Accueil > Marie George Buffet sur France inter.

Marie George Buffet sur France inter.

Publie le jeudi 26 juin 2008 par Open-Publishing
23 commentaires

J’ai écouté ce matin, sur France Inter, Marie George Buffet comme invitée politique.

J’ai apprécié le ton, le contenu politique, la franchise et le respect vis-à-vis des auditeurs qui l’ont questionné sur la situation politique, l’Europe, la gauche et le parti communiste.

A l’heure où sont écrites ces lignes, je ne sais ce que décidera le conseil national du PCF concernant la préparation et l’organisation de son congrès en fin d’année.

J’ai quand même perçu une évolution dans la pensée de la première secrétaire et un certain engagement vers l’idée d’un devenir du parti communiste français.

J’ai remarqué que son discours à gauche n’était pas celui d’une union de la gauche, morte et enterrée depuis le fiasco de la gauche plurielle, chère à ceux qui ont fait un appel dernièrement dans « Politis ».

J’ai remarqué qu’elle prenait en compte le débat de décembre 2008 à La Défense ; et ce désir des communistes d’être ce parti qui aide à la transformation de cette société capitaliste en une société où se construit chaque jour le dépassement du capitalisme mondialisé.

Elle a dit qu’elle ne croyait pas que nous changerions la société par la contestation ; ce que j’appelle le simple déni du capitalisme encapuchonné en anti capitalisme primaire.

Il faut protester, contrecarrer mais aussi créer les conditions pour changer la société en prenant toute notre place dans le gouvernement de la société.

Rester sur « notre Aventin » et psalmodiait son « anti tout » pour moi ce n’est pas du Marx. J’y reviendrai.

Et pour cela, il faut une gauche unie sur des engagements précis avec le respect de chacune des organisations et leur identité pour dépasser ce capitalisme et pour faire les transformations indispensables .

C’est la démocratie qui réglera de tels changements ; c’est mon avis.

C’est le peuple qui décide et non une délégation de pouvoir. Ces assemblées institutionnelles du pouvoir bourgeois devront être totalement revues.

Ceux qui seront au gouvernement, ceux qui seront les élus du peuple, sur la base d’un contrat de gouvernement issu d’une nouvelle union à gauche, devront prendre l’engagement d’en référer à chaque fois que nécessaire au peuple dans l’élaboration des décisions et leur mise en œuvre.

Je prends un exemple : une santé totalement gratuite pour tous les français.

Les représentants du peuple auront alors une autre tâche : celle de traduire en actes législatifs les engagements pris et les moyens financiers pour y parvenir.

Ce seront des premiers pas vers le dépérissement de l’état bourgeois qui ne s’annulera pas du jour au lendemain contrairement aux dévots de l’anti-capitalisme sommaire.

Je reviens sur la prestation de Marie George Buffet ; je l’ai entendu dire que Marx n’était pas le projet du parti communiste ; en l’occurrence, celui je suppose, pour rassembler au-delà de nous ; cela de prime abord m’a choqué, et puis je me suis mis à réfléchir et à me replacer dans ce qui me semble être la pensée Marx ; j’ai essayé de saisir ce qu’elle voulait dire par là ; en fait, on peut s’en inspirer de Marx comme on s’est inspiré de Rousseau pour faire le contrat social, mais la pensée de Marx, c’est celle plus profonde et actuelle, citons le : « Pour nous, le communisme n’est pas un état qui doit être créé, ou un idéal auquel la réalité devra être conduite. Nous considérons le communisme comme le mouvement réel qui dépasse l’actuel status quo. Les conditions de ce mouvement sont des conséquences des présupposés actuellement existants… »

Cela veut dire, qu’en tant que communistes, nous travaillons avec d’autres qui n’ont pas obligatoirement la pensée Marx en tête et qui veulent aussi transformer cette société et dépasser ce capitalisme. Donc partir de ce mouvement réel qui amène des hommes et des femmes qui ont des opinions philosophiques et religieuses différentes mais qui en hommes et femmes de progrès veulent travailler ensemble, et là, je conçois parfaitement que l’on n’établira pas un programme marxiste de gouvernement mais qu’on peut se retrouver avec tout ceux qui veulent construire un avenir de justice et de progrès.

C’est d’ailleurs là, une différence avec ceux qui veulent nous enfermer dans un cloisonnement de la pensée et une sorte de nihilisme où rien ne sortira au grand bénéfice de la bourgeoisie.

Une autre chose me travaille le cuir : c’est cette idée qui circule dans le PCF de ne plus être la référence . Cette réflexion vient de communistes qui cherchent à travailler le retour d’une gauche plurielle sous des formes acceptables par la sociale démocratie de gauche du PS et donc pour leur faire risette.

La mise en avant d’Aubry dans l‘humanité m’incite à le croire.

Est-ce que les autres abandonnent leur identité où la dissimule pour faire risette à leurs partenaires !

Non ! Arrêtons d’être des communistes honteux et allons voir les autres avec nos idées, notre programme, notre façon de faire.

Notre identité, c’est aussi être un fer de lance et je ne suis pas d’accord avec l’article paru hier dans l’humanité intitulé « un parti d’ouverture » ; ce en quoi je n’ai rien contre, mais qui amènerait cette idée, je le cite : « Cette démarche qui est la nôtre permettrait de rompre avec toute conception faisant de notre parti le fer de lance d’un rassemblement mettant tout partenaires en situation de ralliés ».

Je n’admets pas ce procès d’intention : être nous même, se battre partout sur nos idées communistes d’aujourd’hui, être le fer de lance de ce communisme qui a besoin de se renouveler, c’est pour moi travailler avec d’autres et les écouter bien sûr, mais ne pas mettre mes idées dans ma poche pour faire avancer cette société vers le communisme.

Enfin, une dernière chose, toujours sur la référence à Marx le philosophe sur France inter ; il va falloir se battre davantage pour qu’il soit reconnu en tant que tel dans ce pays où actuellement on l’élimine ou on le réduit à la portion congrue dans les programmes scolaires.

Ce que Marie George aurait pu répondre : c’est que Marx n’était pas seulement un philosophe mais aussi un économiste, un politique qui a travaillé sur l’évolution du capitalisme et de son dépassement et que son analyse nous est profitable encore aujourd’hui..

En ce sens, il a été et reste un génial penseur, auquel on aura toujours besoin de prendre appui sur des choses fortes comme celle « « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ».

Alors ne refaisons pas les chemins parcourus pour ne pas retomber dans les ornières du passé ; soyons donc nous-mêmes.

Babeuf42 et PCF J’y tiens.

Messages

  • Marx est un philosophe qui a considéré que tout n’était pas à vendre"

    Faux archi faux !!!!!
    C’est pire encore.....

    La force de travail ne doit plus être à acheter.
    Et donc le Capital privé doit disparaitre.
    C’est tout.....
    Pour qu’elle soit payée de manière individuelle pour les besoins de chacun et collective pour les besoins de tous, c’est tout....

    en attendant mieux...

  • Ce que Marie George aurait pu répondre : c’est que Marx n’était pas seulement un philosophe mais aussi un économiste, un politique qui a travaillé sur l’évolution du capitalisme et de son dépassement et que son analyse nous est profitable encore aujourd’hui..

    En ce sens, il a été et reste un génial penseur, auquel on aura toujours besoin de prendre appui sur des choses fortes comme celle « « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ».

    Toujours aussi délicat le Babeuf, moi j’en demande pas autant, juste que le N° 1 du PCF fasse remarquer que Marx a mis en evidence des classes sociales et le fait que "la lutte de classes est le moteur de l’histoire", mais là on n’est plus dans la philo ! Et surtout pas de Marx dans les écoles, voyez Poutine, Eltsine, Gorbatchev élevés au Marx obligatoire ! une vraie cata.

    Non, moi je veux, je demande, j’implore du Marx, rien que du Marx faute d’autre chose, mais tout Marx, dans tout le Pcf pour qu’en toute circonstance le militant communiste retrouve la longueur d’avance qui, avant, faisait tant de différence. Et au prochain congrés, je vous avertis, je vote en conséquence.

    CN46400

    • Cn

      tu sais, quand on démissionne sur la propagande antilénine, marx suit.
      Ne pas céder sur l’apport de lénine me parait essentiel....

      Lénine n’a jamais été un tueur, il s’est simplement battu (avec une dimension sublimatoire extraordinaire) parce-que son frère (agitateur) avait été tué par la répression. Et a toujours lutter pour ne pas céder sur la non violence maximum (rien n’est jamais absolu) et la provocation à la violence gratuite qui détruit les luttes.

    • Babeuf,

      si comme justement tu le rappelles « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », je ne vois vraiment pas l’intérêt de ressusciter une gauche plurielle (ségolénisée à donf) dont les effets sur les travailleurs et la société en général auraient de fortes chances d’être encore plus calamiteux que la précédente.

      Entre le nihilisme que tu réputes être celui des "cocos purs et durs" et le fait de continuer à tapiner pour le PS, y a de la marge !

      Bien à toi

      Brunz

    • C’est par ce que je ne veux plus revivre ni cette gauche plurielle, ni ces comités anti-libéraux que je met les gardes fous nécessaires et je vais être très attentif au projet communiste pour le congrès.

      Il y a plein d’hommes et de femmes qui veulent que çà change vraiment et le parti communiste français peut être cette force positive qui l’insuffle.

      Je suis moi aussi pour une nouvelle direction avec des jeunes communistes qui n’ont pas vécu cette période d’un communisme qui avait fait un arrêt sur image.
      Je ne fais pas partie cependant de ces détracteurs impénitents qui n’ont que l’ironie et la démagogie comme carburant.

      Je pense que l’on peut construire autre chose que ce qui s’est passé depuis le programme commun qui fut pour tous ces hommes et femmes de ma génération un espoir, un espoir raté.Et pourtant nous avons fait de belles choses en 1968 dans les boites.

      L’idéologie dominante capitaliste s’est déployée après 1968 dans une phase nouvelle, elle a retenue la leçon de 1968, du Vietnam, elle a vu les points faibles des régimes des pays socialistes et elle a bouleversé l’échiquier de classe en sa faveur.C’est incontestable.

      Et là, a manqué Marx et sa pensée anticipatrice face à néo libéralisme qui est parti des États Unis et qui a submergé toute l’Europe.

      C’est là notre manquement ; nous aurions dû renouveler les idées communistes face à l’adversaire de classe qui déployait sa stratégie néo-libérale au niveau de la planète dépassant les modèles nationaux du capitalisme.

      Je ne crois pas que la contestation soit suffisante pour changer ce système ; il faudra aller plus loin, travailler ses contradictions pour le dépasser et cela ne se fera pas avec des batteurs d’estrade électoraux.

      C’est dans la confrontation sur les lieux d’exploitation avec les travailleurs que ce combat se gagnera avec des succès et des échecs et des errements et des fautes.

      Rien ne nous saura donné face à un adversaire aussi coriace et qui pour l’instant domine et influence encore une grande partie de la classe ouvrière telle qu’elle est constituée aujourd’hui.

      C’est donc pas une histoire de cocos pur et durs mais de cocos qui retravaillent le combat de classe et marque des points avec le peuple sur plein de domaines où le capitalisme montre ses faiblesses.

      Exploitons-les et soyons à tous les endroits où l’on peut changer la société.
      La théorie de l’Aventin n’est pas la théorie retenue par Marx comme chemin menant à la fin du capitalisme.

      BABEUF 42

    • Je comprends ton raisonnement et tes arguments, mais n’en suis pas vraiment convaincu.

      D’abord il y a Aventin et Aventin (les députés italiens qui se barrent du parlement face à Benito c’est une chose, les partisans qui grimpent sur les Appenins pour lutter contre le nazi-fascisme en est une autre... On n’en est pas encore là, bien sûr, mais l’image n’en reste pas moins valable...).

      Et puis je redoute trop que le compromis ne devienne (une fois de plus) compromission (chose que, vue l’époque et l’importance du terrain perdu, nous ne pouvons plus nous permettre)...

      Ciao ciao, Compagno Babeuf42

      Brunz

    • Le "marxisme-léninisme" est une architecture issu du stalinisme le plus borné et obtu ; C’est, au plan des idées, du fétichisme pur et simple. Même démarche que celle qui mène au Mausolée et à la ferraille statuaire (Pour avoir tenté de s’opposer, sa compagne Kroupskiia s’est retrouvée dans un placard jusqu’à la fin de sa vie). Ceci étant, en dissociant l’un de l’autre, on ne trahit ni l’un, ni l’autre. Mais les hasards de l’histoire ont voulu que l’un soit essentiellement un théoricien et l’autre un praticien. Entre Marx et Lénine il y a l’espace equivalent à celui qui existe entre Einstein et Joliot. De même qu’il est plus juste de comparer Joliot avec Fermi qu’avec Einstein, il est plus juste de comparer Lénine avec Staline, Mao, Castro ou Trostky... Ce qui n’enlève rien, ni aux uns, ni aux autres. Partout, objectivement, des leçons sont à tirer. Et Lénine, dégagé de toute la gangue stalinienne, est hyper important.

      CN46400

    • Et là où les gogos ont crus qu’il ne s’agissait que de faire sauter le tiret entre marxisme et léninisme, les malins ont rayés et Marx et Lénine, bof....

  • Comment peut-on encore penser qu’on peut faire trembler le capitalisme en allant au pouvoir avec les socialos...

    Seul un gouvernement porté par un mouvement social radical pourra changer la donne (comme en 36 ou en 68 par ex.) Dans les années à venir seules les organisations arrivant à remettre en cause leurs lignes plus ou moins dogmatiques seront porteuses d’espoir, ce qui nécessite une synthèse entre les trois grands courants socialistes : communiste, réformiste et libertaire. Aussi bien dans nos pratiques que dans nos projets politiques.

  • Buffet : bof, bof !
    Elle a été ministre sous la gauche plurielle. Elle se devait donc de tirer les conséquences du 21 avril 2002, ce qu’elle n’a pas fait puisqu’elle a été candidate aux élections de 2007.
    Les représentants actuels de la gauche devraient tirer leur révérence, car leur stratégie a abouti à un échec : (sans évoquer le ps, qui n’appartient plus depuis longtemps à la gauche) M-G. Buffet, O. Besancenot, A. Laguiller n’arrivent pas à convaincre une majorité de Français : l’une (Laguiller) a un tempérament sectaire, l’autre (Buffet) n’est plus crédible (cf plus haut), l’autre enfin (Besancenot) est très démago et cultive une image trop "djeuns". Ils ont verrouillé le débat dans cette partie de l’échiquier : est-il par exemple normal que Laguiller se présente systématiquement aux élections présidentielles ? N’y avait -t’il pas un côté "perdu d’avance" lors des dernières élections ?
    Alors qu’ils partent, et que soit reconstruite une gauche plus populaire, qui donne réellement espoir aux dizaines de millions de salariés, de précaires, de chômeurs, de jeunes, de retraités, d’origine étrangère ou française.

    • D’accord , vraiment complètement d’accord avec ce coup de gueule !!!!!!!!

    • Le débat sur les dirigeants PCF-LO-LCR ne sont pour les militants révolutionnaires qu’une acceptation tacite de la délégation de pouvoir.La hiérarchisation des organisations ouvrières,copiée sur le modèle bourgeois de la 5ème république,entraîne cette sujètion dommageable pour la prise de pouvoir des masses populaires.Depuis longtemps beaucoup de camarades réflèchissent à l’horizontalité militante et au turn-over des responsables,mais la verticalité hiérarchique résiste vaillamment devant l’inertie des adhérents des partis politiques de gauche et des syndicats.Lorsqu’un adhérent n’est plus d’accord,soit il se met sur la touche,soit il déserte le combat en attendant un évènement qui confirme son désaccord .La règle soi-disant majoritaire tue l’expressivité individuelle et exclue la minorité qui souvent à terme a raison .Ce "confort" démocratique règle ainsi la vie de la délégation de pouvoir appuyé par les médias et les experts de tous ordres .Les élections à répétition renforcent cette délégation de pouvoir à tous les niveaux et le peuple spectateur remplit les urnes de bêtises ou s’abstient massivement .La démocratie populaire est en berne depuis longtemps car confisquée par les élites,y compris de gauche .

      Le débat sur Bellaciao enrichit nos esprits plus qu’une réunion de section où les responsables contrôle l’expression par un vote unanimiste de "fidèlité" aux idées communistes et au respect des personnalités communistes qui acceptent un poste d’élu ou de permanent.MGB,Laguiller,Besancenot et autres porte-paroles de nos idées ne sont que le reflet de notre pratique de délégation de pouvoir imposée par la bourgeoisie .Les structures organisationnelles des partis et syndicas corsèttent l’initiative créative des adhérents et empêchent une remise en cause du système décisionnaire des dirigeants auto-proclamés,renouvellés soit jusqu’à leur démission soit jusqu’à la mort .Nous sommes donc spectateurs de l’histoire des élites qui décident les réformes à la Sarkozie,la fin du mur de berlin à la Gorbatchev,la fin du maoïsme à la Deng-tsiao-ping,la fin du Castrisme à la Raul Castro,l’adhésion à l’Union Européenne à la Giscard,la fin du Bushisme avec Obama,la fin d’Allende par la CIA etc ......Les masses populaires spectateurs subissent ces décisions élitaires au nom de cette fameuse délégation de pouvoir qui nourrit une pléthore de personnalités qui pensent et décident pour nous .Je crois,malgré les progrès de l’éducation,que nous sommes encore des "enfants" en politique et que ce système de délégués va perdurer encore longtemps malgré nos efforts pour l’abattre ou le détruire .

      L’autogestion est une belle idée dont la mise en pratique demande un effort militant de longue haleine et sans pause conjoncturelle.Les interdits de toutes sortes démontrent la faiblesse d’un pouvoir incapable de promouvoir la "prévention" et l’auto-éducation .Le rêve "communiste" ne peut attendre la volonté des élites "délégués" mais se construire par nous-même en faisant fi d’une majorité ou d’une minorité,faux-semblant de la démocratie crié sur toutes les ondes par des journalistes ignares ou complices du système actuel .

      Le Congrès,avec des délégués,doit construire l’horizontalité et donner le pouvoir au peuple en créativité constante.La somme des individualités et des compétences sont la clef d’une réussite sociètale qui en terminera avec le capitalisme sur le plan historique.La socièté humaine a besoin d’un autre avenir que l’argent -roi qui adore la délégation de pouvoir pour perdurer .

      Bernard SARTON,militant PCF d’Aubagne

    • D’aprés l’Huma, il s’est passé quelque chose à Aubagne ces derniers jours, tu pourrais nous tenir informés ?

      CN46400

    • A Aubagne,les réunions se vident car inintéressantes car elles sont quadrillées par les apparatchiks en place .....C’est plus commode que la contestation du système PCF-PS-Verts-Modem....Ils ont peut-être raison de revitaliser les comités anti-libèraux mais avec qui ????????comme j’ai démissionné du comité de section après les municipales pour retrouver ma liberté de penser "individuel" j’écoute les camarades que je rencontre avec leurs doutes et leurs espoirs et je me dis que le Congrès,sauf évènement tragique,sera cadenassé par les sortants avec une dose réformisto-révolutionnaire pour plaire à tout le monde .Patrice Cohen-Seat fait le tour des fédérations pour porter la bonne parole et vendre son livre "réformisto-révolutionnaire .La rupture avec le PS !Nenni..L’alliance de tous les révolutionnaires !Nenni....Les valises de plomb ont beau dos !!!!!!!!!!!!!!!!Mais un miracle est toujours possible grâce à la politique sarkozienne ???????????J’adore nos dirigeants à quelque poste qu’ils se trouvent car peut-être je ferai comme eux au nom du réalisme et du rapport de forces.En me promenant dans les rues d’Aubagne je n’aperçois pas la rancoeur des braves gens et le moral en baisse,cité dans les sondages,n’est qu’une schizophrénie journalistique pour forcer le peuple à se murer dans son habitat solide ou précaire.Mais j’aimerai me tromper à court ou moyen terme comme en 1968 où on s’ennuyait ferme avec le Père De Gaulle.

      Les viticulteurs au bord de la ruine rejoignent une lutte physique contre les instruments de coercition du pouvoir car les mots ne suffisent plus pour se faire entendre par des élites murées dans le château-fort de Neuilly-sur Seine.Les "jacqueries" surgissent d’un peu partout,mais en ordre dispersé et les communistes "bavassent" sur les "valises de plomb" et les comités anti-libèraux à revitaliser ou pas. Vraiment on a le moral dans les chaussettes pour laisser Sarko nous dévaliser pour conforter les coffres-forts des multinationales.

      Mais on a toujours l’espoir car le peuple,paraît-il, a toujours le dernier mot .

      bernard SARTON,section d’Aubagne

    • ""et je me dis que le Congrès,sauf évènement tragique,sera cadenassé par les sortants avec une dose réformisto-révolutionnaire pour plaire à tout le monde ""

      t’en as mis du temps à comprendre qu’on ne change jamais une organisation

      c’est jamais comme cela qu’avancent les choses,c’est bien en recréant .
      je sais c’est un peu facile de citer Lénine et les prophetes marx engels,car eux aussi des conneries et de belles ile en ont faites et dites,mais c’est bien pour sortir de la social démo qu’il fonda le pcus.

      Damien

  • Marie-George Buffet, France-Inter : "le Marxisme, ce n’est pas le projet politique du Parti communiste Français" (audio)

    Voici quelques morceaux choisis de MGB lorsqu’elle répond aux auditeurs de France Inter le 26 Juin 2008

     Que "Moi, je"... ça doit être ça "l’individualisme" (communiste) prôné dans l’article publié dans l’huma parJacques Fath, (responsable des relations internationales du PCF) . "Moi, je"... non mais ! Et les camarades du Parti, c’est de la m... ? Et le peuple français, qui t’élira... peut-être, c’en est aussi ?

     Que "Moi, je" veut "travailler avec les socialistes". J’en ai pleinement envie !, dit-elle. Ca doit être ça "l’expression de l’affectivité" prôné dans le même article de l’huma. L’expression d’une "envie" individuelle. Pas d’arguments à échanger du côté de la RAISON. Exprimer une "envie", cela est censé convaincre ?

     Que "le Marxisme, c’est une philosophie (...) Marx est un philosophe, sur lequel on peut s’appuyer, réfléchir (...) mais ce n’est pas le projet politique du Parti communiste Français (rire)"

    (Hélas, on s’en était aperçu...)

    UN philosophe parmi d’autres, pour le PCF ? Aussi "interessant" que Bernard Henry Levy, par exemple ?

    télécharger le mp3
  • La faiblesse théorique du PCF n’a d’égale que sa faiblesse pratique. Ca, c’est marxiste, ça : la liaison théorie pratique. Etre un révolutionnaire conséquent, c’est facile à dire. Chaque communiste se pense tel, sans être nécessairement conscient qu’il pense par là son rapport à l’Histoire, à l’histoire avec un grand H, celle qui se fait dans le temps et dans l’espace mondial, universel. Lorsque l’URSS existait, les militants français se projetaient encore dans cet universel, encore que...beaucoup s’étaient déjà bien repliés sur une histoire hexagonale. Par exemple, il faut se souvenir de l’irritation sans vraie réflexion de la direction du PCF lorsque les Soviétiques les ont mis en garde contre Mitterrand, semblant lui préférer Giscard. Par exemple, il faut se souvenir de l’isolement piloté par les directions des rares camarades qui préconisaient de ne pas se rallier à la socialdémo en 1981. Dans ma section, j’étais le seul contre une cinquantaine d’unanimes, un des seuls aussi à m’opposer à l’abandon du centralisme démocratique...
    On peut parler d’aise de la lutte "révolutionnaire" et n’en pas comprendre grand chose, ou si peu, dans l’espace d’une génération comme dans le cénacle d’une direction.
    Marx ? Bof, un philosophe. Lénine ? Bof, un praticien. Lénine a décidé seul avec Trotsky de la Révolution d’Octobre, tous le reste du CC était contre, y compris Staline, bien sûr (voir la biographie de Lénine par Jean-Jacques Marie, parue chez Balland). Est-ce que cette audace pratique n’a rien à voir avec l’audace théorique qui lui faisait dire en 1916 :"On ne peut comprendre Marx si on n’a pas lu Hegel, or aucun d’entre nous n’a lu Hegel...". Il était lui en train de le lire. Comme disait Marx aux ouvriers parisiens en 1848 : "l’ignorance n’a jamais servi personne". Savoir être modeste, se mettre à l’étude sérieuse du mouvement ouvrier : quel "révolutionnaire" d’aujourd’hui, en Occident, voudrait s’imposer ces contraintes prosaïques ?Jesse

    • Lénine a décidé seul avec Trotsky de la Révolution d’Octobre, tous le reste du CC était contre, y compris Staline, bien sûr (voir la biographie de Lénine par Jean-Jacques Marie, parue chez Balland).

      J’ai ce livre entre les mains, et je ne lis pas cela.....

      CN46400

    • centralisme démocratique

      Ca veut dire quoi au juste cette expression ? C’est comme le "communisme scientifique", ou la "dictature du prolétariat" ? Des expressions que la classe ouvrière ne comprend pas !

    • J’ai téléphoné au Medef : "communisme scientififique", apparemment il sont contre à cause du mot "communisme", peut-être en changeant ? "Centralisme démocratique", ils sont pas tellement pour à cause du mot "démocratique". Par contre, ils ne veulent pas entendre parler de "dictature du prolétariat". Vous vous rendez compte, m’a dit l’un, gouvernement de la majorité pour la majorité, c’est impossible. Ah si vous saviez comme c’est déjà coton pour une minorité de gouverner de gouverner pour elle-même !....

      CN46400

  • ah, oui ! au fait, si vous manquez d’idées quant à l’ordre de jour de votre prochain congrès PCF, je proposerait d’y inscrire d’urgence "la lutte des classes ", et au cas où l’idée risquait de faire un flop, ou ne ferait pas assez de vagues pour réveiller les camarades assoupis, demandez carrément d’inscrire "la lutte des classes" aux JEUX OLYMPIQUES, comme discipline d’un nouveau genre !!! Entraînez vous, tous ensemble !! UMP contre PCF ! PS contre FO ! Voyons !! la CGT arbitrera. Collèges prolos contre collèges cathos ! LGT contre LPro ! RMIStes contre IFSistes ! Lancez les JEUX IDEOLOGIQUES SANS FIN !!! Allez, soyez sportifs ! En avant, les chevilles ouvrières !
    angela anaconda

    • demandez carrément d’inscrire "la lutte des classes" aux JEUX OLYMPIQUES, comme discipline d’un nouveau genre !!! Entraînez vous, tous ensemble !! UMP contre PCF ! PS contre FO ! Voyons !! la CGT arbitrera. Collèges prolos contre collèges cathos ! LGT contre LPro ! RMIStes contre IFSistes ! Lancez les JEUX IDEOLOGIQUES SANS FIN !!! Allez, soyez sportifs ! En avant, les chevilles ouvrières ! angela anaconda

      Angela, sans rire, dépose un brevet d’urgence, ou mets dans une "enveloppe solo" car ton concept risque bien d’être détourné au profit de jeux vidéos qui iront engraisser ceux qui n’en n’ont pas vraiment besoin.

  • Alors un peu de lecture, CN46400 :

    "Le lendemain matin 18, Novaia Jizn publie une déclaration (de Zinoviev et Kamenev) qui sont opposés à une quelconque action armée, dans un avenir proche, du parti bolchevik, qui d’ailleurs n’en a décidé aucune. Une quelconque manifestation armée est aujourd’hui impensable. Et d’ailleurs "toute une série de camarades-praticiens considèrent que prendre sur eux l’initiative d’un soulèvement armé en ce moment, quelques jours avant le congrés des Soviets, serait une décision inadmissible, fatale pour le prolétariat et la révolution"...Lénine est donc minoritaire. Zinoviev et Kamenev s’oppose désespérément à la prise de pouvoir avant le congrès des Soviets parce qu’ils espèrent obtenir la majorité lors de la réunion de la fraction des délégués bolcheviks contre Lénine et Trotsky. Cet espoir n’a rien d’illusoire. Informé par téléphone, Lénine explose contre "cet acte incroyable de briseurs de grève" et exige l’exclusion des deux hommes... Staline, dans Rabotchi Pout publie une lettre de Zinoviev et une note anonyme dont il reconnaîtra plus tard la paternité, où il critique le "ton tranchant du camarade Lénine"pp209-210
    Et ainsi de suite, bas de page 213, etc.