Sarkozy tiendra compte des résultats des municipales !!!

Aujourd’hui, SARKOZY a dit qu’il tiendrait compte des résultats des municipales !

C’est donc bien la preuve, au regard des premiers résultats de dimanche, que ces élections censées n’être que locales, revêtent en réalité pour Sarkozy un enjeu national, un test d’approbation ou non pour l’application de ses réformes.

Il s’est fourvoyé et ses disciples avec, quand il a affirmé à plusieurs reprises que " les français voulaient une accélération des réformes". D’abord quels français ? Une accélération des réformes pour qui : les riches ou les salariés et les pauvres ? Je doute que ce soit les salariés et les pauvres qui demandent une telle accélération et de telles réformes mutilantes ! Donc se sont des réformes pour servir les riches et uniquement eux !

Et puis quel étonnement d’entendre Sarkozy, qui après avoir précisé qu’il appliquera ses réformes coûte que coûte, indépendamment des élections municipales, voilà qu’il fait volte-face aujourd’hui. Ca veut dire que la droite a essuyé dès dimanche une défaite cuisante, ce qui explique que les chiffres de la "vague de gauche" tardent à être publiés, histoire de minimiser l’impact sur le second tour. C’est de l’embrouille !

Ensuite, sur la question du "pouvoir d’achat", que le gouvernement arrête de s’agiter à chercher des solutions dans tous les sens, alors qu’il y a une excellente solution qui marche à tous les coups : c’est l’augmentation conséquente des salaires pour rattraper le retard accumulé depuis plusieurs années (depuis l’instauration des 35 h), à l’instar de l’auto-augmentation de Sarkozy, de 200 %, qui lui a sû de suite trouver la bonne réponse au problème. Ce qui est bon pour le président est bon pour nous !

Je me dis qu’ un "vote-sanction" est parfois une arme redoutable, une nécessité même, pour les citoyens méprisés, afin d’ arriver à se faire entendre et comprendre du pouvoir quand il est "aveugle, sourd et muet" ! Rappelez-vous le "vote-sanction" en 2001 contre la politique de Jospin, qui a fait perdre des villes d’importance à la Gauche, reconquises "haut la main" dimanche dernier !

Municipales : Sarkozy tiendra "naturellement compte" des résultats

En visite à Toulon, Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il tiendrait "naturellement compte" du résultat du scrutin, premier test national depuis son élection à la présidence. Très discret dans la campagne - "le président de la République n’a pas à s’impliquer dans les élections municipales" - il a toutefois qualifié "d’encouragement pour le gouvernement tout entier" le résultat des ministres engagés, dont 14 sur 24 (dont François Fillon) ont été élus au premier tour.

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Nicolas Sarkozy veut tenir compte des résultats du scrutin

Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il ne lui revenait pas de s’impliquer dans les élections municipales mais qu’il tiendrait "naturellement compte" des résultats du scrutin dont le second tour a lieu dimanche prochain.

"Le président de la République n’a pas à s’impliquer dans les élections municipales", a dit le chef de l’Etat, lors d’un discours à la préfecture du Var, à Toulon, avant une cérémonie de naturalisation d’une vingtaine de personnes.

"Après le deuxième tour, une fois acquis les résultats définitifs, il appartiendra à chaque responsable politique, et d’abord à moi-même, de tirer les leçons de ces élections", a-t-il ajouté.

"Le peuple alors aura parlé. Je tiendrai naturellement compte de ce qu’il aura exprimé", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

Le président a félicité un à un les huit ministres (sur 13) qui se présentaient comme têtes de listes et qui ont été élus dès le premier tour.

"C’est pour eux la reconnaissance de leur talent et de leur compétence. C’est pour le gouvernement tout entier un encouragement", a-t-il souligné.

"Les électeurs leur ont fait confiance alors même qu’ils sont pleinement engagés dans des réformes difficiles", a ajouté Nicolas Sarkozy, qui a aussi eu un mot pour les membres du gouvernement engagés au deuxième tour.

Le chef de l’Etat a évoqué la situation particulière du secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Christian Estrosi. En ballottage à Nice, ce dernier a savoir qu’il quitterait le gouvernement s’il était élu dimanche.

"Je lui redis toute ma confiance", a dit le chef de l’Etat. "Quelle que soit sa décision, je la respecterai".

Le président de la République a par ailleurs déploré le faible taux de participation (61,08%) constaté dimanche dernier et appelé chacun "à se mobiliser" le 16 mars.

"Il est de mon devoir d’appeler chacun, quels que soient ses choix, ses croyances, ses opinions, à se mobiliser pour que dans chaque ville, dans chaque village veux qui seront élus aient la légitimité dont ils auront besoin pour agir", a-t-il dit.

"Il ne s’agira pas dimanche prochain de décider de la politique de la Nation mais pour chacun, de choisir la meilleure équipe pour gérer sa commune pour les six années à venir", a-t-il aussi déclaré.

Elizabeth Pineau

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Nicolas Sarkozy « tiendra compte » des résultats

En déplacement à Toulon, le chef de l’Etat voit dans le bon score des ministres candidats aux municipales « un encouragement pour le gouvernement ». Il ne s’impliquera pas dans le second tour.

Nicolas Sarkozy entendra le message des électeurs. Au premier comme au second tour des municipales et des cantonales. Silencieux depuis dimanche soir, le président de la République a profité d’un déplacement mardi matin à Toulon pour affirmer qu’il tiendrait « naturellement compte » du résultat des élections.

« Après le deuxième tour, une fois acquis les résultats définitifs, il appartiendra à chaque responsable politique et d’abord à moi-même de tirer les leçons de ces élections », a déclaré le chef de l’Etat, à l’occasion d’une cérémonie de naturalisation à la préfecture de Toulon. « Le président de la République n’a pas à s’impliquer dans les élections municipales » a-t-il toutefois ajouté, en soulignant que dimanche, lors du deuxième tour, « c’est de la démocratie locale dont il est question ».

Fallait-il nationaliser, dans un premier temps, ces élections ? Non, répond en écho Alain Juppé dans une tribune au Monde. « C’était une erreur de vouloir politiser cette élection. C’était un mauvais mélange des genres, encore moins bon quand la situation nationale n’est pas porteuse », déclare ainsi l’ancien premier ministre et maire UMP de Bordeaux. « Quand il est venu à Bordeaux (le 22 janvier) sur le chemin de Pau, je lui ai dit que ce n’était pas une bonne stratégie et il a compris. »

« Reconnaissance » pour les ministres élus

L’esprit désormais tourné vers le second tour, Nicolas Sarkozy cherche maintenant à mobiliser les électeurs. Evoquant le taux de participation de 66% (le ministère de l’Intérieur n’a toujours pas officialisé le taux d’abstention du premier tour), il regrette que la participation « ait été la plus faible jamais enregistrée à des municipales. Il est de mon devoir d’appeler chacun, quels que soient ses choix, ses croyances, ses opinions, à se mobiliser pour que dans chaque ville, dans chaque village, ceux qui seront élus aient la légitimité dont ils auront besoin pour agir ».

Légitimité. Un terme que le président peut appliquer à une majorité de ses ministres, dont plus de la moitié ont été élus au premier tour, et pour qui il avoue avoir « une pensée particulière ». Nicolas Sarkozy voit dans ces résultats « un encouragement pour le gouvernement tout entier », alors qu’il est « engagé dans des réformes difficiles ».

Outre François Fillon réélu conseiller municipal de Solesmes dans la Sarthe, 23 ministres s’étaient engagés dans les municipales ou les cantonales. 14 ont été élus d’emblée. « C’est pour eux la reconnaissance de leur talent et de leur compétence », assure-t-il, citant notamment Laurent Wauquiez (porte-parole du gouvernement), Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Eric Woerth (Budget) ou Jean-Louis Borloo (Ecologie). Concernant l’annonce de Christian Estrosi qu’il quitterait le gouvernement s’il était élu maire de Nice, Nicolas Sarkozy laisse le libre choix à son ministre : « Je lui redis toute ma confiance, je veux qu’il sache que, quelle que soit sa décision, je la respecterai. »

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