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Les salaries du Quick de Saran (Loiret) en greve

Publie le mercredi 12 mai 2004 par Open-Publishing
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48 des 66 employes du fast food Quick situe a Saran, au nord d’Orleans, sont
en greve depuis le vendredi 30 avril. Ils sont pratiquement tous des
etudiants salaries qui ont des contrats avec, sur la semaine, 35 heures, 30
heures, 25 heures, 20 heures, voire 10 heures de travail.

Denommes "
equipiers ", ils preparent la nourriture et tiennent la caisse. Ils sont
encadres par un gerant et des " managers " qui ont tendance a faire peu de
cas des droits des salaries.

Depuis que, pour faire respecter leurs droits, ces derniers ont cree un
syndicat FO debut avril, l’encadrement a multiplie les pressions et les
sanctions. C’est pour s’opposer a deux licenciements abusifs et a la menace
qui pese sur trois autres que les employes se sont mis en greve.

Ils se sont places a l’entree du parking pour distribuer des tracts aux
clients et faire signer une petition. Ce fast food, bien situe, a une sortie
d’autoroute en bordure de la Nationale 20, realise un chiffre d’affaires qui
le placerait dans les trois premiers Quick de France. Mais de cela, les
salaries ne voient pas la couleur.

Ils protestent aussi contre leurs
conditions de travail et les vexations. Un salarie qui doit normalement
cesser son travail a 14 h, par exemple, doit demander l’autorisation de
depointer pour partir. Si le manager refuse, il doit continuer a travailler.
Ceux qui ne repondent pas systematiquement oui aux demandes des managers
sont harceles, sanctionnes.

Mardi 4 mai a midi, la direction a accepte de recevoir une delegation de
grevistes. Les grevistes avaient bon espoir de la faire reculer sur les
licenciements. La direction a dit qu’elle refusait de reconnaitre la greve
et menacait de declarer les grevistes en absence irreguliere. Mais elle a
recule peu de temps apres. Elle envisage de ramener certains licenciements a
des sanctions.

Depuis le debut du mouvement, la clientele se fait rare. Les clients
prennent le tract et font demi-tour, une majorite apres avoir manifeste leur
solidarite en signant la petition.

Messages

  • Je trouve tous simplement inadmissible que vous preniez la défense de certains salariés de quick saran qui ce sont mis en gréve, je suis assistant manager au quick de saran, et j’affirme qu’il n’y a jamais eu ni de pression faite sur les équipier, ni desanction aléatoire ou diffamatoire contre ces protagonistes. De plus, certains propos tenus par les grévistes n’avaient aucun fondement et n’ont été mentionnés que pour but de provoquer des émeutes. Les grévistes ont aussi insultés d’autres équipier qui ont porté plainte immédiatement, ils ont traités certains membres du restaurant de "racistes" alors que la majorités de ceux qui y travaillent sont d’origines étrangéres.

    Le travail en restauration rapide est trés délicat, les heures supplémentaires ont toutes été payés aux travailleurs, de plus ils se pleignent que certains droits ne sont pas respectés alors que cei n’en connaissent même pas les régles. Ils demandaient lors des réunions avec le patronat des choses complétement absurde et c’est pour cette raison que le patronat s’est vu contraint de refuser.

    Messieur ils faudrait peut être s’informer et aprofondir son travail de journalistes que vous êtes, et je me permet de vous le rappeler, avant d’écrire ce genres de propos tout à fait scandaleux et injurieux. De plus vous empirer la situation qui est déjà trés tendus et vous faites de la propagandes mensongére auprés du restaurant quick saran ; Prenez garde à la justice.