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Formation professionnelle un proche de la direction de la CGT nommé par le pouvoir

Publie le vendredi 15 février 2008 par Open-Publishing
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Formation professionnelle : Le président de la SECAFI expertise pour les Comités d’ entreprise, proche de la direction de la CGT, qui trustait les conseils aux salariés menacés de licenciement , conseils déjà bien peu éloignés des gestions classiques, vient d’être nommé conseiller spécial du prince SARKOZY, dans la lignée du très libéral rapport de la Commission Attali , dont il était membre .Espérons que la CGT va choisir enfin des conseillers proches des intérêts des salariés.


Formation professionnelle : conférence quadripartite en avril (Lagarde)

La réforme de la formation professionnelle prévue avant la fin de l’année pour répondre aux "insuffisances" du système, sera l’enjeu en avril d’une "conférence quadripartite" Etat, syndicats, patronat et Régions, a annoncé mardi Christine Lagarde, qui présidera la conférence.

La rencontre sera préparée par un groupe de travail dont le pilotage a été confié à Pierre Ferracci, et qui se réunira "à partir du mois de mars", selon un communiqué du ministère de l’Economie et de l’Emploi.

M. Ferracci, à la tête du groupe privé Alpha (expertise pour les comités d’entreprise, montage de cellules de reclassement), préside déjà un groupe de travail chargé avant Noël d’une réflexion sur la formation des demandeurs d’emploi, au sein du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE).

Mme Lagarde lui demande d’élargir le champ de sa réflexion "en prenant appui sur les travaux les plus récents", notamment le rapport du sénateur UMP Jean-Claude Carle, publié en juillet, qu’elle a récemment jugé "excellent".

Elle souhaite voir identifier "les priorités qui doivent être celles de notre système de formation professionnelle, à partir d’un objectif central qui me semble être celui d’assurer une meilleure orientation des financements et des dispositifs de formation vers les demandeurs d’emploi et les jeunes sans qualification", selon sa lettre au COE.

"En dépit des différentes réformes intervenues depuis 15 ans, les performances globales de notre système sont encore jugées très insuffisantes, au regard d’un effort financier conséquent, qui se monte désormais à 1,5% du PIB", relève Mme Lagarde.

Selon elle, cela "tient notamment à la segmentation trop forte des financements entre les différentes catégories de bénéficiaires de la formation", mais aussi à la complexité du financement, dispersé entre l’Etat, les Régions, l’Unedic, les branches professionnelles, les entreprises, et les salariés.

Cela provient aussi, selon Mme Lagarde, de "la coexistence de logiques potentiellement concurrentes (logique sectorielle et logique territoriale) qui ne prennent pas suffisamment en compte les besoins des entreprises et des salariés".

Le 22 janvier, au Sénat, son secrétaire d’Etat Hervé Novelli avait présenté les grands axes de la prochaine réforme qui pourrait supprimer l’obligation pour les employeurs de consacrer 0,9% de leur masse salariale à la formation.

Le gouvernement entend notamment créer un compte épargne formation qui suivrait les salariés du début à la fin de leur vie active, comme la carte vitale de Sécurité sociale.

Il envisage un possible regroupement des organismes collecteurs de la contribution formation des entreprises, qu’on appelle les OPCA.

Le nouveau système de formation professionnelle devrait s’articuler au niveau régional, alors que la gauche s’inquiète de voir l’Etat garder son rôle pour assurer équité et péréquation.

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