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Europe1 : Contre feu sur Bigard

Publie le lundi 8 septembre 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

Europe 1 "désapprouve" les propos de Bigard

L’humoriste avait défendu vendredi dans l’émission de Laurent Ruquier la théorie du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001. "Nous désapprouvons et ne cautionnons pas les propos de Jean-Marie Bigard qui n’engagent que lui", déclare le directeur des programmes à nouvelobs.com.

Nous désapprouvons et ne cautionnons pas les propos de Jean-Marie Bigard, qui n’engagent que lui", a déclaré lundi 8 septembre à nouvelobs.com Philippe Balland, directeur des programmes d’Europe 1, après la diffusion vendredi dans l’émission de Laurent Ruquier "On va s’gêner", des propos de Jean-Marie Bigard, qui a défendu la thèse du complot à propos des attentats du 11 septembre .
"Nous avons estimé qu’on nom de la liberté d’expression, nous ne pouvions pas censurer ses déclarations. Nous avons apporté une contradiction à travers l’émission de Laurent Ruquier diffusée aujourd’hui. Les choses sont claires pour les auditeurs", a ajouté Philippe Balland.
"Nous ne soutenons pas cette thèse, mais nous l’avons laissé s’exprimer", a déclaré Laurent Ruquier lundi sur Europe 1. "Libre à lui de penser ce qu’il veut", a-t-il ajouté. L’animateur a refusé de répondre aux questions de nouvelobs.com. Dans son émission, Laurent Ruquier a indiqué à ce propos : "J’ai répondu au site du Nouvel Obs, qu’ils n’avaient qu’à m’envoyer un SMS par l’intermédiaire de Cécilia Sarkozy".

Par ailleurs, toujours sur l’antenne d’Europe 1, Jean-Marc Morandini avait annoncé lundi matin au sommaire de son émission "Le Grand direct de la Télé", qu’il allait évoquer "les théories du complot" dans la chronique "Le grand tchat" après les propos de Jean-Marie Bigard. Mais le sujet n’a finalement pas été évoqué.
Interrogé par nouvelobs.com, un collaborateur de Jean-Marc Morandini, Emmanuel Maubert, a expliqué que "le sommaire avait été modifié en cours d’émission comme cela arrive de temps en temps", tout en assurant que cela n’était en rien lié à une consigne de la direction.

Messages

  • La presse aux ordres ouvre le parapluie....Rien que de plus normal.. ;)

    • Y a pas que la presse aux ordres !

      Y a tous ceux qui sont chargés sur les forums d’aller discréditer et dévaloriser, voire traiter de conspirationnistes délirants en prenant des airs supérieurs, ceux qui mettent en doute une version officielle... qui ne tient pas debout, TELLE QU’ELLE EST. Il demandent seulement qu’on leur en fournisse une autre un peu crédible. SI POSSIBLE.

      Si pas possible... fin des guerres en Irak, en Afghanistan, de la "pacification" généralisée et armée jusqu’aux dents, etc...

  • rmc et les grandes gueules totalement hysteriques valaient le deplacement, qu’attendre de pseudos journalistes et de pseudos sondages aux ordres de l’économie, le 11 septembre a permis aux armées de sortir des casernes et d’occuper le terrain, de faire payer les factures aux plus pauvres,et de dépenser sans compter contre des pays ou le niveau de vie est tellement bas qu’on se demande qui leurs a filé du fric pour acheter tout ça, afghanistan, georgie ect ect

  • Au passage, je trouve ça génial cette polémique à deux balles (oui, à deux balles).

    Un des super potes de Sarkozy propage la théorie de Meyssan, et ça suffirait presque à en faire un "héros de gôôôôche", ce gros beauf phallocrate ! Merveilleux...

    Fantastique.
    A quand M. Cotillard présidente ? ( et notez bien que je ne me prononce pas sur le fond de la thèse - je trouve juste que la surévaluation de la position qu’on peut prendre sur le 11 septembre , en gros complot/pas complot , est totalement délirante dans un débat Politique).

    Qu’ils se démerdent entre eux, les merdias et les copains du Président - est-ce que Bigard ne reste pas un mec de droite pure et dure ?

    "On l’a pas censuré pour respecter la liberté d’expression ?3 - mon c... on l’a pas censuré parce que c’est le pote à Sarko et ils n’ont pas osé , les lâches.

    Quel pays de MINABLES.

    LL

    • "La théorie de Meyssan" ?

      Ouch ! Faudrait se tenir au courant ! Depuis ses premières interrogations sur les incohérences de ce qui avait pu être présenté concernant les attentats, beaucoup, mais alors là vraiment beaucoup, se sont intéressés à la question !!! Dont, parmi eux, des individus de toutes tendances politiques. Dont COSSIGA, ancien Président de la République Italienne, pas précisément de gauche, qui s’est intéressé à cette "polémique à deux balles".

      Il apparaît souhaitable que TOUS les citoyens "se réveillent" de l’hypnose dans laquelle les a plongé LA PEUR suscitée à la suite de ces attentats ? TOUS les citoyens, ça comprend Bigard.

      En effet :

      "Ce drame sur-médiatisé a servi de prétexte à :

       la promulgation, dans de nombreux pays dont les nôtres, de lois liberticides prises au nom de notre protection contre le "terrorisme",
       à l’intensification sans précédent d’une prétendue « guerre contre le terrorisme » menée par l’administration US et ses alliés contre des pays dont les liens avec ces attentats sont loin d’être clairement prouvés."

       http://www.reopen911.info/petition....

      Il est URGENT que les citoyens du monde dit "civilisé" posent des questions et exigent des réponses crédibles. URGENT, ne serait-ce que pour leur éviter de croire sans critique et vérification au prochain "évènement fantastique et terrifiant" qui pourrait survenir, afin de les "terroriser" encore davantage au cas où ils ne le seraient pas encore assez.

    • Je suis au courant merci - c’est un "raccourci" .

      Et je n’ai jamais dit que c’était "une polémique à deux balles". Je dis qu’elle sur-détermine une partie du débat politique, qu’elle contribue à créer de faux clivages, et que "la vérité est ailleurs".

      Excuse moi, je suis juste plus Marx que Bigard.

      Ce n’est pas parce qu’on est anti bush et anti US qu’on est anti impérialiste. La preuve ? BIGARD. Môssieur l’accompagnateur du Chanoine de Saint Jean de Latran chez Benoit 16...

    • Attention, pour le moment, le Pb n’est pas complot ou pas complot, il est : enquête sérieuse ou non ?

      CN46400

  • BIGARD a-t-il la naïveté d’un enfant ?

    Les habits neufs de l’empereur
    H.-C. Andersen (1805-1875)

    IL Y AVAIT AUTREFOIS un roi qui aimait tant les habits, qu’il dépensait tout son argent à sa toilette. Lorsqu’il passait ses soldats en revue, lorsqu’il allait au spectacle ou qu’il se promenait, il n’avait d’autre but que de montrer ses habits neufs. À chaque heure de la journée, il changeait de vêtements. Et, comme on dit d’un roi "Il est au conseil", on disait de lui : "Il est à sa garde-robe."

    La capitale était une ville bien gaie, grâce aux nombreux étrangers qui passaient. Mais un jour il y vint aussi deux fripons qui se prétendaient tisserands et se vantaient de tisser la plus magnifique étoffe du monde. Non seulement les couleurs et le dessin étaient extraordinairement beaux, mais les vêtements confectionnés avec cette étoffe possédaient une qualité merveilleuse : ils devenaient invisibles pour toute personne qui ne savait pas bien exercer son emploi ou qui avait l’esprit trop borné.

    "Ce sont des habits inestimables, pensa le roi. Grâce à eux, je pourrai reconnaître les incapables dans mon gouvernement : je saurai distinguer les habiles des niais. Oui, il me faut cette étoffe."

    Et il avança aux deux fripons une forte somme afin qu’ils pussent commencer immédiatement leur travail.

    Ils dressèrent en effet deux métiers, et firent semblant de travailler, quoiqu’il n’y eût absolument rien sur les bobines. Sans cesse, ils demandaient de la soie fine et de l’or magnifique ; mais ils mettaient tout cela dans leur sac, travaillant jusqu’au milieu de la nuit avec des métiers vides.

    "Il faut cependant que je sache où ils en sont", se dit le roi.

    Mais il hésitait à l’idée que les niais ou les incapables ne pourraient voir l’étoffe. Ce n’était pas qu’il doutât de lui-même ; toutefois il jugea a propos d’envoyer quelqu’un pour examiner le travail avant lui. Tous les habitants de la ville connaissaient la qualité merveilleuse de l’étoffe, et tous brûlaient d’impatience de savoir combien leur voisin était borné ou incapable.

    "je vais envoyer aux tisserands mon bon vieux ministre, pensa le roi. C’est lui qui peut le mieux juger l’étoffe ; il se distingue autant par son esprit que par ses capacités."

    L’honnête vieux ministre entra dans la salle où les deux imposteurs travaillaient avec les métiers vides.
    "Bon Dieu ! pensa-t-il en ouvrant de grands yeux, je ne vois rien." Mais il se garda bien de le dire.
    Les deux tisserands l’invitèrent à s’approcher, et lui demandèrent comment il trouvait le dessin et les couleurs. En même temps ils montraient leurs métiers, et le vieux ministre y fixa ses regards : mais il ne vit rien, pour la raison bien simple qu’il n’y avait rien.
    "Bon Dieu ! pensa-t-il , serais-Je vraiment borné ? Il faut que personne ne s’en doute. Serais-je vraiment incapable ? je n’ose pas avouer que l’étoffe est invisible pour MOI."

     Eh bien ! Qu’en dites-vous ? demanda l’un des tisserands.

     C’est charmant, c’est tout à fait charmant ! répondit le ministre en mettant ses lunettes. Ce dessin et ces couleurs... oui, je dirai au roi que j’en suis très content.

     C’est heureux pour nous, dirent les deux tisserands. Et ils se mirent à lui montrer des couleurs et des dessins imaginaires en leur donnant des noms. Le vieux ministre prêta la plus grande attention, pour répéter au roi toutes leurs explications.

    Les fripons demandaient toujours de l’argent, de la soie et de l’or ; il en fallait énormément pour ce tissu. Bien entendu, ils empochèrent le tout. Le métier restait vide et ils travaillaient toujours.

    Quelque temps après, le roi envoya un autre fonctionnaire honnête pour examiner l’étoffe et voir si elle s’achevait. Il arriva à ce nouveau député la même chose qu’au ministre : il regardait et regardait toujours, mais ne voyait rien.

    "N’est-ce pas que le tissu est admirable ?" demandèrent les deux imposteurs en montrant et décrivant le superbe dessin et les belles couleurs qui n’existaient pas.

    "je ne suis pourtant pas niais ! pensait l’homme. C’est donc que Je ne suis pas digne de ma place ? C’est curieux ! mais je ne veux pas la perdre."

    Il fit l’éloge de l’étoffe, et témoigna toute son admiration pour le choix des couleurs et le dessin.
    "C’est d’une magnificence incomparable", dit-il au roi.

    Dans toute la ville, on ne parlait que de cette étoffe extraordinaire.
    Enfin, le roi lui-même voulut la voir pendant qu’elle était encore sur le métier. Accompagné d’une foule d’hommes choisis, parmi lesquels se trouvaient les deux honnêtes fonctionnaires, il se rendit auprès des filous qui tissaient toujours, mais sans fil de soie ou d’or, ni aucune espèce de fil.

    "N’est-ce pas que c’est magnifique ! dirent les deux honnêtes fonctionnaires. Le dessin et les couleurs sont dignes de Votre Majesté." Et ils montrèrent du doigt le métier vide, comme si les autres avaient pu y voir quelque chose.

    "Qu’est-ce donc ? pensa le roi, je ne vois rien. C’est terrible ! Est-ce que je ne serais qu’un niais ? Est-ce que je serais incapable de gouverner ? Il ne pouvait rien m’arriver de pire !" Puis tout à coup il s’écria : "C’est magnifique ! J’en témoigne ici toute ma satisfaction."

    Il hocha la tête d’un air content, et regarda le métier sans oser dire la vérité. Tous les gens de sa suite regardèrent de même, les uns après les autres, mais sans rien voir, et ils répétaient : "C’est magnifique !" Ils lui conseillèrent même de revêtir cette nouvelle étoffe à la première grande procession. "C’est magnifique ! C’est charmant ! C’est admirable !" criaient toutes les bouches, et la satisfaction était générale.

    Les deux imposteurs furent décorés, et reçurent le titre de gentilshommes tisserands.

    Toute la nuit qui précéda le jour de la procession, ils veillèrent et travaillèrent à la clarté de seize bougies. La peine qu’ils se donnaient était visible à tout le monde. Enfin, ils firent semblant d’ôter l’étoffe du métier, coupèrent dans l’air avec de grands ciseaux, cousirent avec une aiguille sans fil, après quoi ils déclarèrent que le vêtement était achevé.

    Le roi, suivi de ses aides de camp, alla l’examiner, et les filous, levant un bras en l’air comme s’ils tenaient quelque chose, dirent :

     Voici le pantalon, voici l’habit, voici le manteau. C’est léger comme de la toile d’araignée. Il n’y a pas de danger que cela vous pèse sur le corps. C’est d’ailleurs la plus grande vertu de cette étoffe.

     Certainement, répondirent les aides de camp ; mais ils ne voyaient rien, puisqu’il n’y avait rien.

     Si Votre Majesté daigne se déshabiller, dirent les fripons, nous lui essayerons les habits devant la grande glace.
    Le roi se déshabilla, et les fripons firent semblant de lui présenter un à l’autre. Ils firent semblant de lui attacher quelque chose sur le corps. Il se tourna et se retourna devant la glace.
    "Grand Dieu ! Que cela va bien ! Quelle coupe élégante ! s’écrièrent tous les courtisans. Quel dessin ! Quelles couleurs ! Quel précieux costume !"

    Le grand maître des cérémonies entra.

     Le dais sous lequel Votre Majesté doit assister à la procession est à la porte, dit-il.

     Bien ! je suis prêt, répondit le roi. je crois que je ne suis pas mal ainsi.
    Et il se tourna encore une fois devant la glace pour bien regarder l’effet de sa splendeur.
    Les chambellans qui devaient porter la traîne firent semblant de ramasser quelque chose par terre ; puis ils élevèrent les mains, ne voulant pas convenir qu’ils ne voyaient rien du tout.
    Tandis que le roi cheminait fièrement à la procession sous son dais magnifique, tous les hommes, dans la rue et aux fenêtres, s’écriaient : "Quel superbe costume ! Quelle traîne ! Quelle coupe ! "Nul ne voulait laisser deviner qu’il ne voyait rien sous peine de passer pour un niais ou un incapable. Jamais les habits du roi n’avaient excité une telle admiration.

     Mais il me semble qu’il n’a pas du tout d’habits, observa un petit enfant.

     Seigneur Dieu ! Écoutez la voix de l’innocence ! dit le père.
    Et bientôt on chuchota dans la foule en répétant les paroles de l’enfant. Il y a un petit enfant qui dit que le roi est nu !

    Il n’a pas du tout d’habits ! s’écria enfin tout le peuple.

    Le roi en fut extrêmement honteux, car il comprit que c’était vrai. Cependant il se raisonna et prit sa résolution :
    "Quoi qu’il en soit, il faut que je reste jusqu’à la fin ! "
    Puis, il se redressa plus fièrement encore, et les chambellans continuèrent à porter avec respect la traîne qui n’existait pas.

    *

    L’important est-il qu’une vérité soit dite, ou qu’elle soit entendue ?

    Ici, la vérité, c’est : l’"enquête officielle n’est pas satisfaisante".

    • Et d’ailleurs c’est aussi une stratégie de faire prendre position "POUR" quelque chose à quelqu’un qui représente le "CONTRE" absolu de la même chose.

      Ca a surtout l’avantage de tenter de discréditer les contestataires en semant le doute chez ceux qui pourraient les prendre au sérieux.

      D’ailleurs je m’étonne qu’ils n’y aient pas pensé avant et qu’ils ne nous aient pas envoyé JM Le Pen sur le coup. Ou Dieudonné. ou un quelconque Scientologue, Ufologue, Magnétiseur ou autre. Imaginez le bordel...

      Mais je me permettrait aussi, chère Louve, de signaler que dans le cas du 9/11 le clivage entre les "pro-enquête officielle" et "contestataires de ladite enquête" ne passe pas, pour de très nombreuses raisons, entre le clivage Gauche/ Droite.

      Ni en France, ni aux Etats-Unis, ni dans le Monde.

      Il passe entre gens rationnels qui n’admettent pas obligatoirement la propagande du NWO et gens qui ont déja décidé d’en être les esclaves pour ne pas être emmerdés ou qui sont trop flemmards pour tenter d’y comprendre quelque chose.

      G.L.

    • Mais je me permettrait aussi, chère Louve, de signaler que dans le cas du 9/11 le clivage entre les "pro-enquête officielle" et "contestataires de ladite enquête" ne passe pas, pour de très nombreuses raisons, entre le clivage Gauche/ Droite.

      Salut GL

      Bien sûr, et c’est exactement ce que je voulais dire - sauf que il faut aller plus loin ; on peut difficilement rester sur ce clivage sans aller plus loin , à moins d’accréditer la thèse que le capitalisme aurait les moyens de nous éviter cela...

      Mais bon, procédons par étapes - je préfère en effet être du côté de ceux qui rejettent la version officielle du 9.11 (sans être non plus "convaincus du complot" - je pense que c’est un peu plus compliqué que cela, comme dans leurs très bons films d’espionnage) il est évident que en tout cas la théorie Bushiste ne me convient absolument pas...

      LL