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Sarkozy estime que les Irlandais devront revoter sur le traité européen

Publie le mardi 15 juillet 2008 par Open-Publishing
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Sarkozy a bien l’étoffe d’un dictateur, il le prouve encore aujourd’hui

Lors d’une réception à l’Elysée ce jour avec les députés UMP ,le
nouveau fuhrer déclare

"Les Irlandais devront revoter, et je mettrais mon véto à tout
élargissement tant qu’il n’y aura pas de nouvelles institutions "

L’Europe est moribonde, mais Sarkozy s’accroche à son reve de
mégalo, sans doute rêve t il de devenir le président de cette Europe
que les peuples refusent

Soutenons plus que jamais le non Irlandais

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Sarkozy estime que les Irlandais devront revoter sur le traité européen

"Je mettrai le veto à tout élargissement tant qu’il n’y aura pas de nouvelles institutions", a, par ailleurs, déclaré le président en exercice de l’Union européenne lors d’une réception à l’Elysée avec les députés UMP. Le "non" au traité de Lisbonne avait été victorieux en Irlande le 13 juin dernier.

Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’Union européenne, a estimé, mardi 15 juillet à l’Elysée, devant les députés UMP, que "les Irlandais devront revoter" sur le traité européen après la victoire du non au référendum du 13 juin, selon plusieurs participants à la rencontre.

"Les Irlandais devront revoter et je mettrai le veto à tout élargissement (de l’Union européenne) tant qu’il n’y aura pas de nouvelles institutions", a-t-il déclaré lors d’une réception à l’Elysée avec les députés UMP.

Le chef de l’Etat a par ailleurs évoqué une nouvelle fois les chantiers européens qu’il entendait faire avancer à l’automne : pacte européen sur l’immigration - approuvé la semaine dernière par les pays de l’UE - et plafonnement de la TVA sur le pétrole, une idée qui ne fait pas l’unanimité parmi les 27.

Crise constitutionnelle

L’Irlande, seul pays européen a avoir soumis le traité européen à un référendum, a rejeté le texte le 12 juin par plus de 53% des voix, précipitant l’Union européenne dans une crise constitutionnelle.

Le 10 juillet devant le Parlement européen, Nicolas Sarkozy, qui se rendra en Irlande le 21 juillet, avait indiqué qu’il espérait proposer une solution au non irlandais "soit en octobre, soit en décembre".

"Il faut à la fois ne pas bousculer les Irlandais et en même temps savoir dans quelles conditions et avec quel traité nous allons organiser les élections européennes" de juin 2009, avait-il expliqué. "Il reste un peu de temps, mais pas beaucoup de temps".

Le chef de l’Etat avait assuré qu’il ne voulait "laisser personne derrière" et que "l’Europe à plusieurs vitesses ne peut être qu’un dernier recours".

"Aller de l’avant"

De son côté, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a affirmé, mardi à Rome, qu’il ne s’attendait pas que d’autres pays, après l’Irlande, rejettent le traité de Lisbonne.

"J’espère que tous les pays ratifieront le traité puis nous devrons discuter avec nos amis irlandais pour chercher une solution et aller de l’avant", a-t-il dit, cité par l’agence Ansa.

Le président polonais Lech Kaczynski avait assuré lundi que son pays "ne fera pas obstacle", après avoir affirmé en juin qu’il refusait de signer le texte en l’état et qu’il ne le ferait que si l’Irlande l’approuvait dans un nouveau référendum.

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