Accueil > La France est de gauche, avec un handicap : un président ultra droite !

La France est de gauche, avec un handicap : un président ultra droite !

Publie le mercredi 19 mars 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Raz de marée à gauche le 16 mars : KO social !

Mieux qu’au printemps 2004 ! Sans doute 60 départements sur 100 à gauche, des dizaines de villes importantes gagnées sur la droite, une majorité en voix, une majorité en villes, une majorité en départements !
Les mêmes effets produisent les mêmes causes : contre Sarkozy-Fillon comme contre Chirac-Raffarin !

La gauche n’a pas gagné la présidentielle ni en 2001 ni en 2007 parce qu’elle n’est pas assez à gauche, pas assez opposante, pas assez attaquante contre le capitalisme, pour la redistribution des richesses, pour les 35 h, les 1500 euros, la retraite à 60 ans, la Sécu, les écoles, les services publics…

Mais pour autant la majorité de notre peuple ne supporte pas les politiques de la droite, et confirme chaque fois qu’elle le peut, son antilibéralisme ! Et c’est le cas en mars 2008 comme en mars 2004. La majorité de la France est de gauche.

Il y a eu plus votants en 2008 qu’en 2001 mais même les abstentions élevées signifient quelque que chose : que Bling-bling est rejeté par ceux qui se sont laissées temporairement abuser par lui lors du vote à 53/47 % du 6 mai 2007.

Personne n’a intérêt à la politique de ce président sauf les 2 % des grandes fortunes, des grands actionnaires, des privilégiés.

Il y a eu une anomalie ce jour funeste où la France a élu le pire des présidents qu’elle ait jamais eue. Les yeux, les esprits s’ouvrent. La parenthèse est terminée, à peine 10 mois après !

« Ça va mal finir » si les intégristes néo libéraux conservateurs qui nous dirigent n’entendent pas le message des 9 et 16 mars : ils sont MINORITAIRES !

“Augmentez massivement les salaires !” tel est le mot d’ordre central et il déclenchera si la droite et le patronat ne veulent rien savoir, un vaste mouvement dans le pays.

Pour autant le Parti socialiste, parti hyper majoritaire à gauche, dont les Français se servent, qu’ils utilisent pour combattre la droite, n’est pas à la hauteur : pas de programme alternatif, pas de critique de fond du capitalisme néo libéral, pas de stratégie d’union de la gauche, pas d’élan conquérant, entraînant sur des revendications centrales et immédiates.

Des dirigeants du PS ont même osé « servir la soupe » avec insistance et ostentation au Modem, un parti de droite au lieu de le combattre et de travailler à l’unité de toute la gauche.

Ils ont perdu, l’hypothèque Modem est levée ! Autant que de la défaite de Sarkozy, réjouissons nous de la défaite de ce faux centre C’était un groupuscule de droite, qui cherchait à brouiller les cartes entre gauche et droite et il a encore échoué, et pour la gauche c’est une victoire, une clarification !

Il faut éradiquer le plus possible les illusions qui visent à nourrir le Modem plutôt que le PS, l’alliance au centre plutôt que l’alliance à gauche ! Ce n’est pas seulement une impasse c’est une terre de perdition, de quoi couler le PS et le faire perdre indéfiniment. I

Entre gauche et droite, il n’y a pas de centre, c’est comme le triangle des Bermudes, plus on le cherche plus on s’y perd. Il faut une gauche aussi unie et fidèle aux salariés que la droite est fidèle au patronat et aux actionnaires.

Messages

  • "Des dirigeants du PS ont même osé « servir la soupe » avec insistance et ostentation au Modem, un parti de droite au lieu de le combattre et de travailler à l’unité de toute la gauche."

    Quel bêtise de dire que le MoDem est de droite !!!! Relisez ce qu’est l’âme de ce nouveau parti. (Sauf a penser que vous faites dans le populisme.)

  • Quand on pense que tous les médias officiels , tous sans exception , sont tenus par l’idéologie et le pognon ( pléonasme ) de droite , c’est à dire la pensée unique , celle du " marché " , celle de l’ultra capitalisme sans qui pour eux rien n’existe , celle du show-bizz ultra vulgaire , celle du foot omnipotent avec les comportements que l’on sait ( racisme d’un autre temps , meurtres hors et dans l’arène , fric vicieux comme pas possible , pourriture sans nom , ...) , celle du mépris du peuple , celle de la forfaiture constitutionnelle et institutionnelle , celle de la culture du caniveau , celle de Ruquier , Drucker , TF1 , des rappeurs incultes et de service , et des beaufs de C+ , celle des détournements au Lichtenstein , celle du parler classieux de notre vénéré académicien B. Tapie , celle de la marginalisation des discrets , des gens de grande valeur , d’avenir , on se dit que le sursaut de rejet ( une vomissure , en fait ! ) fondamentalement anti sarkoziste de dimanche dernier , c’est déjà pas si mal que ça dans un environnement pareil , et que la France n’a jamais connu de par le passé un environnement pareil . Et la grande caractéristique de ce joli mouvement printanier , que ces véroles des médias ont tout fait pour minimiser , eh bien la caractéristique c’est qu’il est majoritaire à gauche . Et c’est ça qui compte ! Pour plus tard . De Gaulle disait que la droite était contre le Peuple , et la gauche contre l’Etat ; il se trompait profondément ( euphémisme ! ) ou bien le pays s’est vraiment corrompu depuis . Non , la droite française est pire : elle est fondamentalement esclavagiste , et ceci vis à vis du Peuple . C’est très très grave , un tel comportement . A méditer !

    • Non , la droite française est pire : elle est fondamentalement esclavagiste , et ceci vis à vis du Peuple

      Définition française

      Selon l’Académie française, l’esclave est une « personne qui n’est pas de condition libre, qui appartient à un maître exerçant sur elle un pouvoir absolu. »[2]. L’esclavage est donc avant tout la condition d’esclave, et la réduction d’un homme à l’état d’esclave.

      L’esclave peut dépendre de toute autorité : personne, groupe, organisation ou encore État. L’Académie française ajoute à cela, par extension, toute « institution sociale fondée sur l’existence d’une classe d’esclaves »[3]

      Par analogie, l’esclavage est donc l’« état, [la] condition de ceux qui sont soumis à une tyrannie, à une autorité arbitraire ; asservissement, servitude. »[4].

      La définition n’exclut donc pas formellement la notion de servitude volontaire.

      Autres sens :

      Au sens figuré, l’esclavage est l’état d’une « personne qui, par intérêt ou par goût, se met dans la dépendance d’une autre et suit aveuglément ses volontés. »[5]
      Par extension, « se dit d’une personne qui se tient dans un état d’assujettissement, de dépendance, qui subit l’empire d’une chose. »[5]

      Définitions juridiques

      Plusieurs textes internationaux ont tenté de définir la notion d’esclavage.

      La convention relative à l’esclavage (1926) de la Société des nations dispose en son article premier que "L’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux". L’article définit également la traite des esclaves comme "tout acte de capture, d’acquisition ou de cession d’un individu en vue de la réduire en esclavage ; tout acte d’acquisition d’un esclave en vue de le vendre ou de l’échanger ; tout acte de cession par vente ou échange d’un esclave acquis en vue d’être vendu ou échangé, ainsi que, en général, tout acte de commerce ou de transport d’esclaves."[7]

      L’Organisation internationale du travail a adopté en 1930 une définition du travail forcé que l’on peut rapprocher de celle de l’esclavage : "le terme travail forcé ou obligatoire désignera tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré."[8]

      Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage

      C’est vrai qu’on peut s’ inquiéter du virage amorcé dans notre pays, ça présage rien de bon pour nous "la France d’en bas" !

  • Très bien Gérard , mais maintenant ?
    Ne faut-il pas avec Mélanchon participer à la création d’une
    force alternative unitaire ?
    Quel est ton positionnement au sein du PS ?
    A bientôt de tes réponses !

  • les français ont l’âme à gauche..........mais ils vivent les décisions d’une aristo. de droite...minoritaire ,qui a tous les pouvoirs décisifs en main...et à tous les niveaux = dictature des capitalossssssssss !

  • .../....Pour autant le Parti socialiste, parti hyper majoritaire à gauche,.../....

    hyper majoritaire à gauche, seulement électoralement, mais un nain en matière de militants dans toutes les batailles sociales.

    Il faudrait enfin que Filoche se rende compte de cela, ce n’est pas l’alliance avec le MODEM qui est en soi le problème pour le PS ni un discours pas assez social c’est qu’il n’y a plus de différence de nature entre MODEM et PS, même si la majorité sociale se sert du PS (mais aussi du PCF et de la LCR) pour exprimer sa défiance aux élections.

    Le PS est un nain dans le monde du travail, dans les entreprises il est inexistant (à part pour des directions de celles-ci, dans le public et le privé), les travailleurs adhérent au PS ne se ressentent pas comme militants ouvriers mais comme adhérents du PS comme il y a des adhérents à l’UMP.

    Le PS ne revendique plus de construire une société socialiste (même dans les banquets), il n’a plus les travailleurs au centre de son projet, les travailleurs ne se reconnaissent pas dedans comme dans un parti qui les organisent en tant que tels, le PS accepte implicitement et explicitement le capitalisme , ....

    Pour utiliser un vieux langage , le PS n’est plus un parti ouvrier, un parti de travailleurs, rester dedans est une erreur. Et donne une patine de gauche confusionniste à un PS ultra-libéral , bourgeois, dont l’appareil est la seule donnée dominante (la proportion d’élus est énorme).

    Les faits même parlent par eux-mêmes : Si le PS avait été ressenti comme exprimant les intérêts des travailleurs, l’élection de socialistes au gouvernement ou à la présidence aurait toujours été accompagnée de mobilisations sociales (comme en 1936), ce ne fut pas le cas des élections de Mitterand ou de Jospin, on avait donc là de premiers avertissements sur l’affaiblissement rapide de la nature du PS en tant que parti social-démocrate.

    Le PS n’est pas un parti qui encourage explicitement ou implicitement à la mobilisation des travailleurs,

    + même, ses succès n’encouragent pas les travailleurs à se mobiliser.

    Et ce dernier aspect éclaire singulièrement la nature du PS.

    La question de la nature d’un parti est importante.

    Et on reste après impuissant quand on voit une gauche majoritaire et un président ultra-droite, c’est que le PS sert de verrou dans l’affaire et d’instrument de démobilisation.

    Les discours pour lui demander d’être un peu + social tournent à vide, il ne convainc pas des adhérents godillots et des élus qui représentent la quasi-totalité de ce parti. Il ne sert vis à vis de l’ensemble des travailleurs que si on a une politique réellement indépendante à proposer, avec une organisation réellement indépendante.

    Rester au PS devient puéril.

    Mobiliser contre Sarko ce n’est pas stériliser ses forces dans quelques recoins inaudibles du PS, c’est sortir, donner le signal.