Accueil > Fiscalité locale : La vérité

Fiscalité locale : La vérité

Publie le vendredi 14 mars 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

de Slovar

Comme d’habitude, les "ténors" de l’UMP et du gouvernement ont ressortit le serpent de mer fiscal pour faire oublier leur pitoyable bilan. Dans la mesure ou les 35H00 ne pouvaient cette fois servir, on exhume la le vieil argument des communes de gauche dispendieuses pour faire peur aux "braves gens" qui seraient tentés de voter pour des listes de gauche au second tour des municipales.

Déclarations de Patrick DEVEDJIAN sur le site de l’UMP

"A quelques jours du second tour des élections municipales, M. HOLLANDE et ses amis socialistes tentent de dresser un rideau de fumée pour dissimuler cette gestion calamiteuse et dépensière, qui est le vrai visage du socialisme local.

C’est FAUX !!!

Pourtant, la réalité est là : dans les communes, les départements ou les régions, partout où la gauche est aux responsabilités, la fiscalité locale explose. Depuis 2004, ce sont 7,7 milliards d’euros de hausse d’impôts qui ont été votés dans les régions et les départements gérés par la gauche. C’est cela la conception socialiste de défense du pouvoir d’achat des Français !... / ..."

Et malhonnête !!!

La preuve ci-dessous

Enquête CAPITAL - Elections municipales 2008 - Votre ville est-elle bien gérée ?

" ... / ... Ainsi, certains maires continuent de flamber. Comme l’ex-FN Jacques Peyrat qui, à Nice, s’est offert un hôtel de ville à 150 millions d’euros. Ou Patrick Balkany, à Levallois-Perret, qui vient de dépenser 850 000 euros en éclairages de Noël, soit 13,70 euros par habitant. Versailles s’est contenté de quatre fois moins. Dans nos classements par région, vous constaterez que la bonne gestion n’a rien à voir avec la couleur politique du maire. L’UMP détient aussi bien les quatre villes les plus sobres en dépenses de fonctionnement (Neuilly, Asnières, Valence, Saint-Maur) que les quatre bonnets d’âne de l’endettement (Marseille, Avignon, Cannes et Levallois-Perret).

Les édiles que nous épinglons ne sont pas pour autant menacés : « Electoralement, se montrer dépensier est souvent payant », reconnaît Nicolas Portier, délégué général de l’Assemblée des communautés de France. A l’inverse, avoir des comptes au cordeau n’empêche pas de perdre une élection : les villes risquant de basculer ne sont pas les plus mal gérées. En réalité, les électeurs condamnent rarement une dépense effectuée pour la bonne cause. Il suffit de se promener à Bordeaux (les Berges du Lac), à Lille (Euratechnologies), à Lyon (Confluence), à Brest (Arsenal Penfeld) ou à Rennes (Alma-Fréville) pour mesurer combien les coûteux liftings urbains de ces villes ont dynamisé l’activité économique et amélioré la vie des habitants ... / ..."

Loupé !!! Dimanche en sera témoin.

Enquête CAPITAL

Votre ville est-elle bien gérée ?

Slovar les Nouvelles

http://slovar.blogspot.com

Messages

  • Salut Slovar ! Bon, pour une fois je ne partage pas tellement ce que tu as écrit dans cet article.

    Je ne crois pas que les forces progressistes et de "gauche" doivent se battre sur ce terrain du "je ne fais pas payer plus d’impôts que la droite". De même que n’aurions jamais du mettre le "bras idéologique" dans l’arnaque de "la dette publique".

    Je m’explique, brièvement. Ce n’est pas NORMAL que la gauche fasse payer autant, voire moins d’impôts que la droite. Ce n’est ni normal ni sain. C’est électoraliste et c’est tresser à moyen terme la corde qui va nous pendre pour de bon.

    Qui va payer les infrastructures et services publics que ,c’est vrai, les communes de gauche offrent ou essaient d’offrir, en plus grand nombre en meilleure qualité, à leurs concitoyens ?

    Qui et quoi si ce n’est nos impôts justement ? Et bien si ce ne sont pas no impôts, c’est très simples ce sont les délégations totales au secteur privé et les emprunts obligataires qui engraissent les marchés et les banques...

    conclusion : ce n’est pas les impôts qui sont un problème ! Or c’est ce que ce type de raisonnement conduit à laisser penser car "vous" ne vous battez pas sur le fond. Pourquoi pas parler de "pression fiscale" tant qu’on y est ?! (Soyons dingues, dans le même registre, tu parles de "charges patronales" toi ? ) Etc etc.

    Le pb ce ne sont pas les impôts, - c’est à la rigueur ce que l’on en fait et moi ça me fait ARCHI chier d’en payer plus parce que :
    1. on ne veut pas taxer les entreprises comme il faudrait ( c à d avec un barème progressif calqué sur celui des particuliers)
    2. on fait 15 milliards de "cadeaux" au 200 familles les plus riches de France
    3. On ne fait pas rentrer les thunes que doivent les actionnaires et pédégé de Bolloré dassault etc à l’URSSAF et cie.

    Et bien au niveau local, c’est pareil.

    Moi je paie des impôts locaux avec grand plaisir si le service public est maintenu et entretenu, de bonne qualité, si le secteur privé reste à sa place, si ma commune ne s’endette pas auprès des banques HSBC et cie pendant 250 ans etc etc.

    Je vois qu’à "gauche",donc, on n’a pas fini de "bouffer de la merde" par pure paresse intellectuelle ( je ne te vise pas toi spécifiquement en disant cela, car je pense qu’à des échelles diverses nous sommes 90 % de gens "de gauche" à être victimes de cette droitisation de la pensée économique).

    Je sais bien que c’est TRES dur de "ramer à contre courant" de la pensée unique dominante, marquée elle même par la communication "über alles" , le "fast-à penser", en u n mot comme en cent, par la propagande outrancière.

    C’est très dur d’être "concurrentiel" (ah ah ah, le mercato politique et le cul de nos vaches...) sur le marché de la propagande, justement, en ayant du fond et de l’éthique - mais c’est notre premier chantier, sinon notre devoir, je pense.

    Fraternellement à toi

    La Louve

    Ps : si tu ne l’as pas encore acheté, je et recommande le Monde diplo de ce mois ci avec un excellent dossier sur la crise financière et la "libéralisation" de la droite française....

    • Salut Louve,

      Je crains que mon texte ait été mal compris. La fiscalité peut être élevée mais correspondant à des besoins de services publics comme indiqué par CAPITAL. J’y adhère.

      Ce que je rappelle dans cet article c’est que l’argument fallacieux de la droite n’a aucune valeur dans la mesure ou la bonne gestion d’une ville ne possède aucune couleur politique.

      Chapeau toutefois à MM GAUDIN et BALKANY qui gagnent haut la main au concours des villes les plus endettées. N’en déplaise à M DEVEDJIAN ...

      @mitiés

      Slovar

  • En matière de fiscalité,170% d’augmentation de salaire,doublement des frais de l’elysée,salaire de ministre de l’intérieur maintenue bien après l’election" pestitentielle"et puis ce que je ne sais pas.....ça coute combien aux contribuables ?momo11