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Quelle tyrannie pour le Tibet ? (video)

Publie le vendredi 21 mars 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

de Orlando de Rudder

Un espoir pour le Tibet ? Va t-il y avoir un mouvement de libération pour virer l’occupant chinois ? On le souhaite. Mais l’autre fléau du Tibet peut en profiter. Ce fléau bouddhiste, dénoncé déjà par Gedun Chompel e manifeste par un étrange revirement ! Le Dalaï-Lama, dont l’idéologie ressemble à cele de JEan-Paul II, ne serait-ce qu’en matière d’homophobie, d’angoisse devant la sexualité, etc nous parle de non-violence !!! Je répète : Dalaï-Lama, dont l’idéologie ressemble à cele de Jean-Paul II, ne serait-ce qu’en matière d’homophobie, d’angoisse devant la sexualité, etc nous parle de non-violence !!! Rien que cela doit vous avoir rempli d’hilarité !

Le Tibet est, au départ un "royaume guerrier". Comme dans beaucoup de société bouddhistes, mais comme chez les chrétiens aussi, cela cohabite fort bien avec des monastères. Généralement oppresseurs de paysans écrasés sous les fermages. Ce "royaume guerrier", oppressant les femmes encore plus qu’ailleurs et dont l’histoire a été falsifiée, est représentée par la cour, celle du Dalaï-Lama très... traditionnelle et ressemblant au panier de crabe historique des dirigeants tibétains dont les pratiques ne le cèdent en rien à celles des Borgia : assassinats, empoisonnements, intrigues, etc...

Ce pays, oppressé par le lamas,pratiquait les mutilation judiciaires, l’énucléation, même des enfant. Tuthpen Gyatso, dalaï-Lama d’avant la seconde guerre mondiale correspondait avec Hitler qu’il appelait son "frère" et les Allemands ont envoyé la fameuse mission Schrader qui rapporta un film inénarrable vantant la gloire du "royaume guerrier" et l’aspect impitoyable de ce pays militaire. On ne sait toujours pas la vérité à propos des cadavres de soldats tibétains qui auraient été découverts lors de la libération de Berlin..

Ce bruit vient des allemands,mais me semble.. curieux.

Bref, le Dalaï Lama qui se veut non-violent se dit aussi traditionaliste ! Il se fout du monde : le Tibet, c’est la violence, le sexisme, le racisme, l’oppression, l’homophobie, etc,etc... La même horreur qu’au Boutan, au Mustang, etc... De plus,les options morales et politiques du Dalaï Lama, comme ses ouvrages balourds à "brèves de comptoir" sentencieuses, vagues, martelée demeure inquiétants : droite, extrême droite comme tout ce qui est mystique.

Le mythe du Tibet Heureux a été inventé par des voyageurs Européens souvent mystiques ou même, il y en a, généreux. Hormis les ethnologues ayant étudié le terrain durant deux ou trois longues journées avant de publier des ouvrages de mile pages sur la sérénité tibétaine, nous avons la très partisanes David Néel... On peut aussi penser à Elle Maillart qui voyagea en compagnie de -tiens donc- Peter Fleming, grand écrivain anglais, frère de l’auteur des James Bond, mais aussi espion de sa gracieuse majesté venant repérer le terrain d’un endroit stratégique important. Ces gens ont créé le mythe du Tibet pacifique en ne voyant pas la torture, les prisons sordides, la tyrannie religieuse, l’oppression des femmes, les énucléations...

Toutes choses égales, cela me rappelle Khomeini ! ah ! Comme il était épatant quand la France l’accueillait, le soutenait ! Il allait virer l’horrible shah d’Iran ! On voyait, droite et gauche en chœur, en Khomeini le garant d’un renouveau démocratique en Iran. ET l’on a vu, en effet... Tous les chefs religieux son tolérants, voire pacifistes en exil : le crime de croire inspire la fourberie. Croire, c’est nuire à l’humanité. Et c’est toute son histoire ! Croire vient de la nature, de la guerre, de la haine...

Aussi, méfiance... En espérant que le Tibet pourra à la fois se libérer de la Chine tyrannique et du monde répugnant des lamas cauteleux (la tronche de faux-jeton du Dalaï-Lama en fait un acteur épatant pour un film raciste européen des années 60, genre Fu-Manchu ou l’ombre jaune, voire Buck Danny ! Parfait comédien pour jouer le sempiternel asiatique fourbe au temps du "péril jaune" ! Mais les acteurs tenant ces rôles composaient. Tandis que cette expression inquiétante, avec la tête penchée vers la droite pour attirer la sympathie et l’étude précise de chaque mimique ( le manque de spontanéité est flagrant ! ) hurlent la mystification, la tromperie... Vraiment, le Dalaï Lama a manqué sa vocation ! Ce masque de traitre cauteleux, cela dit est évocateur de la fameuse phrase dite par Gabin dans Pépé le Moko : "avoir une gueule de faux-jeton à ce point, c’est presque de la franchise"... Même Bove n’en est pas là ! Et pourtant !

Espérons qu’au Tibet, il y a encore des femes et des hommes au cœur fidèle !

Vive Gedun Chompel, le mendiant de l’Amdo ! L’ivrogne aimant les filles et refusant sa condition de moine à la con dans un Tibet pourri !

ON NE FAIT PAS L’ECONOMIE DE L’HISTOIRE ! Avant de raconter n’importe qui sur les grands mysticismes, il faut examiner les sociétés qui les font naître ! Quant aux non-violences, quelle rigolades : elles n’existent nécessairement que là où la violence est immense (l’INDE et ses religions de haine, par exemple !) et s’atténuent, se diluent dès que les violences en font autant !

Souvenez-vous que l’Asie n’est pas uniquement peuplée de crétins zen arrogants et de moines sereins, égoïstes et prétentieux (mais oppresseurs !) et qu’il y a là aussi des gens, des vrais, qui luttent, qui résistent, qui se battent, qui se trompent, qui errent, qui meurent et veulent la liberté ! Et qui vomissent nos représentations occidentales rassurantes !

Vive l’Inde libre et mort aux vaches !

http://orlandoderudder.canalblog.co...


Tibet : Inferno under Dalai Lama & aristoric rule

Messages

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63662

    Ode au dalaï-lama

    Parce qu’un mec qui a du temps à perdre à discuter des heures avec Richard Gere, Isabelle Adjani ou Séverine Ferrer est forcément un con...

    Parce qu’on nous a déjà fait le coup des « combattants de la liberté » avec l’Afghanistan.

    Parce que pour les 1 300 000 tibétains qui vivent au Tibet, la modernisation imposée par les chinois contre l’obscurantisme théocratique lamaïque n’est pas forcément un mal.

    Parce qu’un rationaliste laïc a le droit de ne pas voir dans le Dalaï-lama la quatorzième réincarnation du « Boddhisattva de la compassion » mais un ramolli en pataugas au bla-bla lénifiant, à coté duquel l’abbé Pierre fait figure d’intellectuel.

    Parce que l’association France-Tibet et la Communauté tibétaine en France et ses amis ont un comportement de secte.

    Parce que le Dalaï-lama n’est le pape que de 1% des bouddhistes du monde, et parce que le bouddhisme tibétain (véhicule de diamant) est à la fois le plus tardif et le moins spirituel (le plus empreint de magie) des trois bouddhismes historiques.

    Parce que le bouddhisme est de toute façon, une sagesse individualiste égoïste (pas d’équivalent bouddhiste de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge) qui ne débouche sur aucune vision du monde, et ne permet de trouver aucune solution aux problèmes concrets actuels (les inégalités dues à l’exploitation économique).

    Parce que la plus grande communauté des bouddhistes vit en Chine, nullement persécutée et que les tibétains doivent le meilleur de leur bouddhisme lamaïque au chinois Tsong-Kha-Pa.

    Parce qu’avant d’être convoité par la Chine, le Tibet était sous domination anglaise, et qu’un impérialisme n’a fait qu’en chasser un autre (le Dalaï-lama ayant toujours était pro anglo-saxon tandis que son alter ego le Panchen-lama était pro chinois).

    Parce que, compte tenu de la géographie et de l’histoire, la mainmise de la Chine sur le Tibet n’est pas plus scandaleuse que la mainmise des Etats-Unis sur l’Amérique latine (dont on a vu encore vu le résultat dévastateur sur l’Argentine).

    Parce que si l’obscurantisme religieux du lamaisme tibétain fait rêver les cons avides d’exotismes ici, ces mêmes cons ne verraient pas du tout du même oeil une France soudain replongée dans le Moyen Age et le pouvoir du clergé et des moines.

    Parce que les tibétains qu’on entend sont toujours les mêmes 80 000 nantis de la diaspora sponsorisée par les pires droites occidentales pour leur anticommunisme viscérale, et rarement les tibétains qui vivent et travaillent au Tibet.

    Parce qu’un prix Nobel de la paix de prouve rien, puisqu’on a pu en décerner un à Henry Kissinger.

    Parce que les Nazis fantasmaient déjà beaucoup sur le Tibet traditionnel, au point de lui emprunter son symbole : la svastika.

    Pour toutes ces raisons et bien d’autres, que j’invite le lecteur à aller chercher lui-même en lisant simplement les différents articles consacrés au Tibet, au lamaisme et au bouddhisme dans les diverses encyclopédies ou la complexité du problème n’est pas occultée par sa médiatisation grossière.

    J’emmerde le dalaï-lama et tous les bouddhistes de pacotille avec lui.

    Keyser.

    • pour ses pauvres Tibétain, je crois surtout qu’il faudrait qu’ils soit libérés et des chinois non respectueux du droit de l’homme, et tortionnaires et du dalai-lama, copain de bush.

      lolita

    • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63505

      Quand le Dalaï Lama était au pouvoir, 95% des Tibétains pouvaient être vendus comme des marchandises

      Quand le Dalaï Lama était au pouvoir, 95% des Tibétains pouvaient être vendus comme des marchandises

      de Zang Yanping

      Lorsque le Dalaï Lama et la classe des propriétaires étaient au pouvoir au Tibet, 95% de la population étaient des serfs féodaux, sans aucun droit humain. Ils pouvaient être vendus comme des marchandises. Ils étaient fréquemment insultés et battus ou devaient même affronter des châtiments d’une rare violence : par exemple, on leur arrachait les yeux, on leur coupait la langue ou les oreilles, les mains ou les pieds, on leur arrachait les tendons, à moins qu’on ne les noyât ou qu’on ne les projetât dans le vide depuis le sommet d’une falaise. Il était interdit de sortir de sa classe.

      Titre original : La « démocratie », la parure trompeuse du dalaï-lama

      Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’Action

      Afin de conférer au 14e dalaï-lama une apparence de respectabilité, sa clique le présente, lui, l’ancienne figure de proue principale du servage féodal à structure sociopolitique théocratique, comme un « représentant de la démocratie » et elle prétend que « la démocratie a de tous temps été son idéal » et qu’il « fait la promotion de la démocratie parmi les Tibétains en exil ».

      Tout le monde sait que la société humaine passe par trois stades d’évolution : la théocratie, la monarchie et les droits civiques. Il est tout simplement ridicule, sinon bizarre, de décrire le dalaï-lama, ce symbole vivant de la théocratie, sous les traits d’un « combattant pour la démocratie ».

      Que s’est-il réellement passé au Tibet, avant 1959, lorsqu’il était dirigé par ce dalaï-lama qui prétend que la démocratie est son idéal ? Avant 1959, les terres et les habitants du Tibet n’étaient autres que les fiefs des institutions des gouvernements, monastères et nobles tibétains locaux, c’est-à-dire les trois principales catégories de propriétaires qui soutenaient le servage féodal tibétain. Constituant moins de 5 pour cent de la population totale du Tibet, ces trois principales catégories de propriétaires possédaient la quasi-totalité des terres arables, des prairies, des forêts, des montagnes, des cours d’eau et du bétail. Elles étaient non seulement habilitées à exploiter les serfs de façon vampirique, mais elles exerçaient également un pouvoir dominateur sur leurs personnes. Les serfs et les esclaves, qui représentaient 95 pour cent de la population du Tibet, ne disposaient d’aucun droit fondamental de l’homme et n’avaient aucune liberté. Dès la naissance, les serfs appartenaient à un propriétaire. Leur existence, leur mort et leur mariage étaient à l’entière disposition de leur propriétaire. Traités comme du bétail, les serfs pouvaient être vendus, achetés, transférés, proposés en guise de dot, offerts à titre gracieux à d’autres propriétaires de serfs, utilisés pour apurer des dettes ou échangés contre d’autres serfs.

      Afin de protéger leurs propres intérêts, les propriétaires féodaux de serfs maintenaient en place un système social hiérarchisé et strict en même temps qu’ils exerçaient un pouvoir cruel. Les Treizième et Seizième Codes, qui ont été utilisés jusqu’à la fin des années 1950, stipulaient clairement le prix de la vie des diverses catégories sociales, allant de personnes aussi bon marché qu’un vulgaire cordage de paille à d’autres, plus chères que l’or. Les gouvernements locaux étaient dotés de cours de justice et de prisons et les grands monastères, de même que les nobles, avaient leurs propres prisons aussi. Les serfs qui osaient se révolter étaient persécutés selon le bon plaisir des seigneurs, sous cette dictature cruelle.

      Ils étaient fréquemment insultés et battus ou devaient même affronter des châtiments d’une rare violence : par exemple, on leur arrachait les yeux, on leur coupait la langue ou les oreilles, les mains ou les pieds, on leur arrachait les tendons, à moins qu’on ne les noyât ou qu’on ne les projetât dans le vide depuis le sommet d’une falaise.

      Les trois principaux ordres de propriétaires forçaient les serfs à assurer toutes sortes de corvées et à payer un loyer, ils les exploitaient en pratiquant l’usure. Les serfs devaient non seulement assurer des corvées pour les diverses institutions des gouvernements locaux, les fonctionnaires et l’armée, mais ils devaient également travailler sans le moindre salaire à l’entretien des récoltes et du bétail au profit des seigneurs, tout en payant diverses taxes. Certains d’entre eux devaient également s’acquitter de taxes et de corvées au profit des monastères.

      Des statistiques ont montré que les taxes collectées par les gouvernements locaux du Tibet étaient répertoriées en plus de deux cents catégories et que les corvées assumées par les serfs au service des trois principaux ordres de propriétaires représentaient plus de 50 pour cent de leur travail, voire entre 70 et 80 pour cent en certains endroits. Avant la réforme démocratique, le montant total de l’usure au Tibet était deux fois plus élevé que celui de la production totale des serfs.

      Les trois principaux ordres de propriétaires qui dirigeaient le Tibet ancien vivaient principalement dans des agglomérations ou des villes comme Lhassa. Ils étaient étroitement liés par des intérêts communs. Leurs membres – les fonctionnaires, les nobles et les moines supérieurs des monastères – changeaient parfois de rôle pour constituer des cliques dirigeantes puissantes ou pour arranger des mariages entre clans du même rang social dans le but de consolider leurs alliances.

      Ils observaient également une règle stricte stipulant que les personnes de rang élevé et de basse extraction devaient être traitées différemment, ce qui, tant que le plan éthique que dans la réalité, consolidait les privilèges et intérêts des propriétaires de serfs. Les descendants des nobles restaient des nobles à jamais mais les serfs, qui constituaient la majeure partie de la population tibétaine, ne pouvaient jamais s’extraire de leur misérable condition politique, économique et sociale.

      Le degré élevé de concentration du pouvoir et le gel du passage d’une classe sociale à l’autre allaient mener tout droit à la corruption et à la dégénérescence de la classe dirigeante ainsi qu’à la stagnation et à la décadence de l’ensemble du système social.

      « L’intégration de la politique et de la religion » constituait le fondement du servage féodal au Tibet. Sous un tel système, la religion était non seulement une croyance spirituelle, mais également une entité politique et économique. L’oppression et l’exploitation existaient dans les monastères, qui jouissaient eux aussi des privilèges féodaux. Le despotisme culturel régnant sous cette structure sociopolitique théocratique ne pouvait fournir au peuple l’occasion de choisir sa propre croyance religieuse, pas plus qu’elle ne pouvait lui permettre de bénéficier d’une véritable liberté religieuse.

      Les serfs n’avaient aucun droit de l’homme, même le plus élémentaire, et ils vivaient dans une indigence extrême. Un dixième des jeunes hommes du Tibet entraient dans un monastère et se faisaient moines. De la sorte, ils n’étaient pas tenus à la production matérielle ni à la reproduction humaine, et cela aboutit à une dépression économique ainsi qu’à un déclin de la population du Tibet. Avec cet asservissement spirituel et la promesse de la béatitude dans une vie ultérieure, le groupe privilégié des moines et des nobles privaient les serfs non seulement de leur liberté physique, mais encore de leur liberté spirituelle.

      Le dalaï-lama, à l’époque principal représentant du servage féodal tibétain et chef du gouvernement local tibétain, ne s’est jamais embarrassé de « démocratie » ou de « droits de l’homme ». En fait, c’est par crainte de la réforme démocratique que le 14e dalaï-lama et la clique au pouvoir déclenchèrent une rébellion armée en 1959 et gagnèrent l’exil après son échec.

      Après s’être enfuie à l’étranger, la clique du dalaï-lama maintint toujours le cadre politique de base de l’intégration de la politique et de la religion. Selon ce qu’il appelle la « constitution » tibétaine, la dalaï-lama, en tant que figure de proue religieuse, exerce non seulement la fonction de « chef de l’État », mais il bénéficie également du pouvoir décisionnel final dans toutes les questions majeures auxquelles est confronté son « gouvernement en exil ».

      Un phénomène intéressant, ici, c’est que les frères et sœurs du 14e dalaï-lama ont successivement occupé des postes clés, dans ce « gouvernement en exil » dirigé leur frère, prenant ainsi en charge des départements importants. Cinq membres de la famille du dalaï-lama ont été « bkha’ blon supérieurs » ou « bkha’ blon » (très hauts fonctionnaires des gouvernements locaux tibétains de l’ancien régime). La famille du dalaï-lama et plusieurs autres familles contrôlent le pouvoir politique, économique, éducationnel et militaire du « gouvernement en exil » ainsi que ses principaux circuits financiers. Il semble que, ces dernières années, ils se soient mis à suivre les exemples occidentaux en organisant des « élections démocratiques » et en adoptant la « séparation des pouvoirs » mais, en fait, le dalaï-lama est toujours nanti de l’ultime pouvoir décisionnel, son « gouvernement en exil » est toujours étroitement lié à la religion et la fonction de « bkha’ blon supérieur » ne peut toujours être exercée que par des moines. Peu importe donc la façon dont la clique du dalaï-lama se pare d’ornements démocratiques puisque, en fait, elle constitue toujours une structure politique théocratique et une coalition de moines de rangs supérieurs et de nobles. La « démocratie » est-elle vraiment possible sous le pouvoir d’une structure politique théocratique et d’une alliance de moines et de nobles ? Le Tibet et d’autres éléments de la communauté tibétaine en Chine ont réalisé voici longtemps la séparation entre la politique et la religion, ils ont accompli des réformes démocratiques et mis en place des gouvernements régionaux autonomes et sont aujourd’hui engagés dans la construction politique et démocratique du socialisme.

      Contrastant avec une telle réalité, le discours creux sur la démocratie que nous servent le dalaï-lama et ses partisans internationaux n’est qu’une parure à bon marché qu’ils exhibent pour abuser le public.

      Xinhua News Agency (China Daily, 14 novembre 2007, p. 10)

  • Bon, le mythe du cretin celeste a vecu ! Le dalaî Lama n’est qu’une supercherie de plus.......... alors Basta !

  • Extraits d’une entrevue au magazine français Le point, 22 mars 2001

    Le Point : Est-ce que l’avortement est […] violence ?

    Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l’éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif.

    Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?

    Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main.

    • Le thibet fait partie de la Chine depuis plus longtemps que la Bretagne ne fait partie de la France.

      Par ailleurs, le Thibet est et a toujours été un enjeu stratégique entre grandes puissances.

      Henry

    • Jadis nous les communistes "naïfs" étions prêts à soutenir la dictature en Chine car elle incarnait une approximative patrie du socialisme. Maintenant qu’elle revendique haut et fort son adhésion magistrale au capitalisme le plus arrogant, les communistes authentiques ont perdu en naïveté et sont forcément devenus lucides. Sauf, sauf, sauf certains nostalgiques du Grand Soir des mystiques pour qui l’essentiel y demeure, à savoir, la dictature policière et l’oppression de tout ce qui s’écarte de la "ligne juste" du PDG du Parti.

      Ce qui les fait adhérer à ce n’importe quoi idéologique, c’est une vision manichéenne de la géopolitique où l’ennemi de mon ennemi est forcément mon ami.

      Ainsi va l’alliance avec certains fascistes musulmans ; les islamistes qui veulent instaurer des théocraties barbares sont forcément vertueux puisque antiétasuniens.

      Et qu’importe les atteintes aux droits de l’homme, de la femme, des athées au Maghreb, des minorités en Chine, etc...

      Manuel G. , communiste antifasciste

  • Quand les Chinois sont intervenus au Tibet en 1959, le servage était encore légal. toutes les richesses et le pouvoir étaient aux mains des seuls moines bouddhistes, l’éducation était réservée uniquement aux religieux et aux nobles.

    Je refuse absolument de participer à cette grossière opération de la CIA, destinée avant tout a saboter les jeux Olympiques de Pékin, et en même temps de détourner l’attention de l’opinion de la faillite du système financier capitaliste.

  • Je m’interroge.

    De quoi vivent les moines ? De quel travail ? Labourent-ils ? Des aumônes organisées à une telle échelle, de quoi est-ce le plus proche, de la charité ou du rackett ? Si repression sauvage a eu lieu, elle est condamnable, mais au fait, comment en tibetain se traduit le mot "CHOUANNERIE " ?