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Sanary-sur-Mer : Le PCF lance le compte à rebours à gauche

Publie le dimanche 20 janvier 2008 par Open-Publishing
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L’objectif de Jean-Pierre Meyer et de ses collègues communistes est à la fois simple et compliqué. Ils ont jusqu’au 14 février pour parvenir à présenter, "face aux trois listes constituées, toutes de droite, une véritable liste de gauche pour les municipales à Sanary."

L’absence d’une telle liste est à leurs yeux « impensable, insupportable et préjudiciable à toutes celles et ceux qui seraient privés de la possibilité de voter à gauche ».

Quand le PS local se lance aux côtés... de l’UMP, le PCF prend donc ses responsabiltés : "Nous nous mettons entre guillemets à la disposition du peuple de gauche, des forces progressistes, sans aucune démarche hégémonique mais sans cacher non plus qui nous sommes, le PCF."

La porte est grande ouverte. L’engagement des Verts, notamment, à leurs côtés, serait précieux, "d’autant plus que la dimension écologique est primordiale".

« Le fond, pas les attaques personnelles »

« L’idée fondamentale et de s’engager sur le fond, explique le secrétaire de la section ouest-Var du PCF, sans entrer dans l’opposition systématique, et, surtout, sans rentrer dans les tristes attaques personnelles auxquelles nous assistons, qui ne grandissent pas la politique. »

Une bataille de personnes dans laquelle ils n’entrent effectivement pas lorsqu’on évoque l’engagement de Georges Beaujeu auprès de Gérard Vernières. « C’est son droit en tant qu’individu, même si à nos yeux, cela soulève un vrai problème de compatibilité, surtout quand on sait qu’il y a dans cette liste M. Lefèvre, ancien élu Front National. »

Devant les « nombreux tours d’illusionnistes, et man ?uvres politiciennes » des municipales à Sanary, les communistes veulent faire preuve de « clarté » et rappellent qu’ils ont refusé « de participer à des compositions hétéroclites et contre-nature dans lesquelles les électeurs se perdent un peu... »

Ils sont toutefois réalistes sur leurs chances. « Notre but est d’obtenir un ou deux conseillers municipaux de gauche, afin de participer au débat, de nous faire porte-paroles des laissés-pour-compte. Et de conserver le lien durant la durée du mandat avec nos électeurs. c’est une lourde responsabilité. »
Philippe Zamari
Var Matin

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