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Pistes de réflexion pour un enseignement supérieur utile et décomplexé (zaz)

Publie le dimanche 2 décembre 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Avertissement :

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière d’écrire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans l’analyse politique.

Ok, certaines de nos pensées sont plutôt atroces, mais c’est seulement le principe qui le veut.

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Le choix de l’interdisciplinarité d’abord

Supposons que tu sois pour l’interdisciplnarité et que tu aies en même temps le respect profond du travail manuel, qu’est-ce qui t’empêcherait de créer une maîtrise de littérature-plomberie. Il y a d’énormes besoins en plomberie, tu sais ! Tu ferais litté-plomberie du 17e, litté-plomberie du 18e, litté-plomberie contemporaine.
 Ouais, mais en quoi cela améliorerait-il concrètement la plomberie ?
 La plomberie, non, mais la conversation du plombier oui.

Tu sais que le niveau baisse dramatiquement en français à ce qu’il paraît

 Forcément, le français est une langue de fions qui ont inventé l’orthographe : mais bon, Proust c’est pas compliqué, t’as qu’à te décider à le lire en anglais.

La moitié des étudiants sortent au bout de deux ans sans diplôme de l’université. C’est une cata, la droite en est ravie

Eh bien maintenant ce sera encore plus fort. Avec le système européen LMD, avec un peu de chance, ce sont les 2/3 des étudiants qui sortiront au bout de trois ans sans la licence.

On vous a fait accroire que la physique quantique offre d’énormes débouchés

Ce n’est pas faux, pas du tout, surtout à la RATP.
 Mais à la RATP, quand même, c’est l’oenologie pratique qui est la mieux positionnée.

Quand t’as vu en France l’état des vieux et des trottoirs

 Tu penses tout de suite avec le président sarko à un plan alzheimer ainsi qu’un plan trottoirs.
 Trottoirs ?
 Mais non, malin ! un plan "techniques supérieures de surfaces" (licence, maîtrise, doctorat),
lesquelles laissent à la science appliquée de très belles marges de progression, c’est une question de volonté.

Les étudiants sont contre l’introduction de la professionnalisation, du capital et de l’entreprise dans l’université

 L’entreprise également est contre, à ce qu’il paraît.

 Dommage ! moi ça m’aurait arrangé qu’on sponsorise mon restau U. Danone, Leclerc pouvaient le faire.
 Ouais mais ça se reporterait sur le prix du yaourt
 Mon prêt d’honneur aussi aurait pu être sponsorisé, ça m’est amer et je déplore qu’il n’en soit rien malgré la Société géné et le Crédit agricole...
 Du moins ne nous parles-tu pas de salaire étudiant, tu n’es pas dans l’utopie, tu n’as pas les dents longues.
 Je sais que Sarko n’a pas d’argent excepté pour ces enfoirés de Sciences po.

Quoi d’autre pour résoudre ingénieusement le problème sans toutefois disposer d’un rotin de budget ?

Rétablir totalement l’égalité des chances au démarrage. L’astuce tient toute dans le service civil volontaire des étudiants.

Exemple : Un étudiant travaille au bar la nuit payé au smic pour gagner durement sa vie : il touche en plus 5% sur ses notes à ses exams. il travaille dans le BTP, c’est 10 % en plus et si c’est au marteau piqueur c’est 15 % pour la pénibilité.

Bon, ok, c’est va ! Sauf qu’en chirurgie, le bonus marteau piqueur bien sûr ne marche pas ! Il est même interdit !

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Les Pensées zaz de l’Ocséna
 La Révolution démocratique sera humoristique ou ne sera pas

Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)
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