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Le secrétaire général de l’UMP demande le démantèlement des 35 heures.

Publie le lundi 19 mai 2008 par Open-Publishing
17 commentaires

Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a demandé "avec force", lundi 19 mai, au nom du parti majoritaire le démantèlement des 35 heures. Il a demandé que la durée du travail soit déterminée "par la négociation sociale, entreprise par entreprise", lors du point de presse hebdomadaire.

"Je souhaite à l’occasion du dixième anniversaire des 35 heures que le dispositif soit définitivement démantelé", a déclaré M. Devedjian, en marge du point de presse.

"La négociation sociale fixerait la durée contractuelle du travail dans chaque entreprise" et "fixerait le régime des heures supplémentaires par rapport à cette durée locale du travail", a-t-il expliqué.

"Pour cela, il faut évidemment que la représentativité sociale soit mieux établie", a-t-il souligné. "Parfois, on a dit que les salariés étaient dans une situation de dépendance, donc il faut que leur représentation sociale soit clairement garantie", a ajouté M. Devedjian.

Il n’a par ailleurs pas exclu de limiter dans le temps la "durée contractuelle du travail" au sein de chaque entreprise : "la négociation sociale pourrait déterminer une durée du travail dans l’entreprise, peut-être pour une durée déterminée d’ailleurs, pas pour une durée éternelle", a-t-il précisé.

A la question de savoir s’il en avait discuté avec Nicolas Sarkozy, M. Devedjian a éludé la question : " le président de la République là-dessus prendra position le jour où il l’estimera nécessaire ".

 Dans le même sens ?

 "Je l’espère bien sûr", a-t-il répondu sans autre commentaire.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-35502574@7-354,0.html

Messages

  • Devedjian ou la voix de Parisot.Quand enfin allons nous foutre ces gens la dehors ?momo11

  • A peu près les même propos que lorsqu’il était à occident, il y a 40 ans, en mai 68...

    • Devedjian ne sait faire qu’une chose : caqueter comme une poule ! Il n’a jamais su proposer quoique ce soit de bien intéressant à part insulter les femmes (Mme Comparini) et faire du chantage à Sarkozy pour obtenir à la déloyale le poste qu’il occupe. Il est loin d’être une bonne référence en politique, il me tape sur le système !

    • Le sort des 35 heures divise au sommet de l’UMP
      lun. mai 19, 2008 4:38 CEST

      PARIS (Reuters) - Les responsables de l’UMP marquent les dix ans des 35 heures en affichant leurs divergences sur le sujet, l’appel de Patrick Devedjian à la fin de la durée légale du travail étant immédiatement démenti par Jean-Pierre Raffarin.

      Le secrétaire général du principal parti de la majorité présidentielle a demandé que le dispositif fixant à 35 heures le seuil de déclenchement des heures supplémentaires soit remplacé dès cette année par une négociation entreprise par entreprise.

      "L’UMP demande avec force le démantèlement définitif du dispositif des 35 heures", a dit Patrick Devedjian lors d’un point de presse. "Nous souhaitons que (...) l’on arrive enfin à ce que la durée du travail soit contractuelle."

      "Ce que nous voulons, c’est que la durée du travail soit fixée entreprise par entreprise par la négociation sociale" et non branche par branche, a-t-il ajouté.

      Prié de dire si cela signifiait la fin de la durée légale du travail en France, il a répondu : "Oui (...) Ça cessera d’être un système national."

      Mais Jean-Pierre Raffarin, vice-président de l’UMP, a ensuite expliqué l’inverse. "Il est clair que nous ne voulons pas toucher à la durée légale du travail", a-t-il dit sur LCI.

      "Ce que veut dire Patrick Devedjian, ce n’est pas de donner aux partenaires sociaux, entreprise par entreprise, la liberté de discuter la durée légale mais de discuter les heures supplémentaires", a expliqué l’ancien Premier ministre.

      "Ce n’est pas un ’couac’, c’était une imprécision. Mais voilà qui est clair, j’ai précisé", a-t-il ajouté.

      EN SORTIR "DÉFINITIVEMENT"

      Le président Nicolas Sarkozy, le gouvernement et, de façon plus générale, la droite, ont fait de la semaine des 35 heures, une réforme phare du gouvernement de gauche de Lionel Jospin (1997-2002), une des principales causes des maux de la France.

      Les gouvernements de droite qui ont succédé à celui de Lionel Jospin ont progressivement assoupli les 35 heures sans toutefois toucher à la durée légale, dont l’organisation patronale Medef demande la suppression.

      "La demande de notre mouvement c’est que nous en sortions définitivement et non pas à chaque fois par des mesures qui en réduisent la portée mais qui finalement en laissent l’esprit maintenu", a déclaré Patrick Devedjian.

      "Dans le débat qui s’ouvre, nous prenons position", a-t-il ajouté. "Je souhaite que ceux qui seraient tentés de s’opposer à cette évolution (la fin des 35 heures) sachent que l’UMP est déterminée sur ce terrain."

      L’éventuelle suppression de la durée légale du travail avait déjà donné lieu à une mise au point en janvier dernier.

      Alors que le chef de l’Etat avait dans un premier temps dit vouloir la fin des 35 heures en 2008, il avait ensuite précisé qu’il ne souhaitait pas supprimer la durée légale du travail mais déplafonner les heures supplémentaires.

      L’abolition du dispositif des 35 heures "est une proposition de l’UMP mais je pense que le président de la République y est favorable, je l’espère. Oui, j’ai le soutien pour ça", a déclaré jeudi Patrick Devedjian.

      "J’en ai discuté avec lui et il n’a pas encore pris position sur ce thème", a-t-il cependant ajouté.

      Emmanuel Jarry, Jean-Baptiste Vey

    • Quelle cacophonie à droite, un Devedjian qui assure que l’UMP tout entière veut l’abolition des 35 h, et des négociations "entreprises par entreprise", (quel bordel !) et un Raffarin qui dit le contraire, tout en passant par un Sarkozy qui vante les mérites des "heures supps défiscalisées" qui passeront à la trappe s’il n’y a plus de 35 h !

      Je ne vois qu’une chose, c’est que l’UMP et le MEDEF grignottent peu à peu "les heures légales" et bien-sûr les "heures supps" dont les mérites ont tant été vantés par Sarkozy et son fameux "travailler plus pour gagner plus" en fait "gagner moins".

      Si ça ça mérite pas de descendre dans la rue le 22 pour dire "STOP à vos imbécilités, arrêtez de nous ballader tout en nous prenant pour des couillons !" je ne sais pas ce qu’il faut mettre en avant pour se décider à faire le pas.

  • Une seule certitude : vu la mollesse de nos mobilisations, Devedjian finira par gegner.

    • j’ai envie de me suicider ce soir alors j’y vais.

      Il faut arrêter avec le phantasme des 35 heures.

      Les 35 heures ont été l’affaire du siècle pour les grandes entreprises car non seulement on leur a donner un frique énorme mais de plus on leur a permis de faire bosser les salariés le samedi voir le Dimanche ou en horaires décalés.

      Par contre pour les petites entreprises les fins de mois ont été difficiles( j’abrège)

      il faut savoir qu’il est préférable de faire bosser les gens en petites séquences car ils sont plus frais et performants.

      Je reconnais que pour certains salariés ce fut positif.

      Malheureusement cette affaire a développé un certain égoisme car c’est suppert de pouvoir faire ces courses dans les magasins au détriment de la vie de famille des autres.

      c’est suppert parce que on peu recevoir le plombier ou le réparateur TV problème parce que dans mon entreprise applique strictement les 35 heures.

      Il faut donc chers amis si vous avez une fuite le samedi prendre une bouée !!!!
      Voilà un petit clin d’oeil pas méchant mais moi aussi je veux vivre aussi car je fais 70 heures par semaine.

    • Eh bien si vous faites 70 h, j’imagine que vous rêvez d’en faire que 35.

      Au départ, il faut se rappeler que ces 35 h ont été pondus dans l’objectif de "partager son temps de travail" avec ceux qui n’en n’avaient pas. Après, on s’est rendu compte que ça laissait un peu plus de temps libre pour les femmes mères de famille, et pour le loisir genre bricolage, culture.

      Mais le côté négatif de l’opération, ça été le blocage des salaires pendant au moins 3 ans, et une cadence de la productivité accélérée, il faut faire entrer les 39 h dans 35 h, faisant sauter au passage les temps de pause. Résultat, beaucoup de salariés sont très fatigués.

      Alors, puisque les entreprises ont réussi à descendre à 35 h, demandons à présent que le travail hebdomadaire descende à 32 h voire 30 h (ça sera plus facile pour compter).

      La vie est trop courte pour s’épuiser au boulot, surtout quand on voit des patrons rafler la mise, et quelle mise, sur le dos des salariés qui travaillent à une cadence telle qu’ils font penser aux galériens d’antan ! C’est pire que décourageant de vouloir s’impliquer dans son entreprise, c’est épuisant, surtout quand c’est pour des nèfles ! On peut avoir une impression de gâchis, de temps perdu, pas pour tous c’est vrai.

    • Ok pour 32 heures et ce sont les salariés chinois qui paieront les retraites.

      Stop à l’exploitation des humains des pays en voie de développement.

  • Il ne faut pas attacher trop d’importance à cette tempâte dans un verre d’eau mes chers cdes.
    Lisez donc cette dépêche et vous verrez que le débat Fillon-Devedjian ne concerne que l’emballage :

    François Fillon confirme la feuille de route de son gouvernement
    AP | 18.05.2008 | 21:01

    François Fillon a réuni dimanche son gouvernement pour confirmer à ses ministres qu’ils devront préparer le retour à l’équilibre du budget de l’Etat pour 2012, continuer à réduire le nombre de fonctionnaires et préciser leur feuille de route pour la deuxième moitié de l’année.

    "Pour qu’il n’y ait aucun doute sur notre volonté de remplir nos objectifs, nous établirons des budgets publics sur une base triennale dès 2009", a confirmé le Premier ministre. Il s’est à nouveau engagé sur un objectif "absolu" de 2% de déficit pour 2009, faisant fi des doutes affichés par la commission européenne sur l’état des comptes de l’Etat français.

    Les ministres, réunis dimanche en fin d’après-midi à Matignon, connaîtront fin juin le montant des enveloppes dont ils disposeront, mission par mission, pour les trois prochaines années, a expliqué le chef du gouvernement. Ainsi, "nous aurons donc dès 2009 une vision complète des trois budgets à venir".

    Pendant cette période, l’évolution du nombre de fonctionnaires "respectera globalement la règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", a-t-il rappelé, trois jours après une journée de protestation des fonctionnaires sur cette question.

    Le séminaire, qui marquait le départ des discussions budgétaires devant occuper le gouvernement jusqu’au vote de la loi de finances, a également été l’occasion de repréciser le programme d’un deuxième semestre "qui sera chargé".

    Il s’agit de mettre en place "les réformes de structure, seul moyen d’atteindre notre objectif d’équilibre, parce qu’il permettra de maintenir la dynamique de l’économie française, tout en réduisant le poids de la dépense publique", a posé le Premier ministre.

    Le budget de l’Etat devra tout de même se préparer à financer la loi sur le Revenu de solidarité active, un temps contestée pour son coût important (entre 1 et 1,5 milliard d’euros), mais qui figure bien au menu détaillé par François Fillon. La loi de programmation militaire, qui doit revoir à la baisse les ambitions françaises et la loi destinée à élargir l’intéressement et la participation des salariés, seront également votées avant la fin de l’année, comme celle instaurant "le droit à l’accueil à l’école" promis jeudi par Nicolas Sarkozy.

    D’ici là, avant l’été, le Parlement adoptera la loi de modernisation de l’économie et commencera l ’examen des textes sur la représentativité syndicale -qui autorisera les entreprises à s’affranchir des 35 heures - et sur l’offre raisonnable d’emploi, a rappelé M. Fillon.

    La quasi-totalité des ministres ont assisté à la réunion, organisée un an jour pour jour après l’installation du premier gouvernement Fillon. Seuls Christine Albanel (Culture) et Brice Hortefeux (Immigration) étaient excusés. Le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos, retenu par une émission radio-télévisée, est arrivé à Matignon avec un peu plus d’une heure de retard. AP

    Voilà ce qu’est l’accord sur la représentativité syndicale que Thibault-Le Duigou et Aschiéri trouvent si progressif ! Voilà pourquoi il faux exiger que la CGT et la FSU rejettent ce texte !

  • Pourquoi, à l’instar de Napoléon Bonaparte, ne pas légaliser à nouveau l’esclavage ?
    Pourquoi ne pas revenir, comme au temps de l’ancien Régime, à la Gabelle, à la Corvée ? On est bien, malgré la Constitution, revenu sur le droit de libre circulation, puisque l’on nous fait payer le passage sur autoroute.

    Pourquoi ne pas mettre hors la loi le droit de grève ?
    Pourquoi ne pas nous interdire de penser librement, le droit de s’exprimer étant déjà bien entamé.

    Pourquoi nous verser un salaire qui nous donne un sale air et un gout amer pour les plus démunis. Puisque cela ne fait pas plaisir à la majorité des petits salariés en précarité d’emploi, supprimons ce maudit salaire de crève la faim !

    Pourquoi nos élus gardent-ils leurs privilèges ?
    Pourquoi ne sont t’ils jamais inquité outre mesure des saloperies qu’ils commettent en nos noms ?

    Pourquoi n’y a t’il jamais d’ouvrier élu à l’assemblée nationale. La politique n’est pas un métier, contrairement à ce que veulent faire croire cette caste de nantis, c’est un art ! c’est l’art d’utiliser instantanément les moyens disponibles pour tourner à son avantage une situation mal engagée et en faire un triomphe. Le savoir et l’intelligence ont rarement fait bon ménage, car entre les deux s’est trop souvent immiscé l’orgueil et la fatuité.
    Mr le secrétaire général (de division) de l’Union des Mauvais Politicards ne déroge pas à la règle. trop imbu de sa personne et de ce qu’il croit être représentatif de la FRANCE. Il se distingue, hélas ! par sa médiocritéet ce n’est pas demain qu’il changera.

    • Le travailleur français est un des plus productif au monde. C’est justement vers l’esclavage qu’ils veulent nous pousser. L’épuisement, quand on bosse 35 h basé sur le salaire de 39 h, ou 29 h payées sur la base de 35h (autre ruse du patronat de la grand distribution,) amène les gens à avancer l’âge du départ à la retraite, qu’ils ne toucheront jamais intégralement. Alors les pleurs sur l’égoïsme des vieux dont la majorité ne dépasse pas 900 €... C’est pour mieux nous diviser. JdesP

    • Tout à fait d’accord avec toi camarade, j’ai le sentiment que plus c’est la misère, plus les petits deviennent individualistes, plus le gouvernement leur met la tête sous l’eau plus ils en redemandent. Il est grand temps que la gauche fasse enfin son boulot, au lieu de chercher à tout prix à conserver un siége (strapontin), ejectable à chaque élection.

  • pdevedjian@cg92.fr

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