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3 questions à Ian Brossat, porte -parole des communistes

Publie le vendredi 14 mars 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

● La gauche est arrivée en tête au 1er tour. Quel sens donnez-vous à ces résultats ?

En votant pour la gauche, les électeurs ont envoyé un signal clair au gouvernement. Ils ne supportent plus cette politique qui privilégie les plus riches au détriment de tous les autres. Pouvoir d’achat, chômage, logement : le gouvernement ne propose aucune réponse sérieuse à nos problèmes. La colère s’ajoute à la déception. Au second tour, il va falloir amplifier encore ce message.

● A Paris, que peut faire la municipalité pour le pouvoir d’achat ?

Pour augmenter le pouvoir d’achat, il faudrait commencer par augmenter les salaires et les retraites. Cela relève de la responsabilité du gouvernement. Pour autant, la municipalité peut agir. Les communistes avancent 3 mesures concrètes. Premièrement : faire baisser les loyers en développant le logement social et en luttant contre la spéculation.

Deuxièmement : faire baisser le prix de l’eau grâce à un service public de l’eau dès 2009.

Troisièmement : créer un réseau de « Halles alimentaires » qui mettra en relation directe les producteurs et les consommateurs pour développer l’accès à des produits moins chers et de meilleure qualité. Autant de propositions communistes qui figurent dans le projet de Bertrand Delanoë.

● Quelles seront les priorités des communistes pour Paris dans les 6 ans qui viennent ?

Ce qui fait la richesse de Paris, c’est sa diversité. Diversité sociale, diversité culturelle... C’est cet atout-là qu’il nous faut maintenir dans les années qui viennent. J’aime trop Paris pour accepter que notre ville soit livrée aux spéculateurs. Le Paris que nous aimons, c’est le Paris de la mixité sociale. C’est le combat des communistes.

http://www.paris.pcf.fr/

Messages

  • Ce qui fait la richesse de Paris, c’est sa diversité. Diversité sociale, diversité culturelle... C’est cet atout-là qu’il nous faut maintenir dans les années qui viennent. J’aime trop Paris pour accepter que notre ville soit livrée aux spéculateurs. Le Paris que nous aimons, c’est le Paris de la mixité sociale. C’est le combat des communistes.

    Le combat des communistes c’est une société sans classe.
    Donc par essence le combat communiste c’est la non-mixité sociale (ok pour la culturelle).

    Je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent.

  • Les travailleurs et les travailleuses du 5è du 15è et des beaux quartiers etc.. ont voulu donner un avertissement au gouvernement ??
    Camarade Brossat, tu refais ta copie STP. VF