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"Le Monde" prépare le terrain pour le coup d’état

Publie le dimanche 10 août 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

Le jour du référendum révocatoire qui devrait confirmer la popularité du président Morales mais qui pourrait aussi faire l’objet d’un coup d’état civil ou militaire ou d’incidents graves suite d’une déstabilisation orchestrée depuis des mois par la droite bolivienne appuyée lourdement par les us.

Ce jour, le quotidien le monde prépare le terrain et justifie par avance tout ce qui pourrait arriver en souhaitant presque ouvertement que cela arrive (que Morales et son gvt tombent, renversés par des évènement...) en nous expliquant pourquoi cela va arriver.

A tous les coups l’on gagne, si cela arrive, on vous a dit pourquoi, si cela n’arrive pas -cette fois- on aura contribuer à dénigrer un président dont le tort principal est d’être pauvre, indien, et de vouloir un peu plus de justice sociale pour son peuple.

Tous les poncifes du vocabulaire us contre Morales y passent mais appliqués en pommade.

On ne peut pas s’afficher ouvertement contre le premier paysan indigène élu président d’un pays après 5 siècles de soumission, d’exploitation coloniale et de génocide. Alors on lui crée des liens narco en parlant à tort et à travers de coca, en citant abondamment le nom d’un dirigeant du MAS, sénateur qui évoque le nom d’un fameux gangster, on évoque la mauvaise gestion, les erreurs de Morales et de son gvt, a tous les niveaux, on lui avait reproché à l’époque son pull qui avait fait le tour du monde, on lui reproche aujourd’hui son costume présidentiel qu’il a bien fini par porter tout en lui donnant une touche particulière raillée par le "journaliste" du monde condescendant.

En vérité, si l’être humain MORALES, ne réussi pas toujours au mieux dans ses fonctions, c’est sa présence qui dérange, son existence même qui est intolérable aux puissants, aux friqués de son pays et du monde entier dont le racisme s’étale au grand jour de Cochabamba à Sucre en passant par La Paz.

Messages

  • dont le racisme s’étale au grand jour de Cochabamba à Sucre en passant par La Paz

    et, bien sûr, l’avenue des italiens à Paris !

  • en survolant tout ça ,je pense a la vielle chamane indienne No-Eyes

    "quand les indiens relèveront la tête " a la fin des temps ,ce qui n’est

    pas du tout la "fin du monde " comme on voudrait nous le faire accroire .

    LA TERRE A DES CYCLES ,tout comme au temps des dinausores , ,des experts en tout genre se penchent sur des os et nous disent se qu’ils croient être la vérité disent se qu’il faut

    dire au bon peuple . CE QUE L’ON SAIT RESSENBLE A UNE CROTTE DE

    MOUCHES A COTÉ DE CE QUI EST ,QUI ÉTAIT , ET QUI SERA

    µµµµµµµµµ

    NO- EYES : au Editions :LE HAMEAU -SUM 5rue Jules Ferry 54000 NANCY

    LE CHANT DE L’ESPRIT - et - l’ENVOL DU PHÉNIX

    De Mary Summer Rain ( 1982)

    tout est dit dans ses deux oeuvres magistral ,on suit pas a pas l’actualité

  • Ah, Paranagua a encore frappé !

    mais ne se laissent plus frapper que ceux qui accordent encore quelque crédibilité au journal de l’oligarchie mondiale, au journal qui pleurnichait sur l’échec de l’OMC...

    Paranagua, on connaît son style, ses expressions usées, on pourrait prédire ses articles. Tout ce qui égratigne l’oligarchie d’Amérique latine, tout ce qui n’est pas actionnaire en costume trois pièces le chagrine fortement.

    Paraguana, c’est un bon résumé de ce qu’est Le Monde aujourd’hui. Comme ils osent écrire : "The French quality newspaper". Trop grave pour en rire.

    Jean-François

  • Merci pour cet article.

    Quelque soit le jugement qu’à gauche on peut porter sur l’action du gouvernement et du M.A.S la situation Bolivienne nous rappelle que le plus timide des programmes sociaux, le plus réservé des mouvements populaires (et ici ce n’est pas le cas) s’il s’attaque un tant soit peu aux intérrêts des multinationales capitalistes et des USA, amène toujours des tentatives de renversement de la démocratie. On a pas oublié Allende, le Nicaragua, le Vénézuela etc.... COHN BENDIT, BHL, KOUCHNER, et autres ex maos de 68 oui.
    Qu’un gouvernement se lance dans des réformes de meilleure répartitions des richesses et nos vaillants intellos lui collent automatiquement l’étiquette de "dictature" malgré l’organisation d’élections libres et contrôlées par une armada d’experts internationaux.
    Quant aux médias à la botte : silence radio sur le résultat du référendum.Il fallait qu’un journal se distingue par la perfidie, c’est fait. Pompidou, employé de la banque Rotschild, justifiait le golp de Santiago en rappelant le taux d’inflation du Chili que ses petits amis avait provoqué après avoir fait chuter le court mondial du cuivre et financé la grève des camioneurs.
    Plus sérieusement et comme pour nos camarades vénézueliens, il faut maintenant organiser la solidarité et la dénonciation du scandale qui se déroule en Bolivie ainsi que les mensonges et la perfidie des médias occidentaux à la botte us.
    Quels sites internet, quelles organisations quels partis sont susceptibles d’être mis en mouvement ?
    Avons nous d’autres infos sur ce qui se passe là bas ?

    Il faut agir maintenant.

    Pour le reste, je suggère à ceux qui bradent le marxisme par pans entiers, de réfléchir à nouveau sur le bien fondé et surtout sur le processus théorique de l’abandon de la dictature du prolétariat.
    Au PCF, Mrs Sève, Zarka et Martelli, rêvent d’un communisme enchanteur et immédiat opposé au vilain socialisme :
    Le communisme parfumé est là, à porté de mains, y’a ka. sans qu’il soit nécessaire de renverser la bourgeoisie et d’exproprier les capitalistes.
    Quant à la lutte des classes on voudrait bien l’oublier si elle ne se rappelait pas à nous avec autant d’insistance.

    C’est oui-oui au pays des bizounours !