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Pas assez de volume ! (Notes sur l’OMC) : débat ce mardi 1er juin 2004

Publie le lundi 31 mai 2004 par Open-Publishing

Bonjour à toutes et tous,

Un mot pour vous inviter demain à rencontrer le collectif de photographes "Tendance Floue" à
l’Espace Saint-Michel [7, place Saint-Michel, 75005 Paris (métro Saint-Michel)]
après la projection du film de Vincent Glenn "Pas assez de volume ! (Notes sur l’OMC)" (séance à
19h10). La rencontre est prévue à 22h, autour d’un verre, entrée libre par le restaurant du cinéma
pour tous ceux qui auraient déjà vu le film. Le film sera encore visible à l’Espace Saint-Michel
toute la semaine du mercredi 2 juin au mardi 8 juin (horaires au 01 44 07 20 49).

Solidairement,

Co-errances

 Le collectif Tendance Floue

Tendance Floue, née en 1991, est un collectif de dix photographes. Au fil des productions
individuelles et collectives, Tendance Floue se retrouve autour d’idées communes, de recherches techniques
ou sémantiques. Il ne s’agit pas de donner à voir mais plutôt de faire ressentir, de rester proche
des préoccupations de notre monde, de confronter, d’associer les différents langages, et, dans un
contexte journalistique, de laisser place au doute.Les photographes : Pascal Aimar, Thierry
Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Meyer,
Patrick Tourneboeuf.

 Le film

"Pas assez de volume ! (notes sur l’OMC)"
un film en deux chapitres de Vincent Glenn (2 x 1h10, 2004)

"O.M.C. trois lettres pour nommer une institution internationale dont le mandat officiel est
d’arbitrer le commerce mondial. En deux chapitres, sous forme d’enquête menée par un profane, le film
dresse le portrait polémique d’une instance de pouvoir dont le champ d’influence n’a cessé de
s’étendre depuis sa création en 1995, et qui, depuis la bataille de Seattle en 1999, est âprement
contestée.

1er chapitre : l’OMC
A la rencontre autant de ceux qui contestent le pouvoir et la mission de l’OMC, que de certains de
ces responsables, le premier chapitre du film tente d’apporter quelques réponses aux questions
suivantes : pourquoi, par qui et pour quels intérêts cette institution internationale a-t-elle été
mise en place ?

2nd chapitre : l’AGCS
Le narrateur resserre son enquête pour interroger ce qui se cache derrière le sigle mystérieux
d’AGCS : l’Accord Général sur le Commerce des Services, l’un des accords fondateurs de l’OMC.
Pourquoi les négociations menées au nom de l’Union Européenne dans le cadre de l’AGCS sont-elles marquées
par le secret ? L’AGCS est-il un accord qui, comme certains l’affirment, achèvera la captation par
des groupes privés, exclusivement déterminée par les impératifs de profit, de secteurs aussi
essentiels à la vie que l’eau, la santé, l’éducation, la culture ?

Le narrateur traverse, tout au long de son enquête, plusieurs mondes sur une même planète, et se
livre à des détours à travers la musique, la photographie, le rêve ou le cauchemar, détours qui
nous rappellent que le sens de la vie est irréductible à tout enfermement dans le champ de
l’économie."

Avec les propos de :
Mike Moore, directeur général de l’OMC (1995-2002) / Supachai Panitchpàki, directeur général de
l’OMC (2002-2005) / Paul-Henri Ravier, sous-directeur général de l’OMC (1999-2002) / Pascal Lamy,
commissaire européen pour le commerce extérieur / Gérard Payen, directeur général de Suez / Joseph
Stiglitz prix Nobel d’économie, vice-président chargé de la politique du développement à la Banque
mondiale / José Bové, syndicaliste, porte parole de la confédération paysanne / Agnès Bertrand,
directrice de l’Institut de Relocalisation de l’Economie / Susan George, vice présidente d’ATTAC
René Passet, économiste / Jean-Marie Harribey, économiste / Aminata Traoré, ancienne ministre de la
culture du Mali / Raoul Marc Jennar, chercheur auprès d’Oxfam Solidarité (Belgique) et de l’URFIG /
Harlem Désir, député européen / Sous-commandant Marcos, poète / Ray Lema, musicien / Ricardo
Petrella président de l’Association pour un Contrat Mondial de l’Eau (ACME) / Francis Wurtz, député
européen / P
ierre Nakoulima philosophe, président d’ATTAC Burkina Faso / Manu Chao musicien

Avec les musiques :
Yacouba Moumouni (Niger), Manu Chao et Radio Bemba (France, Espagne), Djiguiya (Burkina Faso), la
Compagnie Lubat avec Mamar Kassey (France), Taraf de Haïdouks (Roumanie), Mamar Kassey (Niger),
Gaspard du groupe Zafrica Brasil (en improvisation à l’AG 45), Wessan & Samir Joubran (Inde,
Palestine), Amol Khanapurkar (Inde) et le Pas Assez de Volume Orchestra (enregistré à la Muse en
circuit)…

Avec les photos de : Tendance Floue.

 Un mot de la coopérative :

La sortie en salles, le 21 avril 2004, du film Pas assez de volume ! (Notes sur l’OMC), s’inscrit
dans la continuité des premières expériences menées par co-errances pour donner à voir, à entendre
la vitalité d’oeuvres, de pensées, réfractaires à toute normalisation.

La sortie du documentaire Pas assez de volume ! (Notes sur l’OMC), nous donne l’occasion de
relayer des campagnes en cours qui alertent des dangers que fait peser le fameux AGCS (Accord Général
sur le Commerce des Services) sur la privatisation de secteurs essentiels à la vie. Dans ce sens,
co-errances a développé des liens avec Agir Ici pour relayer la campagne pour réformer les
Institutions Financières Internationales, avec l’URFIG pour relayer la campagne pour les Zones Hors-AGCS.
Ces associations accompagneront le film en participant aux nombreux débats prévus, et organiseront
pour leurs réseaux des projections publiques. Bref, si la sortie du film peut contribuer à noircir
la carte des Zones Hors-AGCS nous aurons gagné en partie notre pari.

Co-errances fait le choix de ne travailler qu’avec des salles indépendantes qui garantissent
encore l’accès à des œuvres qui autrement ne bénéficieraient pas d’espace de diffusion. Quant au choix
de sortir le film en salles en format vidéo, il nous permet de rester dans la cohérence de la
logique économique de sa production, c’est-à-dire une logique légère.

Ce film sortira, évidemment, sans la débauche de moyens marketing qui accompagnent les
blockbusters et autres grosses affiches, et sans l’appui des grands médias. Seul le public peut nous aider à
porter ce film, lui seul peut lever les censures économiques des industries de l’opinon. Donc,
rendez-vous dans les salles, pour débattre de l’OMC en particulier, et de l’esprit du capitalisme en
général...

co-errances

 fiche technique :

« Pas assez de volume ! (Notes sur l’OMC) »
Chapitre 1 l’OMC (70 mn) - Chapitre 2 L’AGCS (70mn)
Année : 2004
Format : vidéo (DV Cam, Betacam SP, DVDR)
Durée : 2 x 70mn
Réalisation : Vincent Glenn Image : Diane Baratier, Thierry Bordes, Xavier-Marie Bonnot, Basile
Carré, Bernard Doray, Richard Forestier, Vincent Glenn, Denis Gravouil, Éric Guéret, Michael
Haedener, Jean-Yves Legrand, Hugues Poulain, Christian Pfohl , Sabine Raymond - Prises de sons : Mustafa
Delleci, Étienne Dreuilhe, Jérome Harlay, Fabrice Naud, Frédéric Pfohl, Denys Piningre - Montage :
Annick Hurst, Stéphane Elmadjian - Montage son : Pierre Boscheron - Mixage : Fabrice Naud et
Pierre Boscheron - Direction de production : Katya Laraison, Patrick Lavaud, Éric Lebel, Christian
Pfohl.
Une co-production les Nuits Atypiques de Langon, FilmO, Lardux films, Callysta Productions,
Cityzen TV avec la participation du CNC et du Conseil régional d’Aquitaine.

Distribution : co-errances (Emilie Breugghe) - emilie@co-errances.org
Presse : co-errances (Samantha Lavergnolle) - presse@co-errances.org
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