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Contre la réforme des retraites, Bernard Thibault appelle à amplifier la mobilisation

Publie le samedi 20 octobre 2007 par Open-Publishing
15 commentaires

1) Bernard THIBAULT (CGT) : "Il faut amplifier la mobilisation"
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a appelé jeudi à Marseille à "amplifier la mobilisation" contre le projet de loi de réforme des retraites, estimant que "nous n’avons pas d’autre choix". Bernard Thibault, le premier des quatre leaders confédéraux à s’exprimer lors du meeting unitaire organisé devant le stade Vélodrome à l’issue d’une manifestation qui a rassemblé 200.000 personnes selon les organisateurs et 19.000 selon la police, a annoncé de "multiples actions dans toutes les villes pendant le week end" et un "rendez-vous de mobilisation la semaine prochaine".

"Il faut continuer à faire bouillir la marmite, continuer et amplifier la mobilisation, nous n’avons pas d’autre choix ; il y a de quoi faire, des énergies à libérer ; nous pouvons élargir encore davantage la participation aux grèves et aux manifestations ; cela réclame beaucoup de patience et de persuasion", a-t-il lancé.

Le secrétaire général de la CGT a confirmé son intention de lancer "une qrande consultation nationale des salariés pour faire pression sur les députés et les sénateurs", son discours étant régulièrement interrompu par des militants CGT et FO scandant "grève générale public privé" .
Répondant à ces interpellations de la foule, il a répondu : "Si nous nous y mettons, peut-être que ça va se produire".

2) Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s’est pour l’instant refusé à une telle éventualité [la grève générale]. "Cela relève de l’incantation nationale", a-t-il fait valoir. Cette déclaration a suscité applaudissements et sifflets auxquels il a répondu : "Si vous faites ça pour les quatre orateurs, on n’est pas prêts de boire le pastis"...

Source : dépêches AFP et Associated Press du ... 12 juin 2003, date de la dernière "journée d’action" d’ampleur, du dernier "temps fort" du mouvement contre la première réforme Fillon des retraites. On connait la suite ....

Rappel : en 95, le mouvement a été gagné contre le gouvernement ET la CFDT.

Messages

  • Bof ! il n’y a pas de bouton grève générale.
    Les grèves générales qui ont marqué l’histoire sociale n’ont jamais été ordonnées par le sommet. C’est la base qui fait ou ne fait pas la grève générale.
    GB

  • ça lui va bien a celui la

    après que la CGT ai saboté la grève le 19 , quasi partout a la SNCF et la RATP

    Avec des bons relais , je vous casse une grève partout en 1h00 en aillant l’air de vouloir la révolution en plus

    CGT Syndicat casseur de grève Oui , vous inquiétez pas c’est facile et l’expérience ,elle l’a !

    un petit tour entre République et Nation pour passer la colère et hop reprise des affaires plus « Fluides »

    • 86**154 et 86***85,ça vous va bien de dire ça !Faites nous voir comment vous organisez une gréve générale avant de vous en prendre à ceux qui tentent de s’organiser.

      Des grandes gueules qui branlent rein et qui donnent des leçons,c’est tout ce que vous êtes !

      Jean Claude Goujat

      PCF Landes

    • Tu as raison, Jean-Claude. Moi, j’aimerais bien la déclencher la grève générale, mais je ne sais pas comment on fait !

      probablement que nous sommes chacun un peu trop corporatistes... ( aie, pas sur la tête..).
      J’ai la foi, je crois à un monde plus juste, avec un bateleur de foire au sommet de l’état qui avale son chapeau..

      J’y crois, j’y crois. Donnons nous la main, tous ensemble, tous ensemble..

      Marc

    • Jean Claude Goujat, vous portez bien votre nom ! Y’a pas de mal à donner des leçons, du moment qu’on est dans l’action. Or vous comme moi sommes présentement devant notre écran et pas dans l’action. Contrairement à vous, je ne présume pas ce que mes contradicteurs font en dehors du moment où ils ne sont plus devant leur écran. Répondez aux critiques sur le fond, et cessez de vous en prendre à leurs personnes, surtout quand vous ne les connaissez pas !

    • Les professionnels de la grève générale, ils sont tellement convaincants ils représentent une aspiration populaire tellement majoritaire, ils sont tellement capables de créer une organisation de masse rassemblant les foules nombreuses prêtes à en découdre qu’on se demande vraiment comment les traites communistes complètement anémiés et leur courroie de transmission cégétiste qui n’a jamais fait que trahir le peuple ouvrier peut bien réussir à endiguer ce raz de marée de la grève-générale-en-marche-vers-la-révolution !

      Ces porteurs de l’avenir radieux de la révolution prolétarienne vivent dans un mythe, une fable comme seul bagage de pensée !

      Enlevez leur la grève générale comme une béquille à un paralytique et ils se cassent la gueule !
      Les histoires à dormir debout qu’on se raconte justement pour tenir debout ne sont jamais que des rêves inoffensifs, elles sont au changement réel ce que l’onanisme est à l’amour sexuel.
      Pour expliquer leur impuissance réelle ils leur faut alors chercher au dehors d’eux-mêmes et donc de toute pensée une réponse toute prête et éternellement rabachée : Si la révolution a raté c’est la faute au PC, si la grève générale et tombée à l’eau c’est la faute à Thibaut !

      Mais ça ne peut pas ça ne doit pas être ma faute, ça non, pensez donc comment pourrais-je avoir faux sur toute la ligne ?

      Comment le savoir en effet si jamais on ne se pose la question pour ne pas riquer d’avoir à se remettre en question !
      La grève générale pour eux c’est comme si les chaussures étaient se à quoi doivent s’adapter les pieds. Je croyais , moi que la chaussure devait s’adapter à la réalité du pied pour que l’on puisse marcher librement, courir, sauter, manifester, et pourquoi pas faire la révolution ?
      J’ai le sentiment qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent et qui seraient pourtant salutaires pour remettre les choses à l’endroit.
      Je croyais, moi, bêtement que la révolution permanente c’était d’abord la capacité pour un révolutionnaire à révolutionner en permanence sa pensée, c’est-à-dire chaque fois que la nécessité d’une prise sur le réel (contre la tendance à rêver sa vie plutôt qu’ à la changer) l’impose et non pas sauter en permanence sur sa chaise comme un cabri en criant " grève générale, gréve générale, gréve générale !!! "

      Ah qu’ils sont beaux ces révolutionnaires, beaux comme des dieux dans leur posture incantatoire !
      La religion de la gréve-générale-illimitée-jusqu’à-la-révolution c’est encore de la religion, ça justifie chacun dans sa foi existentielle mais par là-même l’enferme dans l’idôlatrie !

      La religion de la grève générale n’est que l’opium du peuple de l’extrème vide de pensée !

      Gilles

    • Gilles ,

      Mais il ne s’agit pas de "rêver sa vie".
      Il s’agit juste de se demander à quoi sert une journée de grêve suivie de rien.

      Il s’agit de se demander, pourquoi, depuis 1995, on a de grands cortèges de centaines de milliers de gens, puis plus rien entre.

      Il s’agit de se demander s’il ne s’agit pas simplement pour les centrales syndicales de prouver qu’elles existent, et de prouver aussi qu’elles sont inoffensives.

      A la suite de cette remarquable journée du 18 octobre, les réformes vont être minutieusement misent en oeuvre par le gouvernement.

      C’est tout.

      Par conséquent, c’est peut-être vous qui "rêvez votre vie" en pensant qu’une journée de pub syndicale, cela change quelque chose.

      Vous avez écoutez les médias réels ?
      LA REPRISE DU TRAVAIL, LE RETOUR A LA NORMALE, LA FIN DU DESORDRE ?

      Cela ne vous fait pas un peu réflechir ?

      Vous êtes le rêve de Sarkozy.

      JYD.

    • Nous ne savons pas si il existe un bouton grève générale, mais les Conf ont elle pensé à l’installer ?
      Depuis le temps...Non seulement. ils ne l’ont pas installé mais on détruit l’échelon territorial de base, les Unions locales, base de coordination inter professionnelle en cas de lutte.
      Orientant toujours les luttes vers les débouchés politiques de plus en plus bouché. Mais, les rentiers de la sociale sont trop préoccupés par la gestion des fonds de pension. Allez sur Google et faire Le Duigou et Calpers (fonds de pension américain), édifiant.
      Rentiers de la sociale c’est un métier, briseur de grève en loucedé aussi.
      De plus, ne vous laissez pas intoxiquer par les mots de l’ennemi, il ne s’agit pas de "réformes"mais de régression. Penser avec les mots de l’ennemi, c’est déjà être vaincu.
      Bonnet Rouge.

    • Tout a fait d’accord, le fond des débats fdoit s’élargir pour pouvoir éventuellement élargir la mobilisation, a elle seule la CGT ne peut tout faire, me semble t il , et force de casser de la CFDT c’est sur qu’ils ne vous suivrons pas. Merci de me lire Skapad

    • la CFDT (sa direction) , elle ne suit pas, elle combat le mouvement, prête à signer. Voir les différentes positions sur le site confédéral.

      Tu sais aussi bien que moi qu’il n’y a aucune possibilité d’opposition interne à la CFDT. Tu n’a pas souvenir de la "chasse aux moutons noirs" ? Elle s’est poursuivie constamment, notamment en 2003

      Alors, soit, des militants sont sincères, voudraient faire bouger la CFDT de l’intérieur. Ca je n’en doute pas. Mais ce n’est sans doute pas pour rien que tu publies sous un pseudo. Tu sait pertinemment que les mandats sont donnés et retirés par les bureaucrates des syndicats régionaux : un moyen de pression incroyable !

      La direction de ta confédération est claire : relire la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie A DROITE TOUTE !

      salutations militantes

      Patrice Bardet

    • et s’il faut accentuer le trait, voici ce qu’écrivait la CFDT en ...2003, à propos des AT/MP

      Je rappelle que la CFDT vient de signer un accord pourri avec le MEDEF qui exclue la "réparation intégrale"

      En conclusion, on fait des déclarations de faux-cul, ensuite on SIGNE !

      Patrice


      http://www.cfdt-retraites.fr/article.php3?id_article=97

      Les leçons de l’amiante pour les AT-MP

      6 février 2003

      Un arrêt du ministère des affaires sociales, publié au JO du 14 décembre 2002 permet l’entrée des représentants du MEDEF au conseil d’administration du FIVA (fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante).

      Que le MEDEF revienne dans le monde paritaire à la Sécurité sociale, ce n’est pas choquant : par contre, qui’il vienne brutalement au FIVA, sachant qu’il y a des enjeux financiers « explosifs » pour les entreprises, c’est inquiétant. Pour siéger au FIVA, il faut siéger dans la branche des accidents du travail et maladies professionnelles ; le MEDEF a quitté toutes les instance de Sécurité sociale en octobre 2001.

      Cette position du gouvernement a suscité de virulentes réactions des associations de défense des victimes et des organisations syndicales ; ils envisagent d’introduire un recours de la Conseil de Etat.

      Pour les syndicats et les associations, cette péripétie témoigne de la volonté de François Fillon de « réviser » à la baisse le montant des réparations.

      Ces orientations sont d’autant mois anodines que, dans ses statuts fondateurs, le FIVA peut et doit se retourner contre les entreprises dont les salariés ont été contaminés, parmi lesquelles les Chantiers Navals, Alsthom, Saint-Gobain, la SNCF, EDF, mais aussi l’Etat pour ses propres employés.

      La réparation intégrale en toile de fond

      Si les débats autour de l’indemnisation des victimes de l’amiante sont si âpres, c’est que le dossier renvoie inévitablement à l’éventuelle mise en œuvre de la réparation intégrale pour tous les risques professionnels. En accordant aux victimes de l’amiante une réparation intégrale de leurs préjudices, Martine Aubry a fragilisé un peu plus le système d’indemnisation forfaitaire de la branche « accidents du travail et maladies professionnelles ». Le rapport de Roland Masse, comme celui de la Cour des comptes (février 2002) : « un dispositif obsolète, complexe et discriminatoire, inéquitable et juridiquement fragile ».

      Les travaux menés par Michel Yahiel à la demande d’Elisabeth Guigou ont aussi montré que la réparation intégrale était une équation aux multiples inconnues. Ce qui se passe aujourd’hui pour le FIVA, nous aurons demain à le traiter progressivement pour l’ensemble de la réparation de AT/MP¨d’où l’importance des choix opérés pour l’amiante.
      Evolution de la couverture sociale des accidents et maladies professionnelles

      Avant 1898, 90% des accidents du travail restaient à la charge des ouvriers, la victime devait établir la preuve d’une faute de son employeur devant un tribunal civil. La loi de 1898 (18 années de débats acharnés au Parlement pour voter ce texte) apparaissait comme une avancée sociale indéniable.

      Concept nouveau : tout accident survenant pendant le temps et au lieu du travail doit être considéré comme accident du travail ; il n’est plus nécessaire de prouver une quelconque faute de l’employeur, il y a « présomption d’imputabilité ». Le dispositif sera régulièrement complété :
       en 1919, un système voisin est mis en place pour les maladies professionnelles,
       en 1946, les textes relatifs aux accidents du travail et aux maladies professionnelles sont intégrés à la législation de la Sécurité sociale.

      La loi de 1898 améliorait le système de réparation des accidents et maladies professionnelles des salariés tout en garantissant l’immunité de l’employeur et l’absence de poursuite devant une juridiction civile de la part de la victime ou de ses ayants droits, sauf à prouver que l’employeur avait commis une faute inexcusable.

      Un compromis dépassé

      Aujourd’hui, pour de nombreux observateurs, ce compromis de 1898 est dépassé ; cet avantage s’est érodé au fur et à mesure que les tribunaux et le législateur amélioraient les systèmes d’indemnisation des dommages corporels. Les tribunaux ou les fonds d’indemnisation : accidents de la route, contamination sanguine par le VIH, exposition à l’amiante, erreurs médicales, attentats et actes de terrorisme...accordent aux victimes la réparation intégrale des préjudices subis.

      L’exemple couramment donné est l’explosion de l’usine AZF à Toulouse ; les victimes seront mieux indemnisées si elles ont été frappées de l’autre côté de l’enceinte de l’usine que si elles étaient salariées du site chimique. Pour ces dernières, c’est la réparation intégrale de droit commun qui sera appliqué « tous les préjudices seront pris en compte ».

      Autre dysfonctionnement : la sous déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles met à la charge de l’assurance maladie des dépenses qui devraient être prises en charge par la branche AT/MP (estimation du montant du transfert pour cette année : 368 à 550 millions d’euros) : la branche AT/MP est abondée par les employeurs.

      Une évolution inéluctable

      L’évolution vers la réparation intégrale semble aujourd’hui inéluctable, mais il reste des inconnues de taille, notamment les niveaux d’indemnisation. En France, l’indemnisation du dommage corporel est largement contrôlée par les compagnies d’assurances privées, peu réputées pour leur générosité envers les victimes. L’ex-numéro 2 du MEDEF, Denis Kessler, également président de la fédération française des sociétés d’assurances, n’a jamais caché ses intentions de voir la branche AT/MP de la Sécurité sociale privatisée !!

      Les difficultés que rencontrent les organisations syndicales et les associations de victimes pour l’établissement des barèmes d’indemnisation au FIVA sont explicables par les enjeux financiers et politiques avec un gouvernement de droite qui soutient les intérêts du patronat.

      Le droit légitime et équitable d’une juste réparation des accidents et maladies provoqués par le travail est une préoccupation constante que la CFDT défendra avec le concours des autres organisations syndicales et des associations de victimes.

    • L’aspiration populaire tellement majoritaire, aujourd’hui c’est la répression, le flicage et la chasse aux immigrés. Dans ces conditions, je suis fier d’être minoritaire. Quant à la religion de l’échec, qui est celle des idôlatres de Thibault qui, c’est bien connu, ne se trompe jamais, même s’il nous a déjà conduit à l’abime en 2003, je suis fier de ne pas la partager.

    • les attaques personnelles, si on pouvait s’en passer ? et notamment en utilisant le nom d’une personne qui ne signe pas sous un pseudo.

      Celui qui poste ce commentaire le fait dans l’anonymat total , bien pratique pour ne pas assumer ses actes et ses paroles.

      C’est un procédé indigne de celui qui se prétend militant. En cette circonstance précise, c’est de lâcheté, digne d’un corbeau

      P. Bardet

    • Skapad ,a elle seule la cgt ne peut rien,peut être ,mais rechercher un accord avec la cfdt comme en 2003 ,c’est trahir les travailleurs pour enrichir encore plus le patronat.
      que tu paies des cotises tous les mois pour financer le patronat et subir recul sur recul social ,c’est ton probleme psychologique majeure,mais les salaries n’ont pas a subir la défaite de ta pensée et ton suivisme d’une direction qui est acquise et de longue date à l’éconmie capitaliste ,celle ci rétribuant tres bien tes dirigeants apres leur passage à la téte de la cfdt(notat,chereque,kaspar) .
      que ta petite équipe locale se trouve en opposition ,on s’en fout c’est pas elle qui signe les accords nationaux !!!
      chaque texte pourri du patronat est signé par la cfdt. TOUS !!!
      et bien entendu ce serait pire sans ça....
      on connait la chanson...
      la cfdt est le syndicat préfére des patrons d’apres plusieur sondages,he bien si jamais le mien (sud) devenait le préféré ,je me barre vite fait bien fait !!Dignité tu connais ???

      je sais bien que plus on va t’attaquer plus tu vas t’accrocher,ça prouve que ta reflexion est basée sur le fanatisme de parti ,au détriment de tes interets de salariées,et c’est le reflexe animal sur lequel se base ta direction pour resserer les rangs derriere elle:elle te connait bien !!!
      je suis dur ????
      ce matin en faisant le marché j’ai vu des sdf ,des pauvres,qui faisaient les poubelles !!!!victilmes des reforme balladur,fillon,juppe,intermintents du spectacle ,toutes les saloperies signées par la cfdt
      alors les états d’ames des militants de la cfdt ,je m’en tape !!!!
      as tu investi dans la boite de Notat ????
      avec tout le gratin du medef !!!!
      Damien

  • À bien y réfléchir je pense que l’on sous estime la nature du pouvoir en place. Une grève de 24 h massive et consciente est le meilleur tremplin pour amplifier les débats à la base et faire prendre conscience que nous sommes dans une confrontation de classe dont les générations d’après la libération n’ont jamais connu. De quel coté que nous prenions le problème, il faut appeler un chat un chat. Nous sommes dans une société capitaliste. Un capitalisme sauvage, brutal, arrogant et omnipotent, tyrannique et prédateur. Il serait suicidaire de penser qu’il peut être aménager ou qu’il pourrait abandonner sa stratégie de déreglementation généralisée de tous les droits et acquis des salariés sans une prise de conscience de classe de l’ensemble des salariés. Cela se travaille, se débat et le plus grave danger serait d’aller plus vite que la musique. Il y a urgence certes, mais une urgence de prise de conscience se construit. La stratégie de la CGT est bonne. De partout engageons le débat sur la nécessité d’amplifier la mobilisation sur des contenus de classe, clairs, offensifs et rassembleurs.

    Au risque de faire grincer des dents, c’est à faire de la politique que nous sommes confrontés. De la politique au plus près du lieu d’exploitation.

    À vouloir shunter cette question et s’en remettre à la seule notion de grève générale, c’est se préparer des lendemains encore plus dramatiques. À la cohérence de l’attaque menée par le capital, le MEDEF et le Gouvernement il nous faut une réponse cohérente et non parcellaire et corporatiste.

    Je souhaite que toutes les fédérations de la CGT soient sur la même longueur d’ondes. En particulier celle de la mienne la FAPT CGT (poste, télécom, ....) que j’ai trouvée un peu timide le 18.10.07.

    J Claude de Marseille