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Adieu, veau, vache, cochon...

Publie le vendredi 25 juillet 2008 par Open-Publishing
16 commentaires

de Fabien Gruhier

A Nouzilly (Indre-et-Loire), ovins et bovins seront sacrifiés pour sélectionner le cheptel résistant aux infections comme la maladie de la vache folle

Quel culot ! Alors que, le 9 juin, des « défenseurs de la cause animale » saccageaient, près de Carcassonne, un vulgaire abattoir à poulets. Alors que, le 30 juin, à Saint-Germain-sur-l’Arbresle (Rhône), un incendie criminel ravageait un banal élevage d’animaux de laboratoires. Alors que, partout, un Front de Libération des Animaux (en anglais : ALF) fait peser sa menace sur la recherche scientifique... Bref, alors que l’obscurantisme gagne du terrain - au point que la Gendarmerie nationale a dû mettre sur pied une cellule -, l’Inra vient, ce 8 juillet à Nouzilly (Indre-et-Loire), d’inaugurer en grande pompe, avec deux ministres en exercice, une gigantesque « animalerie sécurisée ». On y sacrifiera - pour la mise au point de vaccins - de grands animaux de ferme, comme les vaches et les moutons, auxquels on aura délibérément inoculé les pires agents pathogènes, dont le prion de la vache folle. « Jamais aucun ne sortira vivant, afin de rendre impossible toute propagation des germes », précise-t-on au centre Inra de Tours. Où l’on fait visiter de spectaculaires salles de chirurgie et d’autopsie ultramodernes, conçues à la dimension des bovins. Sachant qu’il est devenu presque inconvenant de disséquer le moindre hamster, c’est de la provoc ou quoi ?

Unique en France - aussi bien par sa taille (4 120 m2) , celle de ses pensionnaires condamnés à mort et ses objectifs de recherche vétérinaire -, cette animalerie représente un investissement de 12 millions d’euros. A peine achevée et flambant neuve, elle a été inaugurée un peu prématurément - sans doute pour des raisons liées à la présidence française de l’Union européenne : les premiers animaux cobayes n’y pénétreront que début 2009. Mais alors il sera très difficile de la visiter, tant les mesures de confinement - de « niveau 3 » - seront sévères : « Dans ce laboratoire, nous allons inoculer de redoutables agents pathogènes, et absolument rien d’infectieux ne doit pouvoir s’échapper », dit Pierre Le Neindre, président de ce centre expérimental. Pour cette raison, tous les accès au bâtiment se font par des sas et l’atmosphère des salles est maintenue en dépression, afin que nulle bouffée d’air ne puisse s’évacuer autrement qu’à travers des filtres stérilisants. De même, avant tout rejet vers l’extérieur, tout ce qui proviendra des animaux sera neutralisé ou incinéré - ainsi d’ailleurs que les carcasses, après analyses, dissection et autopsie. « Nous allons produire du lisier hyperpropre qui nous aura coûté très cher », résume un chercheur. Pars exemple, toutes les déjections subiront,^ en autoclave sous pression de 3 bars et température de 136 °C, une « digestion alcaline » à la soude caustique. En conséquence, la nouvelle animalerie géante de Nouzilly est une sorte d’« usine à gaz » très complexe, avec tous ses circuits pressurisés, auscultés, vérifiés, sous contrôle électronique permanent. La seule équipe de maintenance se composera de neuf techniciens. Quant aux salles de stabulation, toutes de métal nickelé, dépourvues du moindre brin de paille, exemptes de tout recoin poussiéreux, elles évoquent bien plus l’univers d’un CHU que celui d’une ferme.

Le programme de recherche va s’articuler selon trois axes : 1) Caractérisation moléculaire des agents pathogènes ; 2) Analyse de leurs mécanismes d’action ; 3) Modulation du système immunitaire des animaux, afin de les rendre résistants à différentes maladies - par exemple avec des vaccins, mais aussi en imaginant des mécanismes de sélection pour éliminer les gènes sensibles. Ainsi, on a déjà créé des lignées de moutons devenus résistants à la tremblante (l’équivalent ovin de la maladie de la vache folle, ou ESB). Il n’y a aucune raison de penser qu’on ne pourra pas avoir le même résultat avec les bovins, en obtenant des vaches résistantes au prion, comme le sont, pour des raisons inconnues, le chien ou le lapin, mais pas les humains, hélas ! Or, plutôt que de manipuler génétiquement les humains pour les en protéger, il semble en effet plus raisonnable de sélectionner les vaches. Via la technique du clonage, « de tels bovins, rendus inaccessibles à l’ESB par neutralisation d’un gène dit PrP, ont été obtenus », observe le professeur Louis-Marie Houdebine, de l’Inra. Par des croisements classiques, on devrait pouvoir « répandre ce génotype dans les élevages, afin de créer un cheptel durablement indemne de la maladie de la vache folle ». Mais pour en être sûr, il faudra procéder à de nombreuses expériences d’« infectiologie expérimentale ». C’est-à-dire injecter, directement dans le cerveau d’animaux présumés résistants, des prions récupérés sur des animaux malades. Tel est l’un des objectifs de la nouvelle animalerie tourangelle.

Mais il n’y a pas que l’ESB, et les pensionnaires à quatre pattes de Nouzilly se verront inoculer bien d’autres germes, correspondant à des affections de plus en plus variées et nombreuses. C’est que, « avec la mondialisation des échanges et le réchauffement climatique, d’innombrables maladies surgissent ou ressurgissent », constate le professeur Frédéric Lantier, coordinateur du projet européen Nadir (Network for Animal Diseases Infectiology Research). Et de citer en vrac la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale, la grippe aviaire, le virus West Nile ou autres brucelloses, salmonelloses, chlamydioses. Sans compter une toute nouvelle « gastroentérite transmissible du porc » et toutes sortes d’autres bactéries ou virus encore insoupçonnés qui guettent nos troupeaux. Les chercheurs ont donc de quoi s’occuper. Reste à savoir si les mouvements antispécistes et antivivisectionnistes, aux méthodes de contestation violentes, vont les laisser travailler. « C’est un risque dont nous sommes conscients, admet Dominique Mitteault, l’un des concepteurs du nouveau laboratoire. Mais nous ne sommes pas trop inquiets. » En effet, le bien-être animal a été pris en compte, conformément aux normes européennes les plus exigeantes - avec, par exemple, des fenêtres qui dispensent la lumière du jour dans les salles. Et aussi, dit Dominique Mitteault, parce que « ces amis des bêtes s’intéressent surtout aux chiens, aux chats, aux singes, aux souris blanches ». Le sort des vaches, moutons, cochons semble les émouvoir beaucoup moins...

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/pa...

Messages

  • les enfants ,les vieux ,les animaux ont du soucis a se faire ,n’ont pas de

    belles années devant eux

    • Voila un remake de soleil vert !
      Ce projet est épouvatable et dans la droite ligne des affameurs, semenciers et autres mortifères ;
      plutôt que de poser le problème autrement notamment sur quel type d’agriculture et d’alimentation nous voulons, voila-t-il pas que les Folamour devisent sur les résistances tout en bien sûr continuant à nourrir les animaux avec de la saloperie.
      Que faire ?
      Pourquoi ne pas écrire aux chambres d’agriculture, recenser tous les éleveurs ovins bovins et leur signaler que nous, consommateurs, nous ne voulons pas de cette cochonnerie. Qu’au contraire nous militons pour une agriculture raisonnée et raisonnable respectueuse de la santé humaine, animale, environnementale et au juste prix rémunérateurs pour les travailleurs de la terre. Tout ça couplé avec un appel au boycott des viandes non traçées et non labelliseés.
      Consommateurs c’est nous qui avons le pouvoir, il faut simplement s’en saisir et je trouve que nous sommes bien mollassons...
      Si vous pensez qu’il n’y a rien à faire eh bien continuer à bouffer de la viande contaminée, des poulets ricains passés à la javel, de l’huile tournesol à l’huile de moteur et vous seres les plus heureux dans ce monde !
      ça fait longtemps que je m’épuise à organiser ou du moins à inviter à réfléchir sur ce pouvoir que l’on a et dont on ne se sert part : appeler à une grève de la consommation consciente et politique. Mais bof je crois qu’on me prend pour ET. En tous cas à mon niveau j’essaye de m’organiser : plus de la voix de som maître, ça ne manque pas (TV) plus d’achat dans les gde surface, élimination de tous les produits d’entretien superflus, aucun plat préparé, etcjoelledagen

    • Entièrement d’accord avec les personnes qui sont révoltées par les souffrances des animaux, quelles que soient les justifications des scientifiques. D’accord entièrement avec le commentaire de Joëlle Dagen. Il y a d’autres manières plus logiques et moins morbides de garder les animaux (dont nous sommes) sains. Par exemple leur donner un milieu de vie sain, une nourriture saine, des activités saines. Mais la sanité, l’homme du XXIème siècle a prouvé qu’il en était incapable ! Il suffit de relire ce texte pour distinguer clairement la folie qui en émane... A-t-on vraiment besoin de consacrer un lieu à des agens pathogènes extrêmes et d’y sacrifier les animaux sous prétexte de les soigner ? En ayant la prétention en plus qu’il n’y aura pas de "fuite"... Attachons-nous à rendre notre environnement plus vivable, plus sain au lieu de créer encore des foyers de risque qui seront à un moment ou à un autre maîtrisés médiocrement car l’homme se complait dans la médiocrité, la preuve ses manipulations honteuses sur sa propre espèce au fil de l’Histoire et sur les autres espèces !
      "...La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci:les animaux.Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent...."
      Kundera
      « Tout ce que les nazis ont fait aux Juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : « où étiez-vous pendant cet holocauste-là ? Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? » Nous ne pourrons plus alors donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas. »
      Helmut F. Kaplan

    • La rage, seulement la rage. Pas celle qu’on inoccule, celle qui vous vient du dedans, celle qui vous ronge et qu’on a envie de communiquer aux assassins des bêtes

      Jean-Pierre Andrevon
      auteur-compositeur interprète

      FRÈRES ANIMAUX

      Ici les veaux en batteries
      qui n’ont jamais connu leur mère
      les oies gavées pour la vie chère
      les poules œuf au cul jour et nuit
      les faisans d’élevage lâchés
      à l’aube sous le nez des tueurs
      les renards dont on a tant peur
      et tous ces blaireaux enfumés

      Au secours !
      nos frères animaux sont en péril
      au secours !
      on en tue des cents et des mille
      et leurs assassins courent la ville

      Armés comme des cuirassés
      Les baleiniers hantent les mers
      traquant rorquals et mégaptères
      qui feront des mets appréciés
      mais on bouffe bien de la tortue
      de l’autruche et du kangourou
      de l’ours du cerf n’en jetez plus
      au restau juste en bas d’chez vous

      REFRAIN

      Dans ce beau pays qu’est la Chine
      chiens et chats y laissent leur peau
      qui deviennent dans quelque officine
      de la fourrure pour vieilles bimbos
      dites-moi combien reste-t-il
      de gorilles de tigres de rhinos
      de pandas et de bonobos
      dites combien en reste-t-il

      REFRAIN

      Quand je pense à ces faux Romains
      que les corridas font bander
      quand le taureau pisse son raisin
      sous les anda ! sous les olé !
      quand je pense à tous ces vrais connards
      qui pantalonnent en chasse à courre poursuivant un pauvre cornard
      jusqu’à l’arrière fond d’une basse-cour

      REFRAIN

      Tachan l’a chanté avant moi
      mais j’ le redis je le rabâche
      les chasseurs qui s’ prennent pour des rois
      sont les rois des cons et des lâches
      même les gentils bergers d’ chez nous
      si pittoresques chez Giono
      ne rêvent qu’à massacrer trois loups
      pour sauver dix millions d’agneaux

      REFRAIN

      Au nom de l’ours brisant ses os
      pour pouvoir s’échapper du piège
      des oiseaux dont la vie s’abrège
      à fond de soutes des cargos
      au nom de toutes ces morts sans gloire
      de toutes ces bêtes pas-de-chance
      que des Jean Richard de Provence
      entassent dans des zoos mouroirs

      Je crie

      Au secours !
      nos frères animaux sont en péril
      au secours !
      on en tue des cents et des mille
      et leurs assassins courent la ville.

    • De belles paroles et surtout véridiques mais que faire contre un monde cruel qui ne respecte pas la vie

  • Super ... déjà que ce sont les élevages concentrationnaire qui sont à l’origine du prion, pour produire une viande dont l’humain n’a pas besoin .... maintenant pour perpétuer cette tradition de souffrance" et de mort on a créé un "super labo" pour torturer en nombre des grands mammifères ..... c’est merveilleux tout ça.

    Pour la gouverne de notre courageux auteur qui prends le parti des lobbies agroalimentaires, l’ALF et les différents mouvement anti spécistes ne font pas de différences notoire entre les animaux (humains ou pas) et sincèrement je ne verserai pas une larme si ils crament votre super labo nazifiant.

    Le directeur de labo minimise volontairement la menace et essayant même de balancer une petite pique, mais soit il est complètement con soit il désinforme consciemment. http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/GOUVERNEUR/11463

    N’oubliez jamais que ce sont des philosophes et des universitaires les plus avant guardistes qui sont à l’origine de ces mouvements, comme le furent les premiers antiesclavagistes, et que jamais l’ALF ne s’autorise la violence contre des êtres vivants, seuls les objets sont visés.

  • C’est horrible, abject. Il y a dans ce bas-monde des individus sans aucune sensibilité. Les tenants de l’agro-business et des industries pharmaceutique n’ont aucun coeur : il faut écraser la gueule des autres, y compris celle des animaux. Ce seraient donc les vaches, les moutons, les poules qui devraient payer pour les horreurs commises par ces individus sans scrupules ? Et ce au moment où l’on assiste à une extinction de masse ? Quelle honte !

    N’y aurait-il pas la possibilité de juger ces sadiques pour mauvais traitements infligés à des animaux ?

  • Ce cher M.Mitteault excelle dans l’ignorance de la compassion.

    Il existe des méthodes alternatives aux test sur les animaux, pourquoi ne pas les utiliser ?
    Les associations de protection animale ont longtemps milité pacifiquement afin de faire entendre aux labo la nécessité de stopper les tests sur les animaux et de diriger leurs recherches de façon plus humaine. Elles n’ont pas été entendu. Et on s’étonne maintenant que des jeunes militants soient plus actifs ?

  • L’humanité ne cesse de progresser dans la barbarie et dans la faillite d’elle même .

    Je vous conseille de lire ce dossier de l’INRA.

    • le plus alarmant est le but de la creation d’un tel labo

      en effet les vaches on la maladie de la vache folle lorsque on leur donne a manger de dechets de viande...(on le savait dailleurs depuis le 17eme siecle..)

      mais grace a ce super labo on va pouvoir continuer a les nourrir de farines animales pourries sans quelles attrapent la maladie lol

      et ainsi gagner beaucoup d’argent en nourrissant les animaux d’elevage avec de la merde...

      vive le capitalisme

    • Il n’y a plus assez de céréales pour les nourrir, étant donné que les élevages sont en dramatique expansion (pour les animaux.. ) Alors vive les farines animales qui permettront aux filières de la viande de tous les pays de s’en mettre plein les poches, et aux humains d’en subir les conséquences.. Je vous informe tout de même à vous qui condamnez à juste titre le capitalisme qui affame une partie de la planète, qu’avec ces milliards de tonnes de céréales, il y aurait de quoi nourrir plus de la moitié de la planète ! Alors ayez un geste citoyen à défaut d’empathie pour les animaux qui ne sont pas sur cette terre pour être massacrés, devenez végétarien ...

    • Que dire, à part l’horreur que ces tortionnaires en blouse blanche nous inspire ? En prétextant aider le genre humain par des médicaments qui pour la plupart ne servent à rien sinon à enrichir les grands groupes pharmaceutiques, les "scientifiques" (peut-on parler de science avec de telles manières moyenâgeuses ?) n’hésitent pas à traiter les animaux comme un matériel de laboratoire vivant. Les nazis menaient aussi ce genre d’expériences... Nos tortionnaires ont en commun avec eux le mépris de leur victime. "Comment pouvez-vous comparer les humains et les animaux ?" crie-t-on déjà. Parce que la souffrance, et la volonté de fuir cet endroit abominable, sont les mêmes. Que ceux qui soutiennent ces pratiques se demandent : est-ce que j’aimerais qu’on me fasse subir ça ? Est-ce que j’aimerais être à la place des animaux dans les labos ?

  • L’auteur du billet semble ironiser. Il met des guillemets à"amis des animaux" , prétend que les "amis des animaux" ne défendent pas les animaux de boucherie...Pur délire.
    Imaginez 1 milliard et demi d’animaux torturés chaque année en France. c’est énorme : plus que la population de la chine.
    Tout cela pourquoi ? Pour :
    1,) nourrir des gens qui en sont, ensuite, malades, et finissent par ruiner la Sécu.
    Car si vous êtes malades, c’est en grande partie parce que vous ne mangez pas de légumes, mais de la chair.
    2,) la poubelle car le 1/4 au moins est jeté ce qui fait près de 400,000,000 d’animaux massacrés pour rien.
    Hallucinant, non ?
    La souffrance dans les élevages est intense, les petits, car ce sont des bébés, sont privés de l’essentiel, les parents aussi souffrant. décrire cela serait trop dur...mais vous pouvez vous informer.
    MAis sachez que vous mangez de la souffrance, donc des toxines et que ce malheur, vous en pâtissez aussi, car on s’identifie à c e qu’on ingère. et vous savez être coupable, inconsciemment au moins, et cette dette cresée ainsi n’est pas sans avoir des effets desastreux sur votre psychisme.
    L’INRA est un centre d’essai absolument comparable aux labo nazis de recherches de Mengele.
    C’est atroce . J’ai vu un film documentaire là dessus au sujet de petits cochons martyrisés sans aucun intérêt scientifique de surcroit ce qui ne serait pas une excuse mais au moins une explication. : insoutenable. Presque pire que les corridas.
    Rire de cela, c’est avoir une attitude fasciste. En profiter aussi. une seule solution : proclamer haut et fort que la barbarie, ça suffit. Devenez végétalien, ne soyez plus complice de ces horreurs.
    L’INRA est la source de tous ce qui peut être fait de plus déshonorant pour notre espèce.

    • Ce n’est pas que le sort des veaux vaches, cochons émeux bcp moins, c’est qu’il n’y a pas la même législation pour ces animaux parcequ’habituellement on ne faisait pas d’expérience sur eux. Des lois ce sont mis en place pour les souris parceque ce sont elles qui étaients les plus touchées par l’expérimentation scientifique.

  • Le plus terrible, c’est qu’ils sont tellement sûrs d’avoir raison, d’être dans le vrai, le moderne, le futurisme...contre les "obscurantistes"...Ils ne se rendent même pas compte de la folie de ce projet...Inoculer à des bovins le prion de la vache folle, maladie de toute pièce créée par la folie des hommes...
    Errare humanum est...sed perseverare diabolicum...
    Certains humains, ceux qui ont le pouvoir malheureusement, sont véritablement diaboliques et ils ne le savent pas (?).
    Cette usine à torturer des animaux pour le bien futur des hommes, c’est de la bombe...à retardement. Pire qu’une centrale nucléaire.
    L’homme vit comme s’il était éternel...il ne sait pas encore que vivre c’est mourir. C’est pourtant la seule chose dont on soit complètement sûr...