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L’interview insupportable de Jean-Pierre Jouyet : les Irlandais doivent revoter !

Publie le samedi 14 juin 2008 par Open-Publishing
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Jean-Pierre Jouyet est le secrétaire d’Etat chargé des Affaires Européennes. Début juin, il est parti à Chantilly, près de Washington. Il a participé au Groupe de Bilderberg 2008, comme Christine Ockrent, Manuel Valls, Hubert Védrine et d’autres membres de l’aristocratie européenne.

Le site 20minutes.fr donne des extraits de l’interview de Jean-Pierre Jouyet sur Europe 1. Que dit-il dans cette scandaleuse interview ? Il dit ceci : la seule solution, c’est que les Irlandais revotent !
 http://www.20minutes.fr/article/237...

A vote gênant, nouveau vote ? Comment faire pour que « l’incident irlandais ne devienne pas une crise », selon l’expression de Nicolas Sarkozy, qui s’exprimait samedi lors d’une conférence de presse commune avec George W. Bush ?

Alors que la France doit prendre la présidence de l’Union européenne le 1er juillet, son gouvernement commence à chercher comment sortir de la crise institutionnelle créée par le « non » irlandais.

Et il n’y a « pas d’autre solution » pour sauver le traité européen de Lisbonne qu’un nouveau vote des Irlandais, selon le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, interviewé samedi 14 juin sur Europe1.

Mais ce vote pourrait avoir lieu après une « adaptation » du texte pour ce pays. « Il faut que le processus de ratification aille jusqu’à son terme, et pendant ce temps-là, il faut laisser le temps de la réflexion aux Irlandais, savoir si moyennant quelques médiations ou une demande de leur part ils peuvent revoter. » « Il est trop tôt pour savoir ce qu’ils vont nous demander », a affirmé Jean-Pierre Jouyet, ajoutant qu’un Conseil européen prévu les 19 et 20 juin pourrait être l’occasion pour le Premier ministre irlandais de faire part de son « analyse ».

L’hypothèse de cette « médiation », qui interviendrait « au terme du processus de ratification » des 26 autres pays membres de l’UE, est que l’on « se mette d’accord avec les Irlandais sur une demande a minima qui ne rouvre pas le dossier des institutions », a dit le secrétaire d’Etat français.

« Les Irlandais ont un statut neutre, ils peuvent demander à être exonérés par exemple véritablement de ce qui est la politique européenne de sécurité et de défense dans le cadre du traité de Lisbonne », a-t-il expliqué. Ce serait « une adaptation marginale qui ne concerne que les seuls Irlandais », a-t-il souligné.

« Soit ils revotent au terme d’une médiation, soit nous continuons à travailler dans le cadre actuel », a-t-il conclu.

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