Accueil > Népal : une `sainte alliance` contre le Peuple

Népal : une `sainte alliance` contre le Peuple

Publie le jeudi 24 juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Plus de trois mois après la tenue de l’élection
historique à l’assemblée constituante qui s’est
soldée, de l’aveu même des médias bourgeois, par
un « balayage maoïste » au Népal, il est désormais
évident que les partis politiques traditionnels
vont tout mettre en œuvre, avec le soutien des
puissances étrangères, pour empêcher la
concrétisation de la victoire remportée par les
forces populaires.

C’est ainsi qu’après des
semaines de tergiversations, une
« Sainte-alliance » formée par le parti du Congrès
(pro-indien), les partis séparatistes de la
région du Teraï et les révisionnistes de l’UML
vient d’imposer l’élection du secrétaire général
du parti du Congrès, Ram Baran Yadav, à la
présidence de la république.

Quelque 308 des 590
membres de l’assemblée constituante qui ont pris
part au scrutin l’ont en effet désigné à ce
titre lundi matin, rejetant le candidat appuyé
par les maoïstes, Ramraja Prasad Singh — un
militant républicain indépendant respecté, connu
pour avoir organisé une série d’attentats à la
bombe contre le Parlement et le palais royal en
1985.

Vendredi dernier, un membre du Madhesi
People’s Rights Forum (une formation séparatiste
liée aux fondamentalistes hindous), Paramananda
Jha, avait déjà été élu à la vice-présidence
contre la candidate du PCN (maoïste), Shanta
Shrestha.

Bien que ces deux fonctions soient considérées
plus honorifiques qu’autre chose (le vrai
pouvoir devant échoir au conseil des ministres),
le coup de force perpétré par les partis
traditionnels (et leurs alliés de circonstance)
vise clairement à empêcher les maoïstes, qui ont
pourtant remporté l’élection du 10 avril !, à
réaliser les transformations sociales en faveur
desquelles le peuple du Népal s’est prononcé.

Réagissant à ce nouveau développement, le comité
central du parti maoïste a donc décidé de ne pas
participer à la formation du nouveau
gouvernement, qui devrait intervenir d’ici peu.
Un membre du secrétariat du parti, Barshaman
Pun, a précisé que les maoïstes resteront dans
l’opposition, ce qui laisse évidemment grandes
ouvertes toutes les questions liées aux
changements prévus, notamment quant à la
formation d’une nouvelle armée nationale qui
inclurait l’Armée populaire de libération, dont
les membres demeurent toujours cantonnés.

Dans le dernier numéro du journal Le Drapeau
rouge, paru début juillet, au Canada, nous avions déjà
évoqué les nombreux défis et les difficultés
auxquelles les révolutionnaires du Népal sont
actuellement confrontés.

Ces questions font
l’objet de débats extrêmement importants et en
même temps très ouverts au sein du PCN
(maoïste), comme en témoignent ces extraits de
deux articles récemment publiés par le magazine
The Red Star : nous souhaitons que leur lecture
incitera les progressistes et les
révolutionnaires du monde entier à se solidariser avec
une révolution vivante, qui n’en mérite pas
moins.

 Le Drapeau rouge-express

L’impasse actuelle et nos tâches


Depuis son initiation, la révolution de
démocratie nouvelle n’a cessé d’atteindre de
nouveaux sommets. Sous la direction de notre
parti, l’héroïque peuple népalais a aboli cette
institution féodale vieille de 240 ans qu’était
la monarchie. La décision prise en ce sens lors
de la première session de l’assemblée
constituante a jeté les bases de la République
fédérale et démocratique du Népal. Personne ne
peut ignorer que ce changement n’a été possible
qu’en raison du leadership dynamique de notre
parti et de son idéologie scientifique — le
marxisme-léninisme-maoïsme et la « voie de
Prachanda ». N’eussent été les 10 années de
guerre populaire qui ont permis de politiser les
masses et de les mobiliser dans la lutte contre
le féodalisme et l’impérialisme à l’échelle de
tout le pays, le soulèvement populaire d’avril
2006 n’aurait pu avoir lieu. De la même manière,
la proclamation de la république se ferait
toujours attendre, à défaut ce soulèvement de
masse. [...]

Le Népal est un pays semi-féodal et
semi-colonial. Le féodalisme et l’impérialisme,
et surtout l’expansionnisme indien, ont toujours
été des barrières à une transformation radicale
des rapports sociaux, économiques et culturels
et à l’affirmation de la souveraineté populaire
et nationale. Avec la proclamation de la
république, l’institution féodale qu’était la
monarchie a été abolie ; sans doute le féodalisme
s’en trouve-il considérablement affaibli sur le
plan politique. Mais la lutte pour s’en
débarrasser est loin d’être terminée. En outre,
la république démocratique demeure liée à
l’ordre mondial impérialiste. Dès lors, la
république bourgeoise ne peut nullement être
considérée comme un régime politique appartenant
en propre aux classes, aux nationalités et aux
régions opprimées du Népal.

Le slogan d’un « nouveau Népal », utilisé de
manière quasi outrancière durant la campagne
électorale, ne peut être réalisé que par le
déracinement du féodalisme et de l’impérialisme.
Seule la dictature conjointe des forces
démocratiques et patriotiques sous la direction
du parti du prolétariat, i.e. la démocratie
nouvelle, peut permettre la transformation du
Népal actuel en un nouveau Népal.

Ce qui a été mis en place à ce jour, c’est une
république fédérale et démocratique. Il s’agit
en quelque sorte d’une démocratie bourgeoise,
dans laquelle le PCN (maoïste) joue un rôle
central. Toutefois, l’avant-garde du prolétariat
népalais n’a pas encore conquis la totalité du
pouvoir d’État. La révolution népalaise n’a pas
encore atteint l’objectif stratégique de la
démocratie nouvelle — savoir la dictature
conjointe des forces anti-féodales et
anti-impérialistes, dirigée par le parti
prolétarien. Il faut voir que la république
fédérale et démocratique est un mot d’ordre
tactique qui doit favoriser l’achèvement de la
démocratie nouvelle, qui comme Mao l’a définie,
correspond elle-même à la première étape de la
révolution prolétarienne. Par conséquent, il ne
saurait être question de considérer ce mot
d’ordre comme une stratégie ou une étape séparée
précédant la démocratie nouvelle.

La révolution népalaise, qui est à l’étape de
l’offensive stratégique, se trouve dans une
phase cruciale. Les forces révolutionnaires
luttent contre les forces
contre-révolutionnaires afin de créer une
situation favorable, dans laquelle elles
pourront conquérir le pouvoir tout entier ; quant
aux forces contre-révolutionnaires, elles font
tout ce qu’elles peuvent pour ne pas perdre le
pouvoir et empêcher les opprimés de le leur
arracher. Un conflit politique intense se
dessine. Notre parti est à l’offensive ;
cependant, il n’a pas encore triomphé.

À un moment où la république fédérale et
démocratique a été proclamée mais où le parti
n’a pas encore réussi à faire un pas tactique
supplémentaire, une certaine confusion règne au
sein du camp de la révolution à l’échelle
nationale et internationale — y compris dans
nos rangs. Il y a toujours eu différentes
tendances au sein du mouvement communiste — de
droite, de centre ou de gauche — si bien qu’une
telle confusion est normale, jusqu’à certain
point.

[...] Tout le monde sait que la deuxième
conférence nationale du parti, tenue en 2001, a
formulé comme tactique politique la mise sur
pied d’une table-ronde et d’un gouvernement
intérimaire, ainsi que l’élection de l’assemblée
constituante. En août 2004, le comité central a
concrétisé cette orientation avec le mot d’ordre
de république démocratique. Maintenant que
l’élection de l’assemblée constituante a eu lieu
et que la République fédérale et démocratique du
Népal a été proclamée, cette tactique a fait son
temps. Toutefois, le parti n’a pas encore
élaboré une tactique nouvelle et appropriée à
l’organisation de l’offensive finale vers la
conquête du pouvoir. Naturellement, cette
situation a mené à une certaine confusion.
Celle-ci ne doit pas durer. Si cette situation
perdure, cela pourrait mener, consciemment ou
pas, à ce que l’actuelle république démocratique
soit vue comme une étape stratégique précédant
la révolution de démocratie nouvelle.

Avec l’élection de l’assemblée constituante et
la proclamation de la république, les rapports
sociaux et les rapports de classe ont changé,
même si la vieille structure socio-économique
semi-féodale et semi-coloniale demeure. La
monarchie, qui était l’institution numéro un du
féodalisme, a cessé d’exister. Même si le
féodalisme continue à exister en termes
économiques et culturels, la bourgeoisie
compradore, qui sert surtout les intérêts de
l’expansionnisme indien, est désormais au-devant
de la scène. En ce sens, on peut dire que
l’aspect national de la révolution de démocratie
nouvelle prend le dessus sur l’aspect
démocratique.

Le conflit politique qui s’aiguise entre les
partis politiques reflète essentiellement la
lutte quant à savoir quelle classe — la
bourgeoisie compradore ou les forces
démocratiques et patriotiques sous la direction
du prolétariat — devrait diriger le Népal.
L’expansionnisme indien maintient sa poigne sur
le parti de la bourgeoisie compradore, afin de
maintenir le pays dans son giron. La récente
alliance entre le parti du Congrès et les partis
madhesh est venue briser l’entente précédemment
conclue entre notre parti et les sept partis
parlementaires. Une nouvelle polarisation
réactionnaire se dessine. [...] La souveraineté
et l’intégrité nationales sont en danger.

[...] Le moment est venu d’appeler les forces
démocratiques et patriotiques à lutter contre la
capitulation nationale, et à bâtir un puissant
front uni pour la conquête du pouvoir. [...]

Basanta [Article paru dans le magazine The Red
Star (vol.1, n° 11, 4-15 juillet 2008). L’auteur
est membre du comité central du PCN (maoïste).]

Révolution et compromis


Notre révolution est à l’étape de la
négociation ; notre parti considère le compromis
comme un aspect parmi d’autres de la lutte de
classe. La question n’est pas encore déterminée
quant à savoir si le compromis actuel mènera à
la révolution ou à la contre-révolution. Une
lutte incessante et féroce se déroule entre deux
conceptions du monde, qui attire l’attention à
l’échelle nationale et internationale.

Le marxisme admet la possibilité des compromis ;
cependant, il considère impossible d’accomplir
une révolution par une succession de compromis.
Le compromis peut être utile à un moment donné
pour obtenir le pouvoir d’État, mais il est
impossible d’établir le pouvoir prolétarien en
se fondant uniquement sur les compromis. Les
courants opportunistes et réformistes, quant à
eux, considèrent le compromis non seulement
comme une nécessité dans une situation donnée,
mais comme un objectif en soi. Ils croient qu’on
peut changer la société et transformer le
pouvoir d’État par le compromis et la
négociation, plutôt que par la révolution. Ces
deux conceptions, opposées, sont en voie de
s’entrechoquer au Népal.

Notre parti, le PCN (maoïste), et le parti du
Congrès sont aux prises sur la question de la
négociation. Au départ, le parti du Congrès ne
voit pas ou ne croit pas à la nécessité de la
révolution au Népal. Tout ce qu’il souhaite,
c’est de négocier le partage des différents
ministères avec les maoïstes, l’UML et d’autres
partis. Selon lui, le développement économique
est suffisant, en soi, et la révolution
politique n’est pas nécessaire.

[...] Le communisme est l’objectif ultime du PCN
(maoïste), précédé par la république populaire
et l’étape du socialisme. Pour y arriver, il
faut que l’État soit dirigé par un parti
communiste. Même si nous ne sommes pas, en soi,
contre le fait de faire des compromis, nous,
maoïstes, devons nous opposer au
« négociationnisme ».

De par l’impact de la lutte de classe, des
conceptions différentes à propos du compromis et
de la négociation sont apparues au sein du
parti ; cela n’a rien de surprenant. Pour parler
franchement, la tendance « négociationniste » se
répand tel un virus dans notre parti. Parce
qu’elle se développe dans nos propres rangs,
cette tendance est cent fois plus dangereuse que
celle représentée par le parti du Congrès. Cette
tendance voudrait mettre fin à la révolution
politique et se limiter à la soi-disant
« révolution économique » et au partage du
pouvoir. En dernière analyse, le
« négociationnisme » fait dépendre la révolution
des facteurs et éléments hostiles et néglige de
construire les bases au pouvoir d’État
prolétarien.

Le parti du Congrès pousse dans le sens de la
contre-révolution. Il ne souhaite rien d’autre
que de voir le parti révolutionnaire prolétarien
favoriser le statu quo et plonger dans les eaux
stagnantes du vieil État. C’est pourquoi il a
proposé une série de sept exigences incluant la
dissolution de la Ligue des jeunes communistes,
celle de l’Armée populaire de libération, et la
remise en question de tous les gains réalisés
durant la guerre populaire. [...]

Nous, maoïstes, souhaitons transformer le
compromis actuel en révolution, ce qui implique
d’écarter la contre-révolution. Pour ce faire,
nous devons élargir les moyens et les bases de
la révolution. Il faut consolider le parti,
l’APL et le front uni et les porter à un niveau
supérieur. Il faut proposer des perspectives
politiques et économiques claires et conquérir
le pouvoir d’État.

Nous avons déjà accepté de dissoudre les organes
locaux du pouvoir populaire. Nous avons dissous
les tribunaux et les milices populaires. Les
coopératives, communes, dispensaires et écoles
qui ont été établis durant la guerre sont
maintenant affaiblis. Dans ce contexte, s’il
fallait que nous acceptions les exigences du
parti du Congrès (directement ou indirectement),
cela équivaudrait à une déclaration à l’effet
que la révolution est terminée. Il n’y a pas eu
de grande discussion à ce sujet, mais une
tendance considère que cela ne ferait aucune
différence si nous acceptions les sept
revendications du parti du Congrès. Cette
tendance au libéralisme par rapport à ces
exigences n’a rien de révolutionnaire et elle
sert les intérêts du parti du Congrès.

Le compromis est une situation inhabituelle pour
la révolution. Lorsqu’il y a un accord et que
s’ouvre une période de négociation, on a
l’impression que tout est paisible, mais ce
n’est là qu’une illusion. Derrière le mince
rideau des négociations, les points de vue,
tendances et forces rivales s’opposent de
manière acharnée. Les deux camps essaient de
l’emporter. [...] Celui qui se trouve en
mauvaise posture aura tendance à briser les
termes de l’entente et à se battre pour sa
survie. Rendu à un certain point, c’en sera fait
du compromis : l’équilibre entre les deux forces
sera rompu et la confrontation entre révolution
et contre-révolution prendra le dessus.
Historiquement, cela s’est déjà produit au
Népal. Jusqu’ici, le parti du Congrès et les
impérialistes ont cru qu’ils seraient capables
détruire le PCN (maoïste) avant l’élection. Des
partis et organisations fraternels à l’étranger
ont aussi pensé qu’en quelque part, notre parti
se ferait bouffer tout rond ! Mais durant la
campagne électorale, les masses populaires ont
protégé le PCN (maoïste) comme leurs propres
enfants, et le parti du Congrès et les
impérialistes ont échoué dans leur mission.
[...] Là, nous devons porter notre attention
vers la défense de la révolution, ce qui
implique qu’on en finisse avec le compromis.

Si nous acceptons l’idée que la révolution
népalaise est partie prenante de la révolution
mondiale et qu’il faut tirer les leçons des
révolutions du passé, il appartient aux
révolutionnaires du monde entier de discuter et
clarifier la notion de compromis. Cela signifie
que nous devons nous creuser les méninges, afin
de développer une nouvelle idéologie et une
nouvelle conception susceptibles de résoudre les
problèmes auxquels nous faisons face et protéger
la révolution népalaise. Bien qu’il se soit
avéré difficile jusqu’à maintenant d’aborder ces
questions, nous pouvons nous appuyer sur les
suggestions qui nous ont été faites par le
Comité du MRI, le RCP,USA et le Parti communiste
de l’Inde (maoïste).

Bref, si le compromis est possible dans une
révolution, la révolution est impossible par le
seul compromis. Les impérialistes et les
réactionnaires veulent faire basculer la
révolution vers la contre- révolution, tandis
que les communistes révolutionnaires souhaitent
transformer le compromis en révolution. La
conspiration qui vise à utiliser le compromis
pour favoriser la contre-révolution se développe
avec vigueur actuellement. Nous devons la faire
échouer en unissant les forces révolutionnaires
mondiales. Si nous luttons contre les forces
réactionnaires, nous devrions être en mesure de
les défaire. La révolution qui se déroule dans
quelque coin du monde que ce soit est partie
prenante de la révolution mondiale. De même, les
compromis en font partie eux aussi. Par
conséquent, il appartient aux révolutionnaires
du monde entier de lutter conjointement pour
transformer le compromis actuel en révolution.
[...]

Netrabikram Chand (« Biplab ») [Article paru dans
le magazine The Red Star (vol. 1, n° 10, 19-30
juin 2008). L’auteur est membre du secrétariat
du comité central du PCN (maoïste).]

Messages

  • Precision :

    Je nai pas ecrit larticle ci-dessus ; il a ete ecrit par les membres du Parti communiste maoiste nepalais, qui possede, aujourdhui, un forum en langue francaise dont je donne immediatement le lien: http://nouveaunepal.over-blog.com/categorie-10267025.html Les informations contenues, dans cet article, et ceux repris par le forumNouveau Nepaleclairent la situation politique au Nepal. Le pays gurkha est entrain de vivreune nouvelle mue. Apres setre debarasse de la monarchie et de sa peau de tigre religieuse, le peuple nepalais, mine de rien, se debarasse de la classe politicienne, de gauche comme de droite, qui hante les corridors du pouvoir, dont le seul propos est de se partager les portefeuilles ministeriels.

    En les laissant seuls au pouvoir et dans les anciens palaces de la monarchie, le parti communiste maoiste, qui represente electoralement la majorite, creuse un peu plus le fosse entre la bourgeoisie, liee a l`imperialisme, et le peuple du Nepal.

    Ainsi, nos bolchevik preparent avec les masses leur seconde revolution...

    Nepal kantri jindabaad !

    H I M A L O V E

  • En periode revolutionnaire, selon Saint-Just, le peuple na quun ennemi: son gouvernement.

    Cest dans cet esprit republicain et revolutionnaire quil faut entendre le refus des deputes maoistes majoritaires de participer au gouvernement.

    A ce stade de leur revolution, il ne sagit pas pour les nouveaux deputes, elus par le peuple, le 10 avril 2008, a lassemblee constituante, de renforcer un appareil dEtat corrompu et de participer au systeme des prebendes, en vigueur, mais de le detruire. Lex-Royal Nepal Army, forte de 90 000 hommes, qui constitue le coeur pourri de lEnnemi, est toujours la, presente avec leurs officiers generaux, qui ont tant assassine, emprisonne et les armees britanniques qui continuent a recruter des gurkhas pour lIrak et lAfghanistan. Lambition politique des maobaadis est de reduire les effectifs de cette machine a tuer a 20 000 hommes et dy adjoindre une moitie de combattants de larmee de liberation nationale, dans le cadre dun programme damnestie et de restauration nationales.

    Or, les partis politiques, qui ont profite de la force du mouvement revolutionnaire, pour renaitre de leurs cendres*, sopposent au processus. Les ingrats! Ils sont manoeuvres, en sous main, par les gouvernements indiens, americains et autres. La tactique des maobaadis en abandonnant les partis allies, seuls, sous les lambris des anciens palaces, appartenant au dernier maharadja, est declairer, dun jour peu flatteur, ces potiches a la solde de letranger...

    HIMALOVE

    * Noublions pas les chambres parlementaires haute et basse de lex-monarchie constitutionnelle a Katmandou avait ete fermes par le roi Gyanendra, en 2002 et 2003, avec laval de lONU, lInde, les Etats-Unis et lAngleterre dont la famille royale est tres liee aux radjas nepalais.
    Le Jana Andolan davril 2006 a permis de constater que letat-major nepalais, au moment de verite, ne prenait pas leurs ordres du roi mais du gouvernement indien...
    Dapres le general a la retraite Ashok K. METHA, conseiller a la Defense de lUnion indienne, larmee nepalaise est un clone de larmee indienne.