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Hamid Karzai, une marionnette.

Publie le vendredi 22 août 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

Le président de l’Afghanistan, Hamid Karzai, est une marionnette des Etats-Unis.

Sur le site de CNN, le 12 décembre 2004, nous apprenions que le président de l’Afghanistan, Hamid Karzai, avait auparavant travaillé pour une entreprise pétrolière et gazière californienne, Unocal. Il était salarié par Unocal en tant que lobbyiste.

« Karzai, a former lobbyist for the U.S. oil and gas company Unocal, cited the desires of the Afghan people, the international community and the United States as the factors behind October’s successful presidential election.

Lessons learned in Afghanistan, he said, would aid Iraq in its upcoming vote.
"The major lesson in Afghanistan was that the Afghan people wanted change, from the tyranny of terrorism," Karzai said. "The Iraqi people also will gain nothing if they allow these people to come from outside and destroy their lives. They must go to polls. They must take this opportunity, elect their people to parliament, and have a government of their own, and have peace. That’s a desire for them and a way out for them, from our side."

Afghanistan is slated to hold parliamentary elections in the spring, and Karzai said he looked forward "to a complete democratic system in the country to emerge in another hopefully five to six months."

http://www.cnn.com/2004/WORLD/asiapcf/12/12/karzai/index.html

Comme par hasard, le futur pipeline TAPI doit traverser l’Afghanistan. Le futur pipeline TAPI doit ravitailler en gaz naturel deux alliés des Etats-Unis, le Pakistan et l’Inde.

Comme par hasard, le consortium pétrolier qui, en 1998, avait obtenu le marché du pipeline TAPI est le consortium Central Asia Gas Pipeline Ltd, piloté par Unocal, et soutenu par le gouvernement des Etats-Unis.

L’entreprise Unocal a été rachetée en 2005 par une autre entreprise américaine, Chevron Texaco.

La guerre d’Afghanistan est surtout une guerre pour le pétrole et pour le gaz naturel.

Les soldats français n’ont pas à mourir pour les intérêts économiques des entreprises pétrolières et gazières américaines.

Messages

  • Institut de Relations Internationales et Stratégiques (I.R.I.S), 29 avril 2008 :

    Lorsque énergie rime avec diplomatie et (quasi) frénésie.

    Alors que la région bruisse en ce printemps 2008 du son redouté du canon, s’ébranle sous les coups de boutoir de la rébellion et des attentats terroristes (Afghanistan, Sri Lanka, Pakistan) et s’interroge sur les facétieux coups d’arrêt portés au traitement de grands dossiers (cf. nucléaire nord-coréen), l’Asie se révèle également capable de soudaines avancées diplomatiques qu’il convient ici de saluer.

    Actuellement en visite en Asie méridionale (successivement au Pakistan lundi, puis au Sri Lanka et enfin en Inde), le président iranien Ahmadinejad en est un témoin privilégié... et intéressé. Dans la capitale pakistanaise Islamabad, en compagnie de son homologue Pervez Musharraf, le chef de l’Etat iranien s’est ainsi employé à rappeler la pertinence du projet régional de gazoduc IPI (Iran, Pakistan, Inde), dit « pipeline de la paix » par ses promoteurs en ce qu’il associe, dans une trame énergétique aux fortes implications stratégiques, les fébriles voisins iraniens, indiens et pakistanais. Ces 2 derniers entretiennent depuis 2004 des rapports certes apaisés et profiteraient, par la construction d’un pipeline long de 700 km, des généreux sous-sols du champ gazier de South Pars (Iran), pour satisfaire leurs demandes intérieures et, dans le cas indien tout particulièrement, alimenter une croissance économique particulièrement gourmande en énergies (l’Inde est déjà le 6ème consommateur mondial de pétrole).

    Accélérations en série.

    Longtemps bloqué sur un différend indopakistanais relatif aux droits de transit (jusqu’à fin 2007, Islamabad réclamait une redevance de 57 cents par MBTU, New Delhi proposant pour sa part 15 cents…), le « peace pipeline » suscite à nouveau l’optimisme de ses principaux promoteurs, diplomates et ministres indiens et pakistanais étant semble-t-il parvenus le week-end dernier à aplanir cet écart de redevances jusqu’alors rédhibitoire.

    « L’accord IPI pourrait se conclure prochainement » s’enthousiasme M. Deora, l’hyperactif ministre indien du pétrole et du gaz naturel (The Hindu, 28 avril 2008).

    Une bonne nouvelle qui succéda, dans un registre très proche, à une autre annonce collégiale émise peu avant, fédérant elle aussi les pays détenteurs de gaz naturel, transitaires potentiels et destinataires finaux.

    Renaissance et relance.

    Réunis en début de semaine dernière dans la fébrile Islamabad, des émissaires indiens, afghans, turkmènes et pakistanais jetèrent les bases d’un accord énergétique régional ambitieux, initié lui-aussi une douzaine d’années plus tôt : le gazoduc Turkménistan- Afghanistan-Pakistan-Inde (TAPI).

    Esquissé dès 1995 par les gouvernements turkmène et pakistanais, il a pour dessein d’extraire des abondantes réserves gazières turkmènes la précieuse ressource naturelle pour la destiner, en transitant par le territoire afghan, aux marchés du sous-continent indien. Une entreprise qui se relance à point nommé au printemps 2008, période de grande tension sur le cours mondial des hydrocarbures.

    On notera avec gourmandise qu’en 1996, un consortium (Central Asia Gas Pipeline Ltd.) piloté par UNOCAL — société pétrolière américaine — se forma pour défendre la viabilité politique et la faisabilité technique du projet. Deux ans plus tard, les talibans afghans, régnant sur Kaboul (jusqu’en 2001), sélectionneront ce consortium au détriment d’un compétiteur brésilien...

    Après le renversement du régime obscurantiste taliban et le retrait d’UNOCAL du projet, une période de flottement fut observée. Un préaccord confirma en 2002 les (bonnes) intentions d’Achgabat, de Kaboul et Islamabad, avant que la porte ne s’ouvre à l’Inde peu après.

    De l’enthousiasme (et du gaz) à revendre.

    Intarissables sur l’opportunité et la faisabilité du projet TAPI, ses promoteurs pakistanais, turkmènes, afghans et indiens ont fait assaut d’optimisme lors de la récente rencontre d’Islamabad, nonobstant le doublement du coût de réalisation (estimé à 3.5 milliards $ en 2005 ; à 7.6 milliards $ en 2008) et l’incertitude pesant sur le volume avéré des réserves de gaz naturel (le ministère turkmène du pétrole et du gaz avance le chiffre de 8 000 milliards de m3).

    D’ici la prochaine réunion de cette assemblée quadripartite (New Delhi ; octobre 2008), on en saura davantage sur la disponibilité de cette ressource.

    Obstacles et réalités.

    Au-delà de l’euphorie ambiante et quelque peu précipitée et, sans remettre en cause l’indiscutable pertinence multiforme (proximité géographique entre l’offre et la demande ; raréfaction de l’offre mondiale ; besoins considérables de l’Inde ; concurrence acharnée de la Chine ; cours du pétrole au plus haut ; moindre coût du gaz naturel ; pollution ; etc.) du binôme énergétique IPI / TAPI, force est néanmoins de relever l’existence d’une batterie d’interférences et d’obstacles, d’origines et de natures diverses, compliquant cette trame régionale enjouée :

    ■ une insécurité régionale rédhibitoire : le TAPI transite successivement par le territoire afghan, en proie à la résurgence talibane et aux attentats que l’on connaît, avant de relier le sud-ouest pakistanais et le Baloutchistan, lui-même exposé aux exactions de divers mouvements séparatistes et / ou terroristes. La réalisation physique (exposition des personnels) et la sécurité quotidienne du gazoduc, une fois étiré sur des centaines de kilomètres où l’autorité de l’Etat est toute théorique, ne peuvent à l’heure actuelle être garanties.

    L’exposition du IPI au péril sécuritaire est toute aussi patente, le Baloutchistan pakistanais, ses gazoducs et installations provinciales subissant déjà quotidiennement les assauts (attaques ; explosions ; destructions) de divers acteurs locaux, telle la Baloch Liberation Army. Dans cette province méridionale comme ailleurs dans le pays, les talibans pakistanais, la nébuleuse terroriste Al Qaïda, ne se priveraient probablement pas de frapper à loisir pareil symbole.

    ■ ingérence extérieure : opposés à la réalisation du gazoduc IPI en ce qu’il servirait les intérêts politiques et économiques iraniens, les Etats- Unis pèsent de tout leur poids sur leur allié indien pour qu’il boycotte cette entreprise. Leur insistance sans cesse renouvelée explique en grande partie le renouveau d’intérêt pour le TAPI, projet appuyé par la Banque Asiatique de Développement… et cautionné par Washington.

    ■ contingences intérieures : les rapports entre New Delhi et Islamabad conditionnent la viabilité des 2 projets, lesquels transitent l’un comme l’autre par l’instable territoire pakistanais ; or, dans un contexte de raidissement (nombreux par le passé) indo-pakistanais, la « prise en otage » de l’approvisionnement énergétique indien pourrait être étudiée par Islamabad.

    Dans un registre différent, à un an des élections générales, le gouvernement indien est exposé à l’ire de divers acteurs influents (cf. parti communiste), lesquels lui reprochent un alignement de plus en plus marqué sur « l’allié stratégique » américain ; au point que le Premier ministre M. Singh semble partisan d’un gel momentané des laborieuses négociations avec Washington sur l’accord de coopération nucléaire civil, au grand mécontentement de l’administration Bush. Or, à la recherche d’une stature internationale à sa mesure, on voit mal New Delhi courroucer la puissante Amérique à deux reprises, qui plus est en contractant avec Téhéran, l’honnie. A ce titre, la visite demain 30 avril 2008 du chef de l’Etat iranien à New Delhi mérite un intérêt particulier.

    Olivier GUILLARD.

    Directeur de recherches Asie à l’iris.

    Associé Crisis Consulting.

    http://www.iris-france.org/docs/pdf/actu_asie/2008-04-29.pdf

    • Loleoduc entre lIran, le Pakistan, lInde, et pourquoi pas la Chine, reste, pour lheure, une chimere.

      En effet, les Etats-Unis sopposent de toute leur force et de toute leur ruse a cette construction. Bush a somme le premier ministre Manmohan Singh de geler le projet si ce dernier souhaitait signer un partenariat strategique "nucleaire" avec les Etats-Unis. La destabilisation du Balouchistan et linstallation de lemirat en exil dAfghanistan a Quetta sont la pour signifier aux Iraniens, Pakistanais, Indiens, Chinois, de limpossibilite du projet. Les communistes indiens qui soutenaient lUnited Progessive Alliance de Sonia Gandhi, ont quitte lalliance au pouvoir, a New Delhi parce quelle avait abandonne le projet de cet oleoduc qui assurait une partie de lindependance energetique du pays, et quelle avait signe un deal nucleaire et militaire avec Washington.

      Pour eviter que lUnion indienne entre de plein pieds dans lorganisation economique de Shangai dont la Chine et la Russie assument le leadership, les Etats-Unis ont promis a lInde un siege au conseil de securite de lOnu.

      Larmee indienne participe depuis decembre 2001 a loperation Enduring Freedom, dans locean indien en escortant du detroit dOrmuz a celui de Malacca les petroliers allies, et en Afghanistan en y construisant des routes...

    • Oui, mais nous parlons ici d’un autre gazoduc : le gazoduc TAPI.

      Le gazoduc TAPI est soutenu par les Etats-Unis car il permet de ne pas traverser l’Iran, ni la Russie, ni la Chine.

      Le gazoduc TAPI, si il voit le jour, partira des grandes réserves gazières turkmènes.

      Le gazoduc TAPI traversera le Turkménistan, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde. Il ravitaillera en gaz naturel les deux alliés des Etats-Unis : le Pakistan et l’Inde.

      Une seule condition : sécuriser ce pipeline.

      C’est la cause principale de la présence de l’OTAN en Afghanistan (avec aussi la volonté des Etats-Unis d’implanter des bases militaires en Afghanistan).

    • Le professeur Marc W. Herold pretend que la raison fondamentale de loccupation de lAfghanistan par lOtan est que le pays doit rester "un espace vide a conquerir" au sens colonial du terme... Une marche de lempire, une ligne civilisationnelle entre Nous et Eux...

      Au-dela de loleoduc, qui, a mon avis, reste un projet dessine dans les cieux, ce sont des raisons geostrategiques voire presque philosophiques qui motivent les occupants. LAfghanistan a un role historique a jouer dans leur vision du Monde.

      Situe en pleine Asie centrale entre les zones dinfluence russe, iranienne, chinoise et indienne, loccupation de cet espace montre symboliquement aux autres la superiorite de lhomme Blanc. Une superiorite qui est mis a mal avec lemergence de 3 nouvelles puissances nucleaires, lInde, le Pakistan et... lIran.

      Si un accord strategique est trouve entre les cinq puissances de la region, cen est fini de lOtan.

      Ces pays ecriront lHistoire sans lOccident.

      Himalove

    • http://iraqwar.mirror-world.ru/article/172771

      India places two billion dollar order for Russian missiles
      Pravda.ru 21 agosto 2008

      Designers of the Indo-Russian supersonic cruise missile BrahMos hope to receive an order for the production of missiles for submarines of the Indian Navy, the chairman of board of directors of the joint-venture, Alexander Dergachev said.

      “The missiles will be made for submarines of the Indian Navy. The nearest order is seven submarines. We do not know yet when exactly it is going to happen. I hope soon,” the official said at a press conference devoted to ten years since the establishment of the joint venture BrahMos.

      Dergachev said that India would announce the tender for seven submarines in the nearest future. Submarine-makers from Russia and other countries of the world will participate in the tender. The tender stipulates BrahMos cruise missiles for the submarines. .....................................etc.

      Excusez j’ai pas eu le temps de traduire.

      Que Bush leur ait déconseillé de construire le pipeline avec les Russes ça les a pas découragé ni empêchés de monter un partenariat de deux milliards de dollars avec ces derniers pour l’achat d’armements sophistiqués. LOL.

      N.B. éBrahMosé c’est la contraction du nom des deux grands fleuves des deux pays. Le Brahmapoutre et la Moskva. C’est dire que c’est plus de l’amour mais la passion totale.

      G.L.

    • Une seule condition : sécuriser ce pipeline.
      C’est la cause principale de la présence de l’OTAN en Afghanistan.

      Sécuriser le pipeline, et quitte à être là, sécuriser également l’approvisionnement mondial en héroïne : http://souk-fares.blogspot.com/2008/09/mais-au-fait-quest-ce-quon-fout-en.html

      Sans compter le fait le détourner de l’argent public et le fait de faire la promo des technos des marchands d’armes.

      Que de très bonnes raisons en fin de compte.

  • Afghanistan : 76 civils tués dans un bombardement

    KABOUL - Soixante-seize civils, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués vendredi dans un bombardement de la coalition sous commandement américain, dans l’ouest de l’Afghanistan, a annoncé le ministère de l’Intérieur, qui a indiqué dans un communiqué avoir ouvert une enquête.

    "Soixante-seize personnes, tous des civils et pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués vendredi au cours d’une opération des forces de la coalition, dans le district de Shindand de la province d’Herat", a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    "Le ministère de l’Intérieur exprime ses plus vifs regrets en raison de cet accident involontaire et a envoyé une délégation de 10 personnes sur la zone touchée afin d’avoir davantage de détails une fois l’enquête terminée", a-t-il ajouté.

    Plusieurs personnes ont été blessées et se trouvent dans un état critique, selon le ministère

    http://www.romandie.com/ats/news/080822153741.9k5dfxod.asp

  • France 76.000 pommé par jours que fait ont pour régler cela ?? des millionnnaiiirree et des tierces. a là puisssssssaaannncce 4 ...