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Autriche : référendum sur le traité de Lisbonne fort probable.

Publie le samedi 28 juin 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Voici un article très intéressant, daté du vendredi 27 juin 2008. Cet article montre qu’il y aura peut-être un référendum sur le traité de Lisbonne en Autriche. Le chancelier, actuellement au pouvoir, Alfred Gusenbauer ( SPO = Parti Social-Démocrate ) et le président du SPO Werner Faymann sont tous les deux pour le référendum sur le traité de Lisbonne.

Alors que seuls 28 % des Autrichiens ont encore une opinion positive de l’Union Européenne, plus mauvais score parmi les 27 selon le dernier sondage Eurobaromètre, le chancelier Alfred Gusenbauer a souligné que l’Union Européenne devait oeuvrer en faveur d’une Europe " plus sociale " et chercher un dialogue ouvert avec ses populations. " Beaucoup de gens ont l’impression que l’UE ne s’occupe pas de leurs vrais problèmes, mais qu’elle s’occupe surtout d’elle-même ", a constaté le chancelier dans une lettre ouverte à l’éditeur du tabloïd " Kronen Zeitung ". Ce journal mène depuis de longues années une campagne anti-européenne et a ouvertement fait campagne pour un référendum sur le Traité de Lisbonne.

" Nous pensons que les modifications à venir du Traité de Lisbonne, qui touchent les intérêts des Autrichiens, doivent être décidées en Autriche par le biais d’un référendum ", écrivent le chancelier Alfred Gusenbauer et le nouveau président du SPÖ Werner Faymann dans cette missive publiée sur le site internet du Kronen Zeitung. Cet engagement vaut aussi, soulignent les deux dirigeants, pour un Traité de Lisbonne modifié si cela devait être décidé par les 27 après le rejet de la dernière version du texte par les électeurs irlandais. Et les deux hommes se sont également dits prêts à " persuader leurs partenaires (conservateurs ÖVP) de la coalition au pouvoir " de soumettre l’éventuel nouveau texte au verdict des électeurs.

http://oe1.orf.at/inforadio/92686.html?filter=1

Messages

  • D’ici quelques temps, si les autrichiens font ça, ça va être la fuite généralisée.

    • En fait, la bonne formulation est la suivante :

      Si les gens s’obstinent à ne pas reconnaitre qu’ils ont tort de ne pas reconnaitre que le traité est bon pour eux, alors les equipes d’experts Européens seront obligés, à leur regrets, de passer outre leurs opinions, et de continuer à faire preuve de patience et de talent didactique pour montrer que le vote NON était une erreur, et non pas un choix.

      Bref les gens sont priés d’avoir l’extrême obligeance de fermer leurs gueules, et de ne pas trouver que l’actuel projet européen ressemble un peu à une forme de privatisation généralisée, mais dans la bonne humeur et la distinction propre aux classes supérieures.

      Le fait qu’à chaque fois qu’on demande l’avis des gens, c’est NON, n’est visiblement pas un obstacle pour des personnes qui ont un point de vue très tranché sur la capacité des gens à avoir des opinions valables.

      Ils gardent cette certitude, que l’Europe qu’ils imaginent, c’est cette Europe des tours climatisées, hyper-sécurisée, cette Europe très propre sur elle qui vote un texte pour enfermer les clandestins.

      Mais ils sont trop bien habillés, trop polis, trop lisses pour comprendre cette simple assertion vulgaire :

      Allez vous faire foutre.

    • Surtout que pendant qu’ils "font preuve de patience" et de "pédagogie", la machine à écraser tout ce qu’il leur plaira d’appeler "terroriste" = tous les opposants, se prefectionne... Bouygues vient d’acquérir les contrats pour trois nouvelles prisons. Aux USA, il y en a 600, vides, qui attendent... La propagande pour les puces Verichip sous-cutanée est commencée, en subliminal.

      Donc, pendant que les uns "font de la pédagogie", les autres s’activent aussi. A la fin, tout le monde aura "compris".

      Ceux qui sont trop cons pour comprendre les beautés du néo libéralisme, ceux qui n’aimeront pas leur esclavage, seront morts ou en prison, ou entre les deux : torturés et objets "d’expériences" en tous genres.

      C’est donc une course de vitesse. Comme pour un tsunami qui ressemble juste à une grosse vague, sous les palmiers par un beau ciel bleu. Pourquoi s’"en faire, puisque le Gentil Membre ne nous a rien dit ?

      Tu me passes encore un peu d’huile ?

      J’ai dit de l’HUILE ! PAS DE LA VASELINE !

  • ça me parait normal c’est la troisième que des citoyens européens disent non, ça donne des forces aux autres citoyens qui se disent et pourquoi pas nous

    nous devons soutenir les autrichiens comme nous l’avons fait pour les irlandais