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Boris Cyrulnik : Comment et pourquoi devient-on terroriste

Publie le jeudi 4 septembre 2008 par Open-Publishing
39 commentaires

par N.O.T.

Les terroristes ne sont pas ce que l’on croit. Nous pensons généralement que les terroristes sont des sortes de montres. Eh bien pas du tout, les terroristes sont le plus généralement des garçons (quelquefois des filles) bien élevés, cultivés, ayant fait des études.

Commentaire : J’écoutais par hasard la radio, et je suis tombé sur cet échange sur France info, reflétant tout à fait la propagande actuelle "les terroristes sont partout, votre voisin est lui aussi terroriste potentiel, nous devons vous surveiller pour votre sécurité". Les descriptions des terroristes pouvant s’appliquer aux psychopathes au pouvoir et non au mythe d’Al-Qaïda, ce bavardage est tout à fait ubuesque, insensé, complètement hors des réalités... Même hilarant si l’on ne savait les implications que tout cela comporte. L’écoute audio est disponible sur le site de France info. Le conditionnement des esprits à grand renfort de psychiatres et d’autorités scientifiques ne laisse rien présager de rassurant pour le futur en France.

Ainsi au Proche-Orient de nombreux terroristes sont médecins. Comment ces individus peuvent-ils commettre des actes criminels sur autrui sans ressentir la moindre culpabilité ? Un mystère du comportement humain que Boris Cyrulnik, neuropsychiâtre tente ici d’élucider.

"Les terroristes impliqués dans les attentats de New York avaient été des enfants bien élevés, bien développés, diplômés, mais n’avaient pas appris qu’il existe d’autres manières d’être humain que la leur."

Transcription :

"Marie-Odile Monchicourt - Comment devient-on terroriste ? telle la question à laquelle vous allez tenter de répondre cette semaine, Boris Cyrulnik...

Boris Cyrulnik - Comment fait-on pour devenir terroriste ? Rarement on dit "je suis terroriste". C’est Robespierre, c’est injuste, on dit : "on va imposer notre loi par la terreur". La plupart du temps les terroristes ne sont pas du tout ce que l’on croit. Le préjugé dit "les terroristes sont des monstres" puisqu’ils commettent des actes monstrueux. Et surprise, pas du tout, les terroristes sont des garçons et des filles qui maintenant commencent à s’y mettre, sont des garçons bien élevés, gentils, venant d’une gentille famille, avec de bonnes études...

Marie-Odile Monchicourt - Cultivés donc ?

Boris Cyrulnik - Ils sont cultivés, ils sont diplômés par exemple au Proche-Orient un grand nombre de terroristes sont médecins, d’excellents médecins. Les attentats de Londres, c’était une équipe de médecins qui s’apprêtait à les commettre. De même que dans les attentats du Proche-Orient il y a énormément de médecins et de gens qui ont fait d’excellentes études universitaires. Ils sont gentils papas, ils viennent d’une gentille famille qui ne comprend pas comment leur fils ou leur fille a pu commettre dans actes tellement horrible sans aucune culpabilité. Alors c’est ça le problème psychologique. Il se trouve maintenant que l’on commence à faire des tests de Rorschar aux terroristes comme on a fait aux accusés de Nuremberg. Or, ce qui est frappant, c’est que ces garçons et ces filles bien élevés et gentils peuvent tuer sans aucune culpabilité même avec un sentiment de fierté parce qu’ils n’ont aucune représentation du monde de ceux qu’ils tuent. Donc c’est un acte pervers, qui est organisé, prescris, par la société.

Marie-Odile Monchicourt - Normalement puisque ce sont des gens cultivés, des gens qui ont fait des études, ils ont un regard, quand même, ouvert sur le monde. Et vous vous nous dites qu’ils n’ont pas de regard au contraire.

Boris Cyrulnik - Ils ont un regard qui n’est ouvert que sur le chef (à d’autres ?)

Marie-Odile Monchicourt - Mais sur le plan neurologique, qu’est-ce que cela représente, dans les connexions neuronales je dirais ?

Boris Cyrulnik - Je pense que si l’on faisait un scanner à ces gens-là, je pense qu’ils seraient en extase probablement mystique. En revanche dans la vie quotidienne ils n’ont aucune culpabilité, parce qu’ils ont une obéissance pathologique. Ce qu’ils veulent, c’est être en haut de l’échelle, près du maître.

Marie-Odile Monchicourt - Est-ce que ça se développe aujourd’hui, dans le contexte de la mondialisation plus particulièrement, ou est-ce que ça a toujours existé dans l’histoire ?

Boris Cyrulnik - Les livres d’Histoire disent que le terrorisme a toujours existé mais de manière anecdotique depuis l’Antiquité. Les juifs de Massada étaient des terroristes qui attaquaient les romains et qui ont mis en échec l’armée romaine. Mais maintenant ça devient LA guerre, LE combat du XXIe siècle. Parce que les guerres sont asymétriques, on ne peut lui s’opposer à une armée surpuissante. En revanche on peut très bien s’opposer à une armée surpuissante, comme je l’ai vu en Afghanistan ou au Proche-Orient, où des hélicoptères, des drônes passent, et UN homme seul avec UN vélomoteur et UNE sarbacane lance-fusée, détruit un hélicoptère. C’est-à-dire que la technologie moderne et surtout l’asymétrie des armées privilégie le terrorisme, c’est probablement pour cela que Sarkozy diminue le nombre de militaires parce qu’il va probablement augmenter le nombre de commandos qui vont faire du contre-terrorisme.

Marie-Odile Monchicourt - C’était Boris Cyrulnik, neuropsychiatre."

 http://www.newsoftomorrow.org/spip....

Messages

  • Boris Cyrulnik - Je pense que si l’on faisait un scanner à ces gens-là, je pense qu’ils seraient en extase probablement mystique. En revanche dans la vie quotidienne ils n’ont aucune culpabilité, parce qu’ils ont une obéissance pathologique. Ce qu’ils veulent, c’est être en haut de l’échelle, près du maître

    Traduction : "Si tu te fais sauter la caisse en compagnie des enfoirés assassins qui ont tué ta femme tes enfants et tes proches et mis ton pays à feu et à sang c’est parce que tu es un "mystique" qui n’obéit qu’à la voix de son maître."

    Et mon cul sur la commode, non ?

    De plus j’attend la réaction des association d’anciens combattants pour "insulte" à nos résistants et commandos de la IIème guerre mondiale qui ont sacrifié leurs vies en se sacrifiant en compagnie de l’ennemi.

    Ce Cyrulnik c’est une m....e. Parce que lui on peut pas dire qu’il est analphabète et inculte.

    G.L.

    • Vous avez l’insulte facile mais vous faites un amalgame douteux. Les résistants de la deuxième guerre mondiale ne se faisaient pas sauter au milieu de civils ! Ils s’en prenaient aux militaires ! La plupart des victimes des terroristes sont des civils.

    • Depuis longtemps (inutile d’invoquer Dresde, Hambourg, Hiroshima, Nagasaki et, aujourd’hui, l’Irak ou l’Afghanistan), les cibles des généraux sont avant tout les civils, des milliers voire des millions de personnes.

      Les armes de destruction massive ont été fabriqués par les états pour cette usage.

      "Frapper les esprits, l’imagination, plus que le corps des soldats ennemis" est le leitmotiv des armées modernes qui exigent avant tout la soumission voire l’agrément silencieux, immédiat, des populations...

      Le terrorisme de masse est un moyen moderne, économique, de gouvernement.

      Les forces spéciales pratiquant l’attentat sous faux drapeau : voilà un sujet qui devrait passionner Boris Cyrulnik ; et nous donnerait à voir l’imaginaire malade de nos gouvernants qui cherchent désespéremment notre soumission.

      Quant au Résistant, avant de devenir, peut-être, un terroriste, pour la propagande, c’est avant tout quelqu’un qui refuse la Règle du jeu.

      Himalove

    • Ils s’en prenaient aux militaires ! La plupart des victimes des terroristes sont des civils.

      D’abord faut savoir de quels terroristes on parle. Si c’est le terroristes des psyops américaines, israéliennes, ou autres, qui désignent les résistants lorsqu’ils font leur sale besogne pour mieux en remettre une couche, on parles pas des mêmes.

      Deuxièmement, lors de la IIème guerre mondiale lorsque les résistants faisaient sauter un train y avait pas que des Allemands dedans.

      Quand aux commandos anglais ou des FFL ils n’ont jamais hésité à se faire sauter avec l’ennemi. Y compris lorsqu’il y avait des civils autour. On leur a même fait des statues pour ça.

      Bien sûr, comme pour les sales guerre d’aujourd’hui, les forces "amies" n’ont jamais fait de dommages "collatéraux". Du moins dans les bouquins d’histoire des vainqueurs.

      Mon cher, la guerre c’est une immonde saloperie. Qu’on la fasse pour agresser, comme pour se défendre.

      La seule chose qui peut faire la différence c’est de comprendre ça et surtout de comprendre pourquoi on la fait. Je vois pas la différence entre se faire sauter au milieu de militaires et de civils qui ont participé ou ont cautionné votre malheur, ou envoyer une salve de missiles "GRAD" sur des installations civiles et des gens qui ne vous ont rien fait parce qu’on vous en a donné l’ordre.

      Ou plutôt si :

      Pour la première solution il faut avoir les couilles de savoir qu’on en mourra anonymement.

      Et dans la deuxième l’espoir qu’on vous augmentera la solde, les citation, les médailles et une hypothétique retraite.

      C’est simplement une question d’éthique !!!

      G.L.

  • je crains que Boris Cyrulnik ne soit devenu à la psychologie ce que BHL est à la philosophie ; c’est à dire rien.

    M.E.

    • Pour les Ethologues, il est psychiatre mais n’est pas ethologue

      Pour les psychanalystes, il est peut être éthologue mais pas psychanalyste.

      Il fait aussi un peu de philosophie mais n’est pas considéré comme un philosophe par les philosophes.

      il a fait des découvertes majeures mais dans les livres des autres.

      La compagnie est longue de ce genre de grand Résilient. Tout au moins est il reconnu comme le roi de la résilience, théorie importée des us.

      En tout cas il fait partie de cette nouvelle race d’intellopub "LES VUS à LA Télé"

  • Il est bien connu qu’un Etat, un gouvernement ou toute autre force de pouvoir, lorsqu’elle veux faire la guerre, commence en premier lieux par déshumaniser celui qui est désigné comme ennemi. La propagande est là pour faciliter la tache des exécutants que cela soit des militaires (force légale) ou tout simplement des groupes de personnes.
    Je pense que même les résistants avaient une vision de l’ennemie qui était déshumanisé. Il est particulièrement difficile de tuer quelqu’un que tu comprends, dont tu comprends les motivation (ex : Il fume les mêmes clopes que moi, il aime comme moi, il a des enfants comme moi, il joue au même jeu de carte que moi etc... En somme celui qui aime les rillettes « bordeau-chenel » comme moi - sous entendu les même valeurs.)
    Au Rwanda, avant que le massacre contre les Tutsi soit perpétré, il a fallut qu’il y est une "radio milles collines" afin de mettre de simples citoyens (comme vous et moi) en condition d’assassin. Pareil quant à la solution finale perpétrée contre les "juifs" Il aura fallut utiliser la frustration des populations allemandes d’après 1918 afin d’initier une propagande qui déshumanise cette catégorie de population. Le comportement des soldats israeliens vis à vis de la polulation palestinienne n’est possible que parce que ils ont une vision encore une fois déshumanisée de ceux ci qui a leurs yeux sont des « terroristes » qui eux même se font une représentation déshumanisée des population israéliennes pour pouvoir se faire sauter etc.

    Actuellement la presse occidentale, outil des pouvoirs économiques et politiques, est entrain de préparer la population occidentale à une guerre contre la Russie. Les propos tenus contre le "russe" et la Russie sont certainement plus révélateurs des intentions des pouvoirs occidentaux que quelque manœuvres militaires et la présence parmis les soldats géorgiens d’étasuniens.
    De même pour les "talibans" avez vous remarquez les bandeaux informationnels qui défilent chez BFM TV ou bien i>télé "250 insurgés tués par l’aviation alliée" sous entendu : « vous savez ses personnes qui voile les femme, les violent, interdisent la musique, aide àc faire tomber des avions sur New-York. Tout cela est complètement déshumanisé et justifie aux yeux des lectrices de « ELLE » pour qui les afghan, tant qu’il ne sont pas du côté du martyre Massoud ou ne sont des femme, l’intervention des petits soldats français.
    Et n’en déplaise à notre défenseur des « anciens combattants » Il a bien fallut qu’ils aient une vision déshumanisée des allemands pour pouvoir les tuer. Après, dire que c’est à raison ou non, ce n’est plus le rôle du psy. De toute façon celui qui tue ne peut avoir qu’un regard dévalorisé de celui qu’il tue, ci non cela serait trop insupportable pour lui, ou alors de la folie au sens propre du terme.

  • Comme quoi j’ai raison de ne plus écouter France-Info. Cyrulnik m’horripile, avec ses grands airs faussement humbles de vieux curé pétri de foi et de compassion et imperméable au doute. Cyrulnik, il fait partie de ces gourous à la mode que les médias encouragent à nous déblatérer leurs vérités rentables histoire de nous rassurer quant à la capacité du système qui les a fait à pouvoir tout expliquer, tout rationaliser, et redéfinir à l’occasion les frontières de la Norme selon les critères totalitaires de la bienséance marchande. On a eu Dolto et sa méthode pour s’expliquer entre adultes consentants avec ses mouflets hyperactifs, on a eu le Doc et son apologie de la sodomie adolescente politiquement corrigée, on a eu Hubert Reeves et ses enculages d’astéroïdes censés nous rappeler que nous ne sommes rien au regard de l’immensité du cosmos (un bon moyen de nous rendre fatalistes), à présent on a Cyrulnik l’apôtre de la Résilience, concept à la noix qui recouvre à peu près que dalle qui puisse se traduire en actes qui soient de nature à nous améliorer le quotidien lorsque nous relevons d’un sale trauma, si ce n’est que dans l’idée il ressemble furieusement à la rédemption des chrétiens, à savoir ferme ta gueule mon pote, muselle ta lucidité, boucle ta revendic’ et laisse entrer en toi l’évidence qu’il n’y a qu’une et une seule vérité, celle qui t’est ressassée chaque jour dans les médias. Fais-en ta vérité et tu seras des nôtres, mon fils !... du moins, si tes moyens te le permettent. Les bouquins de Cyrulnik, j’ai fait l’effort d’en lire deux et ça saute aux yeux cette hypocrisie terminale d’une science de bazar, la nébuleuse psychologie/psychiatrie/psychanalyse, tellement en panne de crédibilité faute de résultats concrets, et pire que ça, à l’origine de tellement de morts d’hommes qu’elle est obligée de chercher à se réinventer au travers de concepts aussi vaseux que momentanément rentables.
    Il a dit quoi, là-dedans, sur le terrorisme, que nous ne sachions déjà ? Et ça nous avance à quoi, de le savoir ? Et puis de quelle vision du terrorisme d’agit-il ? De la vision officielle et par là même non dérangeante de ce que peut être le terrorisme. Personnellement, je considère les indépendantistes corses qui sont venus planter la zone chez cette frappe de Christian Clavier comme des héros de la Révolution. Mais je considère Martin Hirsch comme un terroriste et le juge digne d’être traité comme tel. Mais il n’y a aucune chance que la Monchicourt m’invite à France-Info pour le dire aux braves gens qui perdent encore leur temps à écouter ce tissu de daube.

    • pourquoi êtes vous si violent dans vos propos ?
      pourquoi ce rejet de la psychnalyse qui fait partie d’un domaine intellectuel riche et de nature à donner à l’homme ses lettres de noblesse en terme de réconciliation et d’humanité.
      et en plus vous rejetez Dolto qui à elle seule a revolutionné la comprehension des enfants , a cherché comment leur éviter des névroses graves Pas question de gourous mais de personnes ayant étudié, approfondi des domaines difficiles à aborder et qui essaient d’apporter un autre éclairage sur des comportements humains , sur la part d’ombre ou d’inconscient des hommes. Essayer d’expliquer, d’approfondir de trouver des eclairages différents pour parler des comportements
      pourquoi considérer que c’est de la "daube" et pas un essai de comprendre autrement ?
      l’ouverture d’esprit vous fait mal où ? ne pas essayer comprendre les névroses, la construction de la personnalité, l’insconscient, rejeter la science ,
      là serait à mon avis la porte ouverte vers les gourous , les sectes etc...

    • Bon alors parlons un peu de la psychanalyse.

      l’inconscient est une surface, il n’a aucune profondeur.
      C’est le discours de l’autre en d’autres termes c’est le discoooouuuuurs qui vient des autres en particulier le discours de la daube.

      Donc nous sommes des êtres sociaux pris dans tous les discours courts courant politique philosophique religieux de bazar et donc (paradoxe) les psychanalytiques aussi, en particulier avec un grands premier prix, les discours daubiques de la mère dolto avec en prime quelques autres discours psychanalytiques de quelques grand maitres.

      Pour se guérir des effets néfastes et traumatisants depuis l’enfance des discours de daube qui nous font dériver jusqu’à la pulsion qui est elle même une dérivée du discours tout court (un mot suffit, bande où jouit) rien de mieux que d’aller se fricoter dans un rapport social concret avec un petit autre censé être un spécialiste des discours de daube ’soit le psychanalyste’ pour s’en guérir par la confrontation avec le plus grand discours de daube qui est été inventé à ce jour celui du psychanalyste qui ne dit mot.

      On passe alors de la surface au point pour ne pas dire au contrepoint.

    • Vous n’avez jamais dû côtoyer beaucoup de psys. Moi si, pour différentes raisons. Et il ne m’a jamais été donné d’entendre, depuis cette période sombre de ma vie, autant d’absurdités creuses que j’ai pu en entendre proférer alors par ces desservants de ce que Desproges qualifiait avec justesse de "para-science qui a réussi". La psychanalyse, une ouverture d’esprit ? La psychologie, une science ? Les psychiatres, des scientifiques ? Non. Une secte avec ses dogmes, ses théories fondées sur rien ou pas grand chose (se contredisant selon les écoles), ses rituels parfois scabreux, ses fanatismes aveugles, ses idolâtres et la cohorte anonyme de ses victimes, à différents niveaux - du malade transformé en zombie par son psychiatre au confortable niveau de vie nourri de toute la souffrance morale qui espère trouver chez lui une porte de sortie, à tous ceux pour qui l’expérience s’est conclue par un suicide, sans que leur "thérapeute" n’ait jamais été inquiété. Et des noms, de ces victimes comme de leurs bouchers des âmes, petits Mengele de dispensaires et autres maniaques de la prescription de dope légalisée, je pourrais vous en citer des tas.
      Dolto et ses idées neuves sur le rapport à l’enfance, le mal-être adolescent, pour employer le dialecte pontifiant des psychologues, il en reste quoi, à ce jour ? Quelles retombées sur l’éducation actuellement ? L’interdit du coup de pied au cul salutaire. La criminalisation de la baffe qui pouvait, avant elle, déver la trajectoire de la névrose, tiens. Mais Dolto, comme celles et ceux qui partagent sa vision du monde fondée sur la bavasse, elle sanctifiait la parole. Les mots traduisant les maux. Bien. Et c’est avec la tchatche qu’on empêcherait nos mômes de devenir des légumes attelés à leur console de jeu ? Non, my dear ! En la leur confisquant, en évitant de la leur acheter, en les tenant à l’acart de ces saloperies pour tenter de les mener au seul vecteur de savoir et d’émancipation qui soit, j’ai nommé le Livre. Et s’il faut en passer par un coup de pied au cul, allons-y ! Nos anciens y ont eu droit et ça ne les a pas empêchés de mener guerres et révolutions. Les mots, ça ne sert qu’à éblouir et à faire perdre son temps aux autres (ce que je suis en train de faire !). Les psys sont une engeance qui tire profit de la détresse humaine, qui en a fait son fonds de commerce, sans lui apporter de solution qui tienne la route. Sans quoi ça se saurait et il y aurait la queue devant les cabinets. Or la psychanalyse, vous le savez sans doute, est en pleine déroute depuis des années. Elle ne touche même plus les bobos, c’est vous dire. Restent les factions les plus nauséabondes de cette corporation de fumistes, les psychiatres et autres psycologues cliniciens. Gageons que le pouvoir en place leur promet, à ceux-là, un avenir aux petits oignons...

    • c’est ton point de vue, merci de ne pas généraliser !

      certaines personnes ne sont pas mécontentes du résultat d’une BONNE psychothérapie ou psychanalyse, faite par un BON thérapeute (diplomé en psychiatrie, je ne parles pas des gourous "psychanalisés"...)

    • y’aurait la queue devant les cabinets

      c’est très dur de trouver un bon psy... et y’a effectivement la queue devant les BONS cabinets...

    • et y’a effectivement la queue devant les BONS cabinets...

      LOL.

      C’est ce que je me dis chaque fois que je vais pisser...

      G.L.

    • """pourquoi êtes vous si violent dans vos propos ? pourquoi ce rejet de la psychnalyse qui fait partie d’un domaine intellectuel riche et de nature à donner à l’homme ses lettres de noblesse en terme de réconciliation et d’humanité. et en plus vous rejetez Dolto qui à elle seule a revolutionné la comprehension des enfants , a cherché comment leur éviter des névroses graves"""

      Non pas de violence dans ces propos anti psychanalyse,juste l’affirmation que celle ci n’est pas et n’a jamais été une science.
      Un simple discours,une mythologie .
      Tout comme l’atrologie.

      Aucun des concepts de la psychanalyse n’a reçu la moindre confirmation scientifique.
      ainsi le complexe d’Oedipe n’est absolument pas universel ;
      Freud a projeté sa condition de bourgeois macho fin 19eme à Vienne sur l’ensemble de l’humanité. (son explication de la séxualité des femmes,le désir de pénis est du délire de macho fini)

      Jung projettera un autre vécu et fondera une autre psychiatrie dynamique et Adler encore une autre.

      Dolto n’a rien révolutionné du tout,et les délires psychanalystiques d’un Bettelheim sont responsables de destruction psychologiques énormes chez les mamans d’enfants autistes.

      En tant que Freudienne Dolto affirmera que les jeunes gamines violées par leur pére sont consentantes ;
      oui "consentantes"

      quelle compréhension des enfants ,n’est ce pas,quelles lettres de noblesse en terme de réconcialiation de l’humanité !

      Lire "le livre noir de la psychanalyse" est un minimum pour éviter de perdre encore un siecle en science psychologique

      Et aussi "à la découverte de l’inconscient" du psychanalyste Ellenberger qui raconte comment Freu a menti sur la cas ^princeps de sa théorie.
      Ce qui la rend totalement fausse

      Damien

    • Dolto affirmera que les jeunes gamines violées par leur pére sont consentantes

      n’importe quoi !!!

      Damien l’anti-psy est de retour et recommence avec son discours pré-mâché...

      il a dû souffrir durant son enfance :/

    • Heu... Les personnes auxquelles je fais allusion sont psychiatres des hôpitaux, dûment diplômés, et pour certains chefs de service. J’ai envie de préciser que j’ai encore perdu un copain l’année dernière, qui pour une histoire de dépression liée à son travail avait eu la mauvaise idée de pousser le cabinet d’un de ces charlatans ayant pignon sur rue. Après un mois passé dans la clinique de celui-ci, il s’est fichu en l’air d’une balle dans le coeur. L’autre n’avait rien pressenti, rien vu venir. Juste un peu de thune en moins pour financer le crédit de sa Merco, à savoir ce que lui rapportait le cas de mon pote, c’est tout ce qu’il a écopé, ce saligaud, malgré que la famille ait porté le pet.

    • D’accord avec vous. Les "sciences" psy ne sont pas de la science stricto sensu, dans la mesure où elles ne reposent sur aucune expérience susceptible d’être reproduite en laboratoire. Et au contraire des sciences dites "dures" (biologie, physique, astrophysique, mathématiques...) leurs thuriféraires ne connaissent pas le doute, ignorent la remise en question, sont toujours sûrs de leur fait.
      Car rien, absolument rien, ne prouve l’existence de l’inconscient, qui est à la base de toute pratique psychothérapeutique. L’inconscient n’est rien moins qu’une vue de l’esprit, une vague théorie ayant autant de substance que celles portant sur l’influence des astres ou des nombres sur notre vie quotidienne. Mais on a développé autour des divagations de Freud (dont je rappelle qu’il était incapable de prendre un train tout seul) et de Jung (qui de son propre aveu était sujet à des visions) une véritable mythologie (où d’ailleurs la mythologie elle-même se trouve réécrite) qui a servi de base à des pratiques aussi fumeuses que sectaires, ce qui ne serait pas plus tragique que pour des fadaises telles que l’astrologie, la numérologie ou la voyance si le médico-légal ne s’en était mêlé, faisant de ce charlatanisme un support d’expertise reconnu... et on vu ce que ça a donné dans l’affaire d’Outreau, pour n’évoquer que celle-là. Ce qui est grave aussi, c’est l’omniprésence de la psy d’abattage dans les domaines conjoints du traitement social de l’exclusion et de la réinsertion.

    • Fort bien. Puisque certains parmi ces braves gens semblent se préoccuper d’éthique, ont-ils émis quelque réserve à ce que, dans le cadre de la loi Sécurité et Liberté, promulguée par un certain Sarkozy, le maire d’une commune, en vertu des pouvoirs de police qui lui sont conférés, puisse solliciter l’internement d’office d’un particulier ou de particuliers posant problème à l’ordre public... ce qui reconnaissez-le ouvre le champ à des interprétations des plus subjectives quant à ce qui peut être assimilé à un "trouble de l’ordre public"... On pense à certains bleds de France profonde où ne sont guère appréciés les anti-chasse, les planteurs d’herbes aromatiques et les babas néoruraux qui préférent la consommation de celles-ci à celle, légale, du Ricard. Blague à part, cela nous renvoit à l’intouchable loi de 1838, revue en 1992, sur le placement d’office, dont on sait qu’elle donne quotidiennement lieu aux pires abus, et ce avec la complicité de psychiatres. Combien de vies cassées par des décisions d’internement motivées par des diagnostics sauvages de déséquilibre mental portés sur d’ordinaires rebelles comme sur des personnes tout à fait policées, mais qui face à un flic retors ou suite à une inacceptable décision administrative, auront osé élever le ton dans un lieu public ? Quelles voix préoccupées d’éthique se sont élevées dans le sens d’une réforme de cette loi dangereuse ? Pas celle de Cyrulnik, en tout cas, ni celles de Tisseron ou Serge Hefez.

    • Les consoles de jeux -et les jeux vidéos- ne vous ont rien fait, tsssk !

      (k)G.B.

    • je n’ai pas pour habitude de citer des mensonges .
      Cette phrase de Dolto est extraite d’une interview de celle ci àla revue "choisir"
      Une simple recherche sur Google t’auarais permis de t’en assurer.

      Cette phrase abjecte a été citée par Eva Thomas jeune adolescente violée par son pére ,qui violer aussi sa soeur,dans son livre"le viol du silence"

      Eva bien que freudienne est totalement scandalisée par la phrase de Dolto

      enfin recuser toute critique de la psychanalyse au motif que celui qui s’y livre est ou malade,ou pervers,on antisémite(specialité de Roudinesco) est une stupidité .
      Qu’as tu à dire sur la non scientificité de la psychanalyse ,sur les mensonges de Freud.
      Au lieu de m’accuser moi de mensonge va dans une biblhiotheque empruntez"mensonges Freudiens" de Benesteau

      et tu peux aussi lire" le livre noir de la psychanlyse" à moins que tu n’aies trop souffert à lire les deux premiers

      Damien

    • tu peux aussi lire" le livre noir..."

      et c’est reparti pour un tour de manège !

      dès que le mot "psy" est écrit sur le site, boum, Damien déboule et fait la pub de ce bouquin...

      à croire qu’il a une alerte google avec le mot "psy"

      et à croire aussi qu’il est quelque peu obsessionnel, voire maniaco-dépressif :)

      et peut-être même des royalties sur les ventes du bouquin ???

    • Oui, je vous l’accorde, il est des gens qui vivent dans un état de souffrance mentale que l’on a du mal à concevoir lorsqu’on n’est pas passé par là. Le problême est dans ce que la Société fait de cette souffrance au travers de ce que les psys en font eux-mêmes. La Société, elle stigmatise cette souffrance parce qu’elle en a peur, et elle en a peur parce que cette souffrance, elle relève de l’irrationnel. Bien sûr on n’emploiera plus le mot de folie. Les psys sont passés par là, alors on parlera de maladie mentale, de névroses, de psychoses, de psychopathologies lorsqu’on se veut pédant. Et on traitera la chose en conséquence. Bombardement de dope légalisée et thérapies s’étendant sur des mois, des années selon l’indication. Mais.... car il y a un mais, cher contradicteur, on soignera ces personnes, on les aidera au plan social, mais on ne les guérira pas. Et cela, aucun psy n’osera jamais vous l’avouer. Le psy lambda passe son temps à noyer le poisson, à se replier derrière de belles théories, à en inventer d’autres, et surtout, surtout, il prétendra toujours tout expliquer. Le psy se veut une machine à expliquer, et presque toujours dans l’invocation de ses sacro-saints maîtres, dont Freud est le plus insigne, en tout cas le plus cité. Mais Freud a écrit tellement de conneries ! Malheureusement le psy lambda, en France surtout, est freudien, point barre. Freudien et adepte de l’ordonnance à rallonges et d’une vision de la psychiatrie qui n’a guère évolué depuis ce qu’en dénonçait Foucaud dans son "Surveiller et punir". L’école de Palo Alto ? Connaît pas. Les comportementalistes ? Un courant resté embryonnaire, en tout cas pas facile d’accès pour qui n’a que les moyens de s’offrir la psychiatrie de secteur. Les neurosciences ? On s’y est un peu intéressé dans les années 90 comme à une mode, mais c’est vite passé. L’autisme de haut niveau, les Aspie ? Non reconnus en France, alors on les rangera dans la catégorie des psychotiques. Les psys excellent dans l’art de l’étiquetage qui vous fout une existence en l’air. Ils étiquettent mais n’apportent d’autre solution concrète que des doses massives de saloperies nocives, et un parcimonieux baratin sur rendez-vous quand la crise est passée. De guérison, point. De remise en question par rapport à cette incapacité à guérir, point. De remise en cause de leurs fondamentaux, point non plus.

      Après il y a la psy d’abattage, ces tests à la mords-moi le noeud pratiqués de sorte à dresser le profil d’un postulant à un stage, à une formation. Auxquels on soumet aussi nos mômes lorsqu’ils dévient un peu de la voie tracée par les théoriciens du formatage, pardon, de ce qui tient lieu aujourd’hui d’éducation. Deux conneries lachées sur ue tache d’encre et le sort en est jeté. Votre sort. Dans ces cas-là, on devrait faire comme dans les nanards américains, savoir que tout ce que l’on dira au guignol de service pourra être retenu contre nous. Et fermer sa gueule, c’est le mieux.
      L’étiquetage, le cataloguage, là encore. C’est très flic, un psy.

      Enfin il y a la psychanalyse, version mondaine de ce qui précède. Moyennant finances on a droit au produit haut-de-gamme. C’est occupationnel, une psychanalyse, et très coûteux. C’est sans doute pour ça que c’est passé de mode. Et c’était censé servir à quoi ? Non pas à régler son problème une fois pour toutes, mais à apprendre à vivre avec. Diable ! Et des fortunes et des renommées se sont bâties là-dessus.

      A partir de rien. Mais de RIEN qui ait pu être démontré de manière scientifique. Et des gens continuent à y croire. libre à eux.

      Sur la résilience, Cyrulnik n’a rien inventé. C’est un phénomène humain, que de tenter une remontée du courant après un trauma. Le petit côté rédemption new age que je relève dans le discours de Cyrulnik m’agace. Il y a aussi un petit côté vachement néolibéral dans sa manière d’aborder la chose. Bouge toi, remue toi, c’est en faisant partie de la France qui se lève tôt que tu feras partie de la France qui gagne. Pas étonnant qu’Attali l’aie recruté dans son cénacle de penseurs à deux balles. Surtout qu’il il passe à côté d’une évidence, Cyrulnik. Ne s’en sort que qui veut, qui ressent le besoin, l’intérêt de revenir à la vie, c’est certain, mais s’il n’en a pas les moyens matériels, eh bien tout cela reste des mots. Cet aspect-là, il le passe sous silence. Et il
      est fondamental, il laisse la théorie loin derrière, cet aspect-là.

    • décidemment, vous mélangez tout...

      arretez avec vos amalgames, vous n’etes pas le centre du monde !

      tendance paranoiaque ?

    • Non, j’me marre. Vu que c’est terriblement révélateur votre réaction, à vous comme à d’autres. Dès qu’on cherche des poux dans la tête des psys, on se fait traiter de paranos, d’obsessionnels, de névropathes et autres pâtes à tarte... Vous connaissez quoi de la vie des vraies gens, camarades tripiers des âmes, à part les putains de tableaux cliniques dans lesquels vous les enfermez dès qu’ils ont l’idée saugrenue de venir vous voir ou, pire, de vous contredire ? Finalement, vous estinez tellement avoir raison que la contradiction ne peut tenir que du délire. Alors vous classifiez, vous cataloguez, vous faites d’une individualité un cas.

      Vous apportez comme ça de l’eau au moulin de la critique.

      Je n’aime pas les psys, je dis tout haut pourquoi je les tiens pour des fumistes, j’affirme même que certains sont des criminels, et je cite un cas. Je pourrais malheureusement en citer dix autres. Un autre intervenant expose sa critique de la psychanalyse, et cite à l’appui des références vérifiables. Et hop ! comme vous n’appréciez pas, vous nous collez lui et moi chacun dans son tiroir dûment étiqueté.

      Faites gaffe ! Le terrorisme (on y revient) ça commence par là : estimer être dans le vrai, ne pas souffrir la contradiction, ramener celle-ci à ce que l’on croit être la vérité.

    • encore une fois,tu ne réponds absolument rien sur le fond du probléme :
      la psychanalyse n’est pas une science,et ces concepts de base n’ont jamais été validé scientifiquement.

      Freud a menti sur le cas princeps de sa théorie,Anna O na pas été guérie par sa cure et alors que Freud ecrit qu’elle se porte bien ,celle ci est enfermée dans une clinique et toujours malade !

      Nous disposons du dossier médical qui a été retrouvé (par un psychanalyste )

      J’interviens sur d’autres sujet aussi
      Ha l’accusation de vénalité !!j’adore
      la beauté intellectuelle des freudiens me ravit .

      et puisque tu insistes sur ma "maladie" nécessairement la cause d’une critique scientifique de la psychanalyse et parceque trop c’est trop :tu es un sacré c.. ,et c’est à cause de crétins de ton genre qu’en URSS on enfermait les opposants en hopital psy,nécéssairment fou de critiquer le régime

      Pathologiser une opposition en dit long sur la nullité intellectuelle et l’esprit de dictacteur de ceux qui s’y livrent .

      et critiquer un livre sans l’avoir lu ..la honte !!

      Damien

    • t’as oublié de faire la pub pour le bouquin !!!

      quel acte manqué !

      où as-tu la tête Damien ?

    • en effet où je ai je la tête.
      comment interpréter mes dires ?

      ainsi je te donne la réponse de jacques Lacan

      "" L’interprétation doit être preste pour satisfaire à l’entreprét.
      De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du pére au pire ""

      quelle intelligence !!
      quelle profondeur humaine !
      quelle ....foutaise oui !
      que certains en soient à se pamer devant de telle conneries ,c’est effectivement remarquable

      et on veut construire un monde nouveau avec une telle propension à gober du n’importe quoi enrober de termes abscons pour attirer les gogos ???
      ben on est pas sorti de l’auberge.

      il n’est pas de sauveur supreme ni dieu ni césar ni tribun

      ni charlatan ...

      Damien

    • Merci de ne pas faire de votre cas une généralité. Et merci aussi de ne pas comparer la psychologie à une science "dure".

      Je suis psychologue clinicien, Je ne suis pas psychanalyste, un jour peut être.... Je veux que vous sachiez que je suis en poste depuis moins de 4 mois et mon agenda est plein à craquer. Je travaille dans la fonction publique hospitalière, les consultations sont gratuits et ma pratique est dite "d’inspiration psychanalytique". Vous mélangez tout en comparant la cure analytique et la consultation du psychologue et du psychiatre. De nombreuses personnes souffrent, elles demandent une écoute et un soutient, c’est tout simple, ne compliquez pas les choses.

      C’est vrai qu’il y a des affrontements entre les "écoles".... mais la psychanalyse est jeune (une centaine d’année).

      Vous êtes à coté de la plaque, les psys ne profitent pas de la détresse humaine, c’est scandaleux de le dire et de le penser. Certes il y a des dérives, mais je n’estime pas faire partie d’une corporation de fumistes.

    • quand Dolto avance que les enfants victimes d’inceste sont concentantes, elle ne veut pas dire par là que les enfants ont accepté l’inceste mais qu’ils n’ont pas sut dire non à un père ou un oncle qu’ils aiment et en qui ils ont confiance.

      Le propos est pourtant clair : Françoise Dolto explique que les enfants victimes d’abus sexuels ne comprennent pas ces abus comme des viols. Elles se laissent faire - d’où l’emploi du mot “consentantes” - puisqu’il s’agit là de leur père, oncle, grand père, frère ect. en l’occurrence un être aimé représentant de l’autorité qui les oblige a faire quelque chose d’interdit.

      L’interdit est présent et connu des deux personnes, seulement l’adulte a le pouvoir sur l’enfant c’est pourquoi l’enfant bien que connaissant cet interdit ne sait s’opposer à la volonté de l’adulte. De là découle le déchirement dans lequel grandissent les enfants qui sont bien victimes d’incestes. Ensuite elle met en avant le fait que si l’on apprenait à ces enfants à se défendre et à dire non ils pourraient éviter ces abus en mettant leur bourreaux face à leurs responsabilités. Apprendre aux enfants à se défendre quand personne ne les protège a été le but de la vie de Françoise Dolto. Un but dont elle n’a jamais dévié.

    • Il faut essayer de comprendre le sens de cette phrase. "Consentante" n’est pas ici à prendre au pied de la lettre.

      "consentante" ne signifie pas que l’enfant était d’accord et y a pris du plaisir.

      L’enfant ne s’oppose pas à l’adulte, c’est ce dernier qui a le pouvoir. l’enfant est conscient de l’interdit de l’inceste d’où le déchirement dans lequel grandissent les enfants qui en sont victime.

    • S’il vous plait, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. L’inconscient n’est pas une vue de l’esprit. Certes Freud a traficoté ses résultats, mais on ne peut pas passer à coté du fait que c’est un théoricien de génie. Ce n’est pas lui qui a découvert l’inconscient, mais il l’a théorisé.

      Je suis effaré de voir qu’il y a des gens qui ne "croient" pas à l’inconscient. Il n’y a pas à y croire ou ne pas y croire. ça existe et voila tout. Je n’ai même pas envie de me galérer davantage à vous le prouver. Je suis psychologue dans un service de psychiatrie et je vous invite à aller discuter avec des professionnels du secteurs (psy, infirmiers, médecins.....) tout ce que nous raconte les patients le prouvent : l’inconscient existe.

      Et il ne sert à rien de citer des formules de Lacan à tord et à travers. Laissez Lacan aux professionnels, ses théories doivent êtres appliquées et illustrés par des cas cliniques. En citant de cette façon Lacan, vous nous dites simplement que vous n’y comprenez rien...... mais ça on s’en moque

    • J’arrive un peu tard sur ce forum...

      J’ai vécu très personnellemnt l’expérience tout à fait inverse de ton copain. Si je suis encore là, c’est parce qu’un psychiâtre/psychanalyste a su comprendre le problème que j’avais dans mon boulot et a osé s’affranchir des tabous contre la lutte de classes.

      Donc, ne pas généraliser et inventer des théories de cette manière !

      Cordialement.

  • La commission MUCYO sur le génocide rwandais énumère les noms des terroristes en cause dans cette affaire, tous très cultivés, tous en haut de l’échelle sociale, tous français...

    • Les manipulateurs du génocide rwandais, ceux qui ont initiés ’radio milles collines" mais les exécutant étaient des Utus.
      Le problème ce n’est pas que ce soit les Utus les bourreaux et les Tutsis les victimes, mais c’est qu’il y a eu, comme vous dites de bons français ( et certainement des belges) pour créer les conditions de ce génocide.
      Et maintenant la France désigne du doigt des pays étrangers, des peuples étranger en les accusant de "monstruosités" Cela permets peut être de détourner le regard ailleurs. Mais avec le temps on va s’apercevoir que c’est toujours le même occident qui initie les massacres

  • Le terrorisme c’est la bombe atomique des pauvres.

    LE REBOURSIER

  • il faut aider le gouvernement en inventant un nouvel impot contre ses boucher qui tue au nom d une religion en enlevant des aides sociaux a certain je trouve cela plus que faisable protége famillesnos proches et voisin en aidant la justice et bravo aux gendarmes qui ont admirablement travaillés merci