’écria le Juge d’instruction.
Vous me flattez cher Monsieur, ironisa Corday.
Ce n’est pas mon but, mon unique dessein est de comprendre à partir de ces informations, comment pouvait-on savoir vous rejoindre…
Mon pauvre Monsieur, sachez que ça dépasse votre simple entendement, il n’y a bien que les gens croyant en notre idéal qui pouvait nous joindre, c’était là l’assurance de s’entourer d’une élite qui allait pouvoir ensuite gérer les armées de l’ombre et fomenter tout ce que la France a pu subir… La séance nostalgie est terminée ou vous comptez encore me lire des extraits de mes Bâtons pour les battre ?
Vous avez le don de pouvoir me faire sortir de mes gonds, savez-vous ?
Je ne m’inquiète pas, j’ai comme l’impression que votre oreille se plaît parfois à entendre ce que je dis et surtout à ne pas entendre ce que votre charge exige que vous me fassiez dire…
Quelle que puisse être ma subjectivité, vous savez très bien qu’au vu des charges qui pèsent contre vous, l’ordonnance de non-lieu est imprononçable…
Je ne vous en demande pas autant, je voudrai seulement que vous vous interrogiez, que vous sachiez si vous avez envie de continuer opiniâtrement à servir un tel système ? Posez-vous la question que je me suis posée il y a dix-huit ans !
Je ne suis vraiment pas celui que vous croyez, Monsieur Corday…
Croyez que je l’espère de tout mon cœur…
Permettez-moi Monsieur Bourrelle de revenir aux OGM, en 2007, on les banalisait. Les scientifiques, je parle de ceux qui n’étaient pas payés ou corrompus par la grosse industrie, tiraient la sonnette d’alarme, quand chaque département comptait quelques parcelles. Mon Saulnois natal en était lui-même infesté, près de Vic sur Seille, ville qui vit naître le peintre Georges de la Tour en 1593. J’en étais moi-même malade mais mon combat devait dépasser le simple arrachage de plantations, José Bové le faisait d’ailleurs très bien. Grâce à l’arrachage qui avait un retentissement médiatique, on n’en bouffait pas. La Justice réprimait durement les arracheurs qui goûtaient à l’emprisonnement, en l’occurrence leur leader. Il n’avait pas peur de payer car il savait sa cause juste. Le Tribunal d’Orléans a même reconnu la même année l’état de nécessite de cet arrachage comme circonstance atténuante ce qui déplut au plus haut point au président et à son gouvernement qui rappelons-le n’ont pas vocation à exécuter la Justice. Le gouvernement se laissait convaincre par les gros investisseurs, les grosses entreprises multinationales que la mondialisation en avait besoin. Evidemment de bonne foi ou corrompus, ils n’écoutaient en rien les scientifiques. Ce n’est qu’en 2020 qu’on a décelé les méfaits de ces OGM, il était déjà trop tard pour bien des personnes. Les carences des nutriments génétiquement modifiés en provoquèrent bien d’autres sur les organismes des plus faibles consommateurs. On a commencé par les plantes et on a suivi sur les embryons humains. Les OGM ne sont ni, plus ni moins que l’immigration choisie avant la naissance, disait en octobre 2007, une sommité de la science dont j’ai malheureusement oublié le nom. L’eugénisme est une des premières bases du fascisme cher à Heirman et son ami Berlusconi. On prétendait que les OGM allaient mettre fin à la faim dans le monde, mais les gros industriels n’avaient aucun dessein humaniste, on l’a vu par la suite et au moins, on a pu épargner l’Afrique de la « pandémie OGM » et ses conséquences sur les organismes faibles découvertes en 2020. Heirman jouait un rôle de pantomime en simulant son autorité quelconque sur ces castes en taxant leurs stock options par exemple. Ce n’était qu’un leurre auquel il avait été autorisé par eux pour relancer sa politique commandée par ces derniers. La vente des OGM était de plus très rentable, étant stériles, on ne pouvait stocker de grain et on se devait d’acheter chaque année de nouvelles semailles. Enfin, les produits non OGM ont vu leurs prix tripler car ils devenaient rares, on passait au tout OGM, dont personne ne voulait. L’OGM est donc très vite devenu la nourriture du pauvre puis des classes moyennes. Notre président n’en mange jamais mais y a beaucoup gagné. On sait quelles conséquences cette négligence contre l’humanité a eu entre 2018 et 2020. On a dû faire venir une vague d’immigration d’Afrique, ceux qui n’avaient pas été touchés par les conséquences sanitaires des OGM pour pallier les départs en retraite et les maladies dû à la « pandémie OGM. » Aujourd’hui, on place l’OGM dans la même classe que l’amiante car des hommes moururent au nom de l’ignorance et du pognon. De plus, on a vu les conséquences de ces plantations sur les écosystèmes. Jamais les surhommes ou surplantes n’auraient dû exister. C’est ce qu’on appelait avant Heirman, l’intérêt général…
Mon devoir de réserve m’interdit tout commentaire, Monsieur Corday, sinon qu’il faut que je travaille vos déclarations et que j’écourte donc cet interrogatoire.
Au revoir Monsieur Bourrelle…
Au revoir Monsieur Corday… »
Damien Corday fut reconduit à sa geôle sous bonne escorte, le juge resta à son bureau soucieux, fixant le vase d’Emile Gallé, sur le guéridon.
A quoi pensez-vous, Monsieur le Juge ? demanda le greffier.
A ce Gallé…
Ce quoi ?
Au vase…
Vous vouliez dire Emile Gallé ! reprit le greffier confus.
Oui, ces vases viennent de Nancy, le Saulnois se trouve à quelques dizaines de kilomètres de cette même ville. Corday n’a même pas reconnu l’objet, lui qui est si attaché à sa région.
Il n’y entend peut-être rien en œuvres d’art… Il était légionnaire après tout…
Il est docteur en histoire et a étudié à Nancy, alors s’il vous plaît, s’il ne connaît pas l’école de Nancy… J’ai un étrange sentiment, essaierait-il de me dire quelque chose ?
Prenez du recul Monsieur le Juge, ça vire à l’obsession…
Il y a quelque chose mais quoi ?
Je crains parfois que Corday réussisse à me faire partager bien des positions avec lui, ou alors, peut-être n’est-il pas celui qu’on croit, confia le greffier.
Non, il est bien Corday, ça ne fait pas de doute, c’est lui. Son ancien chef de corps me l’a confirmé. Pour fédérer, il est très fort, je le reconnais(.....)
A suivre…

Roman encore en devenir de Joël Heirman…

Messages

  • Je vous prie de me pardonner les redondances, incohérences ou fautes de frappe ou de langue, mais je commence à peine la relecture de l’ouvrage...

    Pour vous faire patienter, à paraître prochainement, le 5 nov en librairie, Qui n’est nu ment, Joël Heirman, éd Edilivre, Paris, 2007.

    Voir article sur Bellaciao, articles sur jheirman.skyblog.com ou présentation sur www.edilivre.com

    Bonne lecture...

    Joël Heirman