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Le PS prend en douceur les rênes du Conseil général du 93

Publie le dimanche 23 mars 2008 par Open-Publishing
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Le socialiste Claude Bartolone a ravi en douceur jeudi au PCF la présidence de la Seine-Saint-Denis, mettant fin à 40 ans de direction communiste dans ce département symbole de ce qui fut la "banlieue rouge". "Du passé je ne ferai pas table rase", a promis dans son premier discours le nouveau président du Conseil général. Ce proche de Laurent Fabius, député du département depuis 1981, ancien ministre délégué chargé de la ville entre 1998 et 2002, a rendu "hommage" à la "ferveur" de ses quatre prédécesseurs PCF.

Les élus communistes, qui ont obtenu cinq postes de vice-présidents sur douze, ont renoncé à un dernier baroud d’honneur et n’ont pas présenté de candidat pour la succession du sortant PCF Hervé Bramy.

Bartolone, 56 ans, a donc été élu dès le premier tour en faisant le plein des 30 voix de gauche (17 pour le groupe PS et Gauche citoyenne, 13 pour le groupe Communiste et citoyen pour une alternative à gauche) sur 40. Socialistes et communistes ont applaudi debout ensemble cette élection. Un seul élu PCF ne s’est pas levé : Jean-Jacques Karman, du canton d’Aubervilliers, une ville arrachée dimanche soir par le PS au PCF après un combat fratricide à gauche.

"Les délégations obtenues par le PCF (Insertion et développement social, sport et jeunesse, environnement, autonomie des personnes, services urbains et nouvelles technologies, ndlr), nous satisfont", a déclaré à l’AFP Bramy, soulignant que cette répartition "tient compte du rapport des forces. Les communistes sont toujours une force qui compte".

"On n’est pas mauvais perdants, on est des conquérants", a ajouté l’ex-président, en évoquant déjà le prochain renouvellement, en 2011, "où il y aura plus de cantons socialistes renouvelables que de cantons PCF", dont certains "gagnables" selon lui.

En 2008, le risque était du côté du PCF, qui a vu 11 de ses 15 sièges remis en jeu et s’en est fait enlever deux par le PS.

Depuis 2004, les deux forces étaient à égalité de sièges et de vice-présidences (six). "Au sein de la gauche, les électeurs ont souhaité établir de nouveaux équilibres", a souligné Bartolone.

Remarque : Jean-Jacques Karman, élu de la gauche communiste du PCF (opposition de gauche au sein du conseil national du parti) révolutionnaire dans l’âme ne s’est pas rabaissé devant un socialiste qui voulait à tout prix anéantir le PCF dans le 93 !

Lui au moins est un vrai communiste qui ne se laisse pas emmené par les sirènes néolibérales du Parti socialiste (surtout avec l’expérience d’Aubervilliers) et qui préfère la lutte des CLASSES plutot que la lutte des PLACES !

L’expérience du programme commun d’union de la gauche de 1977 ou gauche plurielle de 1997, as été un ECHEC sur toute la ligne, bref il faut revoir la stratégie ainsi que la politique d’alliance avec les autres forces de la gauche, en coupant le cordon ombilical avec le PS.

Hervé Bramy, président sortant du 93, était pourtant un bon président a préféré lui être dans la danse avec les socialistes !

En tout les cas, JJ Karman chapeau et bravo !

A bas la LUTTE DES PLACES !

Vive la LUTTE DES CLASSES !

Franchement communiste

www.prcf.fr

Messages

  • Et oui, ce qui se passe en Seine St Denis nous indique clairement
    la ligne politique qui sera celle du PCF à la fin du prochain congrès =
    Nous serons invités à ETRE DES CONQUERANTS, pour ressouder les
    rangs et obtenir une majorité des "godillots", une larme d’antiPS, beau-
    coup de drapeau rouge PCF, un zeste de citron anti comités alternatifs
    et vous serez invités à boire ce cocktail jusqu’aux européennes, puis
    après pour les régionales, nous reviendrons boire une consommation
    plus équilibrée car la liqueur réalisme permettra de garder le maximum
    d’élus aux régionales ! Mme SOLEIL... ROUGE !!!!!