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L’uniforme de la conformité

Publie le dimanche 10 février 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

de shen

La France s’enfonce dans le fascisme. Un dirigeant concentre tous les pouvoirs. Des ministres inexistants, un premier ministre éffacé. Criminalisation des mouvement sociaux. Contrôle de la presse, opposition risible de la part des bureaucrates, implantation des entreprises dans les écoles pour assoir leur domination et former un vivier de travailleur docile, mensonges, pouvoir d’achat en baisse (propagande qui nous fait croire que notre capacité de consommé est un pouvoir) , destruction de notre planète, centres de concentrations, racisme d’état, rafles de sans-papiers, pour qui il est impensable de demander de la pitié de la part du gouvernement.

Mais les considèrent-il encore comme des humains ?

Alors qu’elle est la solution ? Faut-il continuer à quémander, supplier, gémir pour obtenir une goutte de pitié ? Faut-il attendre quoique ce soit de la part d’ hommes (?) qui font passer l’économique avant l’humain, l’homme avant la femme, le blanc avant le noir ?

Ils hiérarchisent l’humain, le rende esclave de leur marché. Il nous imposent des lois iniquent, immorals, inhumaines, que nous n’avons pas choisit et que nous devons rejetées car leur normes empêchent toutes idées d’emancipation, nous pourrions dire plus : leurs uniformes nous empêchent de jouer notre veritable rôle : celui d’être humain. Il est volontairement trop petit, trop sérrés.

Mais attention, ne nous y méprenons pas : cette uniforme est confortable. Ici s’impose la nécessité de s’élever. De se regarder. Il faut se placer face à un miroir, se regarder dans les yeux. Tout comme le poisson ne ce rendrat jamais compte qu’il vit dans l’eau, la dernière chose dont nous nous rendrons compte, et qui nous nous demanderas le plus d’efforts, c’est bien de la nature de notre monde, la nature réelle de ce qui nous entoure. Et surtout, le plus difficile sera de s’admettre esclave.

Esclave de notre société. Esclave de leur société. Le premier pas sur le chemin tortueux de l’eveil est de se penser comme tel car nous ne sommes rien de plus. C’est certains, de cette manière, nous ne pouvons que nous rendre compte que cet uniforme est peut être à la mode, mais il est terriblement laid. Cet uniforme est trop petit. Il restreint notre capacité de mouvement. Cette uniforme est une unique pièce qu’il est impossible de mélanger avec d’autres vêtement, avec d’autres couleurs.

C’est une véritable combinaison étanche, qui laisse les larmes du monde glisser sur son tissu étanche fait d’une matière révolutionnaire qui nous protège de tout sentiment d’humanité. Cette matière révolutionnaire n’est rien d’autre que continuité logique de ce que l’homme a inventé pour se protéger de la mort. Mais en se protégeant de la mort, il se prive en réalité de la vie. Il s’enferme, s’emprisonne en construisant des mûrs sur son chemin. Qu’ils soient physique où dans nos crâne, ils n’en sont pas moins réels.

L’homme s’impose des lois, des normes, une vie uniformisé ne permettant le développement que d’un nombre limité de personnalité. C’est l’uniforme de la conformité. Et la conformité, c’est drôlement confortable. Je ne vous apprendrai rien ici en parlant de servitude volontaire. Ce concept paraît aujourd’hui banalisé, et comme tout ce qui est banalisé ne choque plus, il n’est pas étonnant que le monde n’ouvre pas les yeux.

Le peuple vit dans sa cage d’orée. Nous aussi. Mais la notre est ouverte. Nous l’avons ouverte à l’instant même où nos yeux ce sont ouverts. Certains ce sont levé, ce sont avancé et sont sortit de cette cage. Ils sont devenus des marginaux, vivant dans la difficulté. Mais ils sont libres. Ils nous attendent. Trop d’entres nous, et nous sommes déjà peu nombreux, regardes la porte ouverte avec envie. Mais aussi avec peur.

Nous ne la passons que lors d’événements ponctuels. Pour y revenir avec tristesse, sous la contrainte des lois, des normes, de notre uniforme tâcher de la crasse du capitalisme. Ne soyons plus sa pute, ne lui vendont plus nos talents en échanges de quelques miettes. Nous meritons mieux que le travailler plus pour gagner plus.

A force de lutte, car ils ne nous là donnerons pas, nous gagnerons la LIBERTE.

Messages

  • Je ne me bats pas pour recevoir de la pitié mais pour obtenir des droits à une vie digne !
    Je crache sur la pitié, amen !

  • Très bien exprimé et realiste.

    Alain 04

  • j ai abandonné cette toute petite chose qu on appelle "moi"
    et je suis devenu le monde immense.

    soseki

    Makhno

  • Ce que tu décris, shen, c’est ce que personnellement je nomme « l’enveloppe abstraite » du monde... Traditionnellement, les communistes ont défini leur idéal du côté de la quête du Bonheur… Mais ça ne définissait pas, selon moi, un projet politique, stratégique de Changement Social, d’avênement plausible !... (Du moins, cet Idéalisme-là a fait faillite !…) Ca ne « faisait pas la différence » avec une Religion !… S’il est encore possible de parler d’« Idéal » (il vaut mieux parler d’Horizon, d’Hypothèse...), je me permets parfois de répondre : « le (retour, si l’on peut dire, du ) Concret »...

    En même temps, tout peut être « drogue de confort » ; même « le travail » ou la « conscience professionnelle » vue par le petit bout de la lorgnette... « S’en sortir » suppose, comme tu le pointes, un certaine aptitude à la marginalité, à repousser ses propres limites contre « la camisole libérale »....

    Mais il s’agit aussi d’avoir une vision des concepts à utiliser pour permettre à cette marginalité de s’exprimer, sans qu’elle soit liquéfiante : ainsi, de la (re-)définition, puisque « la Forme - Parti » est questionnée, de ce que c’est qu’une organisation révolutionnaire... Beaucoup de considérations doivent être reconvoquées de ce point de vue... Avec comme orientation d’être « au service » de la « spontanèité » plutôt que voués à sa récupération... Plus évident, d’ailleurs à dire qu’à faire !...

    Il faut en tout cas définir ce de quoi nous partons : pour moi, c’est aussi court de dire qu’un parti comme le PCF est un « outil », un « organisme » qu’ « une grande Famille ou une Armée » !... Il faut en parler comme d’une Institution, et c’est ainsi se donner l’autorisation d’utiliser l’expression « un pied dehors, un pied dedans » de manière non péjorative !… Car il faut se méfier des gens qui ont les deux pieds dans le même sabot et qui trouvent ça beau !... Ca se nomme des sectaires !...

    ASK.

  • Je crains hélas :-D que ce soit bien chacun pour soi !
    Ne pas prendre parti pour ces "tortionaires "qui ne veulent que soumition "aveugle et craintives" :-D.Nos intérets sont étrangers a cette sècte !
    A chacun ses alièns :-D
    Nous n’avons que du matos du siècle dèrnier !Pour vous en convaincre,il suffit de lever le tapis :-(
    Simple non ?
    En passant les "Russes " se veulent indépendants ?
    Résulta,ils font parti des etats voyoux ,
    comme bien d’autres ------>chacun pour soi !
    Facile a comprendre ? ;-)
    Hipèr con ce manège !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Ca fait 5 années que je comprends que ma nationalité ne m’assure plus de mes droits fondamentaux quand j’ai répondu à tous mes devoirs.

    RESISTANCE-S sur tous les fronts ! Dans tous les lieux ! A tous instants !

    Une citoyenne française.

  • « Il faut penser l’impossible pour saisir tout le champ du possible ».

    Henri Lefèbvre.

    De ASK.

  • travailler moin, pour gagner moin, pour vivre mieu...