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Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine (videos)

Publie le jeudi 20 mars 2008 par Open-Publishing
21 commentaires

de Elisabeth Martens

Les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre qui va à l’encontre des idées toutes faites à propos du Tibet, de son histoire et de sa religion : de plus en plus d’amis proches écoutaient religieusement les discours du Dalaï Lama, se disaient sympathisants du Bouddhisme tibétain, et du même coup, adhéraient aux thèses du mouvement pour l’indépendance du Tibet.

Au point où moi-même - plus sensibilisée à la question tibétaine parce que j’ai habité en Chine trois ans et parce que je donne des cours sur la pensée chinoise -, j’ai été amenée à me positionner.

Dès lors, je me suis documentée et j’ai constaté que les informations disponibles, ici en Occident, à propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet sont soit détournées, soit inexistantes.

De là, ma recherche.


The truth of Tibet under Dalai Lama’s Control

Texte de présentation du livre

Mon livre, résultat de cette recherche, raconte l’histoire du Bouddhisme tibétain (lire : BT dans la suite du texte), depuis sa formation jusqu’à son actualité brûlante ; il est divisé en trois parties distinctes : entrée, plat consistant et dessert… comme un bon repas de famille après lequel on n’a plus qu’à aller faire la sieste ! Pas de panique : il est écrit dans un style allègre et avec un brin d’ironie, ce qui allège la digestion. Toutefois il peut se lire comme trois petits livres, chacun relatant une époque du BT. L’entrée de notre petit repas familial concerne la période de gestation du BT, depuis l’enseignement du Bouddha (6ème AC), jusqu’à la formation de l’école bouddhiste qui, au 9ème PC, s’implante sur le Haut Plateau Tibétain : le Vajrayana ou Véhicule tantrique ou Tantrisme. Après avoir esquissé le Dharma (ou « enseignement du Bouddha »), je rappelle la scission que connut le Bouddhisme au 1er PC et les cheminements différents du Hinayana et du Mahayana (Petit et Grand Véhicules). Je survole ensuite l’évolution du Mahayana en Inde avec ses senteurs hindouistes et la naissance du Vajrayana au 6ème PC.

Je raconte un peu plus longuement l’entrée du Mahayana en Chine, son utilisation politique lors de l’éclatement de l’Empire chinois, et les questions que le Bouddhisme a posé à la pensée chinoise. Celle-ci, ne pensant pas en-dehors du monde physique et temporel, limité et duel, qui est le nôtre, n’était pas prête à entendre le message de délivrance du Dharma : pour la Chine, la souffrance (la « dukkha » du Bouddhisme) est l’autre facette du bien-être, et qui ne connaît pas l’un ne peut jouir de l’autre. Il n’empêche que la venue du Bouddhisme en Chine a placé celle-ci au pied de son mur philosophique : « transcendance ou immanence ? », la question était clairement posée. La Chine, après un millénaire d’influence bouddhiste, a résolument opté pour la dialectique et le Relativisme. Comme vous pouvez le constater, j’ai profité de cette première partie pour me poser des questions philosophiques et existentielles : qu’est-ce qu’une religion ? comment la distinguer d’une philosophie ? l’enseignement du Bouddha n’est-il pas aussi une religion, malgré ce qu’en disent actuellement ses adeptes ? quel est le rôle des religions dans la vie psychique des êtres humains ? quel est leur rôle dans l’évolution d’une société ? les religions sont-elles encore nécessaires ? ne peut-on se passer de la religion tout en développant notre côté spirituel ? etc. Autant de questions auxquelles je m’attarde, sans doute pour mettre mes propres idées au clair, tout en sachant que ces questions touchent la plupart d’entre nous. Donc, cette première partie de mon livre est écrite comme un essai.

La seconde partie du livre est le « plat consistant », le gros oeuvre après le hors-d’œuvre. Il s’agit de l’histoire du Bouddhisme au Tibet, depuis son arrivée au Tibet (vers le 6ème PC) jusqu’à sa pratique actuelle, au Tibet. Pour engager cette partie de l’histoire, j’ai voulu planter le décor : qu’appelle-t-on le « Tibet » avant l’arrivée du Bouddhisme ? La géographie du Haut Plateau explique comment des êtres humains ont atterri si haut et si loin de tout, dans des régions qui sont devenues inhospitalières, alors qu’elles ne l’étaient pas lorsque les premiers venus s’y sont installés. Qui sont ces gens, d’où venaient-ils ?

On s’aperçoit que ce que nous appelons le « peuple tibétain », sont des populations composites : les unes venant de l’Ouest (Asie centrale), les autres du Sud-Ouest (vallée de l’Indus), ou du Sud-Est (fonds des forêts birmanes), de l’Est (vallée du Yangzi), et du Nord (vallée du Fleuve Jaune). Cette diversité ethnique est encore visible aujourd’hui : d’une vallée à l’autre, l’architecture des maisons, les vêtements et même la langue, sont parfois différents. De ce fait, avant l’arrivée du Bouddhisme qui, au Tibet, a servi de ciment culturel et politique, le Haut Plateau tibétain était sillonné de populations de croyances et de cultures nettement plus variées. Leurs cultes étaient animistes et elles étaient influencées par une religion venue, semble-t-il, de l’Ouest (Asie centrale) : le Bön. Depuis le 4ème AC, il existait bien un petit royaume tibétain dans la vallée centrale du Yarlong (ou Brahmapoutre) avec la dynastie des Tubo, mais ce n’est qu’au 7ème PC que le roi SongTsen Gampo voulut agrandir son territoire. A la manière du célèbre Gengis Khan, le roi réunit les diverses populations du Haut Plateau en vue d’attaquer son puissant voisin, la Chine des Tang. Et c’est là que tout commença : la Chine repoussa les Tibétains, puis l’empereur des Tang offrit au roi tibétain sa fille en mariage.

Cette première alliance entre la Chine et le Tibet permit au Bouddhisme (école chinoise du JingTu) d’entrer à la cour royale du Tibet, où il resta coincé pendant quelques siècles. Au 9ème, la dynastie Tubo s’effrite et plonge les Tibétains dans l’instabilité politique, et ce jusqu’à l’arrivée des Mongols (13ème). Pendant ce temps-là, au 11ème, le Nord de l’Inde est assailli par des marées musulmanes. Or c’était justement dans le Nord de l’Inde que se trouvaient les plus importantes écoles du Tantrisme (ou Vajrayana formé en Inde vers le 6ème PC). Sous l’assaut des Musulmans, les maîtres tantriques fuient l’Inde et se réfugient de l’autre côté des montagnes de l’Himalaya : dans un Tibet sans foi ni loi. Le Bouddhisme, version tantrique, connaît alors une véritable explosion au Tibet : les maîtres importent les textes sacrés et les font traduire en tibétain (dont l’écriture est proche du sanskrit), les communautés tantriques se multiplient à vive allure, les écoles se subdivisent en de nombreuses sous-entités, dont les derniers nés (au 14ème) sont les plus connus : les Bonnets Jaunes. Les populations tibétaines, soumises jusque-là au bon vouloir des seigneurs et aux rivalités entre grandes familles de la noblesse tibétaine, se convertissent en masse au Bouddhisme et se mettent au service des communautés tantriques : la structure ecclésiastique du Tantrisme leur apporte sécurité et stabilité.

De cette manière, le Bouddhisme a permis d’instaurer au Tibet une société féodale. Le pouvoir est partagé entre la noblesse tibétaine et les communautés bouddhistes, plus de 90 % de la population est placée en servitude. C’est un système bien huilé qui va perdurer jusqu’à la moitié du 20ème siècle, pour le bonheur et le plaisir de quelques uns (noblesse et autorités tantriques) et au détriment de l’écrasante majorité (serfs et esclaves). L’arrivée des Mongols au 13ème ne va que conforter la structure féodale du Tibet ; les Mongols feront du Tibet une annexe de leur Empire chinois. Les Mandchous qui contrôlent l’Empire chinois du 17ème au 19ème divisent la Chine en 18 provinces ; depuis, le Tibet est une des 18 provinces chinoises.

Or, à la fin du 19ème, la Chine se vend par concessions successives et de plus en plus ridicules aux puissances occidentales. Le Tibet qui, grâce à la puissance de son pouvoir ecclésiastique, a amassé de grandes richesses, est convoité par les Anglais : le lieu de villégiature privilégié des lords britanniques pendant la saison des moussons - Darjeeling, Kalimpong, le Sikkim, etc.- sont autant de régions où aboutissent les caravanes de laine et de sel en provenance du Tibet. Constatant l’intérêt gourmand des Tsars russes pour le Haut Plateau, les Anglais ne font ni une ni deux : ils envahissent le Tibet, s’installent et ouvrent des comptoirs de commerce. Se retroussant les moustaches, ils jouent au bridge et au tennis devant le palais d’été du 13ème Dalaï Lama, principale autorité tibétaine à cette époque, sans omettre de l’inviter à une partie de badminton. Le grand Lama se trouble : Mandchous, Russes, Anglais, et même Japonais se pressent sur le pas de sa porte et louvoient dans les couloirs du Potala. « L’accord de Simla », qui devait être signé en 1913, signe en réalité le désaccord entre la Chine, le Tibet et l’Angleterre : la Chine ne cèdera pas le Tibet à l’Angleterre, le Tibet restera chinois ; plus tard, les Nations Unies approuveront.

Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais sont remplacés par les Américains sur le Toit du Monde, et les parties de bridge par des boîtes de biscuits à l’huile d’arachide offertes par le président Roosevelt. Cette fois, le jeune 14ème Dalaï Lama est tiraillé entre, d’une part, la Chine communiste qui lui fait miroiter le développement économique du Tibet et une relative autonomie dans les prises de décisions concernant la politique intérieure du Tibet, et d’autre part, les Etats-Unis qui lui promettent une sécurité financière et logistique et une complète indépendance dans un futur à déterminer. Somme toute, il préfère les biscuits, même à l’huile de cacahuète. En 1959, il prend ses cliques et ses claques et s’en va avec ses tambours et ses trompettes, plus quelques carpettes, on ne sait jamais si elles commençaient à léviter. Ce que le Bouddhisme est devenu au Tibet suite au départ du Dalaï Lama, quelle a été son évolution, ses périodes difficiles, sa reconstruction, le regain d’intérêt de la Chine pour le BT, tout cela est relaté dans la fin de la seconde partie du livre. Vous l’aurez compris, ce second chapitre est une étude historique, fruit d’un long travail de documentation (voir biblio). J’ai voulu écrire cette partie, plus ardue pour le lecteur, dans un style naturel et laissant apparaître une progression dans le récit.

Le dessert, comme tous les grands desserts, plonge d’abord l’assemblée dans un profond silence, un recueillement presque méditatif, mêlé d’une certaine gêne, pour exploser ensuite en un fou rire général et se terminer en une bonne humeur communicative. Bref, je me suis beaucoup amusé dans le dernier chapitre et pour cause : dérision et autodérision étaient les fils conducteurs de ce pamphlet. Il retrace l’étrange parcours que le BT connut en Occident. Au 19ème, il fut recueilli avec ferveur par Helena Blavatsky, fille d’un colonel tsariste, et mise en contact avec des maîtres tantriques dès son jeune âge. Grâce à ses soins attentifs, les rites du BT vont servir, parmi d’autres pratiques ésotériques, à calmer les frayeurs de la bourgeoisie face à la montée du Socialisme.

Les successeurs de l’école de Théosophie fondée par Blavatsky ne sont autres que les nombreuses nébuleuses du New Age qui, dès le début du 20ème, défendront les thèses les plus « réactionnaires » : nostalgie des époques révolues, retour vers la terre-mère, culte de la race pure et des racines aryennes cachées dans les replis de l’Himalaya… un langage que l’idéologie nazie n’aura pas beaucoup de mal à récupérer avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Pour le Dalaï Lama qui débarque en Europe fin des années 70, il valait mieux mettre ce passé récent au portemanteau des oubliettes. Avec l’aide de son généreux sponsor étasunien, il s’y est pris avec intelligence et patience : depuis 50 ans (un demi siècle !), la même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes modernes, réveillant en nous le même archétype du bon père de famille qui acquit sa liberté et celle de son clan grâce à l’exil et à la souffrance, les mêmes clichés quant à la tolérance, la compassion, le détachement qui seraient les qualités innées du BT, le même déni systématique de l’histoire du Tibet, bref, le même manque de discernement dès qu’il s’agit de la question tibétaine.

Pourtant, dès qu’on se demande les raisons qui ont poussé les Etats-Unis à faire un tel cas de leur « citoyen modèle » (le Dalaï Lama vient de recevoir, des mains de G.W.Bush, la médaille d’or du meilleur citoyen américain, juste pendant que se tenait le congrès quinquennal du PCC !), la réponse est limpide : au lendemain de la « Grande Guerre », il était une effigie idéale pour soutenir la lutte contre le communisme chinois. Puis, dans la foulée de la guerre du Vietnam et du mouvement hippie, le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le BT de son aspect ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit, chez nous, que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie). Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68, que nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre egotisme.

Ce fut une étape délicate dans l’opération de séduction qu’entreprit le BT sur l’Occident intellectuel, mais ce fut une réussite, couronnée par un prix Nobel discerné au grand Dalaï en ’89, peu après les événements de la Place TianAnMen et la chute du Mur de Berlin ! Réussite totale pour le Dalaï Lama, à tel point qu’actuellement, une large majorité de la gauche intellectuelle, même celle qui se dit « progressiste » ou, encore plus, celle qui se dit « écologiste », et même en accord avec la droite (dont on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit intellectuelle) adhère sans réserve à ses discours. Mais si le Dalaï Lama met « l’Occident pensant » dans sa manche en utilisant sa propre religion, n’est-ce pas pour mieux servir les desseins des Etats-Unis : fragiliser la Chine, la déstabiliser de l’intérieur par nos assauts incessants du « politiquement correct », pendant que les troupes américaines installent leurs bases militaires tout autour des frontières chinoises.


True Tibetan History


TABLE des MATIèRES

Introduction

Chapitre 1 : le Bouddhisme avant son entrée au Tibet

1.1. L’enseignement originel du Bouddha, le Dharma

Siddhârta Gautama, le Bouddha historique
La Transcendance bouddhiste : un Au-delà de la souffrance
Quelques originalités de la réflexion du Bouddha

« Les Quatre Nobles Vérités et le Sentier aux Huit Embranchements »
Le karma et la loi de « Cause à Effet »

1.2. Le Bouddhisme du Grand Véhicule, le Mahayana

Schisme fatal dans la communauté bouddhiste (1er AC)
Le Petit Véhicule se dirige vers l’Asie du Sud-Est
Le Grand Véhicule ouvre ses portes à l’ésotérisme
Principe de Vacuité, fondement des écoles du Grand Véhicule
Ecoles de la « Voie du Milieu » et de la « Pratique du Yoga »
La Vacuité bouddhiste et la physique quantique
Convergences entre Bouddhisme, Taoïsme et Relativisme
Divergences entre pensées bouddhiste et chinoise
D’où nous vient la pensée de la Transcendance ?
La poésie du « sentiment océanique »
Modèle chinois d’adoption de notre condition humaine

En Inde comme en Chine, le panthéon mahayaniste se multiplie
Le Tantrisme ou Vajrayana, ultime sursaut bouddhiste
« Expérimenter » : Voie tantrique vers l’Eveil
Le Tantrisme : paradis perdu ou enfer retrouvé ?
Fusion tantrique entre maître et disciple
Les divinités tantriques s’accouplent à leur shakti
Où donc se cache Siddhârta Gautama ?

1.3. Expansion du Grand Véhicule en Chine

Contexte de la Chine lors de l’arrivée du Bouddhisme (1er PC)
L’entré du Bouddhisme en Chine passe quasi inaperçue
Idéologie des Han lors de l’arrivée du Bouddhisme
La pensée holiste des Han, source d’inspiration pour le Tantrisme ?
A la recherche de l’unité perdue… ou acceptation de nos dualités ?
Le Bouddhisme s’installe en Chine grâce à sa confusion avec le Taoïsme
Le Bouddhisme, pacificateur des populations du Nord de la Chine (3-6ème PC)

Le JingTu, école bouddhiste la plus populaire en Chine
L’école du Vide, mais de quel « vide » s’agit-il ?
Au Sud, les avis sont partagés entre « gradualistes » et « subitistes »
Indianisation du Bouddhisme chinois et naissance du Tantrisme en Inde
Durant les Tang (7-9ème) : apogée du Bouddhisme chinois et contact avec le Tibet
Première répression du Bouddhisme en Chine : l’édit impérial de 845
Le MiZong, ou « l’école du Mystère », atteint le Tibet


Chapitre 2 : Histoire du Bouddhisme au Tibet

2.1. Paysages du Tibet avant l’arrivée du Bouddhisme

Le Plateau tibétain entre déserts, précipices et autres monstres sacrés
Le Bön, religion autochtone du Tibet
Première phase du Bön, reflet d’une société tribale et matriarcale
Polyandrie et démographie, de l’ancien Tibet au Tibet moderne

Seconde phase du Bön, naissance d’une doctrine influencée par l’Hindouisme
Le yungdrung, ou swastika, emblème du Bön

2.2. Phase d’implantation du Bouddhisme au Tibet (7-9ème)

Le Bouddhisme chinois sert les ambitions de Songtsen Gampo, roi des Tubo
Les conquêtes des Tubo génèrent un changement de structure sociale
Le Bouddhisme, catalyseur du patriarcat tibétain
Padmasambhava, maître tantrique indien, devient le père du Bouddhisme tibétain
Première école du Bouddhisme tibétain : l’école des Nyingmapa
Troisième phase du Bön et sa division en blanc, noir et zébré
Fin de règne des Tubo et premières persécutions bouddhistes

2.3. Renaissance du Bouddhisme tibétain (9-11ème)

Le Bouddhisme tibétain se réinstalle peu à peu sur le Haut Plateau
Une floraison de nouvelles écoles : Sakyapa, Kagyupa, Kadampa, etcetera

Le tantra de Kalachakra ou du « Maître de la Roue du Temps »
Le Royaume de Shambala : mythe ou réalité ?
Le Kalachakra revendique son authenticité
L’Islam, ennemi principal du Bouddhisme tibétain
Quels sont les autres ennemis de la « Bonne Doctrine » ?
Le rituel de Kalachakra œuvre-t-il pour la paix dans le monde ?
Le Tibet, l’écrin précieux des trois Véhicules
La population du Tibet subit les sévices de Kalachakra

2.4. Expansion du Bouddhisme tibétain (12-13ème)

La dynastie mongole des Yuan annexe le Tibet à l’Empire chinois
Les Mongols se convertissent au Bouddhisme tibétain
Phagpa Rinpotché nommé « précepteur impérial du Tibet »
L’histoire du « Bardo Thödol », le « Livre tibétain des morts »
Le Bardo Thödol à l’occidentale
Le Bouddhisme tibétain s’étend aux steppes mongoles

2.5. La réforme du Bouddhisme tibétain (14-15ème)

Tsongkapa, réformateur du Bouddhisme tibétain et fondateur des Bonnets Jaunes
Retour à un « Gradualisme » modéré pour l’école des Bonnet Jaunes
Les trois étapes de la Voie du Milieu
Mantra, mudra, mandala : voies sacrées de Réalisation
La petite porte du fond : voie douteuse vers la Réalisation
Le fulgurant succès des Bonnets Jaunes
Hiérarchie et discipline chez les Bonnets Jaunes
Le système des « tulkous » assure la succession et le maintien des biens

2.6. Le règne des douze premiers Dalaï Lamas (15 -19ème)

Le titre honorifique de « Dalaï Lama » est conféré par Altan Khan
Guerre civile entre écoles bouddhistes : le massacre de Drepung
Construction du palais du Potala sous le règne du Grand Cinquième

La dynastie mandchoue des Qing (1644-1911) place le Tibet sous son contrôle
La compagnie de Jésus rencontre le Bouddhisme tibétain
Guerre civile pour un Océan de Sagesse : second massacre de Drepung
L’établissement du « kashag », assemblée gouvernementale tibétaine
Les Mandchous tracent les frontières de la province tibétaine
Code civil tibétain décrété par les Mandchous
Du 8ème au 12ème Dalaï Lama : un siècle meurtrier pour les Dalaï !
Au 19ème, le Bouddhisme tibétain doit composer avec L’Empire britannique
La Russie des Tsars contaminée par le tantra de Kalachakra

2.7. Le Bouddhisme tibétain sous influence occidentale (19-20ème)

Des slaloms périlleux pour le Grand Treizième !
Une demande d’indépendance du Tibet avancée par le 13ème Dalaï Lama
Quelle modernisation pour quel Tibet ?
L’héritage spirituel et temporel du Grand Treizième
Le Bouddhisme tibétain s’allie à l’impérialisme nippon

En 1940, intrônisation du 14ème Dalaï Lama

2.8. Le Bouddhisme tibétain sous drapeau chinois (20-21ème)

En 1951, l’Armée Populaire de Chine arrive à Lhassa
Un début de règne difficile pour le 14ème Dalaï Lama
Le 14ème Dalaï Lama : « semi-bouddhiste, semi-marxiste » ?
Guerriers du Bouddha, soldats de la Libération et agents de la CIA sur le Toit du Monde
L’organisation de la résistance tibétaine est soutenue par la CIA
Exil du Dalaï Lama : forcé ou volontaire ?
Dharamsala, centre névralgique du mouvement pour l’indépendance du Tibet
Quelle démocratie à Dharamsala ?
La première bévue de la Chine : l’Arunachal-pradesh
La Révolution Culturelle, qu’eut-elle de « culturel » ?
Bouddhisme ou marxisme : risque de dérapage des « ismes »
Une grave erreur du PCC : avoir voulu éradiquer les religions
Résurgence du Bouddhisme tibétain sur le Haut Plateau à partir des années 80

Les émeutes de 1987 et 1988 à Lhassa
Amélioration du niveau de vie pour les Tibétains
Sa Sainteté le Dalaï Lama, prix Nobel de la Paix
Un nouvel objectif pour le Dalaï Lama : la re-bouddhéisation de la Chine
L’encerclement de la Chine par les USA
La réponse de la Chine
Liberté de religion en République Populaire de Chine ? et le FaLunGong ?


Chapitre 3 : Le Bouddhisme tibétain en Occident

3.1. Le Tibet, un mythe né en Occident

Quelques caractéristiques du Bouddhisme qui favorisent son implantation
Contexte idéologique de l’Europe lors de l’arrivée du Bouddhisme tibétain (19ème)
Le trait d’union : Helena Blavatsky, une étoile parmi les Tsars
La Société théosophique en marche contre le Matérialisme

Fin du 19ème, les touristes sont mal venus sur le Toit du Monde
D’Alexandra David-Neel à Lobsang Rampa, fils de plombier anglais
C.G. Jung et R. Wilhelm, un espoir pour l’orientalisme
Deux dissidents de la Théosophie : Krishnamurti et Steiner
Big Brother surveille les galaxies du Verseau
René Guénon : la « Tradition universelle » vient du Tibet !
Julius Evola ou le Bouddhisme tibétain au service du national-socialisme
L’Ahnenerbe en voyage initiatique au pays de Shambala
« …et si le Dalaï Lama devenait un criminel de guerre ! », dit le Dalaï Lama
Le mythe de la « bonne guerre », version zen
« Le sabre qui donne la vie » : une expression de D.T. Suzuki
Le Bouddhisme au service de la Guerre Froide
Golden sixties et beatnik : « let it be ! »
Durckheim et Herrigel, deux constructeurs d’ego

3.2. Usage postmoderne du mythe tibétain

La Bonne Doctrine s’implante au coeur de notre « matérialisme spirituel »
Chogyam Trungpa, précurseur de la vague dalaïste
La France, pays d’acceuil du Bouddhisme tibétain en Europe
Les mauvaises fréquentations du Dalaï Lama
Une fracture intellectuelle nécessaire à l’Eveil
Du génocide ethnique au génocide culturel
Bio branchés, BT-light ou dalaïstes convaincus : de quelle gauche s’agit-il ?
1989, l’année de tous les dangers… et de la naissance d’Arte
Les « aimables fadaises » du Dalaï Lama
Il faut un ego surdimensionné pour adhérer au Dharma
Le Bouddhisme tibétain joue la carte du « retour aux sources »
Bouddhisme et Christianisme : deux religions de salut
Les dialogues interreligieux : une internationale contre le relativisme

3.3. Critique de la bouddhomania actuelle

Phénoménologie bouddhiste et psychanalyse
Le Bouddhisme tibétain à la conquête du monde scientifique
Les pensées positives du Bouddhisme tibétain
Le dessein intelligent du Dalaï Lama
Le Bouddhisme tibétain jusqu’au cœur de nos écoles primaires
Bouddhisme tibétain et engagement social
« Se changer soi-même pour changer le monde »
Le Bouddhisme tibétain n’est pas une exception sur le marché des religions
Transcendance et concurrence en terre bouddhiste
Le marketing du Bouddhisme tibétain


Conclusion


Bibliographie




"Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants",
"édition L’Harmattan, collection « Recherches asiatiques », 2007
ISBN : 978-2-296-04033-5, prix : 25,50 €






Par auteurs

1. Andreyev A., « The Tsar’s Generals and Tibet. A propos of some ‘white spots’ in the history of Russo-Tibetan relations », in « Tibet And Her Neighbours, A History », ouvrage collectif sous la direction d’Alex McKay, Ed. Hansjörg Mayer, 2003
2. Ariès P., « Anthroposophie : enquête sur un pouvoir occulte », Golias, 2001
3. Ariès P., « Les sectes à l’assaut de la santé, le pluralisme thérapeutique en danger », Ed ; Golias, 2000
4. Arvon H., « Le bouddhisme », Puf, Que sais-je ?,1998

5. Baker I., Laird T., « Le temple secret du Dalaï-Lama », Ed. de la Martinière, 2000
6. Banerjee B., « Kalachakra-tantra, A Critical Edition of Sri Kalacakratantra-Raja » (collated with the Tibetan version), Calcutta, Asiatic Society, 1985
7. Baran J., « La guerre sainte du Zen », sur www.zen-occidental.net
8. Bareau A., « Histoire des religions, religions antiques, religions de salut (Inde et Extrême-Orient) », Encyclopédie de La Pléiade, Gallimard, 1970
9. Bass C., « Education in Tibet, Policy and Practice since 1950 », Zed Books, 1998
10. Bell C., « Tibet Past and Present », Oxford University Press, 1927
11. Bernbaum E.M., « Der Weg nach Shambala », Hamburg, 1982
12. Berzin A., « Kalachakra », München, 1985
13. Bianu Zéno, « Krishnamurti ou l’insoumission de l’esprit », Point Sagesses, Seuil, 1996
14. Billeter J-F, « Leçons sur Tchouang-tseu », Ed. Allia
15. Billeter J-F., « Etudes sur Tchouang-Tseu », Ed. Allia, 2004
16. Bishop P., « Dreams of power. Tibetan Buddhism in the Western Imagination », London, 1993
17. Bishop P., « The Myth of Shangri-La, Tibet, Travel Writing and the Western Creation of Sacred Landscape », The Athlone Press, 1989
18. Blavatsky H. , « La Doctrine secrète », Adyar, 1976
19. Blofeld J., « Le Bouddhisme tantrique du Tibet », Seuil Points Sagesse, 1970
20. Braun Tom, « L’affaire Harrer », article Geloters, n°52 décembre 1997 (aussi sur le net)
21. Brown M., « The dance of 17 lives, the incredible true story of Tibet’s 17th Karmapa », Bloomsbury, 2004

22. Burckner P., « L’euphorie perpétuelle », Grasset, 2000
23. Campbell June, « Traveller in Space- In search of female Identity in Tibetan Buddhism » University Edimburg, London 1996
24. Capra F., « Le Tao de la Physique », Ed. Sand, 1975
25. Chang Iris, « The Rape of Nanking : the Forgetten Holocaust of World War II », Basic Books, 1997
26. Chen Qing Ying, « Tibetan history », China intercontinental press, 2003
27. Cheng Anne, « Histoire de la Pensée chinoise », Seuil, 1997
28. Choain J., « Introduction au Yi-King », Ed. du Rocher, 1983
29. Choegyal Tenzin, « The Truth about Tibet », Imprimis, publication of Hillsdale College, Michigan, 1999
30. Chögyam Trungpa, « Pratique de la voie tibétaine », Point Sagesses,1973
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170. www.trimondi.de: forum critique sur le Kalachakra
171. www.wikipedia.org/wiki/livre_des_morts_tibétains


http://www.michelcollon.info/articl...

Messages

  • Et moi ce qui m’a vraiment très très chiffonné en décembre dernier c’est ça :

    dalailama-usa-2007-12.jpg
    • Oui d’accord, mais si je vous dis que les Aztèques faisaient des sacrifices humains, me répondrez-vous pour autant que les Espagnols firent donc bien de bousiller leur civilisation ? J’ouvre un débat sans oser un semblant de réponse...

      Brunz

    • Aztèques faisaient des sacrifices comme naguère d’autres peuplades l’on fait en rapport avec leurs croyances, mais les Espagnols les ont carrément exterminés ! Au nom de la très sainte maire l’église catholique apostolique romane, et d’un peu,… beaucoup,… de petites sonnantes et trébuchantes. Al

    • Il faut être particulièrement bas du front ou d’une totale mauvaise foi pour utiliser une photo comme celle ci-dessus en tant qu’"argument" visant à démontrer quoi que ce soit.

      On trouve partout pléthore de photos de rencontres de chefs d’état de tous bords - y compris parfaitement antagonistes, y compris souriants. Les rencontres entre chefs d’états s’appellent de la diplomatie internationale et le fait que Truc rencontre Machin et fasse un sourire pour le photographe ne démontre en rien qu’ils sont en accord sur grand-chose et encore moins qu’ils couchent ensemble.

      Comme chef d’un "gouvernement en exil" le Dalaï-Lama parcourt le monde depuis 50 ans et a rencontré de très nombreux chefs d’état, dans le but de promouvoir sa cause et d’être reconnu en tant que chef d’état et interlocuteur valide, de rechercher du soutien.
      En quoi le fait qu’il ait été reçu comme tel par G.W. Bush devrait-il être particulièrement choquant ?

  • Voilà un travail sérieux, trop sérieux pour nos "intellectuels" jeunes ou vieux, plus à l’aise dans l’ineffable et l’évanescent, la "vraie spiritualité". Question à deux euros : combien de thèses de philosophies présentées en France - avec succès et avec mention bien et très bien -depuis dix ans ? Jesse

    • Désolé mais cet argumentaire ne me semble pas correct : On passe de l’histoire du Tibet à l’exil du Dalaï lama, comme si il n’existait pas de Tibetains. la thèse insensible c’est de justifier une oppression ressentie comme telle par les Tibetains, avec tous les excès de haine possible, au nom des croyances et de la culture de ce peuple un oeu et surtout au nom des actes et de la pensée actuelle supposée du Dalaï Lama....

      Le problème n’est pas le dalaï Lama, mais bien le peuple tibétain. Je trouve d’ailleurs drôle d’insister sur les origines diverses des Tibétains pour essayer de sous-entendre qu’ils n’existent pas... Comme les Chinois n’est-ce pas ?

      Les émeutes qui viennent d’avoir lieu ne sont pas des opérations du Saint esprit et les Tibétains des gens qui n’existent pas mais font des émeutes ne sont pas des fantomes qui errent à Lhassa ....

      Les peuples doivent-ils être opprimés au nom de ceux des leurs qui, exilés, vont lêcher la CIA ?

      Oui ? non ?

      Quand on veut noyer son chien on dit qu’il a la rage... les mêmes arguments ont d’ailleurs été de revue sur la question européenne en France (du moins le 1er débat, le 2e n’a pas eu lieu comme quoi il y a toujours à apprendre du gouvernement chinois).

      Donc il existe au Tibet un peuple qui n’existe pas, qui fomente des émeutes qui existent sans exister, des chars chinois filmés qui n’existent pas, des violences de part et d’autre entre des vrais Chinois et des faux Chinois mais qui n’existent pas....

      of course...

      Egalement je vois que de nombreuses fois on fait appel à l’histoire pour dénier à un peuple des droits d’autonomie réelle (comme prévus d’ailleurs légalement). Ainsi l’Allemagne, la France, les USA, l’Algérie, etc la quasi totalité des peuples n’auraient pas droit à être autonomes ou indépendants parce qu’ils ont commis des crimes.

      En Europe, dans les Balkans nous avons vu récemment comment les plus ethnicistes de chaque communauté justifiait des exactions sur les autres au nom du passé d’il y a plus de 60 ans, chacun trouvant chez l’autre des groupes fascistes s’étant alliés avec les nazis (ce qui est vrai, des serbes aux croates aux albanais il y eut des groupes pro-nazis)...

      .../...."Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
      Dit cet animal plein de rage :
      Tu seras châtié de ta témérité.
       Sire, répond l’agneau, que Votre Majesté
      Ne se mette pas en colère ;
      Mais plutôt qu’elle considère
      Que je me vas désaltérant
      Dans le courant,
      Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ;
      Et que par conséquent, en aucune façon,
      Je ne puis troubler sa boisson.
       Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
      Et je sais que de moi tu médis l’an passé
      .-Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
      Reprit l’agneau ; je tette encore ma mère
      -Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
      - Je n’en ai point. -C’est donc quelqu’un des tiens :
      Car vous ne m’épargnez guère,
      Vous, vos bergers et vos chiens.

      On me l’a dit : il faut que je me venge."
      Là-dessus, au fond des forêts
      Le loup l’emporte et puis le mange,
      Sans autre forme de procès.../...

      + sérieux (l’érudition ne fait pas compréhension, encore moins morale), quel choix ont les Tibétains si ils estiment que leurs droits fondamentaux sont violés ?
      Si ils estiment être en butte au mépris, si ils estiment être occupés ?

      Doivent-ils mourir tranquillement, disparaitre en tant que peuple ? ne pas avoir d’avenir autre qu’une absorption ou le renvoi aux fantômes du passé ?

      Si ils font des émeutes c’est pour faire un peu d’exercice ? Pour plaire à la CIA ?
      Vraiment ?

      Le discours des pouvoirs coloniaux ont toujours été les mêmes, qui a connu le colonialisme français retrouve les mêmes arguments (l’autre qui n’existe pas, manipulé par l’étranger, égorgeur et sauvage, renvoyé aux horreurs du passé que tout peuple a ), on connait.

      Il existe un peuple tibétain qui ne veut pas de la domination chinoise telle qu’elle existe, qui se rebelle face à la politique du gouvernement chinois, c’est son droit . Et le mieux est de demander au gouvernement chinois de changer sa politique là dessus, de ne pas maltraiter un peuple.

      Ce n’est pas là soutenir le Dalaï lama ni la CIA (d’ailleurs je rigole quand on parle de troupes américaines au Tibet, il faudrait d’abord qu’ils passent sur le corps des Indiens).

    • Dalai-Lama a écrit :

      Tout le monde sais pourtant que l’homoséxualité c’est contre nature, et qu’un couple gay ayant des gosses ca va a coup sur le fragiliser et lui donner une image de la famille et du monde complétement biaisée. Il pourrait même devenir homosexuel quelle horreur.
      C’est pour ca qu’il faut pas qu’ils puissent se marier.

    • Extraits d’une entrevue au magazine français Le point, 22 mars 2001

      Le Point : Est-ce que l’avortement est […] violence ?

      Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l’éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif.

      Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?

      Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main.

    • Tu justifierais donc une agression militaire contre l’Iran avec ton même type d’intervention.

    • Avec de tels arguments tu peux bombarder la bande de gaza avec de mêmes petits arguùments.

  • La série d’articles sur le Tibet tous parfaitement orientés dans le même sens parus ici depuis hier me paraît (par leur succession rapide et leur point de vue à sens unique ) de nature partiale et propagandiste et me laisse un goût parfaitement déplaisant.

    Certes, ces articles contiennent diverses vérités, notamment du point de vue historique, mais pas uniquement des vérités : des faits éclairés pour beaucoup d’un parti pris idéologique flagrant.

    Nul ne conteste, je crois, que le régime Tibétain, comme tout régime, ait été extrêmement imparfait, et encore plus historiquement... Mais bon, l’histoire rappelée ici remonte au XIIIe s. Qui trouverait légitime aujourd’hui de convoquer l’histoire de France depuis le XIIIe s., guerres de religion, Saint-Barthélémy, ancien régime et Napoléon compris pour justifier son invasion par une puissance étrangère ?

    Brosser un tableau très noir et très partial d’un régime pour justifier l’envahissement d’un pays par un autre et la "libération" par des tiers d’un peuple qui n’a rien demandé... attendez voir, ça me rappelle quelque chose... Bon sang mais c’est bien sûr ! J’ai un peu entendu le même truc sur l’Irak de Saddam Hussein joyeusement "libéré" par les lumières de la civilisation du copain G.W. Bush !
    Tiens, il me semble même que ce mode de justification était largement critiqué dans des endroits comme Bellaciao.

    Et l’article affirmant que les manifestations au Tibet sont violentes et s’en prennent aux chinois et magasins chinois : serait-il étonnant qu’elles le soient effectivement ? Et surtout, serait-il condamnable (du point de vue de gens qui soutiennent bien des résistances et révolutions dans le monde...) que l’opprimé se révolte armes à la main contre l’oppresseur, que l’occupé résiste violemment contre l’occupant, que tout cela ne soit pas seulement dit avec les fleurs de la non-violence ?

    Alors pourquoi cette rafale d’articles anti-tibétains justement là, justement maintenant ? Bon sang mais c’est bien sûr ! Parce que les manifestations au Tibet sont anti-chinoises et que la Chine est "un pays communiste" !

    Ha-ha-ha-ha !

    Y a-t-il une personne sérieuse ici pour sérieusement soutenir que le régime chinois soit un régime réellemment « communiste » ?

    Faudrait pas prendre l’étiquette pour le produit tout de même, à défaut on perd toute crédibilité.

    Et parce que les manifestations seraient « soutenues par la CIA » ? Et ? Comme si on ne savait pas que de tout temps les révolutions et guérillas ont été soutenues en sous-main par les "grands et puissants" jouant les uns contre les autres pour des raisons qui leur sont propres ! Quand un peuple se révolte et obtient le soutien d’une grande puissance, quelques soient les motivations tortueuses que peut avoir ce soutien, il est toujours bon à prendre. Le combat du faible contre le fort ne permet pas de dédaigner le soutien qui peut lui être apporté - tout en restant lucide sur ses motivations.
    Je me suis laissé dire que pendant la deuxième guerre mondiale, la résistance française avait été soutenue par la CIA. Dingue, non ? Un truc pareil, ça prouve sûrement que c’était les nazis les gentils...

    Encore une fois et pour être bien clair, je ne soutiens pas aveuglément le régime antérieur tibétain, je dis seulement que cette série d’articles orientés en ce moment précis n’est rien d’autre que ce qu’elle est : une opération de propagande pro-chinoise au seul motif que le régime chinois aurait une étiquette "communiste" collée dessus,alore même que le "communisme" est bien la dernière de ses caractéristiques réelles.

    Ugh.

    • Swâmi Petaramesh, adepte de la Non-Dualité, est le Grand Guru, fondateur, et unique membre de la Secte des Adorateurs de Cela...

      IS THE DALAI LAMA A HOMOPHOBE ?

      Dans
      Le Point on découvre un dalai lama conservateur :


      Je
      vous propose ces 3 brèves citations à titre
      d’information par l’exemple. Elles sont extraites d’un entretien
      donné par sa sainteté au magazine Le Point


      1488 du 22 03 2001, p116. L’entretien était conduit par
      François Gautier. Nos citations étant
      nécessairement
      tronquées, nous vous conseillons de consulter
      l’intégralité
      de l’entretien en suivant le lien indiqué ci-dessus.


      "Le
      Point : Votre Sainteté, est-ce que ce terrible tremblement
      de
      terre est de mauvais augure pour l’Inde ?

      Le
      dalaï-lama : Je
      ne sais pas, mais c’est certainement le résultat d’un
      mauvais
      karma. Il n’y a pas de souffrances injustes [...]"

      Les
      souffrances seraient une sorte de sanction d’un "mauvais karma"
      venu de "vies antérieures". Chers participants du
      forum : pensez-vous qu’elles soient ainsi justifiées et donc
      acceptables ? La question est posée : à vos
      claviers et
      à vos souris...

      Autre déclaration de sa
      sainteté,
      sur le nucléaire, bien que considéré
      comme un
      défenseur de l’environnement, et après une stance
      sur
      les dangers du nucléaire, il semble finalement accepter dans
      la pratique la dissuasion nucléaire pour son pays d’adoption
      l’Inde :
      "Le
      Point : D’après votre
      raisonnement, la
      bombe atomique serait justifiée...

      Le
      dalaï-lama :
      [...] Maintenant, je comprends les préoccupations des
      Indiens
       : vous avez les cinq Grands, qui exigent de l’Inde qu’elle n’ait pas
      d’armes nucléaires, mais qui se préservent le
      droit
      d’en avoir. C’est injuste et dangereux. Les Indiens doivent faire
      face à deux menaces atomiques venant de l’ouest et de l’est
      (Pakistan et Chine)." 


      Enfin la tolérance de sa
      sainteté est souvent considérée comme
      allant de
      soi, qu’en est-il pour les droits des minorités et du
      respect
      des préférences sexuelles individuelles ? :
      "Le
      Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?

      Le
      dalaï-lama
       : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons
      « 
      une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont
      été
      créés pour la reproduction entre
      l’élément
      masculin et l’élément féminin et tout
      ce qui en
      dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste [il
      énumère des doigts] : entre un homme et un homme,
      une
      femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en
      utilisant la main [il mime le geste de la masturbation]."

      Non
      seulement l’homosexualité est condamnée mais
      encore...
      la masturbation ! Pensez-vous que cela soit la marque d’une
      pensée
      de progrès, de réalisme et de
      tolérance à
      l’heure où bien peu de pédiatres, de
      médecins et
      de psychologues accepteraient de soutenir un tel discours
      moralisateur sur la masturbation ?
      Nos contemporains considèrent
      encore souvent que le dalaï lama est sympathique parce qu’il
      n’aurait pas de discours de dogme. Il n’en est rien ici.

      D’ailleurs
      ces déclarations du prix Nobel avaient provoqué
      une
      certaine émotion, en particulier dans plusieurs
      réseaux
      associatifs en Europe. Je crois que sa sainteté, un tantinet
      interpellée, a mis un peu de lait dans son thé
      (pour ne
      pas dire d’eau dans son vin, ce qui serait
      déplacé pour
      un moine bouddhiste) pour rassurer...

      Sans connaître les
      questions tibétaines contemporaines de
      l’intérieur je
      trouve que la position de sa sainteté sur ces questions de
      sexualité exemplifie bien la confusion entre la
      sphère
      du religieux (le lama) et le social (Le Prix Nobel de la paix) voire
      le politique (le chef du Tibet en exil). En tenant un discours
      religieux sur les pratiques sociales, il me semble que sa
      sainteté
      montre que la maturité démocratique n’est pas
      vraiment
      là. 

      Un peuple, fût-il
      tibétain,
      n’est pas
      composé
      exclusivement de moines et de moniales engagés à
      la
      chasteté, ni uniquement de bouddhistes pratiquants ayant
      adhéré aux voeux de fidèles
      laïcs. Un
      peuple est un peuple, divers, libre,
      hétérogène,
      et les pratiques sexuelles reflètent naturellement sa
      liberté
      et sa diversité d’âges et de chemins de vie. Que
      sa
      sainteté voit la vie à travers ce dogme strict et
      le
      propose ainsi dans les medias tant aux Tibétains en exil
      qu’aux Occidentaux montre qu’il n’a pas tout à fait
      intégré
      la dimension démocratique et citoyenne qui fonde nos
      sociétés
      modernes en Europe. Et je commence mieux à comprendre que
      nombre de ses concitoyens tibétains ne puissent tout
      à
      fait le suivre, ni se reconnaître totalement dans son action.

      Rappelons encore la condamnation
      explicite de
      l’homosexualité,
      de la fellation et de la masturbation par le dalaï
      lama :
      "Le
      Point : Que pensez-vous de
      l’homosexualité ?

      Le
      dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes,
      appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les
      organes
      sexuels ont été créés pour
      la
      reproduction entre l’élément masculin et
      l’élément
      féminin et tout ce qui en dévie n’est pas
      acceptable
      d’un point de vue bouddhiste [il énumère des
      doigts] :
      entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la
      bouche, l’anus, ou même en utilisant la main [il mime le
      geste
      de la masturbation]."

      Imaginez un seul instant le président
      d’un état européen tenir un tel discours. Il
      serait
      qualifié d’ultra conservateur. Imaginez un prix
      Nobel
      vilipender des libertés fondamentales et des droits inscrits
      dans nos lois (l’homosexualité n’est plus une maladie selon
      les lois françaises depuis 1981). Ce serait assez
      inconcevable
       ! Ce serait même la révolution ! Qui dans
      l’éventail
      des sensibilités politiques aujourd’hui oserait condamner
      ainsi publiquement la masturbation ou la fellation aujourd’hui et
      dire "qu’elle
      n’est pas
      acceptable"
      (sic) ?!
      Laissons à
      chacun le soin de répondre à cette question :
      à
      vos souris, à vos claviers, dites-nous si on a tort et si
      vous
      pensez donc qu’il faut proscrire la masturbation parce qu’elle
      rendrait sourd et l’homosexualité parce qu’elle serait
      contre
      nature comme certains l’affirmaient au dix-neuvième
      siècle,
      et tout cela aujourd’hui, au nom de la sagesse et de la compassion...

      http://marc.bosche.ifrance.com/3.html

    • Swâmi Petaramesh, adepte de la Non-Dualité, est le Grand Guru, fondateur, et unique membre de la Secte des Adorateurs de Cela...


      Kalachakra
      et ses deux questions embarrassantes


      Malheureusement
      pour Sa Sainteté une autre information embarrassante s’est
      diffusée sur le Net. Il existe bien un contentieux
      littéraire
      entre le lamaïsme et les principales autres religions
      d’origine
      sémitique, ou dites encore « du
      livre ». 

      Le texte du bouddhisme tantrique de Kalachakra met en
      scène, semble-t-il, une confrontation à venir
      entre
      disciples bouddhistes de Raudra Chakri, supposé devenir le
      futur souverain Kalkin du royaume de Shambhala, et leurs "ennemis"
      supposés, identifiés comme disciples de Muhammad,
      mais
      aussi de l’imam Mahdi, de Yahvé et de Jésus. On
      trouve
      trace de cette idéologie somme toute guerrière
      dans
      l’eschatologie
      apocalyptique du tantra de kalachakra
      selon
      les époux
      Trimondi qui ont signé un livre de 800 pages avec plusieurs
      chapitres qui traitent de ce sujet. Voici un bref
      extrait d’une interview donnée à New York en 2003
      par
      ses auteurs :

      "
      Trimondi : In the Kalachakra Tantra is
      prophesized the establishment of a Buddhocratic Empire, a clash of
      civilizations will arise as the military forces of Buddhism wage war
      against the armies of non-Buddhist religions. Murderous super-weapons
      possessed by the Buddhist Shambhala Army are described at length and
      in enthusiastic detail in the Kalachakra Tantra Text (Shri Kalachakra
      I. 128 – 142) and employed against "enemies of the Dharma
      (Buddha’s teachings).”
      [...]
      Stephens : Who are
      these non-Buddhist enemies spoken of in the Kalachakra Teachings ?
      I’ve seen articles in the Buddhist magazines the Shambhala
      Sun
      and Tricycle about Lamas dressing up in military uniforms. I thought
      Buddhism was a peaceful faith ?
      Trimondi : The secret text of the
      Kalachakra explicitly names the "leaders" of Judaism,
      Christianity and Islam as the opponents of Buddhism : "Adam,
      Enoch, Abraham, Moses, Jesus, Mani, Muhammad and the Mahdi"
      describing them as "the family of the demonic snakes" (Shri
      Kalachakra I. 154). The final, Armageddon-like battle (Shambhala war)
      ends in the total victory of the Buddhists. The official
      Kalachakra-Interpreter Alexander Berzin openly compares the
      principles of the Islamic “Jihad” with that of the
      Shambhala war. As in the Islamic martyr-ideology Shambhala-Warriors,
      who will be killed in the last battle have earned passage into the
      [Buddhist] paradise. "


      Que faut-il en penser ?
      Alexander Berzin, qui a longuement travaillé aux archives
      tibétaines à Dharamsala, et qu’on ne peut pas
      soupçonner d’être hostile aux croyances et aux
      contenus
      du tantra de Kalachakra y a consacré en effet des pages
      attentives sur son site
      ,
      même si c’est en des termes à
      peine plus nuancés que ceux utilisés ci-dessus : Holy
      Wars in Buddhism and Islam : The Myth of Shambhala
      .
      On pourra lire
      en particulier la fin assez ambiguë du papier d’Alexander
      Berzin
      intitulée "Similarities between Buddhism and Islam"
      et sa conclusion.


      Il faut aussi rappeler que le Web bruit encore
      d’un autre débat en ligne, toujours grâce aux
      époux
      Trimondi. Les auteurs de "the
      shadow of the dalai lama
      " (ce
      lien ouvre la table des
      matières du livre en anglais) sont allés
      à la
      découverte des textes traduits du tibétain des
      initiations de Kalachakra. Sa sainteté en est sans doute le
      plus fervent maître, puisqu’il propose son mandala de sable
      et
      son initiation aux quatre coins du monde depuis de nombreuses
      années.
      Les auteurs se sont aperçus avec stupeur que le texte rituel
      propose après les initiations publiques la
      possibilité
      de visualiser ou de réaliser dans la chair des initiations
      dites secrètes à fort contenu sexuel (explicite
      ou
      visualisé, les deux niveaux sont possibles). 

      Je laisse aux
      lecteurs le soin de découvrir leur contenu
      éventuel et
      de se faire leur propre idée à partir par exemple
      de
      cette note
      de lecture du livre
      qui inclut
      un résumé de cette
      assertion. Il semble bien que la condamnation par sa
      sainteté
      des pratiques sexuelles soit donnée en public, et que dans
      la
      sphère intérieure de l’initiation
      secrète de kalachakra

      (ce lien ouvre le chapitre en
      anglais du livre consacré à cette question), ce
      soit
      une logique bien plus permissive qui puisse se visualiser, voire
      s’actualiser selon l’interprétation que le maître
      et ses
      disciples en font. Le tantrisme yogique a de profondes racines
      sexuelles, et cela ne devrait pas surprendre. Mais ce n’est pas
      inutile de rappeler qu’entre le discours pudique voire moralisateur
      et les textes traditionnels des initiations tantriques, dont sa
      sainteté est détenteur de la transmission, un
      décalage
      peut exister. Nos amis d’outre Atlantique appelleraient
      peut-être
      cela "a double standard"...

      http://marc.bosche.ifrance.com/3.html

    • Swâmi Petaramesh, adepte de la Non-Dualité, est le Grand Guru, fondateur, et unique membre de la Secte des Adorateurs de Cela...


      Quelle tyrannie pour le Tibet ?

      de Orlando de Rudder

      Un espoir pour le Tibet ? Va t-il y avoir un mouvement de libération pour virer l’occupant chinois ? On le souhaite. MAis l’autre fléau du Tibet peut en profiter. Ce fléau bouddhiste, dénoncé déjà par Gedun Chompel e manifeste par un étrange revirement ! Le Dalaï-Lama, dont l’idéologie ressemble à cele de JEan-Paul II, ne serait-ce qu’en matière d’homophobie, d’angoisse devant la sexualité, etc nous parle de non-violence !!! Je répète : Dalaï-Lama, dont l’idéologie ressemble à cele de JEan-Paul II, ne serait-ce qu’en matière d’homophobie, d’angoisse devant la sexualité, etc nous parle de non-violence !!! Rien que cela doiut vous avoir rempli d’hilarité !

      Le Tibet est, au départ un "royaume guerrier". Comme dans beaucoup de société bouddhistes,mais comme chez les chrétiens aussi, cela cohabitre fort bien avec des monastères.Généralement oppresseurs de paysans écrasés sous les fermages. Ce "royaume guerrier", oppresant les femmes encore plus qu’ailleurs et dont l’histoire a été falsifiée, est représentée par ue cour, cele du dalaï-Lama très... traditionnelle et ressemblant au panier de crabe historique des dirigeants tibétains dont les pratiques ne le dcèdent en rin à clles des Borgia : assassinats, empoisonnements,intrigues,e tc...

      Ce pays, oppressé par le lamas,pratiquait les mutilation judiciares, l’énucléation, même des enfant. Tuthpen Gyatso, dalaï-Lama d’avant la seconde guerre mondiale correspondiat avec Hitler qu’il appelait son "frère" et les Allemands ont envoyé la fameuse mission Schrader qui rapporta un film inénarrable vantant la gloir du "royaume guerrier" et l’apect impitoyable de ce pays militaire. On ne sait toujours pas la vérité à propos des cadavres de soldats tibétains qui auraient été découverts lors de la libération de Berlin..

      Ce bruit vient des allemands,mais me semble.. curieux.

      Bref,le Dalaï Lama qui se veut non-violent se dit aussi traditionnaliste ! Il se fout du monde : le Tibet, c’est la violence, le sexisme, le racisme, :’oppression, l’homophobie,etc,etc... La même horreur qu’au Boutan, au Mustang, etc... De plus,les options morales et politiques du Dalaï Lama, comme ses ouvrages balourds à "brèves de comptoir" sentencieuses, vagues, martelée demeure inquiétants : droiute, extrême droite come tout ce qui est mystique.

      LE mythe du tibet Heureux a été inventé par des voyageurs Européens souvent mystiques ou même,i l y en a, généreux. Hormis les ethnologues ayantr étudié le terrain durant deux u trois longues journées avant de publier des ouvrages de mile pages sur la sérénité tobétaine, nous avons la très partisanes David Néel... Onpeut aussi penser à Elle Maillart qui voyagea en compagie de -tiens donc- Peter Fleming, grand écrivain anglais, frère de l’auteur des James Bond, mais aussi espion de sa gracieuse majesté venant remérer le terrain d’un endroit stratégique important. Ces gens ont créé le mythe du Tibet pacifique en ne voyant pas la torture, les prisons sordides, la tyrabbie religieuse, l’oppression des femmes, les énucléations...

      Totues choses égales, cela me rappelle Khomeini ! ah ! Comme il était épatant quand la France l’accueilait, le soutenait ! Il allait virer l’horrible shah d’Iran ! On voyait, droite et gauche en choeur, en Khomeini le garant d’un renouveau démocratique en Iran. ET l’on a vu, en effet... Tous els chefs religieux sotn tolérants, voire pacifistes en exil : le crime de croire inspire la fourberie. Croire, c’est nuire à l’humanité. Et c’est toute son histoire ! Croire vient de la nature, de la guerre, de la haine...

      Aussi, méfiance... En espérant quele Tibet pourra à la fois se libérer de la Chine tyrannique t du monde répugnant des lamas cauteleux (la tronche de faux-jeton du Dalaï-Lama en feait un acteur épatant pour un film raciste européen des années 60, genr Fu-Manchu ou l’ombre jaune, voire Buck Danny ! Parfai comédien pour jouer le sempiternel asiatique fourbe au temps du "péril jaune" ! Mais les acteurs tenant ces rôles compposaient.Tandis que cette expression inquiétante, avec la tête penchée vers la droite pour attirer la sympathie et l’étude précise de chaque mimique ( le manque de spontanéité est flagrant ! ) hurlent la mystification, la tromperie... Vraiment, le Dalaï Lama a manqué sa vocation ! Ce masque de traitre cauteleux, cela dit est évocateur de la fameuse phrase dite par GAbin dans Pépé le Moko : "avoir une gueule de faux-jeton à ce point, c’est presque de la franchise"... Même Bové n’en est pas là ! Et pourtant !

      Espérons qu’au Tibet,il y a encore des femes et des hommes au coeur fidèle !

      Vive Gedun Chompel, le mendiant de l’Amdo ! L’ivrogne aimant les filles et refusant sa condition de moine à la con dans un Tibet pourri !

      ON NE FAIT PAS L’ECONOMIE DE L’HISTOIRE ! Avant de raconter n’importe qui sur les grands mysticismes, il faut examiner les sociétés qui les font naître ! Quant aux non-violences, quelle rigolades : elles n’existent nécéssairement que là où la violence est immense (l’INDE et ses religions de haine, par exemple !) et s’atténuent, se diluent dès que les violences en font autant !

      Spuvenez-vous que l’Asie n’est pa suniquement peuplée de crétins zen arrogants et de moines sereins, égoïstes et prétentieux (mais oppresseurs !) et qu’il y a là aussi des gens, des vrais, qui luttent, qui résistent, qui se battent, qui se trompent, qui errent, qui meurent et veulent la liberté ! Et qui vomissent nos représentations occidentales rassurantes !

      Vive l’Inde libre et mort aux vaches !

      http://orlandoderudder.canalblog.co...

    • Cela justifie-t-il d’oppresser et réprimer une population ?

      On peux donc très bien justifier ainsi le million de morts en Irak par les USA, car Sadam était réac, demander à casser la gueule aux peuples d’Iran parce que la caste qui dirige ce pays est violemment anti-femmes, homophobe, religieuse et réac...

      Et également évidemment rétablir les colonies... car c’était des sauvages n’est ce pas ?

      Incohérence......incohérences, mauvaise foi, prise de parti aux côtés des oppresseurs qui renforcent chez les opprimés ce qu’ils ont sous la main pour s’opposer, une caste religieuse réac.

      Il existe des gauches tellement séduisantes que les peuples préfèrent se jeter dans les bras des moines (et des prêtres au Tibet).

      L’échec de la gauche et l’attitude des gouvernements de castes a fait que dans beaucoup de régions du monde, pour se révolter et se défendre les opprimés ne trouvent pas la gauche où elle devrait être et c’est dommage.

  • Bonjour à tous,

    Commençons par une petite correction :
    le Dalaï Lama : titre signifiant « océan de sagesse ». Le dalaï lama était le principal dirigeant politique du régime théocratique tibétain (feodalisme) ; le Panchen Lama : titre provenant de la combinaison de deux mots Pandita, qui signifie « érudit » en sanskrit et Chen-po, qui signifie "grand" en tibétain. Panchen se traduit donc par « grand érudit ». Lama signifie « maître spirituel » (Le Panchen Lama est considéré comme une émanation du Bouddha Amitabha) c’est lui le vrai ’Pape’ du boudhisme tibétain (au sens de chef spirituel).

    Le Boudhisme (ou plutôt les boudhismes) n’a que faire du dalaï lama même si le boudhisme tibétain (celui des Gelugpa ou bonnets jaunes) est le plus médiatisé en occident (vous avez dit CIA ?).

    Laissons donc le boudhisme de coté et regardons les choses uniquement d’un point de vu politique. Il est vrai que l’actuel dalaï lama utilise la carte philo-religieuse comme joker systématique puiqu’elle a de l’écho en occident (mais peux t’il en faire autrement vu l’éducation reçue depuis son plus jeune âge (4ans)).

    Donc ne mélangeons pas tout sutout lorsqu’un extreme rencontre un autre extreme.

    Souvenez-vous que le Boudhisme reste la voie du milieu !

    Olivier
    à Romagné.

  • au cours d’un interview le 9 avril 2008 sur Europe 1, jean Luc MELLANCHON a fait allusion aux positions (ou attitude ??) du DalaI Lama, pendant la guerre, savez vous de quoi il voulait parler

    Merci de votre réponse

  • Pas du tout credible et je me demande si vous ne faites pas car vous êtes chargé par l’Empire chinois de démolir le Dalai Lama. Cela ne m’a pas donné envie de vous découvrir et je suppose que mon message ne sera pas publié....Bonne chance !

  • Comme le dernier commentaire, je n’ai pas du tout été convaincue par votre article. Raconter l’histoire du Tibet n’est pas vraiment différent que de raconter l’histoire de n’importe quel peuple. Et si c’est cette histoire qui doit "justifier" les agissements du gouvernement chinois... alors c’est raté. Je ne pense pas que ce soit en diabolisant le Dalaï Lama ou l’histoire de son peuple, que l’image de la Chine sera redorée.
    Que dire de l’histoire de l’actuel Panchen-Lama par exemple ? Quelle sombre histoire la Chine pourra t’elle trouver afin de justifier l’emprisonnement d’un enfant de 6ans ? Qui cherche à détruire qui ? Bien sûr, on pourra toujours écrire bon nombre de livres pour prouver que le loup est brebis (ou l’inverse)... En attendant les faits sont là.