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information sociale CCAS EDF-GDF

Publie le mercredi 28 avril 2004 par Open-Publishing
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CCASMAG N° 22 : http://site.voila.fr/ccasmag ?

BIENVENUE SUR CCASMAG

l’association de défense du salaire social des agents des Industries Electriques et Gazières

La véritable information sociale CCAS EDF-GDF

Ce site vous permet de recevoir un autre type d’informations et vous donne les moyens de véhiculer les vôtres.

EDITO

Ce mercredi 25 février la nouvelle glaciale est tombée. Le Procureur de la République de Paris vient de saisir le Parquet. Le juge Jean Marie d’Huy du pôle financier du Tribunal de Grande Instance de Paris est nommé dans " l’affaire des détournements de fonds du comité d’entreprise le plus riche de France ".
Dans les faits, les résultats de la pré-enquête confiée au SRPJ ont justifié l’ouverture d’une information judiciaire par le Procureur.
Cette enquête débouchera-t-elle sur des mises en examen ? Nous privilégions encore aujourd’hui la présomption d’innocence selon les principes intangibles de la législation en vigueur.
Malgré cela nous assistons à la plus vive inquiétude du Personnel de la CCAS sur le devenir de leur outil de travail. Il y a fort à parier que les dignitaires du système ne manqueront pas de stigmatiser cette enquête en l’associant aux menaces qui pèsent sur les retraites des Electriciens et Gaziers et d’annoncer qu’il s’agit là d’une cabale organisée par la Droite et les détenteurs de la pensée unique…

Nous réaffirmons notre position, une fois de plus. A aucun moment nous n’avons remis en cause le syndicalisme en tant que concept. Nous avons simplement dénoncé l’attitude de certains élus ou fonctionnels impliqués en tant qu’acteurs ou complices dans ce que nous pensons être des dérives. Nous nous sommes élevés contre certains déroulements de carrières, de type TGV, que nous considérions et que nous considérons toujours comme une forme d’enrichissement personnel et contre le népotisme pratiqué par ces mêmes hiérarques

Le Conseil d’Administration a indiqué que " l’affaire LAROCHE " n’avait rien à voir avec la gestion de la CCAS et qu’il s’agissait là d’une tentative de putsch. Il convient de constater que plus les investigations avancent, plus il semble que les " affabulations " de l’ancien Directeur de la CCAS s’avèrent exactes

Pour notre part nous assumons la vindicte cégétiste (bien que nous soyons pour la plupart encore cotisants) mais nous pensons aussi qu’il est temps à présent que les Agents assument leur choix : soit ils privilégient l’intérêt collectif en faisant fi des errements de gestion et des comportements abusifs, soit ils considèrent que ce n’est pas celui qui dénonce, mais peut être celui qui détourne qu’il faut montrer du doigt et se positionner ainsi dans un choix de société qui préserve l’avenir des jeunes. Le choix collectif se situe peut être là ?

En attendant, la défense institutionnelle s’organise en interne (plutôt gauchement et en urgence !). Des réunions se sont déroulées et le Personnel a été mis en garde. Il ne faut pas " moufter ". Il faut en référer au préalable à sa hiérarchie avant toute audition ! Et si d’aventure des gardes à vue étaient signifiées, le service juridique de la CCAS apporterait son appui aux justiciables. Alors là on rêve ! On perçoit de suite le niveau managérial à la CCAS. Il est vrai qu’il est facile, une fois de plus, de se servir de l’argent des Electriciens et Gaziers destiné à l’origine (mais qui s’en souvient encore) aux activités sociales.
En tout cas voici des propos qui relèvent plus de paternalistes prébendiers que de vertueux Agents EGF.

Au final, la blanche colombe ne ressemblerait-elle pas à un vulgaire corbeau ?

 ECLAIRONS LE "PAR-POUR"…..

Pour les lecteurs de "CCASINFOS" le "PAR" et le "POUR" ont perdu toute charge ésotérique. Au point que, toute curiosité, toute vigilance s’émoussant à l’usage, l’on peut craindre que cette formule lapidaire soit graduellement tombée dans le domaine de l’abstraction

D’où la nécessité de repeindre périodiquement ces "bandes blanches" que sont le "PAR" et le "POUR" dans la voie que nos aînés avaient choisie lors de l’avènement de la CCAS.
Que nous soyons élus, délégués, cooptés, détachés, salariés nous devons tous, à tous moments, être pénétrés de cette évidence : nous sommes là, sur cette voie, PAR la volonté du Personnel des Industries Electrique et Gazière, POUR œuvrer au mieux-être de ce Personnel, (même si en ce qui concerne le "Par", le Personnel se trouve représenté par des Instances dont il s’est démocratiquement doté, lesquelles Instances ont elles-mêmes recours à des délégations de pouvoirs à plusieurs niveaux).

Cette formule étant, une fois pour toutes, exprimée in extenso, il est plus pratique, entre initiés, de nous référer au "PAR" et au "POUR". D’autant mieux que ces deux prépositions, bien que monosyllabiques, se suffisent à elles-mêmes. Anodines d’apparence, elles s’avèrent riches de sens et d’emploi. Pour preuve les définitions dont les gratifient les dictionnaires :

 PAR : préposition indiquant le lieu par où l’on passe, les circonstances, le moyen, la cause, l’agent, la distribution …

 POUR : préposition indiquant la direction, le but, l’intérêt, la relation, la cause, la durée …

Voilà qui n’est déjà pas si mal pour deux syllabes.

Eh bien, le sens, l’emploi, l’interactivité, la complémentarité qu’elles prennent dans notre Entreprise leur confèrent, avec une richesse complémentaire, un dynamisme qui a aidé plusieurs générations de travailleurs organisés à construire et gérer un patrimoine social de pointe.

Assurément ces deux prépositions ont bien mérité, qu’en les accouplant d’un solide trait d’union, nous les élevions au rang de substantif. Et que vive le "PAR-POUR".
Car pour chacun dans ses missions, à quelque niveau qu’elles soient exercées, le "PAR" et le "POUR" vont rarement l’un sans l’autre. Ainsi, dans la pratique, à un "PAR" doit toujours correspondre un "POUR". L’un à gauche, l’autre à droite, ils balisent notre chemin avec une netteté géométrique. Un "PAR" qui n’aboutirait pas à un "POUR" nous indiquerait que nous sommes en dehors de la voie. Un "POUR" qui ne procéderait pas d’un "PAR" serait anormal, et donc suspect. Cette logique binaire, certes élémentaire, a le mérite de la simplicité dans la netteté.

Balises, bouées du chenal, portes du slalom, glissières de sécurité, tout ce qui est matérialisation ou sécurité des voies, ne constitue pas l’unique rôle du "PAR-POUR". Il en a un autre, tout aussi important, qui est celui de moteur. L’on peut, en effet, comparer le "PAR-POUR" aux deux pôles "plus" et "moins" qui font tourner les champs magnétiques, principe de tout moteur électrique.

Le long chemin, souvent semé d’embûches, que le moteur "PAR-POUR" a aidé notre Organisme à parcourir illustre cette image, et les avancées constatées jusqu’à présent nous donnaient matière à faire confiance à cette logique.

Et puis patatras ! Le moteur s’est grippé. L’idéal, l’esprit de corps, le dévouement admirable de certains seraient-ils ternis par la corruption ? La sauvegarde de l’édifice serait-elle devenue précaire ?

A CCASMAG nous avons voulu une dernière fois "ECLAIRER LE PARCOURS" de ce "PAR-POUR" en recommandant la prudence et en admettant l’intangibilité des principes évoqués.

  VOUS AVEZ DIT SCANDALE !!!!!!!!!

  Faugère et Jutheau suite et fin (pas si sûr). L’affaire fait grand bruit. Les désertions sont nombreuses. " L’union fait la force " dit le proverbe. Alors lorsque l’on est en capacité de traiter des dizaines,voire des centaines de milliers de dossiers, on est peut-être en droit de recevoir un escompte. Estimons à 5 % la quote-part CCAS sans pour cela crier au scandale ; et encore ! L’ennui, c’est que les contrats proposés à nos collègues étant en moyenne 30 % plus chers que les cours du marché en individuel, pas besoin de faire math sup pour estimer " l’anomalie " à minima 40 %. De quoi être " énervés " !
Nous avons voulu comme beaucoup d’entre vous en avoir le cœur net. A partir de la proposition qui nous était faite par le groupe AXA, via le camarade Faugère, nous avons demandé un devis, assurance habitation, à la société Direct Assurance, elle-même filiale du groupe AXA. Résultat : 125 € au lieu de 193 € ? Le forum de " ccas.fr " vous démontrera que d’autres assureurs sont également moins chers.
L’affaire est tellement ubuesque que la CMCAS de LYON à pris les choses en main et essaie d’instaurer un contrat groupe régional. Ils vont certainement en étonner plus d’un et là nous disons BRAVO.

Nous avons fait la démarche pour deux véhicules. Là encore, moins cher mais, soyons honnêtes, c’est moins probant (du moins jusqu’à la prochaine tarification annoncée).

Le Conseil d’Administration de la CCAS, longtemps resté muet sur le sujet s’est enfin décidé à réagir et, comme il se doit, à réprimander son courtier. Nous n’avons pas pu nous empêcher de penser à l’affaire Juppé ; soit disant "sacrifié " sur l’autel de la fidélité.

Le Conseil considère que le courtier a failli à sa mission ? Les renforts nécessaires n’auraient pas été mis en place. Nous avions noté que l’accueil téléphonique laissait à désirer. Bref carton jaune ( le rouge aurait certainement posé problème et ce ne doit pas être le moment). Chut ! on enquête.

Sur l’augmentation exorbitante des tarifs les réactions vont bon train, mais côté CCASinfos, rien, tout va bien, l’analyse des questionnaires remis aux Agents lors de la consult’action le démontre : à la question, souhaiteriez vous être moins bien assurés, pour plus cher ? 120 % ont répondu oui (hi,hi,) et 5 % non.
Ceux qui ont répondu non n’avaient certainement pas compris la question.
Ce n’est pourtant pas tout. Dans l’hebdomadaire d’actualité La nouvelle vie ouvrière de septembre 2003, une page entière de publicité du groupe Azur qui se présente comme acteur incontournable des plus grands comités d’entreprises. Il est sûr que quelqu’un a raté une marche, puisqu’en même temps, le groupe dénonçait le partenariat avec le plus grand des CE. Peut être que le juge Jean-Marie d’Huy leur demandera pourquoi ?

  VOUS AVEZ DIT BIZARRE ?

La CCAS transforme ses Institutions en SCI (sociétés civiles immobilières). L’avantage, c’est que cela permet d’accueillir d’autres personnes et notamment en périodes creuses et ainsi rentabiliser au mieux le (notre ?) patrimoine. Alors nous avons ouvert le catalogue et nous nous sommes dit que compte tenu du traitement salarial que la CCAS nous réservait, un petit tour au soleil Outre Mer au mois de janvier nous serait des plus bénéfique. Pas de problème, là bas toutes les Institutions appartiennent aux CMCAS et sont toutes en convention. Période d’ouverture réservée aux Agents, en gros d’avril à septembre ? Hors saison ?

Un peu plus, et ils nous réservaient la saison des pluies. Pourtant le catalogue vacances, page 140 indique bien : centre de vacances CMCAS-EDF... Si ça se trouve, c’est pas nous ?

  CON SULT’ACTION :
 
  Chaque nouveau CCASinfos nous amène son lot de réponses manipulées et de réflexions transfusées. Le numéro de janvier n’échappe pas à la règle. On nous fait découvrir notre désir inavoué de partager notre patrimoine avec d’autres. Et CCASinfos pose la question : " ne faut-il pas investir sur le réseau du tourisme social, avec tous les acteurs qui le composent ? " Ceux qui suivent nos écrits depuis le début savent que nous avions annoncé la stratégie de l’organisme bien avant la mise en route de la CONsult’action.

  Heureusement, il reste les fameux problèmes classiques :
 Réduire les disparités entre les Centres.
 Améliorer les équipements, les rénover.
 Prendre des mesures pour limiter les dégradations

Et puis, au cas ou vous hésiteriez, on vous aiguille vers des Centres trop dégradés en déshérence et on vous demande si l’on ne devrait pas les vendre pour pouvoir développer de nouvelles activités et de nouveaux services dans d’autres lieux de villégiature.

C’est digne d’une pure politique autoritaire, on vous interroge, vous êtes contents vous vous êtes exprimés et après il font ce qui veulent le tout le plus démocratiquement du monde ! Que du bonheur !

Evidemment, les sbires qui ont répondu à ce " questionnaire " ont majoritairement soutenu qu’il fallait augmenter les disparités, laisser se détériorer les équipements et se dégrader les centres pour les sous- utiliser encore plus. Comme ça, on est pénard, personne ne viendra remettre en cause la politique désastreuse de la gestion de notre patrimoine. Des réalisations neuves sans jamais se préoccuper de leur futur coût d’exploitation, des travaux d’entretien réalisés n’importe comment, des réalisations de prestiges plus propices à flatter l’ego de certains architectes plutôt que de s’intégrer dans une politique globale de recherche fonctionnelle.

Alors on a trouvé la solution. On passe en SCI, on s’associe avec des municipalités là où c’est chouette (côte d’azur etc..) On donne notre patrimoine à des promoteurs ce qui nous permet de conserver des lits (on ne voit pas comment on aurait pu nous les supprimer ?) grâce au régime de la " dation " que l’on se garde bien de vous expliquer.

Bizarrement, c’est la seule info qui nous intéressait. Alors on a cherché.

La " dation ", c’est pas dans le dictionnaire. En fait, sauf erreur de notre part, il s’agit d’un partenariat. Par exemple, vous disposez d’un terrain, vous le rétrocédez à un promoteur. En échange, vous profiterez de la jouissance d’une partie de la réalisation effectuée sur votre terrain d’origine selon des accords bien précis. Lorsqu’il s’agit d’une structure existante, on comprend beaucoup moins. Cela ne veut pas dire que ces opérations sont inintéressantes, mais c’est toujours le même problème, à force d’accords et autres partenariats en tous genres, qui sera en mesure de vérifier, d’évaluer, de contrôler notre patrimoine ?

Allez, on arrête de critiquer sinon nos intellos vont encore nous accuser d’être des détenteurs de la pensée unique.

  LE SAVIEZ VOUS ?

AVANCEMENTS AU CHOIX !

  La première fournée des " nominés " vient de paraître. Nous devrions être habitués et pourtant, impossible de s’y faire. Il est vrai que tout le monde se connaît et voir toujours les mêmes ânes valorisés ça finit par lasser. Heureusement, nous ne prenons pas part au Grand Prix d’Amérique ; sinon, ça se verrait !

  Quand même, cette année on a innové. Ah, la culture de l’innovation de la CCAS, une spécificité que le monde entier nous envie. La Fonction et le GFA à titre personnel.

  Nous avons d’abord pensé qu’il s’agissait peut être là d’un(e) ancien résistant, héros de la dernière guerre, pompier volontaire ou autre collaborateur de mère Thérésa ? En fait rien de tout cela, juste un camarade (syndiqué), premier d’une longue lignée, en butée et dont le changement de GF permet de nouvelles perspectives en matière de niveau de rémunération. Sacrée Direction, toujours pleine d’imagination !

  Duteil (Alain) :

  C’est le frangin de l’autre, celui pour qui tout va bien. Alain, lui, est dans la m... Toujours pas de boulot et une situation qui se précarise toujours un peu plus. A en croire certains, on est pourtant entourés d’humanistes ? Alain est disponible, mobil et motivé pour tout travail, permanent ou saisonnier. S’ il s’en trouve de nos lecteurs, quelqu’un capable de l’aider, n’hésitez pas à nous contacter. C’est aussi ça la solidarité.

  TREMBLEMENT DE TERRE DANS LE SUD DE L’IRAN :

  Une véritable catastrophe qui malheureusement ne faisait que précéder celle du Maroc, en attendant la prochaine. Au titre de la solidarité internationale, 5000 € ont été versés en première urgence pour aider les sinistrés. Qui pourrait être contre ?
P
  ersonne évidemment, comme il n’est pas question de polémiquer sur l’utilité des restos, sur la journée de lutte contre le sida......

  Il n’est pourtant pas interdit de réfléchir sur ces organismes humanitaires tout d’abord ; Croix rouge, Médecins du monde ou sans frontières, Secours populaire, Amnisty international et se demander pourquoi tant de dispersion, pourquoi cette nécessité de médiatisation et pourquoi ne pas médiatiser d’avantage les responsabilités des Politiques gouvernementales en termes économiques, de protection de l’environnement, des populations. La gauche pensant que la politique du tout libéral en est la première génératrice oubliant qu’il y a peu de temps, à l’Est, ...

  Un Général de L’ONU déclarait récemment : la menace de disparition des 300 derniers gorilles du Rwanda déclencherait les plus vives protestations . Dans ce même pays, 800 000 morts en un peu plus de trois mois, tout juste un peu d’émoi.

  COMME DIRAIT PPDA, SANS TRANSITION :

  Sur proposition de la Direction Générale, le Bureau du Conseil notifie un avertissement à l’encontre d’un cadre de la CCAS suite à plusieurs absences injustifiées durant les années 2002 et 2003 et ce malgré rappels répétés de ses obligations statutaires.

  Notre imagination nous suggère de combien d’avertissements la Direction Générale pourrait écoper pour atteinte au droit du travail vis à vis des 150 salariés hors organigramme, et ce aussi malgré les nombreux rappels des règles statutaires dont elle a fait l’objet. Rigolons, rigolons mais......

  ENRICHISSEMENTS PERSONNELS ?

  Ici un cadre dont on dit que la couverture de certains détournements alimentaires aurait " facilité " la carrière. Là, un autre cadre, de surcroît délégué syndical national, dont on dit que la prise de 2 groupes fonctionnels, 4 mois avant sa mise en inactivité, correspondrait au basculement, par le jeu des alliances, d’une CMCAS Parisienne jusqu’alors minoritaire, vers l’organisation syndicale majoritaire ?

  Vous l’aurez compris, plus on creuse, plus ça sent mauvais. D’ici à ce que le juge réclame une prime d’insalubrité !

  COMMUNIQUE DE PRESSE :

  La FCE-CFDT et ses représentants au conseil d’administration de la CCAS examinent, les conditions dans lesquelles elle pourra se porter partie civile.
La fédération indique que l’information judiciaire ouverte le 19 février, marque une étape nouvelle dans le dossier portant sur la gestion de la CCAS. Elle réitère clarté et transparence, comme le déclaraient une nouvelle fois les Administrateurs CFDT au cours du dernier conseil d’Administration du 5 février 2004 après avoir interpellé la Direction Générale de la CCAS sur des prestations de restauration réalisées par la CCAS à l’occasion du congrès UFICT-CGT fin janvier dernier et exigé de prendre connaissance du montant de la prestation et des modalités de paiement.

  A CCASMAG, nous pensons qu’il pourrait s’agir d’un procès d’intention. Il s’est avéré en effet que la CGT a toujours remboursé ce genre de prestations............ 4 ans après !!!!!!!!!! (vu à la télé !). Ce que ne dit pas la télévision c’est qu’elle n’a remboursé que 30 % du montant réel, là aussi il faudra s’expliquer !

  La CFE-CGC quant à elle se demande où passent nos 1300 € annuels ?
La fédération rappelle que si nous sommes le premier CE de France en budget, il est loin d’être un modèle du genre en matière d’œuvres sociales.
Cette Fédération souligne qu’elle a été la première à avoir saisie la Cour des Comptes après avoir essuyé un refus PAR LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CCAS à sa demande d’audit de gestion par un cabinet indépendant.

  En exemple, est cité le chèque vacances qui est encore inaccessible aux électriciens et gaziers, alors que 70 % d’entre eux y sont favorables. Vous avez dit CON sult’action ? Près de deux familles sur trois ne bénéficient pas des prestations des centres de vacances, soit parce qu’elles n’ont pas été affectées par manque de place, soit parce qu’elles trouvent un meilleur rapport qualité prix à l’extérieur. On est loin de l’autosatisfaction déclarée à chaque fin de saison.

  ENCADREMENT : LE PREMIER QUI DIT LA VERITE…..

  Nous avons relevé cet article dans le N° 25 du mensuel de la CGT Energies Syndicales.

  A la suite du licenciement brutal d’un cadre dirigeant, la CGT s’insurge contre le fait que l’instance disciplinaire existant dans la branche des industries électrique et gazière n’a pas été saisie pour donner son avis. " Beaucoup de cadres de ces deux entreprises sont aujourd’hui concernés par des poursuites pénales parce que leur responsabilité a été engagée. Le syndicat majoritaire préconise un droit d’alerte assorti des protections nécessaires contre les mutations arbitraires ou les mesures de rétorsions sur le déroulement de carrière. D’APRES NOUS, IL DOIT S’AGIR DE L’AFFAIRE LAROCHE !

  " Qui veut tuer son chien, dit qu’il a la rage "

  Le syndicat FO n’y va pas par quatre chemins et considère la saisie du juge par le Procureur du parquet de Paris comme la suite normale pour instruire et enquêter sur ce dossier.

  Alors on a décidé d’expliquer à FO que le Procureur de la République ne prend la décision de saisir le juge, qu’après enquête de la brigade financière, et seulement s’il estime qu’il y a matière.

  La suite n’est donc normale que si l’on considère qu’effectivement il fallait donner suite à cette affaire. Les médias ne s’y sont pas trompés ; faut croire qu’ils sont mieux informés.

  Le lecteur attentif quant à lui aura noté le revirement spectaculaire de cette fédération, devenue depuis peu " copain comme cochon " oubliant qu’elle avait porté accusation de manque de transparence et autres pratiques occultes.
Un peu gênée quand même, la Fédération Force Ouvrière rappelle qu’elle continuera à œuvrer à la CCAS dans l’intérêt des Agents, et pour ce faire combattra les dysfonctionnements persistants... ON NE SAIT JAMAIS ? MORALITE : QUI AIME LES ŒUFS D’OR PROTEGE SA POULE !

  COUR DES COMPTES :

  Le 26 février 2004, le premier Président de la Cour des comptes informait la Présidente de la CCAS de son intention de vérifier les comptes et la gestion pour les exercices 1998 à 2003, ainsi que son intention de vérifier les contrôles de gestion par EDF et Gaz de France et leurs relations avec la CCAS au cours de ces mêmes exercices. Pour rappel, lors du dernier contrôle de la Cour des comptes (fin des années 80), personne ne s’était amusé à rendre publique la totalité des résultats. Seule la Direction Générale avait communiqué les éléments (qu’elle avait bien voulu) et occulté ceux qu’elle considérait comme inutiles à la réflexion des Agents des deux industries. Gageons que cette fois-ci, d’aucuns s’en chargeront. Huit commissaires aux comptes cela devrait nous permettre de savoir si nous avons été réellement les " dindons " d’un système interlope.

  - REUNION DU CA du 5 février 2004 :
 
  MAISON COMMUNE : la Présidente rappelle que ce chantier est en cours de réflexion au sein des fédérations syndicales et qu’en conséquence, aucune décision n’est encore prise. On vous l’a dit, la montagne va accoucher d’une souris. Un lecteur nous informe cependant qu’à L’AMIO, atelier multimédia inter organismes (c’est déjà la maison commune), les embauches ont commencées. Pour les camarades du parti, conseillers généraux et autres 1er secrétaires de fédérations bien évidemment. Là au moins, on est sûr qu’il va y avoir du boulot de fait.
 
 GARANTIES OBSEQUES : l’assureur ayant outrepassé ses droits en adressant aux adhérents une nouvelle offre individuelle hors du contrat groupe (si ça se trouve, c’était moins cher ?), le conseil d’administration s’accorde sur l’envoi d’un courrier à l’ensemble des adhérents leur conseillant de ne pas souscrire la dite offre. Ils ont raison, et en plus l’idéal, c’est de rester vivant.

 TRAVAUX DANS L’INSTITUTION DE SERBONNES : le conseil donne son accord sur la révision de l’enveloppe allouée aux travaux de mise en conformité de la cuisine. Nous on se demande quel est l’abruti qui fournit toujours des enveloppes trop petites. Allez, rigolons, rigolons, mais faut pas nous prendre pour des couillons !

 PARCE QU’Y EN A MARRE !

Catastrophe AZF, on nous augmente les assurances. Catastrophes naturelles, idem. CSG, ça augmente. Les impôts, globalement aussi. Le passage à l’Euro, le prix de l’eau, les tarifs gynécologiques tout augmente. En plus, il faudrait accepter de se laisser arnaquer . Alors là, on vous le dit, faut pas rigoler.

Les activités sociales par les Agents (les vrais), pour les Agents. Voilà ce que nous voulons. Le fait que la gestion en soit confiée aux organisations syndicales, nous sommes pour, mais à la condition qu’il y ait un réel contrôle, un réel contrepouvoir et qu’il n’y ait plus jamais confusion entre les politiques et les politiciens dont l’objectif consiste à alimenter un système sans même s’interroger sur sa réelle utilité.

Sur ce, à bientôt pour le 23e numéro ;

Le comité de rédaction CCASMAG

http://site.voila.fr/ccasmag/ccasmag22.htm

Messages

  • que penser de la gestion de la Camieg :
    pertes de dossiers, ou encore délais très très longs dans le traitement des dossiers : plus de quatre mois si ce n’est plus pour recevoir des remboursements

    de qui se moque t’on, n’y a t-il rien à faire si ce n’est que de passer à une assurance privée ?