Accueil > Déni de démocratie !

Déni de démocratie !

Publie le mardi 29 avril 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

La quatorzième assemblée générale de l’Alliance Anticorrida devait se tenir, comme chaque année, au centre Pablo Neruda, à Nîmes le 3 mai 2008, à 16 heures, et 2 000 convocations avaient été envoyées.

Malgré l’accord du service de la programmation et bafouant une fois de plus la liberté d’expression, Jean-Paul Fournier, maire totalitaire de Nîmes, a rendu son avis : un rageur « DÉFAVORABLE !! », manuscrit souligné et en capitales, faxé à l’association huit jours avant notre réunion…
C’est oublier un peu vite que, comme tous les Nîmois, nous payons nos impôts : cela ne nous donne pas que le seul droit de nous taire !

Pourtant, en 2006, la subvention versée à l’Union taurine nîmoise par la mairie pour l’organisation du Printemps taurin s’élevait à 4 000 euros, directement prélevés dans les poches des contribuables. Pour 2007 et 2008 nous attendons toujours le montant des subventions attribuées aux spectacles tauromachiques.

Au moment même où l’Alliance Anticorrida est entendue au ministère de l’Agriculture dans le cadre de l’atelier « Corrida et jeux taurins », en présence des professionnels de la tauromachie, des représentants de l’Etat et d’élus, Jean-Paul Fournier ne trouve rien de mieux que de pratiquer une discrimination sauvage en voulant nous faire taire,ici, dans notre ville !

Le maire de Nîmes, qui s’est donc mensongèrement autoproclamé « maire de tous les Nîmois » aux dernières élections, craindrait-il à ce point l’Alliance anticorrida alors que nous n’avons jamais représenté de menace pour l’ordre public ?

Jocelyne Pezet-Romieux, élue de l’opposition, est intervenue en vain au nom du principe de démocratie lors du conseil municipal du 26 avril.

C’est pourquoi aujourd’hui, l’Alliance Anticorrida assigne le maire de Nîmes pour atteinte à la liberté fondamentale de se réunir et d’association.

L’attitude de la ville de Nîmes tente de porter atteinte à la vie même de l’association en manifestant une volonté nuisible de ne pas mettre de salle à disposition de l’association.

Cette atteinte est manifestement illégale puisque la salle demandée est libre. Un élément qui ressort de l’avis même du service programmation qui a donné son accord formel pour l’obtention de cette salle au jour et heures demandés.

L’audience a été fixée par le juge des référés le 30 avril, à 9 heures, au tribunal administratif de Nîmes

Et, si nous n’obtenons pas satisfaction, nous serons contraints de tenir l’assemblée générale de l’Alliance Anticorrida ce samedi 3 mai, comme prévu, à 16 heures, sur le parvis des arènes de Nîmes !

Alliance Anticorrida

B.P. 77023 30910 Nîmes cedex 2
Tél. & fax : 04 66 64 22 97

www.anticorrida.org

Messages