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Education nationale en grève le 25 mai 2004

Publie le mercredi 5 mai 2004 par Open-Publishing
4 commentaires

Nous devons prendre appui de la date du 25 mai (journée de grève nationale
dans l’Education) pour mobiliser les lycéens et les étudiants contre les
suppressions de moyens.

EDUCATION

Tous les personnels en grève le 25 mai 2004

La FERC-CGT, la FSU, le SGEN-CFDT et l’UNSA-EDUCATION appellent l’ensemble
des personnels de l’éducation à se mettre en grève et à manifester le mardi
25 mai 2004.

A ce jour, 30 avril, le nouveau ministre François Fillon n’a apporté aucune
réponse au courrier des fédérations et aux principales revendications des
personnels. Comme son prédécesseur et contre l’avis de 20 présidents de
région sur 22, il confirme vouloir maintenir les transferts de missions et
des personnels, notamment TOS. Tous les personnels - enseignants et IATOSS -
doivent s’opposer à une décision qui va à l’encontre de la cohérence de
l’équipe éducative et du bon fonctionnement du service public d’éducation.

La prochaine rentrée scolaire, faute de moyens supplémentaires, sera marquée
par un recul important dans de nombreux secteurs, en particulier :

Dans le 1er degré, l’augmentation des effectifs aura pour conséquences :

 le recours massif aux listes complémentaires,

 l’utilisation, comme variable d’ajustement, des postes en école maternelle
ou dans l’enseignement spécialisé,....

 l’augmentation du nombre d’élèves par classe.

Dans le second degré :

 de nombreuses sections supprimées en lycées professionnels et
technologiques,

 dans un grand nombre de collèges et de lycées, des enseignements en
langues vivantes, anciennes, disciplines artistiques sont remis en cause ;
des dédoublements et des dispositifs d’aide et de soutien sont supprimés ;
des moyens sont « récupérés » dans les ZEP...

Dans le 1er degré, comme dans le second degré sera encore accentué le
déficit de l’encadrement éducatif : MI-SE et AE.

Dans l’administration scolaire, la suppression de 1100 emplois va détériorer
le fonctionnement et les conditions de travail.

L’insuffisance des postes aux concours dans le 1er degré et la baisse
drastique dans le second degré hypothèquent l’avenir. La précarité et le
recours aux heures supplémentaires vont se renforcer.

La politique éducative menée par ce gouvernement va à l’encontre de la
réussite de tous les élèves et de tous les étudiants.

Devant une telle situation, la FERC-CGT, la FSU, le SGEN-CFDT et
l’UNSA-EDUCATION appellent l’ensemble des personnels de l’éducation à se
mettre en grève et à manifester le mardi 25 mai 2004.

Messages

  • a propos du 25 mai ...!!!

    pourquoi alors qu’ il existe une action contre la décentralisation appelée par l’ intersyndicale IATOSS pour le 18 mai , jour où Raffarin reçoit les présidents et présidentes de régions ...la fsu , unsa éducation ... appellent elles à une
    grève de 24 h une semaine après c’ est à dire le 25 ???
    jeff militant Snuipp

  • Tiens, ça va mobiliser ; ça !
    Une journée de grève ! presque unitaire en plus !

    Fillon est mort de peur !

    Allez, encore 1 ou 2 journées comme celà et c’est les vacances d’été.
    Bah, tant pis, on fera la révolution l’année prochaine ...

    Ou peut-être bien l’année suivante ...

    Mais bon, on leur aura bien mis la pression ...
    Fillon en tremble encore.

    David V,
    militant SUD Education.

  • Eh ! c’est qui qui a bloqué l’extension du mouvement de l’an dernier ( vous vous souvenez, quand tous les profs et autres étaient dans la rue pour dénoncer ce que vous écrivez en ce moment ) ? Quand on était tous prets à aller jusqu’au bout ( y compris la grève des examens , et oui , une grève ça dérange des fois, et qu’on attendait le feu vert des grandes centrales syndicales ? Quand on a essayé de construire l’interpro ? Arretez de nous prendre pour des crétins . On veut bien faire une petite balade à Paris le 25 , surtout s’y fait beau , mais arretez d’appeler ça du militantisme ou du syndicalisme .On n’attend pas des chefs qu’y nous disent ce qu’on doit faire , mais bien plutot , un relais, un soutien , pour etre là pour appuyer NOS luttes.Essayez de répondre à ça : un syndicat , c’est quoi ? ça agit quand et comment ? sous quelle impulsion ? Comment sont négociés les "accords". Ou se situent les interets de chacun ? qu’est ce qui motive le soutien à une action plutot qu’à une autre ? Comment construire un mouvement revendicatif ? (pas un pique-nique dans les rues de Paris , ou un journée glande ou on perd du pognon pour ... au fait pour qui ?