Accueil > Tous ensemble samedi 24 !

Tous ensemble samedi 24 !

Publie le jeudi 22 mai 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

APPEL des fédérations de l’éducation

(FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education, SUD Education), de la FCPE, l’UNEF, l’UNL, la FIDL et des associations complémentaires (la JPA, la Ligue de l’Enseignement et les CEMEA)

Les fédérations de l’éducation (FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education, SUD Education), la FCPE, l’UNEF, l’UNL, la FIDL et les associations complémentaires (la JPA, la Ligue de l’Enseignement et les CEMEA) se félicitent du succès du développement de l’ensemble des mobilisations, notamment de la journée de grève du 15 mai.

Les organisations dénoncent l’absence de vraies réponses du ministre de l’Education Nationale et du gouvernement aux revendications et exigences exprimées.

L’annonce d’un projet de loi imposant un service d’accueil des élèves le jour de grève par les communes et la remise en cause des conditions d’exercice du droit de grève constituent une diversion et une véritable provocation.

Les organisations signataires rappellent leurs exigences d’un service public de qualité qui permette par une autre politique éducative et budgétaire de transformer l’école et de mettre en place des dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.

Elles rappellent leur opposition aux milliers de suppressions de postes, à la multiplication des heures supplémentaires et au développement de la précarité qui ont des conséquences néfastes sur la qualité du service public de l’éducation nationale et dans l’enseignement agricole public.

Elles rappellent que le projet de programmes pour le premier degré traduit une vision passéiste et rétrograde de l’école ainsi qu’un recul pédagogique et didactique. Il a été très largement contesté par les personnels, les formateurs, les chercheurs et les parents.

Les organisations rappellent leur exigence d’une réforme des lycées concertée ayant pour objectif la réussite de tous les élèves et permettant le maintien et l’amélioration des voies générales, technologiques et professionnelles, à l’opposé des logiques purement comptables portées par le gouvernement.

Elles demandent au gouvernement de prendre la mesure du mécontentement et de l’inquiétude exprimés.

Elles appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations en cours au plan national et local.

Faisons du samedi 24 mai une grande journée nationale de manifestations qui réunissent tous les acteurs de la communauté éducative : parents, enseignants et personnels de l’éducation, associations complémentaires, lycéens, étudiants.

Elles envisageront ensemble très rapidement les suites à donner si le gouvernement ne prend pas en compte attentes et revendications.

CEMEA, FCPE, FERC-CGT, FIDL, FSU, JPA, Ligue de l’Enseignement, SGEN-CFDT, SUD Education, UNEF, UNL, UNSA Education.

Le 20 mai 2008

Messages

  • L’annonce d’un projet de loi imposant un service d’accueil des élèves le jour de grève par les communes

    Avez-vous pensé que le personnel rattaché au "service d’accueil des élèves" pourrait aussi faire grève ? C’est de la réquisition ou quoi ?

    • Mais c’est bien cette pseudo réquisition qui est également dénoncée !
      Par ailleurs l’appel est pour ce SAMEDI
      Vous connaissez beaucoup d’élèves ayant cours les samedis après midi ? !

  • Tu sais on meurt aussi les samedi et les dimanches, j’ai même entendu dire que des enfants naissent pendant ces deux jours

  • Les grèves le samedi ont un bon côté : elles permettent à de nombreux élèves impliqués d’y aller alors qu’ils ne pourraient pas en temps normal à cause des heures d’absences (qui se comptent aujourd’hui en semaines pour certains vu le nombre de manifestations, blocus et autres actions isolées).

    Bref. ça me fait doucement sourire de voir l’UNL et surtout la FIDL lancer un appel pour la manifestation d’hier ...
    Un coup ils demandent aux lycéens d’arrêter, se contentent d’une solution bidon (heures de soutien en ZEP dans les lycées ... qui va les faire ces heures de soutiens si autant de profs sont supprimés et qu’ils ont déjà un nombre important d’heures supplémentaires obligatoire ?) et voyant que le 15 mai il y avait du monde, ils sont revenus comme si de rien n’était et se disent plus mobilisés que jamais, prêts à lutter jusqu’au bout. La bonne blague !

    Sans oublier qu’ils sont persuadés de représenter l’ensemble des lycéens et quand M. Darcos fait des propositions, il ne convoque que ces deux syndicats. Ils arrêtent la lutte, on devrait arrêter. Ils reprennent, on devrait reprendre. De nombreux lycéens suivent les directives de la FIDL sans trop savoir pourquoi. Pourtant, une grande majorité des lycéens ne sont pas adhérents, alors pourquoi suivre leurs décisions ? La colère des lycéens ne se limite pas à ces deux syndicats ... Pendant qu’ils hésitaient à reprendre ou non, les lycéens se sont fortement divisés mais à côté les actions se sont multipliées, permettant de voir que malgré tout il y a encore des gens prêts à s’investir pour leurs opinions et qui ne se limitent pas à suivre le troupeau.