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C’est la guerre : quand est-ce que la direction de la CGT s’en rendra compte ?

Publie le mercredi 2 janvier 2008 par Open-Publishing
43 commentaires

COMPLEMENT AU DOCUMENT D’ORIENTATION SUR LA DEMOCRATIE SOCIALE

de Patrice Bardet militant CGT

Le Gouvernement a transmis aux partenaires sociaux le 18 juin dernier un document d’orientation sur la démocratie sociale. Ce document portait sur trois thèmes : les critères de la représentativité, les règles de validité des accords et la négociation collective dans les petites et moyennes entreprises.

Les organisations syndicales et patronales ont décidé de se saisir de ces questions en établissant un état des lieux préalable à l’ouverture de négociations avant la fin de l’année 2007.

Le Gouvernement réaffirme son attachement aux principes du document d’orientation qu’il a transmis le 18 juin. Il souhaite les compléter par deux thèmes, sur lesquels il invite les partenaires sociaux à négocier.

Le premier concerne le financement des organisations syndicales et professionnelles. Les sources de financement de ces organisations ainsi que les règles de publicité qui leur sont applicables n’ont pas évolué et ont aujourd’hui besoin d’être clarifiées. Il est nécessaire de les rénover pour fonder notre système de relations sociales sur des principes incontestables et qui permettent aux organisations d’exercer pleinement les missions dont elles ont la responsabilité.

Le deuxième thème concerne le champ d’application des règles de la démocratie sociale en matière de temps de travail. L’objectif est de donner aux salariés et aux entreprises la possibilité par la négociation collective, comme cela existe dans de grandes démocraties européennes modernes, de déterminer ensemble l’organisation du travail la mieux adaptée au développement de l’entreprise comme aux attentes des salariés en matière de pouvoir d’achat et de gestion du temps.

Le Gouvernement souhaite que les partenaires sociaux puissent lui faire part avant le 31 mars 2008 de leurs conclusions sur les sujets qu’il leur a soumis le 18 juin dernier ainsi que sur le complément qu’il leur transmet aujourd’hui.

1. – Des règles de financement des organisations syndicales et professionnelles modernisées et clarifiées

1.1 Diagnostic

Les cotisations représenteraient entre 20% et 60% des ressources des syndicats contre plus de 80% chez la plupart de nos voisins européens. Les sources de financements publiques ou paritaires sont multiples. Une confusion avérée ou questionnée entre la raison d’être de ces ressources et l’utilisation qui en est faite alimente le débat. Ce défaut de transparence est renforcé par l’absence d’obligation de publication et de certification des comptes. Enfin, une
insécurité juridique importante entoure des pratiques peu encadrées, telles que les mises à dispositions de salariés et d’agents.

Il est de la responsabilité du Gouvernement de proposer au Parlement d’adapter les règles juridiques applicables aux organisations syndicales et professionnelles en clarifiant les règles relatives aux financements publics, les obligations en matière de tenue et de publication des comptes et les principes fiscaux applicables tant aux organisations qu’à leurs adhérents. Le Gouvernement prendra donc les initiatives nécessaires sur ces questions.

1.2 Points à soumettre à la négociation collective

Si l’Etat doit adapter les règles pour ce qui relève de ses attributions propres, les partenaires sociaux peuvent faire valoir leurs choix en matière de principes de financement, notamment privés.
En premier lieu, la part des cotisations dans les ressources des organisations étant insuffisante, il convient d’envisager les voies et moyens permettant de les faire progresser. De même, le principe d’une proportion minimale des ressources syndicales provenant des cotisations pourrait être envisagé.
A cet effet, des mesures fiscales peuvent être adoptées mais il est également possible de s’interroger sur les avantages réservés aux adhérents des organisations syndicales, comme c’est le cas chez nos voisins européens.
Comment le financement des organisations syndicales par les entreprises doit-il être organisé, entre les moyens attribués obligatoirement aujourd’hui et ceux qui pourraient l’être sur une base conventionnelle ?
Les organisations syndicales et professionnelles exercent des missions d’intérêt général qu’il conviendra d’inventorier précisément. Sur quelles bases ces missions doivent-elles être rémunérées ?
Le dialogue social intervenant à tous les niveaux, interprofessionnel, de branche et d’entreprise, peut-on envisager d’instaurer des règles précises pour répartir les financements entre ces différents niveaux ?
Selon quels critères de représentativité les sources de financement publiques comme d’origine conventionnelle doivent-elles être réparties entre organisations ?

2. – Faire de la durée du travail un champ d’action privilégié pour un dialogue social rénové.

2. 1 Diagnostic

La durée du travail constitue un champ privilégié pour l’épanouissement d’un dialogue social rénové. Toutefois, le cadre actuel est d’une complexité telle qu’il ne permet souvent pas de trouver des solutions concrètes aux attentes des salariés comme des entreprises. Ainsi les règles régissant la durée du travail sont encadrées par une série de plafonds, de seuils, de contingents et d’autorisations dont la justification est souvent fragile ou datée.
La juxtaposition au fil des ans de normes législatives, réglementaires ou conventionnelles, a limité les possibilités de négocier sur la durée du travail au plus près des réalités vécues par
les entreprises et leurs salariés. De fait, la loi a souvent privé d’espace les accords de branche et d’entreprise.

Cette situation est dommageable pour de nombreuses entreprises, qui souffrent d’un manque de réactivité. Elle l’est tout autant pour les salariés, dont les possibilités de choix, collectifs ou individuels, entre travail et rémunération se trouvent dès lors limitées.

2.2 Points à soumettre à la négociation collective dans le domaine de la durée du travail
Afin de parvenir à un droit de la durée du travail plus lisible et plus adaptable aux réalités du terrain, plusieurs questions doivent être tranchées :
Quel doit être le domaine réservé impérativement à la loi ? Celui-ci ne doit-il pas être recentré notamment sur la définition des règles nécessaires à la protection de la santé et de la sécurité des salariés ? A-t-il ainsi vocation à fixer des règles en matière de contingent et de repos compensateur ? La loi doit-elle prévoir des cas de dérogations à certaines de ses dispositions et à quelles conditions ?
Quel doit être le domaine réservé aux accords collectifs, et au sein de ces accords, quelle articulation trouver entre le niveau de la branche et celui de l’entreprise ?
A quelles conditions de validité devrait être soumis un accord d’entreprise pour qu’il puisse librement déterminer les règles applicables en matière de durée du travail, dans le respect de limites maximales prévues par la loi : seuil de déclenchement des heures supplémentaires, taux de majoration applicables, … ?
Quelle organisation de la négociation collective dans les PME ?
Quel espace doit être réservé à l’accord direct entre le salarié et son employeur en matière de durée du travail, notamment en matière d’arbitrage entre le travail et le repos ?


Ci-dessus, la lettre qu’a fait parvenir le gouvernement aux confédérations.
On ne peut être plus clair :
 institutionnalisation des organisations syndicales via le financement
 abandon de la notion de durée du travail

L’enjeu est considérable, puisqu’il s’agit la de revenir sur 130 ans de règlementation contre un plat de lentilles

Ces questionnements traversent toute la CGT : apparemment pas les "permanents", qui pour un certain nombre ont abandonné la lutte des classes pour la lutte des places

Bon nombre d’entre nous considère l’attitude actuelle des dirigeants de la confédération comme une trahison.

L’adhésion à la CES, le "syndicalisme rassemblé" avec la CFDT, la négociation à tout prix conduiront nécessairement si on continue sur cette voie à la défaite sociale en rase campagne.

C’était vrai
 en 2003 contre la réforme des retraites
 en 2004 contre la casse de l’assurance maladie ( bataille même pas menée : on a fait une "pétition" qui n’a même pas recueilli 1.000.000 de signatures, c.a.d. moins qu’un syndiqué CGT + son conjoint)
 en 2007 contre la l’équarrissage des régimes spéciaux : les communiqués des fédérations sont de la "langue de bois", pour une défaite prévisible dès octobre, dès lors que la direction confédérale a refusé la convergence des luttes et organisé en novembre la division

pour l’instant, on recommence la stratégie perdante des "temps forts" : 22 janvier et 24 janvier.
Quand la direction de la CGT comprendra-t-elle
 que ni les salariés, ni les militants ne sont des petits soldats de plomb ?
 que la guerre avec le patronat est frontale ?
 que l’enjeu est bien une révolution, mais de droite ? Kessler, dans Challenges, la résumait fort bien

La direction de notre confédération n’est pas mandatée pour nous faire passer la pilule

Patrice Bardet, militant CGT

Messages

  • Mon cher camarade Patrice,ton texte est parfait,rien à dire.Seulement il y a une chose qui est évidente la direction est parfaitement au courant mais,il faut le dire ,ELLE S’EN FOUT !!! On peut dire ce que l’on veut,rien ne la fera changer d’avis.

    Il nous faut trouver les moyens de faire bouger tout ce petit monde en leur imposant notre volonté par la base.

    Il faut,de mon point de vue,que les militants de base se réunissent et décident d’une grève et d’une manif etc.. sans se soucier de ce que dira ou pas la direction.

    Je pensais profiter d’un de ces "temps forts"pour descendre dans la rue et organiser la grève et la manif à notre façon avec coordination nationale etc...Toute une question de logistique à laquelle il nous faut réfléchir.

    Mais de toutes façons on ne peut plus attendre après la direction qui nous promène et nous conduit dans le mur.

    François Pellarin

    • oui C’est la guerre : quand est-ce que la direction de la CGT s’en rendra compte ?

      quand ont seras tous dans la rue Patrice, et qu’ils ce rendrons comptes que nous n’avons pas besoin d’eux pour penser.

      Il nous faut trouver les moyens de faire bouger tout ce petit monde en leur imposant notre volonté par la base.
      Il faut,de mon point de vue,que les militants de base se réunissent et décident d’une grève et d’une manif etc.. sans se soucier de ce que dira ou pas la direction.
      Je pensais profiter d’un de ces "temps forts"pour descendre dans la rue (...)

      bien parler François c’est le seul moyen pour les sortir de leur cocon, ou ils ce sont assoupis en fréquentant d’un peut trop près la Lanterne !!!!!

      mais nous la base sommes bien réveillé, et le temps est a l’action, si nous ne voulons pas nous retrouver en caleçon.

      lolita

  • La rotation des permanents doit être instaurée et que l’on cesse de nous dire que c’est impossible. Dans l’administration, les listes d’aptitude contre lesquelles la CGT lutte ne doivent surtout pas bénéficier aux permanents. Chacun sait que ce principe n’est pas respecté.
    Le Duigou est un excellent exemple de l’apparatchik qui a fait carrière en qualité de permanent (on est tellement moins emmerdé que dans les services) et qui à quelques années de la retraite va obtenir un poste très convoité aux finances parce que bien rémunéré.

    • Oui à la rotation des mandats et non aux permanents syndicaux : ce devrait être une règle de base à la CGT

      Mais faisons toutefois attention : non à la chasse aux sorcières

      P. Bardet

    • Ne pas confondre les permanents (temps pleins) et les mandats très longue durée (supérieur à 3x3 ans). Même si JCLD cumulait position de permanent et mandat à vie (depuis 1978 svp !) !

      A propos de l’orientation confédérale la question est de savoir dans chaque ville quels syndicats la contestent. Comment peuvent-ils se rassembler ? Ont-il des thématiques communes. Exemple : défense des services publics. Des réseaux de militants peuvent aussi se structurer au moment des grèves.

      Il faut continuer le travail syndical sans trop s’épuiser "contre" eux. Travailler avec ceux qui bossent pour la convergence des luttes.

      Christian D

    • 50 secondes de lecture pour une info à couper le souffle Dorénavant, sur une consultation médicale, nous allons devoir verser un Euro non remboursé de notre poche

      Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,

      Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,

      Pour tout traitement de plus de 91 €, nous en serons de 18 € de notre poche

      Toutes ces mesures (et d’autres à venir) ont été élaborées par nos têtes pensantes (ou présumées telles) afin de réduire le soi-disant « trou de la Sécu »

      Ce fameux trou de 11 milliards d’Euro existe-t-il vraiment ? Ce qui suit peut en faire douter :

      Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu - 7,8 milliards

      Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu – 3,5 milliards

      La partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu – 1,6 milliards

      La partie de la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu – 1,2 milliards

      La part de TVA destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée : manque à gagner pour la Sécu – 2 milliards

      Retard de paiement à la Sécurité Sociale pour les contrats aidés – 2,1 milliards

      Retard de paiement par les entreprises – 1,9 milliards

      En faisant une bête addition, on arrive au chiffre pharamineux de 20,1 milliards d’Euro.

      Conclusion, si les responsables de la Sécurité Sociale et certains hauts politiciens avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent

      Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu

  • Quel deal gourmand le gouvernement propose aux confédérations !

    Alors, disons-le tout net : Des concessions pour la survie matérielle d’appareils de permanents se retourneraient probablement à court terme contre ces appareils et les organisations syndicales qui les portent.

    La concession au sarkozysme , même pour une bureaucratie, est un leurre. C’est essentiellement une agilité tactique très maligne de la direction de la droite (Sarko et ses potes) pour enfoncer un coin entre appareils et base syndicale. Faire un deal de survie apparent en échange de nouvelles concessions en défaveur des travailleurs....

    Et le leurre vient que ces concessions ont affaibli, affaiblissent et affaibliront plus encore dans l’avenir, non seulement les organisations syndicales mais même leurs bureaucraties.

    Car une fois les concessions faites, le syndicalisme affaibli, le gouvernement passera à la casserole les ralliés dévoyés qui ne lui serviront plus à rien. Il n’y a plus trop de positions intermédiaires, soit on baisse le froc et alors il faut muter dare dare en bourgeois, en rentier , ou s’opposer, muter vite, alléger les organisations en haut, les renforcer ne bas, ne plus avoir de bureaucratie interne le plus vite possible.

    Le vieux rôle d’intermédiaire n’a plus trop de place...

    Cop

    • D’accord en grande partie avec toi sur les tentatives du Gouvernement pour casser l’incertitude que font peser les mobilisations des travailleurs en France "malgré" le faible degré de syndicalisation, syndicalisme qui garde paradoxalement plus d’efficacité que les grosses organisations intégrées et consenssuelles de la CES. D’accord avec toi pour dénoncer les dérives scandaleuses de ce type qui font le bonheur des patrons à la Poste : permanents organisés sur une échelle salariale, une carrière linéaire avec promotions faite sur mesure (mais pas tous heureusement)
      Toute la CGT n’est pas gangrenée à ce point et il est vrai qu’il est nécessaire de ne pas quitter des yeux une direction pas toujours fiable pour la défense y compris de ses militants et surtout trop molle pour insufler plus de détermination afin d’ amplifier la résistance.
      La Cgt doit rester un outil à notre service et pour nos luttes, la CGT ne doit pas être l’otage des forces de l’argent comme d’autres qui bénéficient d’avantages conséquents pour nous casser à long terme. JdesP militant cgt

    • Oui la CGT , comme les autres forces syndicales , dans leurs forces vives, n’est pas en cause, mais sa structure, ses fonctionnements oui.

      Et pas seulement la ligne syndicale. On combat souvent une ligne syndicale alors que cette dernière est en partie conséquence d’un fonctionnement, d’un appareil et de la situation personnelle d’un grand groupe de permanents qui finit par collectivement peser sur l’orientation.

      Et on parle là de la CGT, mais ça vaut évidemment également pour la CFDT, FO,....

      Le droite use sans vergogne de chaque appareil l’un après l’autre en les manipulant , en les attirant.... Ils ont usé FO, après la CFDT et maintenant ils s’attaquent à la CGT , avec toujours le même discours sur le courage, l’esprit de "négociation et de renouveau" des dirigeants syndicaux sur les "réformes"....

      Ils travaillent sans cesse à arracher des morceaux de représentation syndicale vers eux, en les séparant de leurs "bases" en les poussant aux concessions.....

      L’enfance de l’art.

      Répondre à ça ce n’est pas de dire qu’on ne négocie jamais, ni ne recule jamais, mais d’abord d’être étanches aux sollicitations corruptives , faire tourner les représentations, diminuer drastiquement le nombre de permanents (utiliser ce fric là à l’organisation en bas, à constituer de plus grosses cagnottes de résistance , etc = PAS de contrôle des comptes par l’état ! par un collège de militants indiscutables et independants, d’assoces et de syndicats oui ) .

      La restauration de l’indépendance est fondamentale, il y a maintenant trop de ponts qui favorisent en fait l’autonomisation d’une couche sociale particulière dans les syndicats.

      Reconstruire et réunifier par en bas, horizontalement et vers le haut, avec le courage de se tendre la main entre militants syndicaux des différentes confédérations en bas, de se dire qu’on va travailler ensemble, s’unir dans des sections syndicales communes et que ça ça sera le lien qui sera supérieur aux autres allégeances, sauf celles seront croissances et excroissances de cette logique (car il faudra centraliser), voilà de quoi tenter de sortir du bourbier actuel. Convaincre de cette politique les niveaux intermédiaires et hauts des confédérations est également important (ou des morceaux de ces structures), ça économisera du travail. Ca mettra des outils au service du travail de réunification syndicale.

      Les militants politiques, encartés ou pas, peuvent aider à ce travail, en se mettant d’accord pour appuyer cette tendance à réunifier et re-étanchéifier le syndicalisme vis à vis de la droite agressive et dominante.

      Les autres combats qui traient de la bataille contre des errements bureaucratiques ou indisciplinés des représentations syndicales, sans poser la question également de la réunification (avec une qualité démocratique supérieure à l’avant, bien sur) par en bas (qui permettrait de faire revenir une partie des travailleurs démoralisés par la division, des non-syndiqués donc) sont un peu désespérants car c’est vrai un peu négatifs .

      Un dernier mot.

      Si je suis effaré de l’affaiblissement des organisations syndicales en nombre d’adhérents, de militants, comme avec beaucoup de mes camarades, j’emmerde le discours de droite critique sur ce terrain car les syndicats sont encore, et de très loin, les plus grosses organisations populaires qui existent. Et l’UMP très petite à côté.....

      Les syndicats, tels qu’ils sont, sont encore très importants, à méditer pour les commentateurs de droite (ou de gauche qui ne mesurent pas bien les choses).... On ne reproche pas à sarko et son appareil d’être au gouvernement avec quelques dizaines de milliers d’adhérents à l’UMP, ....

      Il existe donc de grandes forces en réserve, et c’est là le point de départ....de renouveau. Le combat n’est donc pas anti-CGT, ou anti-CFDT, mais POUR une reconstruction, un renforcement, une réunification anti-bureaucratique .

      Mais encore faut-il être + futé face aux manœuvres de la clique sarkoziste qui est très habile tactiquement pour porter l’assaut entre les conquêtes sociales et le devenir des représentations des organisations de travailleurs.

      Maintenant qu’on a vu le piège, on en connait les remèdes.

      Copas

  • La situation, selon P Bardet, etant si révolutionnaire que ce n’est qu’à la direction de la CGT que le patronat doit d’avoir, jusqu’ici, évité l’explosion, je propose que soit troqué l’état de trève générale contre l’état de grève générale. En 68, a-t-on attendu les confédés ? Non, alors on te suis, passe devant Patrice !

    CN46400

  • Tès très inquietant le positionnement de notre syndicat ,qui éloigné de la base continue de gérer son"bien etre".Comment faire quand les dirigeants sont completement sourds ?Il faut arreter les exercices de gestion financière pour revenir vers l’humain !Sinon la cfdédisation sera le genre humain(beurk).fraternellement momo11

  • Tous dehors !!!!! Commencez la révolution, quand ce sera bien avancé, appelez moi, j’arriverai tout de suite pour terminer avec vous. En attendant, je suis sur le terrain, à la base et je les cherche les révolutionnaires. J’’y travaille à la révolution. pas celle incantatoire, la vrai, la pure la dure.
    En tout cas, aujourd’hui je suis au repos, elle attendra bien demain.
    N’oubliez pas, dès que c’est prêt j’arrive.
    Un syndicaliste de base bien obtus comme vous les aimez.
    Yves ANTOINE

  • Je ne crois pas que les"dirigents" de la CGT ne sont pas concients de la guerre de revanche
    lancée par les reactionnaires aux pouvpoir,par contre je sais que le débat démocratique
    a baissé ces derniers temps ou se passe sur ce site (entre autre).La seule vrai question qui se pose à la CGT,comme aux autres confédérations c’est la syndicalisation.En effet le problème du
    financement ne serait pas le même façon avec 3M de syndiqués(objectif lancé il y a 20
    ans) qu’avec les quelques 700.000 actuel.De plus les mobilisations auraient une autre importance et un autre échos dans les médias.Seulement il faut faire avec la réalité:faiblesse des
    des adhésions,divisions syndicale,réformisme pour beacoup,surenchères irresponsable pour d’autres,personnalisation des orgas. au travers de leurs SG ne faciliteent pas les chose et ouvrent
    grandes les portes aux prétentions du MEDEF et à son pion de l’Elysé.Alors après ce constat que faire ?Il me semble que notre CGT a toujours trouvé des sollutions et son organisme dirigeant
    le CCN ou le congrès (le secretariat , le bureau,le SG n’êtant que des exécutants) saura prendre les décisions qui s’imposent comme cela s’est fait dans un passé récent.Bonne année à tous
    seule la lutte paiera,vous savez tous que"c’est pas dans les salon etc..".JP

  • Bon, à "gauche" il devient évident que partis ou syndicats, la plupart des dirigeants ( mais pas tous, comme dit PB pas de "chasse aux sorcières" , enfin y’en a certain-e-s, on voit bien où ils sont, pas de souci..) ) sont soit des réformistes, soit des mous du genoux, soit fatigués par des années de responsabilités et de pouvoirs et désabusés,soit carrément des traitres.

    Bref, pas à la hauteur de la situation.

    Soit.

    Mais combien dans la "base" pour faire obstacle sérieusement à cela ?!!

    En fait, peu.

    Si on repense à l’AGE du PCF par exemple (pour parler que de ce que je connais puisque, récente salariée, je ne suis pas encore syndiquée et j’attends mon dossier d’inscription à la CGT depuis ... plusieurs mois - j’ai du renouveler deux fois ma demande ;)), force est de constater que la grande majorité des "délégués", et au delà, des camarades, sont contents de l’infâme bouillie réformiste et néo-bobo qui a été votée comme "mandat".

    Pourtant, c’est vraiment ni une victoire ni une défaite, c’est juste... RIEN. Un néant de la pensée. Un pur artefact politicien destiné à pommader le fion du militant coco moyen pour lui faire coller les affiches du PS en mars.

    Ben oui, faut le dire, on n’est vraiment pas nombreux à ne pas avoir été satisfaits du résultat de cette AGE par exemple. Il faut en prendre acte, moi je reconnais la défaite de "notre" camp de ce point de vue idéologique.

    Ici, sur Bellaciao, c’est super mais c’est une sorte de "réserve", de "microclimat" ! Même si c’est vrai, ce n’est pas la peine d’être nombreux pour faire la révolution. (Donc, on continue hein, c’est pas une critique !! Je veux juste rappeler : nous ne sommes pas "représentatifs" ni majoritaires)

    Tiens autre exemple, pendant les grèves j’allais souvent jeter un oeil sur un site de cheminots (cheminots.net) - ben le moins qu’on puisse dire c’est que la majorité ne sont pas des révolutionnaires, ni même de la gauche "dure" ! C’est pas un reproche c’est une constatation. alors c’est de notre faute aussi, à toutes et à tous, les militants, si on en est là, à ce degré zéro de la révolte, ok. Mais pas seulement.

    Résultat : manifestement, les "gens", camarades ou pas, aiment l’eau tiède. La demie mesure, le truc pas trop violent, ils préfèrent essayer de soigner leur cancer à l’homéopathie parce que la chimio c’est trop violent.

    Y’a plein d’exemple de ce refus (supposé) de la radicalité, de la violence, de la difficulté, de l’originalité...

    Ce qui se passe dans le rugby (il y a eu qques discussions ici) c’est assez typique. On préfère le truc hyper bien léché sans "vista", sans risque mais sans génie, carré, hygiénique, l’ère" Max Guazzini" du Stade français aux maillots roses et poses lascives dans les douches.Finalement, comme on n’est pas encore les meilleurs dans cette veine, on perd plus souvent qu’on ne gagne.

    C’est un peu comme les mecs, on ne nous propose plus que du très propre, du très sans poil, du très parfumé et crémé, sans gros mots, sans bière et sans foot ! (Je force le trait sur le cliché mais, mais, que ne nous a t on fait avaler comme dé-virilisation au nom d’une prétendue égalité des sexes ? Après avoir infligé à la femme de se comporter psychologiquement comme un mec, on a infligé aux hommes de se comporter comme des femmes...)

    Les pornos aussi,tiens, ça c’est un de mes exemples favoris ;) devenus ultra convenus, aseptisés (oui toutes les actrices de porno se ressemblent aujourd’hui, taillées sur le modèle américain : faux seins, fausse bouche, pas de poil, faux cheveux, faux ongles...), alors qu’il y a quelques années, on avait le choix en tre Tracy Lords, Zara Whites ou Brigitte Lahaie !

    Bref, des exemples piochés ça ou là, "à la Barthe", y’en a plein : la professionnalisation, la standardisation, le calibrage, la normalisation...c’est ça le "nirvana" nécessité par la société de consommation et de concurrence libre et non faussée.

    Regardez vos tomates, vos poissons. Le fromage ! Tout ce calibrage exigé pour permettre la production et la distribution de MASSE, l’exercice de la "CONCURRENCE" etc !

    Tout ces leurres capitalistes ! "Formatez formatez, ça passera plus facilement à la moulinette" qu’ils disaient....

    Le "soft", le "correct", alors que paradoxalement la REALITE de la vie de millions de gens est de plus en plus dure et pornographique, sans fausse pudeur. Mais cette réalité là est cachée, maquillée, dévoyée. Les pauvres qu’on nous montre sont gentils et propres, pas du tout révoltés mais résignés.

    On a assigné le rôle du "voyou" à une catégorie bien spécifique : "LESJEUNESDESBANLIEUES" (qui nous traitent en rigolant de "bouffons" ! Ont ils tort ?)

    Les représentations sont en complet décalage avec l’horreur et la difficulté de la vie pour un nombre croissant, et les solutions proposées sont à des milliers d’années lumières de la radicalité exigée : "votez et votre vie changera" - de quoi rendre dingue furieux un paquet de gens au bord du gouffre.

    Bref, j’arrête là, tout le monde voit à peu près ce que je veux dire ?

    On paie quelque chose qui a été parfaitement théorisé par Nietzsche en son temps et qui a toujours fait le lit du fascisme en réaction chez les esprits brillants et "vigoureux" : l’opposition entre les forces "dyonisiaques" et les forces "platoniciennes", apoloniennes, dans "La naissance de la tragédie".

    On peut dire que nous sommes en plein retour du platonicisme, sur ce modèle.

    Cela fait 25 ans (je pense que c’est un effet pervers de la manière dont mai 68 a été "mal finie", avortée par la "révolution consommatrice" entamée "en douce" à la fin des années 50) que l’on nous "escouille" à base de politiquement correct, de politesse, de bienséance, de choses qui se font , ne se font pas, se disent, ne se disent pas...

    Ca finit par payer.

    C’est plus du sang qu’on a dans les veines, "c’est du jus de bidet" comme dit ma grand-mère ( --- Je fais une parenthèse parce que j’adore ma grand mère , pour ses tartes aux pommes, ses "bons mots" et son optimisme notamment, et parce qu’à 83 ans, toujours vaillante, elle est témoin d’un monde qui disparait, celui du CNR justement, et d’une époque où malgré tout, on rigolait vachement plus, tout en se battant très sérieusement ) !

    A force de périphrases, de figures de style , de "respect" (mais qu’est ce que le respect ? Il y a des civilisations dans lesquelles manger le cœur de son ennemi est une forme de respect post mortem - pourquoi est ce moins bien que de lui lécher les fesses sur un plateau télé et de le laisser repartir indemne de toute égratignure ?!!) ... notre façon de penser, de réfléchir le monde, de nous réfléchir, est devenue aussi inconsistante et stérile qu’une vielle génisse efflanquée !

    Faut voir qu’on préfère baver depuis les années 80 sur des femmes en papier glacé d’1.80m qui pèse 40 kilos, ça dit tout ou presque...

    La lecture des communiqués du PCF est totalement édifiante d’ailleurs et elle aussi très révélatrice....

    Total : l’opposition (politique et syndicale) telle qu’elle existe, malgré tout, aujourd’hui, la plupart des "gens" trouve ça bien...Ils trouvent ça suffisant, ils trouvent ça efficace... Ils trouvent que les vannes sur Sarkoléon, ses talonettes, sa grande pouffe, ça fait de super critiques sur l’action etc voilà !

    Bon, je digresse, je digresse, désolée Patrice et les autres,mais tout ça pour dire que si on a du pain sur la planche, comme je le dis souvent, c’est plus dans une "re- conscientisation" de BASE (niveau B-A BA) "proto marxiste", et pour ré-insuffler, avant même l’esprit de MArx , l’esprit de Robespierre.

    La réaction et le capitalisme à l’œuvre, Sarko le Méchant Bouffon, et sa bande de nains peuvent nous aider, certes, malheureusement, mais c’est quand même pas gagné.

    La Louve

    Et : TOUS A VERSAILLES LE 4 FEVRIER 2008 ;)

    • Fause manip... le début de mon message a disparu :)

      Je disais à) Patrice que j’ai bien aimé son article et je lui souhaitais bonne année et surtout bonne santé pour 2008 ;)

      La Louve

    • D’accord la Louve mais le"dossier d’inscription" dont tu a besoin c’est simple :tu compte 1%de
      ton salaire,tu fais un chèque ,tu demande tes timbres et ton carnet pluriannuelle et tu est syndiquées.Formidable après il ne reste plus qu’a lutter avec les camarades de la CGT.JP

    • Et beh c’est un peu plus compliqué parce que manifestement y’a pas de CGT représentative de ma branche - j’ai bien regardé sur le site (ma profession est entièrement et exclusivement représentée par FO), donc je crois que je dois me rabattre sur l’UGICT, d’une part, (c’est peut être pour ça que ça traîne à répondre d’ailleurs ?) et le chèque faut bien que je l’envoie à la bonne adresse non ?

      M’enfin bon bref je vais pas étaler ma life ici hein ;) mais merci (sauf que timbre et carnet pluriannuel ça me dit RIEN !! Et oui je t’ai dit je suis une débutante sur ce sujet vu que les syndicats d’avocats ça existe mais bon... t’imagine bien que chez des libéraux les enjeux et fonctionnement sont pas les mêmes)

      LL

      Pz : Pour lutter avec les camarades de la CGT j’ai pas attendu mon adhésion très cher ami et ça fait un bon moment - je le répète mais, quand j’étais encore au Barreau, le seul syndicat à avoir soutenu nos luttes contre les lois Perben depuis le début, c’était la CGT - j’ai DES PREUVES en photos !!! ;)

      Tiens d’ailleurs, question à 100 euros ( je déconne...) pour tous les syndicalistes présents ici :

      quand on choisit de se syndiquer, vers quelle organisation convient il de se tourner ?

      1° celle qui vous correspond le plus
      ou
      2° celle qui a est la plus puissante/représentative dans votre branche ?

      tic tac tic tac tic tac... Merci !

    • Et moi aussi j’ai bien aimé son analyse, surtout sa prise de conscience d’un "état de guerre" que je ne cesse de dénoncer ici depuis que j’y poste. Et que finalement les réalités montrent de plus en plus du doigt.

      Et c’est extrèmement important : L’"état de guerre", même s’il n’est comme le disait un célèbre stratège " que la continuation par des moyens violents de la diplomatie", implique de prendre conscience que contrairement à la négociation, la seule sortie viable pour les plus faibles est "par le haut".

      De plus il s’agit d’une guerre assymétrique, les forces étant totalement disproportionnées : D’un côté un petit nombre possèdant les armes et les moyens les plus sophistiqués tente de détruire et de mettre en esclavage le plus grand nombre qui ne dispose que de son intelligence, de sa volonté, et dont l’arme la plus puissante est sa masse et sa cohésion.

      Donc il devient inutile de placer les objectifs à des niveaux intermédiaires. Toute tentative de stagnation equivaut pour le plus faible à un recul. Même si la trêve est négociée.

      Et l’arme la plus puissante pour la deuxième partie est comme vous pouvez vous en douter la "cohésion" des forces. Et l’emploi de stratégies et d’armes assymétriques.

      Le capitalisme a assez de failles pour qu’on puisse taper ou ça fait mal, d’autant qu’il ne peut rien sans nous, alors que la réciproque n’est pas valable.

      Certains sur ce post disent : "Nous, nous sommes sur le terrain, mais nous ne voyons pas l’étincelle dans les yeux des travailleurs".

      C’est tout à leur honneur d’y être "sur le terrain".

      Mais encor faut-il aussi pouvoir s’y maintenir et progresser.

      Donc, il serait utile que chaque fois qu’elle y est l’étincelle, ceux qui d’en haut ont charge de l’alimenter, (Je parle ici des directions syndicales et politiques), ne l’éteignent pas pour tenter de contrôler le mouvement à leur avantage. Quand ça n’est pas pour se valoriser dans des "négociations" fumeuses avec nos ennemis. Ici, je communique sur le sujet d’après de nombreuses expériences personnelles. Politiques et syndicales.

      Il faudrait aussi comprendre que ceux qui y étaient "sur le terrain", et qui se sont vu amener leurs camarades au combat, pour être cassés, désavoués, et désarmés par leurs propres directions, ceux-là n’y sont plus "sur le terrain".

      Je ne me vois pas refaire le coup à des camarades de les emmener à l’abattoir, pour ensuite jouer le rôle de celui qui les a trahis à travers la démission sociale de mes dirigeants.

      En guerre on ne demande pas de cartouches à l’ennemi. Pas plus que des sous ou des vivres.

      On les lui prend de force à la rigueur.

      Et les "retraites élastiques" les "négociations" d’ou on ressort plus pauvre qu’en entrant, sans avoir même combattu, les travailleurs, (Même, et d’autant plus, s’ils n’ont pas "l’étincelle"), sont quand même pas assez cons pour prendre ça pour des "avancées".

      Et même s’ils le voulaient le faire, la fin du mois leur rappellerait qu’ils ne sont pas dans un rêve parisien, eux.

      Donc il est temps de trouver de nouvelles manières de mener la guerre sociale. Et c’est le rôle essentiel que doivent jouer les orgas : Stimuler l’imagination des travailleurs, et valoriser leurs trouvailles.

      Et surtout les assumer jusqu’au bout. En marchant devant, et quoi que ça leur coûte.

      Y compris pour l’avenir de leurs retraites parachutes.

      Sinon ils n’ont qu’à passer la main. Sous peine de ne bientôt plus représenter qu’eux-mêmes.

      G.L.

    • Comme l’a signalé une personne avisée sur un autre blog, quand je parle de Nietzsche collaborateur du nazisme il faut comprendre penseur dont l’oeuvre a servi de base à certains théoriciens et dont la pensée parfois ambigue a pu donner lieu à des collaborations ("post mortem") avec le nazisme, à travers notamment la volonté de puissance.

    • Salut !

      Je suis syndiqué CGT, dans une asso loi 1901...

      j’aurai souhaité aller chez SUD, mais j’ai renoncé pour deux raisons :

      on était dans l’urgence d’un plan de restructuration...
      je voulais monter une section syndicale, j’ai donc contacté SUD (et me suis déplacé), j’ai rempli ma fiche, j’ai même laissé un chèque "d’acompte", (en fait un don), mais n’ai jamais eu de suite...
      De plus, SUD n’étant pas "représentatif" dans mon établissement, je risquais de devoir me battre sur ce point avec le patron, ce qui nous faisait perdre du temps et de l’énergie (et sans doute perdre tout court devant les tribunaux...). Tout ça fait que je n’ai pas insisté...

      Je me suis donc syndiqué à la CGT, et comme j’était délégué du personnel, je suis devenu délégué syndical directement :)

      nos coups de pression n’ont pas empêché les licenciements, il faut dire que les collègues non "concernés" ne m’ont pas soutenu (ils verront quand ce sera leur tout si je serai là pour les aider...), mais on avait toutes les infos necessaires et on a pu négocier primes et modalités largement au dessus de la convention collective.

      Par contre, il a fallut que je garde une certaine distance avec mon UD, car je n’etais pas d’accord avec les arguments proposés, par exemple l’environnement en danger à cause de l’externalisation de la cuisine (ben oui, du coup faut transporter les plats, les réchauffer...)
      C’est pas cà qui aurait fait changer d’avis notre financeur (la DDASS). Ce sont à mon sens des arguments "globaux" qui sont difficilement transposables dans une petite entreprise et qui brouillent la négociation...

      Même si je reste critique quant à certaines orientations de la direction de la CGT, je peux témoigner du soutien et de la solidarité du plus grand nombre de nos camarades, quelque soit le niveau de responsabilité où ils se trouvent.

      Voili voilou :)

      Thom

    • Ah... Marilyn Chambers, Eva Orlowsky et tutti quanti Cicciolina ! Quand les foufounes avaient encore des poils, et que l’on avait encore une chance d’apercevoir des poitrines masculines non glabres avec des braques de moins de 20cm !!!
      Nostalgie, quand tu nous tiens...
       ;D

      Bonne année Patrice, La Louve et toute la bande de red bonobos !

       :)

      Brunz

    • Bref, des exemples piochés ça ou là, "à la Barthe", y’en a plein : la professionnalisation, la standardisation, le calibrage, la normalisation...c’est ça le "nirvana" nécessité par la société de consommation et de concurrence libre et non faussée.

      oui malheureusement c’est celà

      et comme tu le dit nous ne sommes pas si nombreux a tout vouloir révolutionner, beaucoup râle mais de la a passer a l’acte !!! ils ont besoin d’être stimulés !!!!!! un vrais travail de fourmis, mais au vue de la situation actuel peut être tout cela iras beaucoup plus vite que nous ne le pensions. en tout cas c’est tout le mal que je nous souhaite pour 2008.

      Cela grogne de par tout

      très bon voeux a toi la Louve

      Lolita

    • M...Brunz, t’as raison, comment ai je pu oublier cet affreux pot de peinture ripoliné de la lippe affublé d’une moumoute blonde lavasse nommée La Cicciolina que nous devons entre autre douceurs "arcobaleno" ;) à nos amis transalpins, dont le bon goût légendaire n’est pourtant plus à démontrer ??? !!! (Flavio Briatore, Carla Bruni, Berlusconi, Aldo Macione, Cottugno et j’en passe) - bon enfin je vois que ce message t’a parlé, hein , vieille baderne lubrique et phallocrate ;)

      Baci LL

    • la Louve : Après tic tac je peux te répondre que le choix d’un syndicat se fait sur ce que l’histoire du
      mouvement ouvrier à laissé comme trace. Avant la confédéralisation et la création de la CGT les
      syndicats êtaient isolés il se sont regroupés pour créer la CGT cqfd.Tout le reste de cette longue histoire
      n’a été que querelles de chapelle divisant et affaiblissant le monde du trevail pour le plus grand bénéfice de nos adversaires de classe.Maintenant tu peux faire ton choix qui,si tu as contacté
      l’UGICT, me semble bien avancé.JP

    • eh ben dis donc, comme on en parlait je viens de recevoir ce qu’il faut ! trop drôle - manifestement pour moi c’est la fédé des sociétés d’études.
       ;)
      LL

    • Ouais, ça m’a parlé ! :)

      Viva l’Italia !
      Aldo la classe, Carla la passe, Flavio la frime et Silvio-maffia ! (concernant Toto Cutugno, Beppe Grillo dit de lui que chaque fois qu’il se coiffe un morceau d’Antartique se décroche de la calotte !).
      Quant à la pouffe ex-députée magyare... Magyare, vous avez dit magyare ? Comme c’est magyare...
       ;)

      La biz à toi, jeune Louve lubrique-à-brac (non, je n’ai pas écrit "braques"...) !!!
       ;)

      Brunz

    • Je réfléchis là-dessus depuis quelques jours, et j’ai l’intuition que la véritable défaite n’est pas les éventuels bricolages d’après débat, mais l’organisation elle-meme de l"AG, à savoir la " ruche ". Gros poutous. Vieux stal borné.

    • Comment le medef veut flinguer les syndicats via la secu !

      On retrouve bizarrement le mot "usager" utilisé pendant les dernières grèves dans cet extrait de note de l’institut montaigne , usagers "otages" et associations, les nouvelles armes de destructions massives du medef contre les syndicats !

      "Changer de gestionnaires. Ces caisses seront-elles encore gérées par les partenaires sociaux ? Par des partenaires sociaux, oui, et plus responsables qu’aujourd’hui : le modèle sera les caisses de retraite complémentaire plutôt que la Sécurité sociale stricto sensu. Par les mêmes partenaires sociaux, probablement pas : le patronat n’est plus tellement demandeur, et les syndicats pourront être mis en compétition avec d’autres organisations représentatives des usagers-payeurs. La démocratie sociale, elle aussi, peut évoluer !" (institut montaigne)

      Alors on se bouge enfin pour exiger des elections à la secu avec pour socle les syndicats et non pas des "personnes qualifiés" ou autre magouille , chiche pour la CGT ?

      Boris

    • En effet, la CGT s’est construite par le bas, elle s’est fédérée, puis confédérée, et en bas dans les entreprises où nous sommes, dans les UL nous sommes souverains quant à nos décisions. L’UD n’est là que pour coordonner et si elle fait plus c’est que les syndiqués la laissent faire car elle représente la Confédération qui n’a aucun pouvoir sur les syndicats souverains : il y a souvent des conflits avec les UD et cela "monte" au CCN comme le désaveu sur la question du référendum européen, essuyé par Thibault et Le Digou.
      Les militants et adhérents de la CGT leur ont imposé la volonté majoritaire qui est toujours NON, d’où le travail de sape du gouvernement et du MEDEF : diviser toujours diviser pour éviter l’explosion générale et ça monte peu à peu. JdesP

    • Faut-il rappeler que sur la Sécu, les différents gouvernements PS n’y ont jamais rétablies les élections démocratiques, et qu’ils ont gardé l’amendement Lamassoure (droite) qui interdit aux fonctionnaires de faire grève même 5 minutes comme dans le privé, sans perdre une journée de salaires...JdesP

    • POUR LES JEUNES EXCLUS DES FILIERES GENERALES

      FRANÇAIS OU NON

      DEFENDONS UN BON ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

      (BEP, BAC PRO)

      Défendre une bonne scolarisation professionnelle correspondant aux besoins des jeunes, français ou non , ce n’est certainement pas ce que veut faire Darcos quoi qu’il en dise lors de sa conférence de presse du 11 décembre . Il se moque du peuple !

      Il veut supprimer un pan entier des sections BEP, alors qu’il indique que la moitié des élèves qui actuellement vont en section BEP n’arrive pas jusqu’au baccalauréat professionnel. Ce qui signifie qu’ils seront livrés sans qualification à la surexploitation patronale, après un bref apprentissage.

      Les 11 et 14 décembre la direction du SNETAA a soutenu le ministre

      Le 21 Novembre, la direction du SNETAA signait un tract avec FO titré "Coup de force ministériel contre les lycées professionnels". A juste titre, ce tract exigeait le retrait de la note Darcos du 29 Octobre.

      Le 11 décembre, brutale volte face. La direction du SNETAA affecte de voir dans le plan de destruction du gouvernement et de son ministre Darcos un … "plan de revalorisation de l’Enseignement professionnel".

      "Le SNETAA ne peut qu’être sensible à un vrai plan de revalorisation de l’Enseignement Professionnel… Le ministre, Xavier Darcos, lui a fait part de sa volonté de rénovation et de valorisation de l’Enseignement Professionnel. Il lui a assuré le maintien du BEP et a ouvert la porte à un dialogue constructif…" Naturellement, le maintien du mot BEP, pourvu qu’il puisse supprimer des centaines de sections BEP, ne fait pas peur à Darcos… Voilà ce que les dirigeants du SNETAA savent aussi bien que quiconque.

      Le 14 décembre, la direction du SNETAA persiste et signe : "le ministère veut aller plus loin dans sa volonté de revalorisation de l’enseignement professionnel"… "Le Bac pro est devenu un repère de compétences pour les employeurs" (ndlr : on sait que le MEDEF préfère parler de "compétence" que de qualification, car la qualification est reconnue dans les conventions collectives) … "ces principes forts seront clairement énoncés dans un protocole de discussion qui pourrait être signé entre le ministère et notre organisation." "Apparaît aussi l’ouverture de l’éventail des formations en Lycée Professionnel… la perspective du niveau BTS".

      Evidemment, dans le cadre des lycées des métiers, liquidant aussi bien lycées professionnels que lycées technologiques, il y aura des sections BTS, essentiellement sous la forme de l’alternance et de l’apprentissage d’ailleurs.

      C’est cette entreprise destructrice que les zélés supporters du ministre à la direction du SNETAA veulent faire passer pour une " valorisation " de l’enseignement professionnel !

      Quant à l’affirmation selon laquelle Darcos aurait modifié sa position, Darcos, le 11 décembre y a répondu : "Nous ne reculerons pas sur ce projet".

      Or, alors que la note concerne tous les lycées professionnels, et avec eux les lycées technologiques, alors qu’elle concerne tous les collègues, les directions syndicales hésitent à mobiliser fortement :

      L’UNSEN CGT indique : à partir du 10 dans le Var, une journée le 4 en Gironde, le 18 à Poitiers, le 13 à Rennes, le 14 à Toulouse, le 19 à Rennes, le 20 à Lille, le 8 à Nancy, le 15 à Créteil…

      Naturellement cette tactique favorise totalement le plan du ministre qui peut ici "geler" provisoirement telle fermeture, ailleurs les maintenir, tentant par là de fissurer la volonté commune de voir retirer son plan dans sa totalité.

      Nous invitons partout les collègues, dans les établissements à prendre position dans ce sens.

      POUR LE RETRAIT DE LA NOTE DARCOS DU 29 OCTOBRE

      POUR QUE L’ENSEMBLE DES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT DANS L’UNITE A UNE RIPOSTE POUR LE RETRAIT DE CETTE NOTE

    • Deux ou trois points, à propos du paritarisme, des élections dans les organismes sociaux

       à l’origine de la Sécu, les conseils d’administration étaient composés de 75% d’administrateurs salariés, 25 % patrons. Les uns et les autres étaient élus. Lors des premières élections (deux syndicats de salariés : CGT, CFTC) , la CFTC a boycotté : la CFTC était contre la création de la Sécurité Sociale (elle gérait bon nombre d’organismes avec le patronat)
      Les élections suivantes ont été très majoritairement gagnées par la CGT
      l’élection des administrateurs a été supprimée par les Ordonnances de 1967 (qui ont par ailleurs éclaté la Sécu en 4 "branches" : Assurance Maladie, AT/MP, Assurances Sociales, Recouvrement) , à la demande du CNPF, CFTC, CGC, FO

      Les élections des administrateurs salariés (par les salariés -avec travail, privés d’emploi, retraités salariés) ont été rétablies en 1983 par la gauche, et supprimées par la droite ; le gouvernement Jospin ne les a pas rétablies : cherchez l’erreur !

      Le "paritarisme" dans les Organismes Sociaux tel qu’on le connait aujourd’hui : 50% patronat, 50% salariés, désignation et non élection, a été introduit

       lors de la création de l’AGIRC ( complémentaire des cadres) par la CGC ( valeur notoire : la collaboration avec le patronat)

       lors de la création de l’assurance chômage en 1958 (qui devait être intégrée à la Sécu).
      Sur les motivations réelles (prendre la place de la CGT) , rien de mieux que de laisser parler André Bergeron, secrétaire général de la CGT-FO de cette époque : Assurance-chômage : le récit d’André Bergeron

      Le paritarisme soit disant égalitaire, c’est le pouvoir donné au patronat : il suffit d’une seule défection dans le camp salarié.

      Alors que la CGT est le premier syndicat aux élections professionnelles :

      - Une seule présidence de Caisse Primaire est dévolue à la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucune présidence de CAF n’est dévolue à la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucune présidence de CRAM n’est dévolue à la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucune présidence d’URSSAF n’est dévolue à la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucune Caisse Nationale de Sécu n’est présidée par la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucun Organisme Complémentaire de retraite n’est présidé par la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucun ASSEDIC n’est présidé par la CGT : cherchez l’erreur !

       Aucun Organisme de Formation n’est présidé par la CGT : cherchez l’erreur !

       un seul organisme du 1% logement est présidé par la CGT ( le CPLOS : 1% logement de la Sécu) : cherchez l’erreur

      Mais ausssi, et ça on le sait moins, les employeurs de l’Economie Solidaire ne sont pas représentés : UPA, CGPME, MEDEF bénéficient du monopole "employeurs"

      sauf erreur de ma part, La SEULE confédération qui réclame l’élection des administrateurs est la CGT

      Patrice Bardet, militant CGT

    • DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING.....de rien.

      La réponse est dans les statuts de la CGT. Article I

      LE REBOURSIER

      PS:Le préambule de 1936 étant toujours inscrit dans les statuts,il me parait intéressant d’en citer un passage.

      " Les syndicats groupant les salariés de toutes opinions,aucun de leurs adhérents ne saurait etre inquiété pour la manifestation des opinions qu’il professe en dehors de l’organisation syndicale.

      La liberté d’opinion et le jeu de la démocratie,prévus et assurés par des principes fondamentaux du syndicalisme,ne sauraient justifier et tolérer la constitution d’organismes agissants dans les syndicats comme fractions dans le but d’influencer et de fausser le jeu normal de la démocratie dans leur sein. "

      " Les assemblées et congrès syndicaux statutaires SONT SEULS qualifiés pour prendre des décisions. "

      A plus LE REBOURSIER

    • Salut frère Reboursier, une question ( ça peut aussi etre à P Bardet, ou B Sarton, ou autre ) : la phrase suivante " La CGT s’assigne pour but la suppresion de l’exploitation capitaliste notamment par la socialisation des grands moyens de production et d’échange ? ". Merci et à plus. Vieux stal borné.

    • Zut, si j’avais relu, je me serais apperçu que mon post n’est pas terminé : je voulais dire : la pgrase sur la socialisation des moyens de production figure-t’elle encore dans le préambule des statuts ? Vieux stal borné.

  • merçi à toi camarade de transcrire içi ce que tant de militants pensent fortement dans toute la cgt la réalité à la sncf est catastrophique !!!
    ce fer de lance souvent mis à contribution et qui nous à souvent permis de mener les salariés dans leur ensemble à la victoire vient d’être sacrifié sans même pouvoir donner la mesure de sa force
    dans de nombreuses régions les postes clefs d’immobilisation du rail sont restés tout le temps de ce conflit à des taux de grévistes exeptionnels et au moment du bras de fer avec le gouvernement "on" nous dit de cesser la grève pire "on" nous moque en suspendant le mouvement avec c’est juré !! un deuxième départ courant decembre...
    nous avions une possibilité de faire fléchir le gouvernement sur bon nombre de revendications avec la pression "au cul" mais non la politique des "temps forts" nous poursuit depuis 2003 avec les résultats que l’on connait....

    sur le terrain l’état des lieux est terrible, bien que minimisé par les apparachiks, les camarades démoralisés avec la sensation de s’être fait voler leur lutte, des militants de longue date déja bousculés par 2003 et 2005 rendent leur carte, des sections techniques entières s’éffondrent, anéantissant des années de labeur et de combat !!!
    mais il semble que seul le nombre d’adhérents compte pour nos chers dirrigeants syndicaux préfèrent ils le "cochon payeur" aux hommes qui pensent et qui travaillent ???
    nous ne pouvons le penser....

    c’est une réelle trahison voulue par la conf qui comme la cfdt a décidé de couper sa branche transport préférant sacrifier ceux qui ont fait sa force et sa "légende" au bénéfice d’une place réservée au sein de la CES en pleine ligne avec ce courant qui ravage les idéaux des hommes de gauche la SOCIALE DEMOCRATIE
    la fédé a quand à elle oublié que les cheminots chaque jour de grève perdent de l’argent et qu’à ce titre ils ont le droit de décider seuls des suites de leurs mouvements !!!
    sommes nous d’ailleurs sûr que tout nos permanents étaient eux même en grève ????

    CAMARADES la lutte continue pour certains hors des appareils pour d’autres au sein de ces structures mais une chose est sûre il y a du ménage à faire !!!!!!!!!!!!!

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