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ACTION AUTONOME POUR DES AILES A LA CONSCIENCE

Publie le mardi 19 février 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Les déboires du PCF , Le débat fondamental de son dévoiement reste à
faire

1- De contenu d’époque

La matière est première, la pensée seconde. C’est aussi simple qu’ignoré sous influx judéo chrétien « Au commencement était le Verbe » La production est la matérialité déterminante. Elle transforme la nature et par là les hommes eux-mêmes, hors leur conscience immédiate. Retour à Marx. Exemplaire, il a fait d’abord l’éloge de la bourgeoisie, chap I du Manifeste du P.C. Elle a su s’emparer merveilleusement de la révolution industrielle, révolutionner sans cesse les moyens de production, investir le monde. Par faiblesse théorique, le PCF néglige le présupposé des présupposés, notion marxienne qu’est la REVOLUTION TECHNOLOGIQUE INFORMATIONNELLE en ses prémices. Anthropologique, d’ampleur exponentielle et de rythme jamais vécus, ses ouvertures d’épanouissement individuel, universel sont inouïes. Sous impérieux partage planétaire. Cette formidable portée révolutionnaire le 33e congrès l’a réduite, banalisée à la 162ième ligne du texte voté. Le capitalisme, en crise structurelle mondialisée, la saisit désastreusement détruit la nature, élève ses victimes par milliards et ainsi ses propres fossoyeurs.

Au 21e siècle « le communisme mouvement réel qui abolit l’ordre existant et le réfléchit » sera donc international, décuplé sinon retardé et douloureux d’adversité. Or le déficit des projets mondiaux est typique des élections. Oubliée la version d’avenir (seule l’Europe est industrialisée) du Manifeste de 1848 « Prolétaires de tous les pays unissez-vous » Tandis que les multinationales s’activent, G8 etc., le P.C.F. n’a émis qu’un vœu, en réponses aux souffrances subies ont été centrées sur la personne de M.G. Buffet par le mode de suffrage. Les énergies militantes ont été captées par l’objectif électoral rejoignant la sphère subjective. Les efforts méritoires des communistes pour des luttes sociales en bas sont restés coiffés d’issue institutionnelle majeure. Et le vote « utile » a sévi. Le P.C.F. inquiété de longue date par des scrutins réducteurs s’est enfoncé davantage dans l’électoralisme et le parlementarisme dont il s’.était sorti avec tant d’efforts en 1920.

Oublié le chant issu de la Commune « PRODUCTEURS SAUVONS-NOUS NOUS-MEMES » et de Marx « le mouvement autonome de l’immense majorité dans l’intérêt de l’immense majorité » Et le rôle majeur de l’action « il s’agit de transformer le monde » C’est bien ce sens primordial de l’action autonome par le nombre qui donnera des ailes à la conscience révolutionnaire et non le contraire. Jusqu’à ce qu’ « une idée qui s’empare des masses devienne une force matérielle irrésistible »
Obligés de faire avec la présidentielle a-t-on répété. Eh bien non ! Il fallait agir en dehors et contre. Pour finir avec. Mais impérativement sous une vague supérieure et subversive du peuple insoumis. Ce qui retournait le piège contre les auteurs lors du vote. Condition expresse, un P.C.F. très mobilisé, secrétaire nationale intégralement occupée.

Un travail élevé ; de forts éclairages théoriques assimilables à chaque avancée, proposés anticapitalistes résolument, toujours porteurs d’objectifs concrets. Stimuler le peuple à devenir créatif par lui-même est un processus ardu, lié à la prégnance ancestrale du sort de chacun réglé par le haut. Restons confiants. I ! peut étonner, se révéler à lui-même par irruption comme l’histoire l’a prouvé. L’union nécessaire des partis de gauche s’inclinera enfin devant la volonté populaire au lieu de l’abuser. Des candidats P.C.F. directs seront reçus comme les plus indispensables.

Ces ambitions ne sont concevables qu’avec un apport théorique rigoureux de tous les communistes. Je souhaite que mon essai ouvre un débat, très organisé pour être réel, opérationnel de congrès

Raymond GOSSELET - Adhérent du PCF depuis 1949 - GOUVIEUX (Oise)

1 « présupposé des présupposés » si judicieusement rappelé par Lucien Sève

2 Selon l’étude révélatrice de Paul Boccara-Michel Douba-Yves Dimicoli,

Messages

  • Lançons le Boycott du Salon du livre de Paris !

    vendredi 15 février 2008, par François Xavier

    ....Et ne tombons pas dans l’erreur typique que commettent la plupart des commentateurs : celle de confondre le boycott personnel d’écrivains ou artistes "individu qui ne représente et n’engage que lui-même" (et encore, ça se discute si c’est un écrivain-citoyen-colon) et le boycott institutionnel de l’Etat d’Israël invité de déshonneur du salon. Il n’a jamais été question de boycotter des écrivains israéliens mais bien de dénoncer par le boycott l’invitation officielle par le salon de l’Etat d’Israël l’année même où l’on devrait pleurer 60 ans d’occupation illégale et violente...

    Et comme toujours, ce sont les défenseurs aveugles de la politique israélienne qui se donnent le beau rôle et se permettent tout et n’importe quoi sous prétexte qu’ils ont une vitrine médiatique complice ... Où est l’antisémitisme dans le refus de célébrer Israël et sa politique d’oppression ? Cela n’a rien à voir avec l’antisémitisme ou le déni de la liberté d’expression.

    Suivons donc le poète israélien Aaron Shabtaï qui affirme qu’il boycottera à titre personnel "tant la Foire du livre de Turin que le Salon du livre de Paris en ne se joignant pas à la délégation de son pays." ?

    Il précise qu’il "ne pense pas qu’un État qui maintient une occupation, en commettant quotidiennement des crimes contre des civils, mérite d’être invité à quelque semaine culturelle que ce soit. Ceci est anti-culturel ; c’est un acte barbare cyniquement camouflé en culture. Cela manifeste un soutien à Israël, et peut-être aussi à la France, qui appuie l’occupation. Et je ne veux pas, moi, y participer.”

    http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3306