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Attentats du 11 septembre connus a l’avance

Publie le samedi 19 avril 2003 par Open-Publishing

L’acte fondateur du regime Bush

L’acte fondateur du regime Bush

Rumsfeld, l’homme qui connaissait a l’avance les plans du 11 septembre
Visionnaire ou organisateur ?

A plusieurs reprises, le secretaire a la Defense Donald Rumsfeld avait
annonce les evenements du 11 septembre 2001.

Deux minutes avant le premier crash a New York, il prevenait ses visiteurs de
l’imminence d’attentats. Juste apres l’attaque sur le World Trade Center, il
annoncait la prochaine cible :
le Pentagone.


16 avril 2003

Le 11 septembre 2001 au matin, le secretaire a la Defense des Etats-Unis,
Donald Rumsfeld, recoit plusieurs personnes dans son bureau du Pentagone.

Deux minutes avant qu’un premier avion ne s’ecrase sur le World Trade Center,
il leur annonce l’aboutissement d’une longue reflexion qu’il mene : il en est
certain, un attentat va tres prochainement avoir lieu.

Associated Press rapporte ses propos. < A l’interieur, le secretaire a la
Defense, Donald H. Rumsfeld recoit plusieurs personnes pour parler de la def
ense antimissile et du risque du terrorisme au regard de ce qui est deja
survenu.

"Laissez-moi vous dire", dit-il. "J’ai fait le tour de la question a
plusieurs reprises. Il y aura un autre evenement." Deux minutes plus tard, un
avion s’ecrasait sur la premiere tour du World Trade Center et prouvait qu’il
avait raison. > [1]

Christopher Cox, president du comite politique republicain a la Chambre des
representants, est l’un des invites. Quelques heures apres les attentats, il
fait une declaration dans laquelle il rapporte les paroles du secretaire a la
Defense :

< "Si nous restons vulnerables a une attaque de missiles, un groupe
terroriste ou un Etat voyou qui se montrerait capable de frapper les
Etats-Unis ou leurs allies depuis des lieux eloignes aurait le pouvoir de
tenir notre pays entier en otage du nucleaire ou d’un autre chantage",
dit-il.

"Laissez-moi vous dire. J’ai fait le tour de la question a plusieurs
reprises. Il y aura un autre evenement." Il a repete cela avec insistance :
"Il y aura un autre evenement." Quelques minutes apres qu’il se soit exprime,
les mots de Rumsfeld se revelaient tragiquement prophetiques. > [2]

Visionnaire hors pair, Donald Rumsfeld annonce aussi un autre attentat qui va
succeder a ceux du World Trade Centre.

Il precise meme la cible : le Pentagone. Le Daily Telegraph rapporte la suite
de l’histoire :

< Donald Rumsfeld, le secretaire a la Defense, etait dans son bureau qui se
trouve dans la partie Est du batiment, en entretien avec Christopher Cox, le
president de la commission de la Defense de la Chambre des representants. M.
Rumsfeld, se rappelle M. Cox, regardait les evenements de New York a la
television et dit : "Croyez-moi, ce n’est pas encore fini. Il va y avoir une
autre attaque et elle sera pour nous". > [3]

En direct, Rumsfeld raconte l’histoire telle qu’elle doit etre comprise

Le matin du 11 septembre, la panique gagne les administrations
etats-uniennes. Le president George W. Bush, qui se trouve a bord de son
avion, Air Force One, semble avoir disparu.

A la Maison-Blanche, la situation est confuse. Personne ne semble savoir ce
qui s’est passe au Pentagone.

La conseillere nationale de securite elle-meme, Condoleezza Rice, sait
seulement que < quelque chose > a frappe le Pentagone :

< Dans ces premieres heures de la crise, quand nous sommes sortis de la salle
de commandement, les informations qu’on nous communiquait etaient assez
extraordinaires.

Nous venions d’apprendre qu’un deuxieme avion etait rentre dans la tour du
World Trade Center. Et quand nous sommes sortis de la salle on nous a dit que
quelque chose avait percute le Pentagone et que quelque chose d’autre
semblait se diriger droit vers la Maison-Blanche > [4].

Le vice-president Dick Cheney n’est pas mieux informe. Il explique que < les
premiers rapports sur l’attaque du Pentagone suggerent un helicoptere ou un
jet prive > [5].

C’est Donald Rumsfeld qui vient expliquer ce qui est en train de se derouler.
Alors que tous les responsables politiques sont emmenes dans des abris
securises, le secretaire a la Defense sort de son bureau, contourne le
batiment du Pentagone et se rend lui-meme sur le lieu de l’attentat.

< Le secretaire a la Defense Donald H. Rumsfeld etait au Pentagone au moment
du crash et il est sorti du batiment pour enqueter et offrir son aide >,
declare le porte-parole, Craig Quigley, contre-amiral de la Navy. [6]

L’assistante du secretaire a la Defense, Victoria Clarke, se rappelle son
attitude dans ces instants de panique generale.

< Le moment le plus terrible etait plus tot dans la matinee, vers 8 h 40 - 8
h 45 quand nous avons appris qu’un premier, puis un deuxieme avion s’etaient
ecrases contre le World Trade Center. Le processus de Gestion des Situations
de Crise a immediatement ete mis en place >, explique-elle.

< Quelques-uns parmi nous sont immediatement alles dans le bureau du
secretaire a la Defense Rumsfeld pour l’avertir que le processus de Gestion
des Situations de Crise avait ete mis en place. Il voulait passer quelques
coups de fil.

Donc quelques-uns parmi nous sommes alles de l’autre cote du hall dans ce que
l’on appelle le National Military Command Center. Lui est reste dans son
bureau. >

Puis Rumsfeld se rend sur le lieu de l’attentat. < Quand il est reven u dans
le batiment, environ une demi-heure plus tard, raconte Victoria Clarke, il a
ete le premier a nous dire qu’il etait pratiquement sur qu’il s’agissait d’un
avion.

Il fondait son opinion sur le morceau d’epave et sur des milliers et des
milliers de pieces de metal. C’est lui qui nous l’a dit, a nous, l’equipe qui
etait dans la piece. C’est donc lui qui fut le premier a nous dire qu’il
s’agissait probablement d’un avion. > [7]

Faut-il qu’un < evenement exterieur, juge jusque-la "improbable", vienne
forcer la main des bureaucraties reticentes > ?

Depuis son arrivee au secretariat de la Defense, Donald Rumsfeld bataille dur
pour imposer son gigantesque plan de reorganisation des armees. Apres les
deux longs mandats democrates de Bill Clinton, Rumsfeld enfin arrive au
pouvoir doit combattre sa propre administration, hostile aux changements
qu’il veut imposer.

Quelques mois auparavant, Donald Rumsfeld avait deja exprime publiquement
l’aboutissment de sa reflexion sur la maniere de < forcer la main des
bureaucraties reticentes >. Juste avant de devenir secretaire a la Defense de
l’administration Bush, il presidait une commission officielle sur <
L’evaluation de l’organisation et de la planification de la securite des
Etats-Unis en matiere spatiale >. Le rapport conclusif qu’il present, le 11
janvier 2001, avec son ami le general Jay Garner, etait deja premonitoire :

< L’histoire est pleine de situations dans lesquelles on a ignore les
avertissements et resiste au changement jusqu’a ce qu’un evenement exterieur,
juge jusque-la "improbable", vienne forcer la main des bureaucraties
reticentes. La question qui se pose est de savoir si les Etats-Unis auront la
sagesse d’agir de maniere responsable et de reduire au plus vite leur
vulnerabilit e spatiale.

Ou bien si, comme cela a deja ete le cas par le passe, le seul evenement
capable de galvaniser les energies de la Nation et de forcer le gouvernement
des Etats-Unis a agir doive etre une attaque destructrice contre le pays et
sa population, un "Pearl Harbor spatial". Nous avons ete alertes, mais nous
ne sommes pas en alerte. > [8]

La veille des attentats, le 10 septembre 2001, il prononce un discours
menacant devant les fonctionnaires du departement de la Defense :

< L’adversaire est ici. C’est la bureaucratie du Pentagone.

Pas les personnes, mais les procedures. Pas les fonctionnaires, mais le
systeme. [.] Certains doivent se demander pourquoi diable le secretaire a la
Defense attaque-t-il le Pentagone devant ses employes ?

Je leur repond : je ne souhaite pas attaquer le Pentagone ; je veux le
liberer. Nous devons le sauver de lui-meme. Les hommes et les femmes de ce
departement, civils et militaires, sont nos allies, pas nos ennemis. > [9]

Des le 11 septembre, a 18 h 42, le secretaire a la Defense utilise
l’evenement qui vient a peine de se produire pour force la main de ceux qui
ne souhaitent pas < financer l’importante augmentation des budgets de defense
sollicitee par le Pentagone >.

Donald Rumsfeld choisi d’attaquer au cours d’une conference de presse au
Pentagone, a laquelle se sont joints des leaders democrates et republicains
de la commission senatoriale de la Defense afin de manifester l’unite de
l’Amerique dans ce moment difficile.

On est sans nouvelles du president Bush et le monde attend avec inquietude la
reponse des Etats-Unis. Au milieu de la conference, en direct devant les
cameras de la presse internationale, Donald Rumsfeld prend a partie le
senateur democrate Carl Levin :

< Vous, ainsi que d’autres representants democrates au Congres, avez exprime
la crainte de ne pas avoir les moyens de financer l’importan te augmentation
des budgets de defense sollicitee par le Pentagone, notamment la defense
anti-missiles.

Vous craignez d’avoir a puiser dans les fonds de la Securite sociale pour
financer cet effort. Est-ce que le genre d’evenements qui vient de se
produire suffit a vous convaincre qu’il est urgent pour ce pays d’augmenter
les depenses consacrees a sa defense et que, s’il le faut, il faudra puiser
dans les fonds de la Securite sociale pour payer les depenses militaires ? -
l’augmentation des depenses militaires ? > [10]

Qui a ecrit le scenario du 11 septembre ?

Le matin du 11 septembre, < deux minutes > avant le premier attentat, M.
Rumsfeld annoncait qu’il allait avoir lieu. Mais le fait le plus surprenant
est que le secretaire a la Defense se doutait aussi que la cible serait le
World Trade Center.

Six mois avant les attentats, en mars 2001, < l’inimaginable > scenario du 11
septembre avait, en effet, ete decrit par la Rand Corporation.

Ce think thank finance par le lobby militaro-industriel etait notamment
dirige par Donald Rumsfeld.

Le secretaire a la Defense en etait administrateur depuis 1977 et bienfaiteur
pour un montant annonce de plus de 50 000 $ [11].

S’adressant a un auditoire d’officiers superieurs de l’US Air Force, le
vice-president des affaires exterieures de la Rand Corporation, Bruce
Hoffman, avait explique :

< Nous essayons de preparer nos armes contre Al Qaida, l’organisation - ou
peut-etre le mouvement - associe a Ben Laden [.]

Pensez un moment a ce que fut l’attentat a la bombe contre le World Trade
Center, en 1993. Maintenant, rendez-vous compte qu’il est possible de faire
tomber la tour Nord sur la tour Sud et de tuer 60 000 personnes [.]

Ils trouveront d’autres armes, d’autres tactiques et d’autres moyens pour
atteindre leurs cibles.

Ils ont un choix evident d’armes, dont [.] les drones [c’est-a-dire des
avions telecommandes] >. [12]

Comment Donald Rumsfeld a-t-il pu avoir une telle connaissance du scenario du
11 septembre ?

En janvier 2001, Donald Rumsfeld avait appele de ses voux de tels evenements
pour < forcer la main des bureaucraties reticentes >.

En mars, la Rand Corporation, dont il etait administrateur, avait annonce un
probable attentat terroriste aerien sur le World Trade Center.

Le 10 septembre, il menacait les fonctionnaires du Pentagone :
< L’adversaire est ici. C’est la bureaucratie du Pentagone. >

Le 11 septembre, M. Rumsfeld a annonce les attentats deux minutes avant
qu’ils aient lieu.

Puis il avait annonce que le Pentagone serait la prochaine cible.

Lorsque ces evenements se sont produits, le secretaire a la Defense les a
exploites politiquement, des les premieres heures.

Les accusations portees contre Oussama Ben Laden dans l’organisation des
attentats n’ont pas ete etayees.

Les preuves annoncees n’ont jamais ete presentees au public. Une autre piste
existe.

D’importants soupcons sont portes sur Donald Rumsfeld. Le secretaire a la
Defense des Etats-Unis d’Amerique et son ami le general Jay Garner ont-il
organise les attentats du 11 septembre 2001 ?

Chronologie : Donald Rumsfeld le 11 septembre 2001

8 h 44 : Donald Rumsfeld annonce < un autre evenement > terroriste
Christopher Cox, qui etait dans son bureau pour parler de la defense
antimissile et du risque du terrorisme, rapporte ses propos :

< "Laissez-moi vous dire", dit-il.
"J’ai fait le tour de la question a plusieurs reprises. Il y aura un autre
evenement."

Deux minutes plus tard, un avion s’ecrasait sur la premiere tour du World
Trade Center et prouvait qu’il avait raison. >

8 h 46 : attentat sur la tour nord du World Trade Center.

9 h 02 : attentat sur la tour sud du World Trade Center.

8 h 46 - 9 h 02 ? : Donald Rumsfeld < voulait passer quelques coups de fil >

Son assistante Victoria Clarke se souvient: : < Le moment le plus terrible
etait plus tot dans la matinee, vers 8 h 40 - 8 h 45 quand nous avons appris
qu’un premier puis un deuxieme avion s’etaient ecrases contre le World Trade
Center.

Le processus de Gestion des Situations de Crise a immediatement ete mis en
place[.]

Quelques-uns parmi nous sont immediatement alles dans le bureau du secretaire
a la Defense Rumsfeld pour l’avertir que le processus de Gestion des
Situations de Crise avait ete mis en place. Il voulait passer quelques coups
de fil. >

9 h 02 - 9 h 37 ? : Donald Rumsfeld, qui < regardait les evenements de New
York a la television >, declare < Croyez-moi, ce n’est pas encore fini. Il va
y avoir une autre attaque et elle sera pour nous >

Selon le Daily Telegraph, < Donald Rumsfeld, le secretaire a la Defense,
etait dans son bureau qui se trouve dans l a partie est du batiment, en
entretien avec Christopher Cox, le president de la commission de la Defense
de la Chambre des representants. M. Rumsfeld, se rappelle M. Cox, regardait
les evenements de New York a la television et dit : "Croyez-moi, ce n’est pas
encore fini. Il va y avoir une autre attaque et elle sera pour nous". >

9 h 37 : attentat au Pentagone

9 h 37 - 10 h 07 ? : Donald Rumsfeld sort < enqueter et offrir son aide >
Le porte-parole du Pentagone, Craig Quigley, explique : < Le secretaire a la
Defense Donald H. Rumsfeld etait au Pentagone au moment du crash et il est
sorti du batiment pour enqueter et offrir son aide >.

Environ 10 h 07 : Donald Rumsfeld annonce < qu’il etait pratiquement sur
qu’il s’agissait d’un avion >
< Quand il est revenu dans le batiment, environ une demi-heure plus tard,
raconte Victoria Clarke, il a ete le premier a nous dire qu’il etait
pratiquement sur qu’il s’agissait d’un avion. >

18 h 42 : Donald Rumsfeld prend a partie le senateur democrate Carl Levin
pour qu’il accepte < l’augmentation des depenses militaires >

Le secretaire a la Defense s’en prend au senateur Levin lors d’une conference
de presse du Pentagone :

< Est-ce que le genre d’evenements qui vient de se produire suffit a vous
convaincre qu’il est urgent pour ce pays d’augmenter les depenses consacrees
a sa defense et que, s’il le faut, il faudra puiser dans les fonds de la
Securite sociale pour payer les depenses militaires ? - l’augmentation des
depenses militaires ? >


[1] < Inside, Defense Secretary Donald H. Rumsfeld had some people in to talk
about missile defense and the risk that terrorism seen in the past would
happen again.
"Let me tell ya," he said, "I’ve been around the block a few times.

There will be another event." Two minutes later, a plane smashed into the
first World Trade Center tower and proved him right. >

< A day beyond belief for all America >, par Calvin Woodward, Associated
Press, 16 septembre 2001.

[2] < "If we remain vulnerable to missile attack, a terrorist group or rogue
state that demonstrates the capacity to strike the U.S. or its allies from
long range could have the power to hold our entire country hostage to nuclear
or other blackmail,’’ he said. "And let me tell you,

I’ve been around the block a few times. There will be another event. "
He repeated it for emphasis :

"There will be another event. " Within minutes of that utterance, Rumsfeld’s
words proved tragically prophetic. >

< Chairman Cox’s Statement on the Terrorist Attack on America >, Christopher
Cox, 11 septembre 2001.

[3] < Donald Rumsfeld, the Secretary of Defence, was in his office on the
eastern side of the building, in a meeting with Christopher Cox, the defence
policy committee chairman of the House of Representatives. Mr Rumsfeld,
recalls Mr Cox, watched the TV coverage from New York and said :

"Believe me, this isn’t over yet. There’s going to be another attack, and it
could be us." >
< Revealed : what really went on during Bush’s ’missing hours’ >, par William
Langleyere’s, The Daily Telegraph, 16 decembre 2001.

[4] < It was pretty remarkable in those first few hours, coming out of the
Situation Room. We had just heard that there was a second plane [that flew]
into the World Trade Tower. And coming out, we heard something had hit the
Pentagon and that something was likely headed for the White House. >
< Rice gained first-hand experience when front line of terror closed in >,
Chicago Tribune, 14 septembre 2001.

[5] < The first reports on the Pentagon attack suggested a helicopter and
then later a private jet. >
< Jets Had Bush OK to Down Airliners >, Los Angeles Times, 17 septembre 2001.

[6] < Defense Secretary Donald H. Rumsfeld was in the Pentagon at the time of
the crash, and he walked outside the building to investigate and offer help
>.

< DoD Official Provides Briefing After Pentagon Attack >, par Gerry J.
Gilmore, American Forces Press Service, 11 septembre 2001.

[7] < Well, the terrible moment was actually earlier at about 8 :40, 8 :45
when we realized a plane and then a second plane had hit the World Trade
Center.

And immediately the crisis management process started up. A couple of us had
gone into the secretary’s office, Secretary Rumsfeld’s office, to alert him
to that, tell him that the crisis management process was starting up. He
wanted to make a few phone calls.

So a few of us headed across the hallway to an area called the National
Military Command Center. He stayed in his office.

We were in these rooms maybe 200 feet away where we felt the concussion. We
immediately knew it was something bad.

We weren’t sure what. When it first happened, we didn’t know what it was. But
again, all the wheels were in motion. Everybody was doing what they were
supposed to be doing.

The secretary was in his office, really not that far away f rom the side of
the building that got hit by the plane.

He and another person immediately ran down the hallway and went outside and
helped some of the people, some of the casualties getting off the stretchers,
etc.

When he came back in the building about half an hour later, he was the first
one that told us he was quite sure it was a plane. Based on the wreckage and
based on the thousands and thousands of pieces of metal.

He was the one that told us, the staff that was in the room. So he was really
the first one who told us that it was most likely a plane. >

Retranscription officielle de l’interview de Victoria Clarke au WBZ Boston
Saturday, 15 septembre 2001 : News Transcript, US Department of Defense.

[8] < History is replete with instances in which warning signs were ignored
andchange resisted until an external, "improbable" event forced
resistantbureaucracies to take action.

The question is whether the U.S. will be wiseenough to act responsibly and
soon enough to reduce U.S. spacevulnerability. Or whether, as in the past, a
disabling attack against thecountry and its people-a "Space Pearl
Harbor"-will be the only eventable to galvanize the nation and cause the U.S.
Government to act.We are on notice, but we have not noticed. >

< Report of the Commission to Assess U.S. National Security Space Management
and Organization >, 11 janvier 2001.

[9] < The adversary’s closer to home. It’s the Pentagon bureaucracy. Not the
people, but the processes. Not the civilians, but the systems. [.] Some might
ask, how in the world could the Secretary of Defense attack the Pentagon in
front of its people ? To them I reply, I have no desire to attack the
Pentagon ;

I want to liberate it. We need to save it from itself. The men and women of
this department, civilian and military, are our allies, not our enemies. >
< Remarks as Delivered by Secretary of Defense Donald H. Rumsfeld >, 10
septembre 2001.

[10] < Senator Levin, you and other Democrats in Congress have voiced fear
that you simply don’t have enough money for the large increase in defense
that the Pentagon is seeking, especially for missile defense, and you fear
that you’ll have to dip into the Social Security funds to pay for it.

Does this sort of thing convince you that an emergency exists in this country
to increase defense spending, to dip into Social Security, if necessary, to
pay for defense spending — increase defense spending ? >

< DoD News Briefing on Pentagon Attack >, 11 septembre 2001.
Lire aussi notre article < Une "divine surprise" pour Donald Rumsfeld >,
Notes d’informations du Res eau Voltaire, 14 decembre 2001.

[11] Consulter, sur le site de la Rand Corporation : < Trustees > (document
PDF) et < Policy Circle Members, Benefactors-$50,000+ >.

[12] < We try to get our arms around Al-Qaeda, the organization-or maybe the
movement-associated with bin Laden. [.] You have to pause here and think for
a moment, go back to the bombing of the World Trade Center in 1993. Now,
putting aside whether it was possible to actually topple the North Tower onto
the South Tower and kill 60,000 people, consider the goal. [.]

They will find other weapons and tactics and means to reach their targets.
And here is an obvious class of weapon choices : ultralights, UAVs, all types
of distance and stand-off weapons, surface-to-air missiles, rocket-propelled
grenades fired from a distance, remote control mortars, and Man-Portable Air
Defense Systems (MANPADS). >

< Twenty-First Century Terrorism >, in The Terrorism Threat and US Government
response : Operational and Organizational Factors, US Air Force Academy,
Institute for National Security Studies, March 2001.

Lire aussi notre article < Les previsions "inimaginables" de la Rand
corporation >, Notes d’information du Reseau Voltaire, 14 decembre 2001.