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Liens sur l’Ossetie

Publie le jeudi 14 août 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Tout d’abord le site officiel de la Republique d’Ossetie du Sud :

http://cominf.org/english

Ci-dessous une traduction (non officielle) du dernier communiqué :

Sauvez la petite nation de la disparition !
Mettez fin au génocide des Ossètes !
Le gouvernement nationaliste et fasciste de Géorgie en place depuis 1989 applique une politique d’extermination de la population indigène ossète, sur leur propre territoire. Depuis 1991, des actions militaires répétées entreprises par les autorités criminelles de Géorgie contre de petits pays et une purge nationale ont eu pour conséquence des milliers de morts – Ossètes, Abkhazes, Arméniens, Russes. Dans le même temps ce génocide a été passé sous silence par les mass media. Les atrocités commises par les fascistes géorgiens, les tortures, ont surpassé celles commises par les fascistes allemands durant la 2nde guerre mondiale.

La nation géorgienne est malade, les idées d’unité nationale, justifiant les revendications territoriales, sont encouragées par les mass media géorgiens. Le gouvernement de Géorgie est financé par les USA, qui ont leur propres intérêts géopolitiques dans la région. Maintenant que la tragédie s’est accentuée, les Ossètes sont systématiquement assassinés dans leurs propres maisons, ou périssent sous les décombres de leurs maisons démolies. Les fascistes géorgiens ont rasé et nettoyé des villages ossètes, la ville de Tskhinval est en ruines. Il est aujourd’hui impossible de comptaliser le nombre des victimes, nombre d’entre elles ayant été enterrées vivantes sous les décombres de leurs propres maisons détruites par les agresseurs géorgiens, mais cela se chiffre en milliers de victimes. On entend encore des gémissement de survivants coincés sous les décombres. L’hôpital de la République ou étaient soignés les blessés a été détruit par l’artillerie géorgienne, sous les décombres restent coincés de nombreux blessés et le personnel médical, qui ne peuvent pas être secourus à cause du feu nourri de l’adversaire. Le cynique camp géorgien se retranche derrière la Constitution de leur pays, pour permettre à d’autres de faire porter au camp russe et ossète la responsabilité du conflit. Le peuple abkhaze sera la prochaine victime de l’extrémisme géorgien. Nous lançons un appel à l’aide, à la solidarité internationale, et nous appelons à relayer si possible nos communiqués et nos revendications sur des sites internet.

Que le monde entier sache la vérité, et que les peuples d’autres nations ne se laissent pas berner par les mensonges des falisficateurs géorgiens.

République d’Ossétie du Sud, le 9 août 2008

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Il y a aussi le site de l’Association Ossète en France, mais qui n’est pas mis à jour :

http://association.ossete.free.fr/

Dernier communiqué en date :

L’Association ossète en France condamne fermement l’opération militaire de grande envergure menée par l’armée régulière géorgienne contre l’Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août 2008.
Sur l’ordre des autorités géorgiennes, l’artillerie lourde, l’aviation et les blindés ont été employés contre la population civile. Au cours de cette opération, Tskhinvali, capitale de l’Ossétie du Sud, a été détruite à 70 % ; plusieurs villages ossètes ont été rayés de la carte ; plus de 1600 personnes ont péri ; plus de 30 000 habitants de l’Ossétie du Sud sont devenus des réfugiés.

Nous exprimons notre solidarité avec le peuple ossète du Sud, qui n’aspire qu’à vivre en paix sur la terre de ses ancêtres. Nous compatissons également aux pertes d’innocents en Géorgie, victimes de l’aventurisme politique de leur propre gouvernement.

Nous soutenons tous les efforts sincères en faveur d’un règlement équitable, à commencer par ceux de la France et de l’Union européenne. Bien que le problème ossète ne soit qu’une composante d’un conflit qui a un arrière-plan géopolitique complexe, nous affirmons que ce conflit ne pourra trouver de solution durable sans que soit pris en compte le droit des Ossètes au libre choix de structures politiques garantissant leur existence physique et leur développement national.

Lora Arys

Présidente

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Enfin un blog français mis à jour régulièrement :

http://ossetie.canalblog.com/

Les victimes du conflit : le peuple ossète

(texte écrit dans la nuit du 8 au 9 août - détails du dernier paragraphe donnés le 10 août)

Aujourd’hui, je me dois d’écrire sur ce que je sais – et j’essaierai de le faire de la manière la plus honnête, la plus impartiale possible, malgré ma position nécessairement subjective.

La couverture médiatique du conflit osséto-géorgien par les journaux français est tragiquement mal informée et déséquilibrée. Rien d’incroyable à cela : d’une part, le Caucase est une région du monde très peu connue qui invite au quiproquo, d’autre part, les prises de positions pro-géorgiennes des Etats-Unis et de l’U.E. convergent avec la russophobie de l’opinion publique et des journalistes français. Les victimes d’ailleurs de cette situation ne sont ni les Géorgiens qui après l’attaque du 8 août avaient perdus aux dires de leur gouvernement trente hommes, ni les russes qui en en avaient perdu une douzaine à ce moment-là. Ce sont les Ossètes.

Enfin, et c’est là le vrai problème : que connaît-on de l’Ossétie ? Rien ou presque. Donc on déblatère, on parle géopolitique comme cela se fait dans les discussions de comptoir : sans connaître. L’incessante comparaison avec le Kosovo, notamment, est absurde pour qui connaît l’histoire de l’Ossétie.

Le peuple Ossète, par sa présence des deux côtés de la chaîne caucasienne, souffre particulièrement depuis la chute de l’U.R.S.S. : alors que la frontière qui délimitait la république d’Ossétie du Nord à la région autonome d’Ossétie du Sud n’avait aucune existence réelle sous l’U.R.S.S., elle devint effective avec le conflit osséto-géorgien post-soviétique et divisa un peuple. L’indépendance de facto permit à nouveau aux ossètes d’aller et venir entre nord et sud sans souci, mais les tensions régulières autour du conflit gelé poussèrent les Russes à créer une véritable frontière en 2001.

Si l’on remonte beaucoup plus loin, c’est bien dans l’espace qui correspond à l’actuelle région de l’Ossétie du Sud, après la défaite alaine contre Tamerlan, que naquirent les Ossètes, sur les restes du peuple Alain dont ils sont les continuateurs linguistiques : ils se regroupèrent dans les vallées de la grande et de la petite Liakhvi. Les relations entre Ossètes et géorgiens sont très vieilles et ont été généralement bonnes : un règne, notamment, symbolise une grandeur à la fois géorgienne et Ossète : celui de la reine géorgienne Tamar et de son mari, le prince d’Ossétie David Soslan – le chef d’œuvre de la littérature géorgienne, Le Chevalier à la peau de Tigre évoque ce règne.

Dire qu’il n’y avait jamais eu de souci avant le conflit de 1992 serait mentir : la volonté d’union du peuple Ossète avait déjà débouché sur une guerre de 1917 à 1919 qui opposa les Ossètes, majoritairement bolcheviks, aux Géorgiens mencheviks. La tentative de réunion du peuple Ossète échoua. En 1922, la région autonome d’Ossétie du Sud est formée, statut qu’elle gardera au sein de la Géorgie jusqu’à la chute de l’ U.R.S.S.

Jusqu’au début des années 90, les relations entre Ossètes et Géorgiens étaient bonnes, et il n’y avait pas de velléité authentiquement séparatiste des sud-ossètes. Le président Géorgien de l’époque, Zviad Gamsakhourdia, élu sur un programme dont le slogan était « la Géorgie aux Géorgiens » retira le statut de région autonome à l’Ossétie du Sud : c’est durant cette période qu’on vint à Tskhinval et dans les villages Ossètes avec des machine à écrire en alphabet géorgien pour remplacer celles en cyrillique signifiant ainsi que les langues Ossètes et Russes n’avaient plus leur place dans les administrations. Cette situation et le conflit qui s’ensuivit provoquèrent l’exode de cent mille sud-ossètes vers l’Ossétie du Nord. Il était impossible de chiffrer, avant l’attaque géorgienne, la population de l’ Ossétie du Sud. On peut supposer qu’environ cinquante mille personnes, soit près de la moitié de la population de 1922, vivaient en Ossétie du Sud avant le 8 août 2008.

J’ai la chance de savoir parler et lire en Ossète – nous ne sommes pas nombreux dans ce cas en France, en dehors de la petite communauté Ossète de notre pays. Je reviens d’un voyage de deux semaines en Ossétie du Nord effectué en avril dernier et où j’ai pu pratiquer en immersion totale (car je ne parle pas russe) cette branche du rameau nord-oriental des langues iraniennes. J’ai plusieurs amis très proches dans la communauté des Ossètes de France. Je suis conscient que mon goût pour la langue et la culture ossète font inévitablement de moi un observateur partial de la situation actuelle, et je sais qu’il n’existe pas de guerre sans tort partagé, cependant je suis catégorique sur un point : les Ossètes n’avaient rien à gagner à la guerre alors que les Géorgiens, de leur côté avaient besoin de résoudre le problème de ses régions séparatistes pour entrer dans l’OTAN dont le conseil approchait. Quand j’étais en Ossétie du Nord, où séjournent de nombreux Sud-Ossètes réfugiés du précédent conflit avec la Géorgie, je me suis vite aperçu que les Ossètes ne voulaient pas la guerre, mais la craignaient. Elle est arrivée plus vite qu’ils ne le pensaient, avec une incroyable brutalité et une démesure atroce dont on ne prendra compte que lorsqu’on reviendra plus tard sur les débuts du conflit. Car ce conflit ne s’arrêtera pas demain comme le prétendent les Géorgiens.

Il ne s’agit pas simplement du soutien Russe – bien qu’il soit fondamental. Que va-t-il se passer dans les prochains jours alors que selon l’accord de la confédération de peuples caucasiens, arrivent en plus des Ossètes du Nord, des bataillons Abkhazes, Daguestanais, Cosaques et Tchétchènes ?

Concernant la Géorgie, une question centrale demeure : peut-on laisser entrer dans l’OTAN et dans l’U.E. un pays dont le dirigeant a, en quelques vingt-quatre heures, presque entièrement détruit une ville, rasé des villages, et fait, aux dires des dirigeants Nord-Ossètes, plus de mille morts (chiffre porté à 1400 quelques heures plus tard par le gouvernement Sud-Ossète, puis aujourd’hui 1500) ? Quelque soit le chiffre réel des victimes, l’agression géorgienne, tient du nettoyage ethnique.

Peut-on laisser entrer dans l’OTAN et dans l’U.E. un pays qui, voici un mois avait déjà attaqué l’Ossétie du Sud et dont les 500 soldats des forces tripartites de maintien de la paix ont quitté leur poste une heure avant l’attaque ?

Peut-on laisser entrer dans l’OTAN et dans l’U.E. un pays qui rompt la trêve qu’il a lui même énoncé (au début même des jeux olympiques) en s’attaquant à des populations civiles ?

Les commentaires de Matthew Bryza, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires européennes et eurasiatiques des Etats-Unis sont dignes d’être citées entièrement tant elles renversent à 180 degrés la réalité de la situation et montrent qu’un camp a été choisi :

« La seule chose que nous puissions faire actuellement, c’est d’appeler les deux parties belligérantes à suspendre les hostilités. Nous comprenons que le gouvernement géorgien doit défendre son peuple, mais dans cette situation il est important de cesser le feu et de relancer le processus constructif prévu par la déclaration du président géorgien Mikhaïl Saakachvili", a commenté M. Bryza. Selon lui, les Etats-Unis ont mené toute la journée des consultations intenses avec Tbilissi et Moscou. "La partie russe a réellement cherché à convaincre Tskhinvali à cesser les tirs, mais l’Ossétie du Sud a continué les actes de violence et les provocations", a noté le diplomate américain. La déclaration sur le cessez-le-feu, proposée par le président géorgien, pourrait constituer un pas positif et détendre l’atmosphère dans la région. "Mais nous avons appris que la partie sud-ossète avait ouvert le feu sur des villages géorgiens. A présent, la chose la plus importante, c’est de cesser les actions militaires", a conclu Matthew Bryza. »

Ainsi, le peuple géorgien devrait être défendu de la cinquantaine de milliers d’Ossètes qui cherchent à conserver leur autonomie ? Qu’avait donc à gagner les Ussètes à changer leur statut déjà précaire en provoquant la Géorgie ? L’explosion du budget militaire Géorgien ces dernières années (deuxième destinataire des armes américaines après Israël) et le choix de l’ouverture des jeux olympiques pour la rupture de trêve montre au contraire que l’attaque géorgienne était prévue. Et l’implication américaine est connue depuis longtemps : les propos de Matthew Bryza camoufle à peine la volonté d’une mainmise américaine sur la région.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes – c’est ce à quoi ne semblent pas prêts l’U.E. et les États-Unis qui refusèrent de prendre en compte le référendum pourtant très clair de novembre 2006.

A la question que lui pose le Figaro, « Que peut-il se passer maintenant ? », Temour Iakobachvili, ministre d’État géorgien pour la Réintégration des territoires séparatistes à cette réponse : « Beaucoup dépendra de la réaction des Occidentaux. Resteront-ils à bronzer sur la plage ? Ou donneront-ils un signal clair à la Russie pour qu’elle ne franchisse pas certaines limites ? »

Ainsi, les Occidentaux devraient venir au secours des Géorgiens qui déplorent une trentaine de morts (d’après le président Saakachvili), pour les protéger de l’agression des Ossètes qui en moins de vingt-quatre heures ont perdu 1500 hommes (d’après le président Kokoity). Qu’on soit pour ou contre le droit des peuples à disposer d’eux-même, on ne peut nier ceci : les victimes ne sont pas les Géorgiens mais bien les ossètes, et le massacre qui s’est produit dans la nuit et la journée du 08 août 2008 a le rythme d’un génocide. – en ce sens là, il faut soutenir l’intervention russe, car ils sont les seuls à pouvoir protéger les Ossètes, lesquels n’accepteront jamais une force extérieure dont on sait trop qu’elle profiterait de la situation pour rendre leur territoire à la Géorgie.

Ce matin encore, les nouvelles que je recevais de mes amis Ossètes de Vladikavkaz, étaient les suivantes : les gens à Tskhinval vivent dans les caves, beaucoup n’ont plus d’eau et de nourriture. Une ami a sa mère à Tskhinval, qui était déjà malade avant le conflit. Hier encore, elle vivait avec une forte fièvre sous terre, en compagnie des voisins et en pénurie d’eau. Et lorsque j’évoquais à mon amie si elle ne comptait pas fuir avec les milliers d’autres, celle-ci me répondit : "нае ныуадзаен уый йае баестае ! МАЕ баестае !" (elle ne laissera pas tomber son pays ! MON pays !).

Les Ossètes se font massacrer car ils ont le malheur d’exister. De quel type de cécité est frappé notre société pour que journalistes et opinion publique appellent tous à soutenir la Géorgie, et croit si facilement dans sa souveraineté en Ossétie du sud ? Le Monde a beau faire sa couverture sur les ossètes pro-géorgiens, de nombreux journalistes ont beau tomber dans la manipulation géorgienne, il n’y a guère plus de trois à quatre mille ossètes derrière Sanakoïev et tous vivent en Géorgie. Les deux cent mille sud-ossètes qui restent (qu’ils soient en République d’Ossétie du Nord ou en République d’Ossétie du Sud) se sentent Ossètes avant tout, et veulent le rattachement à la Russie pour cette raison : former avec l’Ossétie du Nord une République Ossète au sein de la Fédération de Russie. La majorité des gens que j’ai fréquenté en Ossétie du Nord sont des Koudars (Sud-Ossètes) : c’est un hasard, mais rien d’étonnant à cela, avec les cent mille réfugiés du conflit des années 90 ajoutés aux familles implantés depuis 1917/19, la ville de Vladikavkaz est presque autant peuplé d’Ossètes du sud que d’Ossètes du nord. Que ce soit en Ossétie du Nord ou en France, parmi tous les Koudars avec qui j’ai eu l’occasion de discuter de leur identité - je n’en connais strictement aucun qui se considère "Ossète Géorgien". La guerre des années 90 et plus encore celle d’aujourd’hui ne laisse aucune porte à ce sentiment.

En Ossétie du Sud, près de deux milles personnes auraient été massacrés en quelques vingt-quatre heures, et même si les chiffres étaient revus à la baisse, la destruction complète de Tskhinvali par les chars et l’aviation, le rasage méthodique des village ossètes, et la mort de nombreux civils sont des faits incontestables : Saakachvili, qui évoque perpétuellement le sentiment d’appartenance à la Géorgie de "nombreux Ossètes", leur volonté de rentrer dans le giron géorgien, est indubitablement trahi par un tel acte. Un acte de criminel de guerre.

Laurent Alibert

Messages

  • Malgré une analyse qui paraissait honête à laquelle j’ai cru tout d’abord, je me suis aperçu que vous n’étiez pas objectif.
    Vous prenez des chiffres donnés par les Russes sans vérification et qui se révèlent faux de plus en plus.
    Vous partlez des peuples à disposer d’eux mêmes. Bravo !
    Que pensez-vous de la Checheni ? Des milliers de victimes décimées par l’armée Russe, de la capitale rasée par l’aviation, les tanks russes ?
    Pourquoi ne pas envoyer des casques bleus pour le maintien de la paix ? Comment peut on imaginer que les soldats du maintien de la paix en Osseti jusqu’à présent étaient des Russes ? De qui se moque t-on ?
    Pourquoi les Russes ont ils donné systématiquement aussi bien en Abkhazi qu’en Oseti des passeports Russes à la population ?
    250000 abkhazes se sont réfugiés en Géorgie et ne peuvent plus revenir dans leur région, chassés par les musulmans soutenus par les Russes.
    De toutes façons je ne crois plus aux mensonges des 2 côtés.
    Sakachvili est un imbécile pour avoir attaqué l’Oseti du Sud. Comment pouvait il imaginer qu’il n’y aurait pas de réaction de la part des Russes ? Incroyable d’être aussi idiot ! Pauvres Géorgiens !
    Essayer de lire TOUTES LES PRESSES. Les Russes ont complètement détruit la ville de Gori et empèchent le presse internationale d’y pénétrer. Comment 48 heures après avoir signé la fin des hostilités, les Russes sont à Gori et ont mis le feu sur les colines autour de la ville ? Pourquoi sont ils encore sur le sol Géorgien alors que les troupes géorgiennes se sont retirées du sud Osséti ?
    De toutes façons, ce sont toujours les pauvres gens qui souffrent le plus des conflits. Que de malheurs pour une petite portion de terre grande comme la moitié d’un de nos département avec moins de 70000 habitants. Mais regardez une carte de Géorgie, l’Osséti semble tout à fait cohérente dans la carte géorgienne, si l’on ne tient pas compte des peuples.
    Et je plains toutes les mères, les femmes qui ont perdu un des leurs, qu’ils soient d’un côté comme de l’autre. Le malheur, la souffrance ne sont jamais d’un seul côté, ni la vérité ou le mensonge.

  • Voici enfin qui nous éclaire sur ce conflit.
    La traduction des médias n’est, en effet, pas en équation avec la réalité des faits.
    Merci d’avoir "exploré" le terrain

  • Les peuples tchétchène, Ossète, mapuche, etc… ne doivent rien attendre des gouvernements quels qu’ils soient. Ces derniers assistent imperturbables à ce qui se passe en Palestine depuis plus de 60 ans. hm

    • Et combien de personnes vont lire ce qui est écrit sur les forums qui essaient d’être corrects ?

      Les responsables des crimes sont aussi parmi ceux qui manipulent les médias.

      Les gens de base sont beaucoup plus sereins que tous ces gens assoiffés de pouvoir et remplis de haine.

      Il faudrait les faire enfermer d’urgence pour quelques temps jusqu’à ce qu’ils se calment.

      D.