La gauche gagne une dizaine de départements

En marge des municipales, les élections cantonales sont elles aussi très favorables à la gauche. Déjà majoritaire en nombre de départements (51 pour la gauche contre 50 pour la droite), elle s’est emparée d’une petite dizaine d’autres ce soir.

Le Parti socialiste a déjà raflé à la droite la Somme, le Lot-et-Garonne, la Corrèze (où François Hollande devrait prendre la présidence du conseil général), l’Indre-et-Loire, les Deux-Sèvres, l’Allier et le Val-d’Oise.

Le PS, toujours lui, s’empare de la Seine-Saint-Denis, jusqu’alors communiste. Le département devrait être dirigé par l’ancien ministre de la Ville Claude Bartolone. L’Ain passe aussi à gauche.

En Côte d’Or, l’UMP et le PS ont exactement le même nombre de conseillers (21 chacun). La majorité dépendra du choix de l’élu MoDem du canton de Laignes.

Marc Frot fera son choix jeudi, lors de l’élection du président du conseil général. Il pourrait faire basculer à gauche ce département détenu depuis 24 ans par l’UMP.

Dans les Hautes-Alpes, données à droite, le résultat se jouera jeudi aussi pour savoir qui contrôlera l’exécutif. Pour l’instant, l’UMP possède 15 sièges contre 14 pour le PS. C’est un sans-étiquette qui fera la différence.

Le "troisième tour" de jeudi sera par ailleurs déterminant dans plusieurs départements où le score est particulièrement serré. C’est le cas dans le Jura, la Vienne, l’Aveyron et la Loire.

Enfin la situation est très compliquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où la gauche est théoriquement majoritaire, mais où certains élus socialistes ont rejoint les listes d’Yves Urieta, soutenue par l’UMP, ou celle du MoDem de François Bayrou à Pau.

La gauche réalise donc un sans-faute, puisqu’elle ne perd aucun département. Depuis 1998, elle ne fait que progresser à chaque élection cantonale. Elle ne dirigeait avant cette date que 24 départements.

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